vendredi 28 décembre 2007

Rob Van Oudenhoven - J'aime Durbuy

Un peu d'humour après des élections ratées

jeudi 6 décembre 2007

Le Nord Kivu

16. Le Nord-Kivu
COLETTE BRAECKMAN
mardi 27 novembre 2007, 21:44
En octobre, les forces armées congolaises déployaient plus de 20.000 hommes au Nord-Kivu, avec la ferme intention d'en finir avec les 4.000 militaires du général Laurent Nkunda, défenseur des Tutsis congolais.

AFP
On allait voir ce qu'on allait voir : en octobre, les forces armées congolaises avaient déployé plus de 20.000 hommes au Nord-Kivu, avec la ferme intention d'en finir une fois pour toutes avec les 4.000 militaires se réclamant du général Laurent Nkunda, qui se présente comme le défenseur des Tutsis congolais. En réalité, soumis à de fortes pressions internationales, le président Kabila a dû surseoir à l'offensive, accepter que les Etats-Unis envoient un observateur à Goma et modifier ses priorités : à Nairobi, un accord signé le 8 novembre avec le Rwanda et garanti par les Américains prévoit le désarmement et le rapatriement des combattants hutus des FDLR, (Forces démocratiques pour la libération du Rwanda), avec le 1er décembre comme date butoir. Les populations civiles congolaises sont, elles, prises entre deux feux : les actions militaires du général N'Kunda ont provoqué le déplacement de plus de 350.000 civils, abrités dans des camps pris en charge par la communauté internationale et qui ont déjà été attaqués et pillés à plusieurs reprises. Pendant ce temps, dans les collines et les forêts du Nord et du Sud-Kivu, les miliciens hutus, Rastas ou FDLR, se livrent à des atrocités contre les paysans congolais, qu'ils chassent de leurs terres et dont ils violent et mutilent les femmes avec une rare cruauté.
Refusant de faire incorporer ses hommes par la nouvelle armée congolaise et de les voir ainsi dispersés sur l'ensemble du territoire, le général Laurent Nkunda défie l'autorité de l'État et pose des conditions politiques à son éventuel ralliement : il exige, entre autres, le rapatriement de 40.000 Tutsis congolais qui se trouvent dans des camps situés au Rwanda et en Tanzanie. L'opinion publique congolaise considère que la neutralisation de Nkunda représente une priorité, et est prête à accuser le président Kabila de laxisme ou de complaisance face aux pressions internationales. En revanche, pour Kigali, il importe de mettre hors d'état de nuire les combattants hutus des FDLR, accusés d'occuper les positions reprises par les forces gouvernementales ou abandonnées par Nkunda, ce qui rapproche dangereusement de la frontière rwandaise ces opposants radicaux, qui exigent un dialogue politique comme préalable à leur retour au pays.
En fait, malgré les élections et la stabilisation de l'ensemble du pays, les populations du Kivu sont toujours victimes de la guerre que les Rwandais, Hutus d'un côté, Tutsis de l'autre, se livrent sur leur territoire, entretenant un désordre qui permet l'exploitation anarchique des ressources minières exportées sans taxes vers les pays voisins et l'occupation de terres très convoitées.
Les deux groupes antagonistes bénéficient d'appuis à l'intérieur même du Congo : les Hutus ont quelques fois combattu aux côtés des forces gouvernementales et des Mai Mai, et exigent que l'on tienne compte des « services rendus ». Dans leurs rangs se retrouvent des hommes qui ont participé au génocide de 1994, ainsi que des jeunes qui ont grandi en exil et partagent l'idéologie extrémiste. S'y ajoutent des Hutus venus du Rwanda : les uns ont traversé la frontière pour fuir les tribunaux « gaçaça » (tribunaux populaires traditionnels), d'autres sont des prisonniers libérés. Et parmi ces derniers, il ne serait pas étonnant de découvrir des « infiltrés » ayant gardé le contact avec Kigali et menant des actions particulièrement atroces, mises ensuite sur le compte des FDLR afin de torpiller toute idée de dialogue avec eux…
Quant aux hommes de Nkunda, ils comptent dans leurs rangs des démobilisés de l'armée rwandaise et de jeunes Tutsis nés au Kivu, mais ils sont également assurés de divers soutiens politiques et militaires : des commerçants du Kivu les financent, redoutant que la paix et le rétablissement de l'autorité de l'État leur fassent perdre les privilèges acquis durant les années de guerre, des éleveurs (congolais mais aussi rwandais) présents dans le Masisi redoutent de perdre leurs troupeaux et, surtout, d'anciens responsables du RCD Goma (le mouvement rebelle naguère soutenu par Kigali) estiment n'avoir pas une place suffisante dans les institutions nationales et utilisent le général déchu comme un moyen de pression politique sur Kinshasa. Une attitude dangereuse pour les Tutsis congolais dans leur ensemble, car elle nourrit les soupçons à l'égard de leur loyauté sinon de leur nationalité…

mercredi 5 décembre 2007

RDC: le chef de l'armée fait état de la prise de Mushake - MSN Actualités - Actualité étrangère - actualités

RDC: le chef de l'armée fait état de la prise de Mushake - MSN Actualités - Actualité étrangère - actualités

Le chef d'état-major général des Forces armées de République démocratique du Congo (FARDC) a fait état mercredi de la prise de Mushake (Nord-Kivu - est de la RDC), une "grande victoire" après deux jours de combats contre les troupes insurgées ralliées au rebelle Laurent Nkunda.
"La 82e brigade (des FARDC) se trouve dans Mushake et contrôle désormais toutes les hauteurs autour du village", a précisé le général Dieudonné Kayembe, arrivé récemment à Goma, capitale du Nord-Kivu. "La prise de Mushake représente une grande victoire pour les FARDC. C'était un noeud, un verrou", s'est félicité le chef de l'armée congolaise. "Les insurgés ont laissé plus d'une cinquantaine de cadavres" sur le champ de bataille et les FARDC ont perdu "quatre soldats" depuis le début de l'offensive lancée lundi dans la région de Sake et Mushake, a-t-il dit. Le camp Nkunda était injoignable mercredi matin. (NLE)

vendredi 23 novembre 2007

Combat à Rutshuru

RDC: calme précaire à Rutshuru, au Nord-Kivu, au lendemain de combats
Il y a 14 heures
KINSHASA (AFP) — La situation était calme mais tendue jeudi matin à Rutshuru, au lendemain d'une attaque de soldats insurgés dans cette ville du Nord-Kivu, dans l'est de la République démocratique du Congo (RDC), a-t-on appris auprès des autorités locales.
"A Rutshuru-centre, c'est calme. Mais la population a peur. Il y a encore beaucoup de gens qui ont fui vers Kiwanja (cité voisine) et qui ne sont pas rentrés", a déclaré à l'AFP Dominique Bofondo, l'administrateur de Rutshuru, qui effectuait une ronde dans la ville avec des Casques bleus.
"Six civils ont été blessés, apparemment par des balles perdues, et se trouvent à l'hôpital général de Rutshuru. Il y a aussi six militaires des FARDC (Forces armées congolaises) blessés", a-t-il indiqué.
"Les insurgés ont dû être touchés aussi. Il y a beaucoup de sang près des endroits où ils se sont battus hier, vers le quartier général des FARDC", a-t-il poursuivi.
Il a précisé n'avoir vu aucun corps dans les rues de la ville. "C'est toujours comme ça. Ils (les insurgés comme les FARDC) ont l'habitude de ramasser les corps tout de suite", notamment pour éviter de donner une indication sur les pertes subies, a expliqué M. Bofondo.
Mercredi, de violents combats ont opposé des soldats des FARDC et des insurgés ralliés au général déchu tutsi congolais Laurent Nkunda au coeur de la ville de Rutshuru (à 50 km au nord de Goma), dont les nkundistes se sont retirés sur forte pression de la Monuc.

