lundi 26 mars 2007

Violences à Kinshasa: plus d'une centaine de morts (humanitaires)

Dimanche 25 mars 2007 il y a 16 h.
(Belga) Plus d'une centaine de personnes ont été tuées et près de 150 blessées grièvement à Kinshasa lors des combats qui ont opposé jeudi et vendredi l'armée congolaise et la garde de l'ex-vice-président Jean-Pierre Bemba, selon des sources humanitaires.
L'organisation non gouvernementale catholique Caritas a recensé 79 morts à la morgue de l'Hôpital général de Kinshasa, 20 à l'hôpital de Kintambo, 6 à la clinique Ngaliema et 2 à l'hôpital Saint-Joseph. Dans ces quatre principaux centres hospitaliers de la capitale, l'ONG a compté au total 148 blessés graves. Samedi soir, le gouvernement de République démocratique du Congo (RDC) avait donné un premier "bilan provisoire" de 60 morts et de 74 blessés. (GFR)



Kinshasa: les combats ont fait une soixantaine de morts

Vendredi 23 mars 2007 il y a 2 j.
(Belga) Une soixantaine de personnes, dont une cinquantaine de militaires, ont été tuées à Kinshasa depuis le début jeudi de combats opposant l'armée de République démocratique du Congo (RDC) à la garde de l'ex-vice-président Jean-Pierre Bemba, a-t-on appris vendredi de sources diplomatiques et hospitalières.
Plusieurs sources sécuritaires occidentales ont indiqué à l'AFP que la Garde républicaine avait perdu douze hommes et la 7ème brigade "intégrée" des Forces armées de RDC (FARDC) 37. Les mêmes sources ont indiqué que des officiers de la garde rapprochée de M. Bemba estimaient à près de 400 le nombre de leurs hommes morts, blessés, portés disparus ou déserteurs, sans être capables de donner plus de détails. Par ailleurs, une dizaine de civils ont été tués et leurs corps reposaient vendredi dans les morgues de différents établissements hospitaliers de Kinshasa, contactés par l'AFP. Les combats ont fait au moins 60 blessés (civils et militaires), répartis à l'hôpital général de Kinshasa, la clinique Ngaliema - quatre, selon un médecin - et au Centre médical de Kinshasa (CMK). Ce bilan obtenu auprès de ces hôpitaux ne tient pas compte des nombreux blessés actuellement soignés dans les centres de la Mission de l'ONU en RDC (MONUC). (FLO)



vendredi 23 mars 2007

RDC: la situation s'est "nettement calmée" à Kinshasa (UPDATE)

Vendredi 23 mars 2007 il y a 47 min.
(Belga) La situation s'est "très nettement calmée" vendredi matin à Kinshasa après d'intenses tirs en début de journée et de nombreux militaires affectés à la garde de l'ancien vice-président Jean-Pierre Bemba se sont rendus, a indiqué un porte-parole de l'ONU à l'Agence BELGA.
"La situation va en s'améliorant nettement et pourrait revenir à la normale dans l'après-midi", a affirmé le porte-parole militaire de la Mission des Nations Unies en République démocratique du Congo (MONUC), le lieutenant-colonel Didier Rancher, peu après midi. Les tirs ont été denses de 6h00 à 10h00, puis une accalmie s'est produite, a-t-il ajouté par téléphone. Seuls des "tirs sporadiques d'armes légères" étaient encore entendus peu après midi, a-t-il poursuivi, tout en faisant état de "beaucoup de victimes", dont il n'a toutefois pas pu chiffrer le nombre. (NLE)



Les autorités congolaises délivrent un mandat d'arrêt contre Bemba




Vendredi 23 mars 2007 il y a 4 h.
(Belga) Les autorités congolaises ont délivré vendredi un mandat d'arrêt contre l'ancien vice-président Jean-Pierre Bemba pour "haute trahison", a déclaré le porte-parole du gouvernement Toussaint Tshilombo Send.
© BELGA
"Les autorités judiciaires de République démocratique du Congo ont délivré un mandat d'arrêt pour haute trahison contre Jean-Pierre Bemba", a déclaré le porte-parole. "M. Bemba a trahi (son pays) en détournant des éléments de l'armée à ses propres fins, en violation des articles 188 et 190 de la Constitution", a-t-il poursuivi. L'article 188 stipule que "les Forces armées sont républicaines" et que "nul ne peut, sous peine de haute trahison, les détourner à des fins propres". Selon l'article 190, "nul ne peut, sous peine de haute trahison, organiser des formations militaires, paramilitaires ou des milices privées, ni entretenir une jeunesse armée". Des tirs d'obus de mortier et d'armes légères ont repris vendredi à Kinshasa, pour la deuxième journée consécutive, opposant les Forces armées de République démocratique du Congo (FARDC) et la garde rapprochée de l'ex-vice-président Jean-Pierre Bemba. (NLE)



