mardi 28 août 2012

Hollande annonce sa participation au sommet de la Francophonie à Kinshasa

Le président français François Hollande a annoncé lundi qu'il participerait au sommet en octobre de l'Organisation internationale de la Francophonie à Kinshasa, en République démocratique du Congo (RDC), soulignant sa volonté de "tout dire partout" en Afrique.

Hollande annonce sa participation au sommet de la Francophonie à Kinshasa

Plusieurs associations congolaises et françaises lui avaient demandé de "ne pas se rendre" à ce sommet à Kinshasa, pour ne pas conforter le régime de Joseph Kabila qui dirige le pays depuis 2001. "En 2050, 80% des Francophones seront africains, 700 millions de femmes et d'hommes, chacun comprend ici l'enjeu", a déclaré le président français, devant la Conférence des ambassadeurs, réunie à l'Elysée. "Je me rendrai dans quelques semaines au sommet de la Francophonie à Kinshasa. J'y réaffirmerai que la Francophonie, ce n'est pas simplement une langue en partage mais aussi une communauté de principes et d'idéaux dont le rappel à chaque occasion est nécessaire, et notamment en RDC mais pas seulement là", a-t-il dit. Il s'agira du premier voyage officiel en Afrique du président élu en mai. Pays francophone le plus peuplé au monde, la RDC n'a jusqu'à présent jamais accueilli de sommet de l'Organisation internationale de la Francophonie (OIF). Le principal parti d'opposition en RDC, l'Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS), avait réclamé la délocalisation du sommet de la Fancophonie, tandis qu'une association de Français d'origine congolaise a saisi la justice française pour tenter d'empêcher la tenue de la réunion. Joseph Kabila a été élu à la présidentielle de 2006, réélu en 2011, mais cette élection a été entachée d'irrégularités relevées par des missions d'observation nationales et étrangères. La RDC reste en guerre dans l'Est, où des combats opposent depuis mai l'armée à des mutins

dimanche 26 août 2012

Rwanda: Reynders reçu par le président Paul Kagame

Le président rwandais Paul Kagame a reçu dimanche matin le chef de la diplomatie belge, Didier Reynders, en visite à Kigali, a constaté un photographe de l'agence BELGA.

Rwanda: Reynders reçu par le président Paul Kagame

Reynders, qui termine par le Rwanda une tournée d'une semaine en Afrique centrale qui l'a également conduit en République démocratique du Congo (RDC) voisine, a également rencontré son homologue rwandaise, Louise Mushikiwabo, pour un entretien axé sur les relations bilatérales et la situation dans l'ex-Zaïre. Une conférence de presse des deux ministres des Affaires étrangères est prévue à 12h30 locales (même HB). Le Rwanda est accusé par l'ONU, mais aussi la RDC, de soutenir une mutinerie dans la province du Nord-Kivu (est), menée par un groupe d'ex-rebelles, le Mouvement du 23 mars (M23), qui avaient été intégrés en 2009 dans l'armée congolaise. Kigali dément toute implication.

samedi 25 août 2012

Le ministre Reynders "horrifié" par les témoignages des réfugiés congolais

Le ministre belge des Affaires étrangères, Didier Reynders, s'est dit samedi "horrifié" par les témoignages des réfugiés congolais qui ont fui au Rwanda pour échapper aux violences interethniques qui touchent l'est de la République démocratique du Congo (RDC) et plus particulièrement la province du Nord-Kivu, promettant de continuer à aider ces personnes.

Le ministre Reynders "horrifié" par les témoignages des réfugiés congolais

"Nous sommes particulièrement horrifiés par les violences que l'on voit depuis quelques mois en RDC", a-t-il affirmé à l'issue d'une visite au camp de transit de Nkamira (ouest du Rwanda), qui héberge encore un millier de ces déplacés rwandophones en attente d'un transfert vers le camp plus permanent de Kigeme. "Nous allons tout faire pour essayer de pacifier la région et vous permettre de regagner vos villages et vos villes", a ajouté M. Reynders à l'adresse de quelques réfugiés, quelques heures après son arrivée au Rwanda en provenance du Nord-Kivu après une visite d'une semaine en RDC voisine. "Je forme le voeu qu'il sera possible de recommencer une nouvelle vie et de vivre en paix avec les autres communautés sur un même territoire, a encore dit le chef de la diplomatie belge en remerciant les autorités rwandaises pour l'effort réalisé pour accueillir ces près de 20.000 réfugiés. Il a assuré que la Belgique continuerait à aider les agences des Nations Unies prenant en charge ces personnes déplacées. M. Reynders a réitéré son appel au Rwanda à jouer un "rôle actif" pour "mâter la rébellion" du Mouvement du 23 mars (M23) à l'origine d'une recrudescence des violences.