AFP: RDC: calme précaire à Rutshuru, au Nord-Kivu, au lendemain de combats

AFP: RDC: calme précaire à Rutshuru, au Nord-Kivu, au lendemain de combats

jeudi 15 novembre 2007

jeudi 8 novembre 2007

BHV: pour 47 pc des Francophones la scission est la fin de la Belgique - MSN Actualités - Politique

BHV: pour 47 pc des Francophones la scission est la fin de la Belgique - MSN Actualités - Politique: "BHV: pour 47 pc des Francophones la scission est la fin de la Belgique Près d'un Francophone sur deux (47 pc) pense que la scission de Bruxelles-Hal-Vilvorde (BHV) est le début du démantèlement de la Belgique, révèle un sondage réalisé mercredi après-midi. Ce sondage a été réalisé par téléphone auprès de 571 Wallons et 181 Bruxellois avec une marge d'erreur maximale de 3,5 pc. Septante-six pour cent des personnes interrogées ont entendu parler du vote qui a divisé la Commission de l'Intérieur de la Chambre. Une majorité d'entre eux (59 pc) approuve l'attitude des députés francophones qui ont quitté la séance avant le vote. Seuls 37 pc des répondants estiment que les négociations en cours pour la formation du gouvernement peuvent continuer, alors que 53 pc pensent que le vote signifie la fin de l'orange bleue. Enfin, Yves Leterme ne peut plus prétendre devenir le premier ministre de Belgique pour 69 pc des personnes interrogées. (CYA)"

BHV: pour 47 pc des Francophones la scission est la fin de la Belgique - MSN Actualités - Politique

BHV: pour 47 pc des Francophones la scission est la fin de la Belgique - MSN Actualités - Politique

vendredi 5 octobre 2007


Kinshasa : un avion s'écrase [actualisé]
Jeudi 4 octobre 2007 il y a 21 h.

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Un avion d'une compagnie privée congolaise s'écrase dans un quartier populaire de Kinshasa. Au moins 19 morts.


© EPA
Un Antonov 26 de fabrication russe appartenant à la compagnie Africa One s'est écrasé quelques secondes après le décollage. Vingt-cinq passagers ont été tués et deux ont survécu.

L'accident s'est produit à Masina, un quartier de Kinshasa-est proche de l'aéroport de Njili.
L'Antonov de fabrication russe et volant sous les couleurs de la compagnie Africa One effectuait la liaison Kinshasa-Tshikapa (Kasaï occidental, centre Afrique).

On ignore le nombre des victimes dans les maisons détruites par l'accident.

Des avions à risques
Les statistiques font froid dans le dos : l'Antonov 26 qui s'est écrasé ce jeudi à Kinshasa est le 19e appareil perdu en 25 ans. Pas moins de 8 crashs d'Antonov 26 sont intervenus depuis l'an 2000, causant la mort de 216 personnes. Si l'on élargit la liste à l'ensemble des modèles Antonov, on arrive à un macabre total de 393 victimes.

PSP

Crash d'avion à Kinshasa le 04/10/2007

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Photo 1 of 3

Volunteers search for survivors among the remains of homes, at the site of a cargo plane crash in Kinshasa, Congo, Thursday, Oct. 4, 2007. A cargo plane smashed into a residential neighborhood in Congo's capital just after take off from the international airport Thursday, killing at least 19 people and engulfing homes in flames. (AP Photo/John Bompengo)



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Plane Crash in Congo's Capital Kills 25
By EDDY ISANGO – 11 hours ago

KINSHASA, Congo (AP) — In a thunderous blast, a cargo plane slammed into an impoverished residential neighborhood in Congo's capital seconds after takeoff Thursday, leaving at least 25 people dead in a smoky wreckage of concrete blocks and twisted debris.

The fiery crash underscored the dangers of flying in Congo, which has experienced more fatal air crashes than any other African country since 1945, according to the Aviation Safety Network. The turboprop belonged to the Congolese company Africa One, which has been barred from flying in the European Union because of safety concerns.

Citing police reports, U.N. peacekeeping spokesman Michel Bonnardeaux said 25 people were killed and two aboard the plane survived — a mechanic and a flight attendant who was in critical condition.

Police said that amid the wreckage, it was difficult to determine how many of the dead had been aboard the plane and how many were on the ground. Transport Minister Remy Kuseyo said at least three people on the ground died.

The Russian Foreign Ministry said three Russians were among the dead: the pilot, the co-pilot and a flight engineer. Cargo planes in Congo are frequently flown by pilots from former Soviet states.

At least 22 people were injured, according to the Congolese Red Cross.

It was not immediately known what caused the Antonov 26 to go down. But the Russian Foreign Ministry said one of the plane's propellers somehow broke off during takeoff, and one of its wings was sheared off as it hit a bank of trees.

That account was echoed by several witnesses at the scene, who said the aircraft appeared to be missing a propeller before it crashed.

"The plane clipped several treetops and hit the roofs of three houses, crashing onto its back with its tires in the air," said Japhet Kiwa, who lives in the neighborhood of Kingasani, a few miles away from Kinshasa's Ndili International Airport. "There was a huge explosion."

The blast set palm trees ablaze and completely tore apart three single-story homes set between two dirt roads. Little was left, except two detached wheels on the roof of a house, strips of the plane's riveted exterior and what appeared to be part of an engine. A large bent propeller stuck out of the earth, surrounded by gray concrete blocks, trash, torn clothes and debris.

Smoke filled the sky for hours as firefighters struggled to douse the flames amid a chaotic crowd of shouting onlookers, including wailing friends and relatives of the victims.

Red Cross workers scampered among the debris, hauling charred corpses out of the rubble in blue plastic sacks, which were loaded into ambulances and taken to a hospital in Kinshasa.

Laurent Kongolo said he and several other people pulled a woman from the burning wreckage of one of the homes that had been hit. "She was between life and death," he said. "It was horrible."

U.N.-funded Radio Okapi said the aircraft was headed to Tshikapa in the central province of Kasai Occidental.

Civil aviation chief Alphonse Ilunga said the plane's flight manifest indicated 16 people were on board, but an unknown number of others boarded before takeoff — a common occurrence in Congo.

Few passable roads traverse Congo after decades of war and corrupt rule, forcing the country's deeply impoverished people to rely on boats and planes to move around.

Congo has one of the worst air safety records in the world. The country's safety regulations are notoriously lax and the old and ill-maintained planes are constantly being overloaded.

"The problem with Congo is that because of conflict over a long period of time there has been limited government oversight over the operation of airlines," said Elijah Chingosho, technical and training director of the Kenya-based African Airlines Association.

An Associated Press survey of air accidents in Congo over the past 11 years found 20 fatal crashes. One of the worst air accidents in Congo's history occurred in 1996, when an Antonov 32 turboprop crashed seconds after takeoff from Kinshasa's airport, plowing into a crowded open-air market and killing about 300 people.