Kinshasa: l'armée gagne du terrain (ONU)

Vendredi 23 mars 2007 il y a 5 h.
(Belga) Des tirs d'obus de mortier et d'arme légère ont repris tôt vendredi à Kinshasa, pour la deuxième journée consécutive. "La garde républicaine (GR, garde présidentielle) a repris les axes majeurs de la Gombe", a déclaré le porte-parole militaire de la Mission de l'ONU en RDC (Monuc), le lieutenant-colonel Didier Rancher.
De fortes détonations de canons ou de mortier étaient entendues depuis 6h00 dans la commune de la Gombe (nord de Kinshasa), où se situent les résidences de M. Bemba, qui s'est lui-même réfugié jeudi soir à l'ambassade d'Afrique du Sud. Des hommes de Bemba ont commencé à faire acte de reddition individuellement: "La nouveauté, c'est que des miliciens de la garde de Bemba commencent à se rendre, individuellement, dans des camps de la Monuc", a-t-il poursuivi, précisant que les tirs d'arme légère, sporadiques, s'étaient poursuivis toute la nuit. "Il y a eu des accrochages cette nuit près de l'hôtel Memling (à quelques mètres de l'ambassade de France, dans le centre d'affaires de la Gombe). Les tirs lourds ont repris ce matin", a-t-il ajouté. Selon une source diplomatique, la GR aurait pris le contrôle ce matin de la résidence privée de M. Bemba, située en bordure du fleuve Congo. (NLE)



RDC: les tirs à l'arme lourde ont repris tôt vendredi à Kinshasa

Vendredi 23 mars 2007 il y a 6 h.
(Belga) Des tirs d'obus de mortier et d'arme légère ont repris tôt vendredi à Kinshasa, pour la deuxième journée consécutive, opposant les Forces armées de République démocratique du Congo (FARDC) et la garde rapprochée de l'ex-vice-président Jean-Pierre Bemba.
De fortes détonations de canons ou de mortier étaient entendues depuis 6h00 dans la commune de la Gombe, où se situent les résidences de M. Bemba, qui s'est lui-même réfugié jeudi soir à l'ambassade d'Afrique du Sud. La Garde républicaine (GR, garde présidentielle) était massivement déployée dans les rues et plusieurs camions avec des canons embarqués et des blindés se sont déployés depuis l'aube. Vendredi matin, une cuve contenant environ 2.500 m3 d'essence a été touchée par un obus de mortier et était en flamme, près de la base aérienne de Ndolo, dans l'est de la commune de la Gombe. Un épais panache de fumée était visible à plus 10 km de ces cuves de stockage d'essence qui servent à alimenter en carburant les stations de la capitale. (NLE)



RDC: Kinshasa replonge dans la violence

Vendredi 23 mars 2007 il y a 6 h.
(Belga) Kinshasa s'est une nouvelle fois retrouvée plongée jeudi dans la spirale de la violence avec des échanges de tirs nourris entre l'armée régulière et la garde de l'ancien vice-président Jean-Pierre Bemba, qui ont fait au moins dix morts selon la RTBF-radio et un nombre indéterminé de blessés.
La capitale de la République démocratique du Congo n'avait pas connu de tels affrontements depuis la période post-électorale d'août et de novembre 2006, qui avaient fait au total une trentaine de morts. De 12h30 à la tombée de la nuit, des tirs à l'arme lourde et légère ont retenti dans la commune de la Gombe (centre-ville), aux abords des résidences du sénateur Bemba. Ce dernier refuse jusqu'à présent de voir les soldats affectés à sa sécurité à l'époque où il était vice-président du gouvernement de transition intégrer l'armée régulière, estimant que sa sécurité n'est pas garantie. Des médias congolais ont aussi fait état de pillages dans plusieurs lieux de la capitale. Le bureau de la compagnie belge SN Brussels Airlines (SNBA), sur le Boulevard du 30 juin, a été visé, tout comme l'Hôtel Memling, le symbole par excellence de la présence belge à Kinshsa, selon des sources concordantes. La Mission de l'ONU en République démocratique du Congo (Monuc) a procédé jeudi à l'évacuation de 637 personnes (personnels onusiens, des ambassades, des enfants dans des écoles, des civils blessés). En revanche, les 350 élèves, professeurs et parents de l'école belge voisine s'apprêtaient "à passer la nuit sur place", a-t-on indiqué de sources diplomatiques. Le ministre belge de la Défense, André Flahaut, s'est voulu rassurant sur la situation à l'école belge de Kinshasa, le Lycée Prince de Liège. "La situation est sous contrôle", a-t-il dit à l'Agence BELGA, ajoutant que ces personnes étaient encadrées par des militaires belges. (NLE)