Some local airline companies operating in Congo flew during back-to-back wars that lasted from 1996 to 2002, when regulations and government controls in the region were even weaker than today.

The government has since tried grounding airlines, with little impact.

In August, the government suspended the licenses of a number of private local airlines and suspended the national director of civil aviation after an Antonov 12 carrying three tons over the recommended capacity crashed in the eastern region of Katanga, killing 14 people.

In September 2005, the government briefly grounded 33 airlines, pulling their operating licenses following a rash of plane accidents in the sprawling central African country.

Associated Press Writers Heidi Vogt in Dakar, Senegal, and Mike Eckel and Steve Gutterman in Moscow, contributed to this report.

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jeudi 6 septembre 2007

Live TV (streaming)

Un autre essai de TV en continu.
Attention,à première vue, il semble que cela ne fonctionne pas avec Firefox, mais uniquement via window explorer et le window media player.

Nord-Kivu (RDC): reprise des combats mercredi soir près de Sake

(Belga) De nouveaux combats opposant l'armée régulière de la République démocratique du Congo aux dissidents proches du général déchu Laurent Nkunda, ont éclaté mercredi après-midi dans la province du Nord-Kivu, dans l'est du pays, selon la Mission des Nations Unies au Congo (MONUC).
Les combats ont notamment eu lieu autour de la ville de Sake, à 30 kilomètres à l'ouest de Goma, chef-lieu du Nord-Kivu. D'autres affrontements ont également eu lieu dans le village de Kokwe, vers Rumangabo, à 40 kilomètres, au nord de Goma, où une colonne des hommes proches de Nkunda mènent une contre-offensive contre l'armée régulière, selon le porte-parole. Les dissidents auraient pris deux positions des forces régulières, selon Radio Okapi, parrainée par l'ONU. Les combats avaient commencé la semaine dernière, puis repris lundi après une petite trêve de deux jours. Les FARDC ont engagé plus de 2.000 hommes dans la zone de Sake, dernier verrou avant la capitale provinciale Goma et ville dont s`étaient brièvement emparés les hommes de Nkunda en novembre 2006. (GFR)

mardi 4 septembre 2007

Red River(John Wayne)

Petit essai d'un film complet sur mon blog.
Ce film de John Wayne n'est pas très connu.

dimanche 22 juillet 2007

samedi 21 juillet 2007

Two held over Rwandan massacres

Two Rwandan men wanted for their alleged role in the 1994 genocide have been arrested in France, police there have said.


Wenceslas Munyeshyaka, a Catholic priest, and Laurent
Bucyibaruta, an ex-civil servant, were held on warrants issued in
Tanzania last month.


The arrests have been welcomed by the Rwandan government, which has accused France of failing to cooperate fully.


More than 800,000 people died in 1994 massacre of Tutsis and moderate Hutus.


Warrants for the arrests had been issued by the United
Nations-backed International Criminal Tribunal for Rwanda (ICTR), based
in Tanzania.


'Murder and rape'


The two suspects will now face possible extradition to Tanzania.


Father Munyeshyaka was arrested at Gisors, to the west of Paris, and Mr Bucyibaruta near Troyes, east of the capital.


Father Munyeshyaka, 49, is accused of murdering three
young Tutsis in his Holy Family parish in the capital Kigali, news
agency AFP reported.


He is also accused of raping four young Tutsi women
between April and June 1994 and calling for the extremist Hutu
Interahamwe militia to commit rape.


Mr Bucyibaruta has been accused of "direct and public incitement to commit genocide" by the ICTR.


Rwanda broke off diplomatic ties with Paris last year in a row over a French inquiry related to the 1994 genocide.


The investigating judge said Rwandan President Paul
Kagame was complicit in the assassination of former President Juvenal
Habyarimana in 1994, which sparked off the killings.


Mr Kagame has always accused Hutu extremists of killing
Habyarimana, a moderate Hutu, in order to provide a pretext for the
genocide.


The killings ended 100 days later when the Tutsi-led Rwandan Patriotic Front took power.










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mardi 10 juillet 2007

Congo miners 'tortured' in Angola


Congolese diamond miners who have been expelled from Angola say they were subjected to horrifying abuses by security forces.



Médecins Sans Frontières (MSF) says people being treated
at their centres in Kamonia, southwest DR Congo were tortured and
sexually abused.


Head of mission Alain Decoux said they have received similar reports from five diamond mining sites in Angola.


But Finance Minister Jose Pedro de Morais has had denied the allegations.



Some 40,000 Congolese miners have arrived in the
provinces of Bandundu and Western Kasai in the Democratic Republic of
Congo since 2 April, following a crackdown by Angolan authorities.


An estimated 500,000 Congolese work illegally in
diamond mines in northern Angola, the United Nations says. This month's
expulsions have been the third and largest wave of forced repatriations
since December.


As they are expelled, miners and their families are
forced to cross the Tungila river into Congo, where some have drowned,
the UN said.




Human shields


The miners accused Angola's military of sealing off a
mine Kaninda (Lunda Norte) for four days - leaving those inside with no
food or water.


They told MSF officials that the Angolan military
separated families before subjecting them to an intrusive strip-search
for money and diamonds.



















The Congolese miners allege that they were tortured
with fire and machetes and men were forced to perform sexual acts on
soldiers while women were raped.

"We have information from people from
at least five other diamond mining sites confirming that Kaninda is no
exception. What is being allowed to happen is unacceptable," said Mr
Decoux.


But Dr de Morais told the BBC the miners were exaggerating and had not been subjected to ill treatment.


"We are not putting these people in five star hotels.
They have made lots of money from illegal mining and they are simply
changing the story," he told the BBC Focus on Africa programme.


But MSF says many people have spoken of the existence of
prisons for miners at Kakanda and Lukapa that are surrounded by
anti-personnel mines to prevent escape.


The reports say Congolese civilians are being used as
human shields around several of the mines during clashes between
Angola's armed forces and the Tigers - ex-gendarmes originating from
the Katanga region of DR Congo who run sections of the mines - for
control of the valuable resource.












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Angola 'expels 25,000' to Congo

The Angolan authorities have sent some 25,000 people
back to the Democratic Republic of Congo, according to a UN-backed
radio station.



A local official in south-eastern DR Congo told the AFP
news agency that "thousands" of people had crossed the border in recent
days.


Some of those expelled say all their goods were stolen.


No reason has been given for the expulsions but Angola deported thousands of diamond miners in 2004.


Radio Okapi reports that local officials in the
Congolese provinces of Katanga, East and West Kasai, are unable to cope
with the influx.




BBC NEWS | Middle East | Iran ends petrol-only car making

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samedi 30 juin 2007

RDC: M. Bemba dénonce les dérives du régime Kabila


Vendredi 29 juin 2007 il y a 14 h.
(Belga) Le sénateur Jean-Pierre Bemba, chef de l'opposition parlementaire en République démocratique du Congo (RDC), a dénoncé les dérives totalitaires du régime du président Joseph Kabila, dans une interview diffusée vendredi soir par la RTBF-télévision.
© BELGA
"Les opinions (des membres de l'opposition) ne sont pas toujours respectées, la sécurité des opposants n'est pas garantie", a affirmé l'ancien rebelle puis vice-président congolais, qui vit actuellement en "exil médical" au Portugal. M. Bemba a ajouté se poser "beaucoup de questions" face à l'absence de liberté d'opinion et d'expression qui prévaut selon lui en RDC après les élections générales de l'an dernier. "Si ce n'est pas une démocratie, alors c'est une dictature", a-t-il lancé, au moment où la RDC célèbre samedi le 47e anniversaire de son indépendance. M. Bemba avait quitté la RDC dans la nuit du 10 au 11 avril pour suivre un traitement médical au Portugal, officiellement pour soigner une vieille blessure à la jambe. Le Sénat a récemment prolongé son autorisation de sortie jusqu'au 31 juillet. "J'aimerais rentrer le plus tôt possible", a affirmé le sénateur et chef du Mouvement de Libération du Congo (MLC, une ex-rébellion qui s'est muée en parti politique) dans cette interview recueillie à Faro (sud du Portugal). "Si les conditions de garantie de fonctionnement de l'espace politique sont remplies, je n'ai pas de problème" pour rentrer, a-t-il ajouté en appelant au "respect des uns et des autres" entre adversaires politiques. M. Bemba a cependant implicitement exclu de reprendre les armes, comme il l'avait fait en 1998 lorsqu'il avait lancé sa rébellion dans son fief de l'Equateur (nord-ouest de la RDC). "Le pays n'a plus besoin de guerre", a-t-il dit. (CLA)

mardi 26 juin 2007

Camping Bonanza

Ceci est un test de video sur blog

mardi 22 mai 2007

L'Iran préparerait une offensive prévue cet été contre les forces de la coalition en Irak


Pour les Iraniens, il s'agirait d'infliger une défaite militaire et diplomatique aux Etats-Unis, afin d'affaiblir l'influence américaine dans la région et d'accroître la leur.
Si cela se vérifie, alors, c'est mal parti et nous risquons de nous trouver en première ligne.....

samedi 28 avril 2007

C'est le printemps qui ressemble à l'été !



Malgré des températures anormalement chaude pour cette période de l'année, il est bon de se rappeler que l'on n'est qu'au printemps !

vendredi 20 avril 2007

RDC: 12 personnes, dont 8 rebelles rwandais, tuées au Sud-Kivu

Lundi 16 avril 2007 il y a 4 j.
(Belga) Douze personnes dont huit rebelles hutus rwandais ont été tuées lors d'une opération de sécurisation menée la semaine dernière par l'armée congolaise au Sud-Kivu, dans l'est de la République démocratique du Congo (RDC).
L'armée a lancé du 12 au 15 avril une opération contre les FDLR (Forces démocratiques de Libération du Rwanda) qui s'est soldée par la mort de douze personnes dont huit rebelles rwandais" dans la forêt de Mugaba, à 80 km au sud-ouest de Bukavu, capitale du Sud-Kivu, a affirmé le chef militaire de la région, le général Sylvain Tshikez. Quatre civils dont trois membres de famille de ces rebelles ont été également tués au cours de cette opération, a-t-il ajouté, affirmant que l'armée a récupéré deux femmes congolaises "otages des rebelles rwandais". Les combattants hutus rwandais, estimés actuellement à plus de 10.000 par l'ONU, sont présents depuis plus de 12 ans dans les forêts et montagnes de l'est de la RDC où ils se livrent à des exactions contre les civils. (NLE)

vendredi 13 avril 2007

Congo: 40 militaires belges partent évaluer des brigades de l'armée

Vendredi 13 avril 2007 il y a 3 h.
(Belga) Quarante militaires belges partent dimanche matin de l'aéroport militaire de Melsbroek en République démocratique du Congo (RDC) pour évaluer les quinze premières brigades intégrées des Forces armées de la RDC (FARDC). Ils seront aidés dans leur tâche par des officiers congolais, mais également par des Slovaques, des Espagnols ou des Sud-Africains par exemple.
Cette évaluation se concentrera sur les domaines des opérations et du commandement, du personnel, de l'appui logistique et médical, de l'infrastructure ainsi que de la formation. Les conclusions de l'évaluation des brigades seront transmises à l'Union européenne afin de coordonner de façon efficace les mesures encore à prendre dans ce domaine. Les militaires belges, répartis en quatre équipes de dix hommes, resteront environ un mois sur place. Ils sont placés sous le commandement du général de brigade Koumans, et du général major Olenga. Un C130, avec à son bord 18 officiers, devrait également prendre part à la mission. Les militaires belges seront assistés de six officiers congolais. L'Espagne, la Slovaquie, l'Afrique du Sud, la Hongrie et le Portugal envoient aussi un ou deux militaires chacun. (CYA)



lundi 26 mars 2007

Violences à Kinshasa: plus d'une centaine de morts (humanitaires)

Dimanche 25 mars 2007 il y a 16 h.
(Belga) Plus d'une centaine de personnes ont été tuées et près de 150 blessées grièvement à Kinshasa lors des combats qui ont opposé jeudi et vendredi l'armée congolaise et la garde de l'ex-vice-président Jean-Pierre Bemba, selon des sources humanitaires.
L'organisation non gouvernementale catholique Caritas a recensé 79 morts à la morgue de l'Hôpital général de Kinshasa, 20 à l'hôpital de Kintambo, 6 à la clinique Ngaliema et 2 à l'hôpital Saint-Joseph. Dans ces quatre principaux centres hospitaliers de la capitale, l'ONG a compté au total 148 blessés graves. Samedi soir, le gouvernement de République démocratique du Congo (RDC) avait donné un premier "bilan provisoire" de 60 morts et de 74 blessés. (GFR)



Kinshasa: les combats ont fait une soixantaine de morts

Vendredi 23 mars 2007 il y a 2 j.
(Belga) Une soixantaine de personnes, dont une cinquantaine de militaires, ont été tuées à Kinshasa depuis le début jeudi de combats opposant l'armée de République démocratique du Congo (RDC) à la garde de l'ex-vice-président Jean-Pierre Bemba, a-t-on appris vendredi de sources diplomatiques et hospitalières.
Plusieurs sources sécuritaires occidentales ont indiqué à l'AFP que la Garde républicaine avait perdu douze hommes et la 7ème brigade "intégrée" des Forces armées de RDC (FARDC) 37. Les mêmes sources ont indiqué que des officiers de la garde rapprochée de M. Bemba estimaient à près de 400 le nombre de leurs hommes morts, blessés, portés disparus ou déserteurs, sans être capables de donner plus de détails. Par ailleurs, une dizaine de civils ont été tués et leurs corps reposaient vendredi dans les morgues de différents établissements hospitaliers de Kinshasa, contactés par l'AFP. Les combats ont fait au moins 60 blessés (civils et militaires), répartis à l'hôpital général de Kinshasa, la clinique Ngaliema - quatre, selon un médecin - et au Centre médical de Kinshasa (CMK). Ce bilan obtenu auprès de ces hôpitaux ne tient pas compte des nombreux blessés actuellement soignés dans les centres de la Mission de l'ONU en RDC (MONUC). (FLO)



vendredi 23 mars 2007

RDC: la situation s'est "nettement calmée" à Kinshasa (UPDATE)

Vendredi 23 mars 2007 il y a 47 min.
(Belga) La situation s'est "très nettement calmée" vendredi matin à Kinshasa après d'intenses tirs en début de journée et de nombreux militaires affectés à la garde de l'ancien vice-président Jean-Pierre Bemba se sont rendus, a indiqué un porte-parole de l'ONU à l'Agence BELGA.
"La situation va en s'améliorant nettement et pourrait revenir à la normale dans l'après-midi", a affirmé le porte-parole militaire de la Mission des Nations Unies en République démocratique du Congo (MONUC), le lieutenant-colonel Didier Rancher, peu après midi. Les tirs ont été denses de 6h00 à 10h00, puis une accalmie s'est produite, a-t-il ajouté par téléphone. Seuls des "tirs sporadiques d'armes légères" étaient encore entendus peu après midi, a-t-il poursuivi, tout en faisant état de "beaucoup de victimes", dont il n'a toutefois pas pu chiffrer le nombre. (NLE)



Les autorités congolaises délivrent un mandat d'arrêt contre Bemba




Vendredi 23 mars 2007 il y a 4 h.
(Belga) Les autorités congolaises ont délivré vendredi un mandat d'arrêt contre l'ancien vice-président Jean-Pierre Bemba pour "haute trahison", a déclaré le porte-parole du gouvernement Toussaint Tshilombo Send.
© BELGA
"Les autorités judiciaires de République démocratique du Congo ont délivré un mandat d'arrêt pour haute trahison contre Jean-Pierre Bemba", a déclaré le porte-parole. "M. Bemba a trahi (son pays) en détournant des éléments de l'armée à ses propres fins, en violation des articles 188 et 190 de la Constitution", a-t-il poursuivi. L'article 188 stipule que "les Forces armées sont républicaines" et que "nul ne peut, sous peine de haute trahison, les détourner à des fins propres". Selon l'article 190, "nul ne peut, sous peine de haute trahison, organiser des formations militaires, paramilitaires ou des milices privées, ni entretenir une jeunesse armée". Des tirs d'obus de mortier et d'armes légères ont repris vendredi à Kinshasa, pour la deuxième journée consécutive, opposant les Forces armées de République démocratique du Congo (FARDC) et la garde rapprochée de l'ex-vice-président Jean-Pierre Bemba. (NLE)



Kinshasa: l'armée gagne du terrain (ONU)

Vendredi 23 mars 2007 il y a 5 h.
(Belga) Des tirs d'obus de mortier et d'arme légère ont repris tôt vendredi à Kinshasa, pour la deuxième journée consécutive. "La garde républicaine (GR, garde présidentielle) a repris les axes majeurs de la Gombe", a déclaré le porte-parole militaire de la Mission de l'ONU en RDC (Monuc), le lieutenant-colonel Didier Rancher.
De fortes détonations de canons ou de mortier étaient entendues depuis 6h00 dans la commune de la Gombe (nord de Kinshasa), où se situent les résidences de M. Bemba, qui s'est lui-même réfugié jeudi soir à l'ambassade d'Afrique du Sud. Des hommes de Bemba ont commencé à faire acte de reddition individuellement: "La nouveauté, c'est que des miliciens de la garde de Bemba commencent à se rendre, individuellement, dans des camps de la Monuc", a-t-il poursuivi, précisant que les tirs d'arme légère, sporadiques, s'étaient poursuivis toute la nuit. "Il y a eu des accrochages cette nuit près de l'hôtel Memling (à quelques mètres de l'ambassade de France, dans le centre d'affaires de la Gombe). Les tirs lourds ont repris ce matin", a-t-il ajouté. Selon une source diplomatique, la GR aurait pris le contrôle ce matin de la résidence privée de M. Bemba, située en bordure du fleuve Congo. (NLE)



RDC: les tirs à l'arme lourde ont repris tôt vendredi à Kinshasa

Vendredi 23 mars 2007 il y a 6 h.
(Belga) Des tirs d'obus de mortier et d'arme légère ont repris tôt vendredi à Kinshasa, pour la deuxième journée consécutive, opposant les Forces armées de République démocratique du Congo (FARDC) et la garde rapprochée de l'ex-vice-président Jean-Pierre Bemba.
De fortes détonations de canons ou de mortier étaient entendues depuis 6h00 dans la commune de la Gombe, où se situent les résidences de M. Bemba, qui s'est lui-même réfugié jeudi soir à l'ambassade d'Afrique du Sud. La Garde républicaine (GR, garde présidentielle) était massivement déployée dans les rues et plusieurs camions avec des canons embarqués et des blindés se sont déployés depuis l'aube. Vendredi matin, une cuve contenant environ 2.500 m3 d'essence a été touchée par un obus de mortier et était en flamme, près de la base aérienne de Ndolo, dans l'est de la commune de la Gombe. Un épais panache de fumée était visible à plus 10 km de ces cuves de stockage d'essence qui servent à alimenter en carburant les stations de la capitale. (NLE)



RDC: Kinshasa replonge dans la violence

Vendredi 23 mars 2007 il y a 6 h.
(Belga) Kinshasa s'est une nouvelle fois retrouvée plongée jeudi dans la spirale de la violence avec des échanges de tirs nourris entre l'armée régulière et la garde de l'ancien vice-président Jean-Pierre Bemba, qui ont fait au moins dix morts selon la RTBF-radio et un nombre indéterminé de blessés.
La capitale de la République démocratique du Congo n'avait pas connu de tels affrontements depuis la période post-électorale d'août et de novembre 2006, qui avaient fait au total une trentaine de morts. De 12h30 à la tombée de la nuit, des tirs à l'arme lourde et légère ont retenti dans la commune de la Gombe (centre-ville), aux abords des résidences du sénateur Bemba. Ce dernier refuse jusqu'à présent de voir les soldats affectés à sa sécurité à l'époque où il était vice-président du gouvernement de transition intégrer l'armée régulière, estimant que sa sécurité n'est pas garantie. Des médias congolais ont aussi fait état de pillages dans plusieurs lieux de la capitale. Le bureau de la compagnie belge SN Brussels Airlines (SNBA), sur le Boulevard du 30 juin, a été visé, tout comme l'Hôtel Memling, le symbole par excellence de la présence belge à Kinshsa, selon des sources concordantes. La Mission de l'ONU en République démocratique du Congo (Monuc) a procédé jeudi à l'évacuation de 637 personnes (personnels onusiens, des ambassades, des enfants dans des écoles, des civils blessés). En revanche, les 350 élèves, professeurs et parents de l'école belge voisine s'apprêtaient "à passer la nuit sur place", a-t-on indiqué de sources diplomatiques. Le ministre belge de la Défense, André Flahaut, s'est voulu rassurant sur la situation à l'école belge de Kinshasa, le Lycée Prince de Liège. "La situation est sous contrôle", a-t-il dit à l'Agence BELGA, ajoutant que ces personnes étaient encadrées par des militaires belges. (NLE)



Bemba hébergé à l'ambassade d'Afrique du Sud

Vendredi 23 mars 2007 il y a 7 h.
(Belga) L'ancien vice-président de République démocratique du Congo (RDC) Jean-Pierre Bemba est hébergé "de manière temporaire" à l'ambassade d'Afrique du Sud à Kinshasa, secouée jeudi par des tirs entre sa garde et l'armée régulière, a-t-on appris auprès de l'ambassade.
"M. Bemba est hébergé de manière temporaire. Il n'a fait absolument aucune demande d'asile", a déclaré un porte-parole de l'ambassade. "Il ne se sentait pas en sécurité dans sa résidence", située dans le périmètre des tirs nourris à l'arme lourde et légère qui ont retenti toute la journée dans le quartier administratif de la Gombe (nord), a-t-il précisé. (BVH)



Kinshasa : Jean-Pierre Bemba appelle à un "cessez-le-feu" (radio)

Jeudi 22 mars 2007 il y a 18 h.
(Belga) L'ancien vice-président de République démocratique du Congo (RDC) Jean-Pierre Bemba a appelé jeudi soir à un "cessez-le-feu" après de violents affrontements entre sa garde rapprochée et des soldats de l'armée régulière à Kinshasa, sur la radio Okapi, parrainée par l'ONU.
"Mon message est un appel à toutes les parties à la paix et au calme, et pour demander un cessez-le-feu", a-t-il déclaré, appelant "chacun" à "rentrer dans son campement d'origine". "Nous sommes prêts à parler à qui que ce soit (le gouvernement ou le président Joseph Kabila, ndlr) qui souhaite voir la paix dans ce pays", a-t-il ajouté. Un peu plus tôt, le chef de la Mission de l'ONU en RDC (Monuc) William Swing avait appelé à une "cessation immédiate" des affrontements à Kinshasa et appelé à la mise en oeuvre d'un cessez-le-feu. De 12H30 HB à la tombée de la nuit, des tirs à l'arme lourde et légère ont retenti dans la commune de la Gombe (nord), aux abords des résidences du sénateur Bemba, qui refuse jusqu'à présent de voir ses troupes intégrer l'armée régulière, estimant que sa sécurité n'est pas garantie. (GFR)



RDC: tirs d'armes lourdes près des résidences de Bemba

Jeudi 22 mars 2007 il y a 24 h.
(Belga) Des tirs d'arme légère suivis de fortes détonations ont éclaté jeudi à Kinshasa près de résidences de l'ancien vice-président Jean-Pierre Bemba, dans un secteur où sa garde est largement déployée et où l'armée a renforcé sa présence.
A 13h00, des tirs d'armes lourdes résonnaient dans le ciel de la capitale de la République démocratique du Congo (RDC), a indiqué un témoin à l'Agence BELGA. De nombreux gardes armés de M. Bemba étaient déployés dans le secteur, bandeau rouge sur le front et parfois armés de lances, en plus de leurs fusils d'assaut. Ces tirs ont été rapidement suivis de fortes détonations et de salves de mitrailleuse. Les tirs étaient presque continus depuis 12h35. "Les gens de Bemba ont multiplié les provocations depuis ce matin. Ils sont sortis de leur périmètre (devant les résidences), ont chanté et dansé avec leurs bandeaux rouges sur la tête en signe de guerre", a déclaré une source sécuritaire occidentale. Dans la matinée, l'armée s'est massivement déployée dans le secteur. (NLE)



Situation calme à Kinshasa mercredi, l'armée plus discrète en rues

Mercredi 21 mars 2007 il y a 2 j.
(Belga) La tension est retombée mercredi à Kinshasa, où l'armée congolaise et l'ONU s'étaient massivement déployées la veille autour des résidences de l'ancien vice-président Jean-Pierre Bemba, qui refuse toujours d'intégrer sa garde personnelle au sein de l'armée régulière, six mois après l'élection présidentielle.
Dans le quartier de la Gombe (centre-ville) où se situent les résidences de M. Bemba, tous les commerces étaient ouverts et les habitants étaient soulagés de pouvoir à nouveau circuler sans craindre un accrochage entre soldats des Forces armées de République démocratique du Congo (FARDC) et gardes de M. Bemba, toujours visibles. Les blindés de l'ONU ont été redéployés et étaient dans la matinée moins concentrés que la veille autour des résidences de M. Bemba, adversaire malheureux de Joseph Kabila au second tour de la présidentielle d'octobre 2006 et désormais leader de l'opposition parlementaire. (GFR)



Kinshasa: regain de tension, un tir entendu près de chez Bemba

Mardi 20 mars 2007 il y a 3 j.
(Belga) La situation était très tendue mardi aux abords d'une résidence de l'ex-vice-président congolais Jean-Pierre Bemba à Kinshasa, une zone dans laquelle un coup de feu a été entendu et où des dizaines de militaires étaient déployés.
Des témoins ont affirmé qu'un coup de feu avait été entendu peu après 11H00 (HB) dans ce quartier de la commune de la Gombe (nord), sans être en mesure d'indiquer s'il provenait de soldats des Forces armées de République démocratique du Congo (FARDC) ou des gardes affectés à la sécurité de M. Bemba. Vers 11H30 (HB), des dizaines de soldats des FARDC étaient positionnés dans le quartier, où d'importants renforts de blindés de la Mission de l'ONU (Monuc) sont déployés depuis plusieurs jours. Des gardes de M. Bemba étaient visibles devant sa résidence et dans plusieurs rues adjacentes, parfois en civil et armés de Kalachnikov. (GFR)



dimanche 18 février 2007

André Flahaut en Afrique

    • Publié le Samedi 17 février 2007 dans Soir en Ligne.
Auteurs: n.c.
Le ministre de la Défense, André Flahaut, s'envole dimanche soir pour une tournée africaine de près d'une semaine qui le mènera successivement au Gabon, en République démocratique du Congo et en Angola.

M. Flahaut se rendra d'abord lundi et mardi à Libreville à l'occasion d'une escale du navire de commandement et de soutien logistique
"Godetia" de la Marine, engagé depuis le 10 janvier dans une mission de "diplomatie de défense" le long des côtes africaines qui l'a déjà
conduit à Cotonou (Bénin), à Matadi (République démocratique du Congo, RDC), au Cap (Afrique du Sud) et à Luanda (Angola), de mercredi à
vendredi.

Le navire, dont le retour est attendu à Zeebrugge le 11 mars, doit encore faire escale à Libreville, la capitale du Gabon, puis à Casablanca
(Maroc).
M. Flahaut se rendra ensuite en RDC, de mardi à jeudi, notamment pour rencontrer son nouvel homologue congolais, Chikez Diemu, qui
appartient au Parti du Peuple pour la Reconstruction et la Démocratie (PPRD, proche du président Joseph Kabila), a précisé son cabinet.

Cette visite s'inscrit dans le cadre de la poursuite des efforts consentis par la Belgique depuis janvier 2004 pour doter son ancienne colonie
d'une armée "intégrée, unie, démocratique et républicaine" au départ d'éléments fournis par les anciens belligérants de la guerre civile de
1998-2003. Le ministère de la Défense a, à lui seul, consacré plus de 25 millions d'euros à ce Programme de Partenariat militaire (PPM), qui a
notamment permis de former deux brigades "intégrées" ainsi que des cadres militaires congolais.

En janvier, lors de sa dernière visite à Kinshasa, M. Flahaut avait convenu avec le président Kabila de procéder à une évaluation conjointe
des quatorze brigades "brassées" dont disposent les Forces armées de la RDC (FARDC), en commençant par la 1ère d'entre elles, formée en
2004 par des instructeurs belges, lors de l'opération "Avenir" à Kisangani (nord-est de la RDC).
Cette idée d'évaluation belgo-congolaise a toutefois suscité de l'irritation chez certains responsables de l'Union européenne, qui prépare
elle-même une radioscopie de l'armée congolaise par le biais de sa mission de conseil pour la réforme du secteur congolais de la sécurité
(EUSEC) présente à Kinshasa, selon des sources européennes.

M. Flahaut, qui souhaite associer d'autres pays européens à cette initiative, a plaidé sa cause auprès de ses homologues des 27, sollicitant
leur appui.
Dans l'attente de leurs réponses définitives, il emmène néanmoins avec lui vers Kinshasa les chefs des futures équipes d'évaluation, qui
renforceront le petit groupe du général de brigade belge Rik Koumans, un officier affecté à la Structure militaire d'intégration (SMI) congolaise.
Le ministre se rendra enfin en Angola - un pays allié au président Kabila également impliqué dans la réforme des FARDC - pour des
entretiens avec son homologue angolais, Kundi Paihama.

(D'après Belga)

De Lubumbashi, Vanhengel annonce une prochaine visite royale au Congo

mercredi 14 février 2007 il y a 4 j.
(Belga) Le Roi Albert II de Belgique effectuera prochainement une visite officielle en République démocratique du Congo (RDC) en vue d'oeuvrer au renforcement des relations de coopération entre les deux pays, après l'organisation des élections "libres, transparentes et démocratiques" dans l'ancienne colonie belge, a indiqué le ministre bruxellois des Relations extérieures Guy Vanhengel.
M. Vanhengel a fait cette annonce à Lubumbashi, au cours d'une réception offerte en son honneur par le consul général de Belgique au Katanga, Guy Sévrin, a rapporté l'agence de presse associée (APA), reçue mercredi à Bruxelles. Le ministre bruxellois n'a fourni aucun détail sur l'agenda, la date et la durée de cette visite, indiquant que ces points seront fixés par voie diplomatique. M. Vanhengel séjourne en RDC à la tête d'une délégation d'une trentaine de personnalités issues de différents secteurs, dont des professeurs d'université, des médecins et des hommes d'affaires. Le projet d'une visite royale au Congo - la première depuis celle du roi Baudouin en 1985, pour le 25ème anniversaire de l'indépendance de l'ancienne colonie belge - divise la coalition gouvernementale au pouvoir au niveau fédéral en Belgique. (NLE)



mercredi 14 février 2007

Le HCR va rapatrier 100 000 réfugiés congolais cette année

(Belga) Le HCR va rapatrier près de cent mille réfugiés congolais en République démocratique du Congo (RDC) cette année. L'agence onusienne entend saisir l'opportunité des "développements positifs" intervenus à la suite des élections.
Le Haut commissariat de l'ONU pour les réfugiés (HCR) a besoin de 47 millions de dollars pour faciliter le retour de quelque 98 500 réfugiés congolais de Zambie, de la Tanzanie et du Congo. Depuis octobre 2004, environ 89 000 réfugiés congolais ont été rapatriés - majoritairement dans les provinces de l'Equateur, du Sud-Kivu et du Katanga. De plus, quelque 500 000 déplacés internes sont rentrés chez eux en 2006, selon le HCR. Plus de 400 000 Congolais vivent encore en exil, pratiquement tous dans les neuf pays voisins de la RDC. La plupart d'entre eux n'ont pas de ressources pour rentrer par leurs propres moyens. Certains sont exilés depuis des décennies, attendant l'établissement d'une paix durable pour pouvoir rentrer. (GFR)



lundi 12 février 2007

RDC: première réunion du nouveau gouvernement

jeudi 8 février 2007 il y a 4 j.
(Belga) Le Premier ministre de la République démocratique du Congo, Antoine Gizenga, a reçu jeudi à Kinshasa les membres de son gouvernement pour une "première séance de travail", qui a duré environ une heure.
Les 60 ministres et vice-ministres de ce gouvernement, dont la composition a été annoncée lundi soir, ont pris part à cette "première rencontre" formelle, a indiqué à la presse le ministre détaché auprès du Premier ministre, Godefroid Mayobo, l'ancien porte-parole de M. Gizenga. "Il s'agit d'une première séance de travail entre le Premier ministre et les membres de son gouvernement, une prise de contact pour finaliser le programme du gouvernement qui doit être déposé incessamment au Parlement", a-t-il expliqué. Une prochaine réunion est prévue le 13 février à la primature "avant le dépôt de ce programme, qui sera défendu devant l'Assemblée nationale". Cette équipe, composée majoritairement de membres de l'Alliance pour la Majorité présidentielle (AMP) du président Joseph Kabila, aura pour tâche essentielle de lancer d'urgentes réformes de l'Etat et d'entamer la reconstruction d'un pays sortant d'une difficile transition, entamée en 2003 après une guerre régionale de près de cinq ans. (GFR)



Ci joint un commentaire glané dans un forum de news qui résume bien la situation réelle:

"60 ministres ! 60 fois quelque chose comme 3 à 4000 euros net par tête + tous les frais légaux et illégaux. Le Congolais moyen (excusez-moi mais j'ai passé 10 ans au Congo APRES l'INDEPENDANCE, fait trois métiers pour gagner quand tout va bien 2 ou trois euros par jour! De pauvres femmes et enfants se tapent une journée de marche pour voir un médecin ou un infirmier! et s'ils arrivent à l'hosto toute la famille doit se saigner pour acheter les quelques médicaments que le médecin n'a pas! en 1970 jeune enseignant je suis entré dans une pharmacie où des Africains faisaient la queue devant... -et seulement cela- une boite d'aspirine .... le pharmacien (Européen) m'a attiré dans l'arrière-boutique et invité à me servir : il y avait de tout! ... si on payait en devises ! Les caisses portaient la mention "gift from the red cross"...elles avaient été (déjà) détournées par le gouvernement et les fonctionnaires et revendues au Mundele.Qu'on ne se meprenne pas , j'aime ce pays et ses habitants mais je n'ai guère d'espoir.60 ministres !!! un pour la poste (il n'y aucun facteur) un pour les routes (il n'y a plus de routes)un pour la santé (tout reste à faire !) un pour la fonction publique (les fonctionnaires ne sont plus ou mal payés et donc se paient eux-m^mes))de l'armée (quelle armée?) etc etc ..... Un soir en 1971 je crois je dinais avec le gouverneur de la province orientale : il m'a dit ceci " ici quand on est au pouvoir on tente de s'enrichir rapidement car on peut etre déboulonné demain et la grande famille Africaine attend du cousin arrivé qu'il l'enrichisse" Belle franchise que celle-là!Quand je verrai quelques-uns de ces nouveaux ministres annoncer qu'ils reversent 50% de leurs émoluments pour aider leurs citoyens moins nantis alors j'y croirai..itou pour les Congolais riches de la-bas ou d'ici"

vendredi 9 février 2007

Un voyage du Roi en RDC pas souhaitable (Union pour la Nation)

jeudi 8 février 2007 il y a 1 j.
(Belga) L'Union pour la Nation, qui regroupe plusieurs des principales formations congolaises d'opposition, estime que dans les circonstances actuelles, un voyage du Roi Albert II en RDC n'est pas souhaitable.
Selon la porte-parole de l'Union, Mme Justine Kasa-Vubu, un tel voyage serait interprété par le peuple congolais comme une caution directe pour les fraudes électorales avérées lors des sénatoriales et des provinciales, entre autres. "Ce serait encourager les commanditaires des massacres, les arrestations arbitraires et la corruption généralisée. Un tel voyage consoliderait le climat d'impunité vis-à-vis des dirigeants actuels et servirait de couverture pour des actes illicites commis ici et là par certains opérateurs belges", a expliqué la porte-parole. (NLE)



mardi 6 février 2007

Albert II au Congo? la coalition divisée

Est ce vraiment nécessaire? N'a t'on rien appris de l'histoire?

dimanche 4 février 2007 il y a 2 j.

(Belga) La visite du roi Albert II en République démocratique du Congo (RDC) divise la majorité gouvernementale. La période souvent évoquée pour une éventuelle visite royale est avril, ce qui ferait de ce voyage le premier d'un souverain belge depuis 22 ans.

Albert II au Congo? la coalition  divisée

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Le député sp.a Dirk Van der Maelen s'est dit "carrément" opposé à un déplacement du Roi dans l'ex-colonie belge dans l'état actuel des choses. Ces propos ont suscité des réactions virulentes du ministre des Affaires étrangères, Karel De Gucht (VLD), pourtant au départ lui aussi opposé à une visite du Roi en RDC, et du député Philippe Monfils (MR), qui les qualifiés d'"inacceptables". M. Verhofstadt a pour sa part assuré vendredi qu'aucune décision n'avait été prise à propos d'une visite du roi au Congo, tout en exprimant l'espoir que M. Kabila vienne en Belgique avant ou après le sommet France-Afrique des 15 et 16 février à Cannes. (PRS)

Albert II au Congo? sp.a "contre" - De Gucht "pour"

samedi 3 février 2007 il y a 3 j.

(Belga) Le sp.a est opposé à une éventuelle visite du Roi Albert II au Congo, alors que M. De Gucht est convaincu du grand impact qu'aurait d'une visite royale dans ll'ancienne colonie.

Le parti socialiste flamand estime qu'une telle visite est trop prématurée. "Il n'y a pas d'accord de gouvernement au Congo et nous n'avons pas de garanties concernant la gestion des ressources naturelles du pays", indiquent le président du sp.a Johan Vande Lanotte et le député Dirk Van der Maelen dans le quotidien De Standaard daté de samedi. Le ministre des Affaires étrangères Karel De Gucht (VLD) a réagi fermement à la suite de la critique du sp.a concernant une éventuelle visite du roi au Congo. Il partage toutefois l'analyse selon laquelle les élections au Congo ont été un point de départ dans le processus démocratique et qu'elles doivent être suivies d'effets. "La question est de savoir comment arriver à cela", explique le ministre. "Doit-on sans cesse critiquer comme M. Van der Maele ou aller sur place comme moi? ". Pour le ministre, "si on va sur place, il faut donner un message juste". M. De Gucht est convaincu du grand impact qu'aurait d'une visite royale dans ll'ancienne colonie. (PRS

RDC: 90 morts, bilan provisoire des manifestations au Bas-Congo

vendredi 2 février 2007 il y a 4 j.

(Belga) Quelque 90 personnes sont mortes et seize ont été grièvement blessés depuis mercredi soir au cours de violences entre police et opposants d'un mouvement politico-religieux survenus dans la province du Bas-Congo, dans l'ouest de la République démocratique du Congo (RDC), d'après la radio onusienne Okapi.

Selon cette radio, un calme relatif est observé depuis jeudi dans la province du Bas-Congo après les affrontements qui ont opposé durant deux jours les adeptes du mouvement Bundu Dia Kongo (BDK) et les forces de sécurité, renforcées par l'armée. Les violences, qui ont débuté mercredi soir à Matadi, chef-lieu du Bas-Congo, se sont propagées jeudi matin à Boma et Muanda, villes portuaires situées respectivement à 50 et 100 km plus au sud. Les violences ont débuté mercredi soir à Matadi, au cours d'une opération de police visant à perquisitionner un bâtiment ayant servi de résidence au chef spirituel de BDK, Ne Muanda Nsemi, qui se trouve actuellement à Kinshasa. Les militants de BDK, que la police suspectait de détenir des armes, ont opposé une farouche résistance à cette opération. (GFR)

Affrontements à Matadi (RDC): 12 morts et 5 blessés

(Belga) Douze personnes ont été tuées et au moins cinq blessées mercredi soir au cours d'affrontements entre policiers et militants d'un mouvement politico-religieux à Matadi, dans la province du Bas-Congo, dans le sud-ouest de la République démocratique du Congo (RDC).

Des échanges de tirs nourris ont opposé mercredi soir des policiers et des militants de Bundu dia Kongo (BDK), mouvement chrétien, lors d'une opération de police visant à perquisitionner une auberge ayant servi de résidence au chef spirituel du mouvement, Ne Muanda Nsemi, actuellement à Kinshasa. Les militants de BDK, que la police suspectait de détenir des armes, ont opposé une farouche résistance à cette opération, a affirmé le maire de Matadi. Ces violences interviennent dans un climat extrêmement tendu, sur fond de contestation de l'élection du gouverneur de la province du Bas-Congo (dont Matadi est le chef-lieu). Le scrutin a été remporté samedi par un candidat de la coalition du président Joseph Kabila, dans une province où l'opposition est majoritaire. (GFR)

RDC: combats au Sud-Kivu entre armée et soldats dissidents

(Belga) Des combats ont été signalés ces derniers jours entre l'armée régulière et des soldats dissidents sur les hauts plateaux de Minembwe, au Sud-Kivu, dans l'est de la République démocratique du Congo (RDC), ont annoncé de la Mission de l'ONU en RDC (MONUC) et la radio onusienne Okapi.

"Il y a eu des échanges de tirs jeudi dernier, puis lundi. De nouveaux accrochages ont été signalés aujourd'hui (mardi) entre les troupes des FARDC (Forces armées de la RDC) et des soldats dissidents commandés par le major Michel Rukunda", a déclaré mardi soir le porte-parole de la MONUC au Sud-Kivu, Thierry Kranzer. "On ne connaît pas les circonstances précises" du déclenchement des hostilités et aucun bilan officiel n'était disponible mardi soir, a-t-il ajouté. Toutefois, la radio Okapi, parrainée par l'ONU, a cité des sources locales faisant état d'au moins cinq morts parmi les hommes du major Rukunda et de quatorze blessés au total, répartis dans les deux camps. (NLE)

samedi 6 janvier 2007

RDC: un gouvernement "éléphantesque" s'annonce, avec 60 membres

(Belga) Le gouvernement que le Premier ministre congolais désigné, Antoine Gizenga, met sur pied sera composé de 60 membres, dont 38 ministres et vingt vice-ministres, selon la presse kinoise, qui qualifie la taille de l'exécutif d'"éléphantesque".
Selon le porte-parole de M. Gizenga, Godefroid Mayobo, sept membres de l'équipe gouvernementale seront également des ministres d'Etat, dont un attaché auprès du président de la République et un second auprès du Premier ministre, avec rang de directeurs de cabinet. M. Gizenga a entamé mercredi les consultations sur la formation de ce gouvernement de la 3ème république, issu des élections qui se sont déroulées cette année en République démocratique du Congo (RDC). Il doit annoncer dans les prochains jours la composition de son équipe, alors que l'Assemblée nationale élue le 30 juillet doit être dotée samedi de son bureau définitif, totalement dominé par l'Alliance pour la Majorité présidentielle (AMP) du président Joseph Kabila, sorti vainqueur du second tour de la présidentielle du 29 octobre. (GFR)