vendredi 28 novembre 2008

RDC: le HCR commence le transfert des déplacés des camps de Kibati - MSN Actualités - Actualité étrangère - actualités

 

RDC: le HCR commence le transfert des déplacés des camps de Kibati

Le Haut Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR) a entamé vendredi le transfert des déplacés de camps situés à proximité de la ligne de front au nord de Goma, dans l'est de la République démocratique du Congo.

Une vingtaine de familles vulnérables de Kibati, à une dizaine de kilomètres en périphérie nord de Goma, la capitale de la province du Nord-Kivu, ont été transportées par camion vers d'autres camps au sud-ouest de la ville, a indiqué une porte-parole du HCR. L'opération a débuté à la mi-journée, sous la protection de la Mission de l'ONU en RDC (Monuc), et doit se poursuivre sur plusieurs jours, a-t-elle précisé. Le HCR prévoit de déplacer ainsi quelque 30.000 personnes sur les 67.000 qui ont trouvé refuge dans ces camps de Kibati. Les camps de Kibati I et Kibati II sont situés à quelques encablures de la ligne de front qui sépare les belligérants, et à proximité directe des positions de l'armée régulière. Les militaires congolais se sont livrés à des exactions répétées sur les habitants du camp. (NLE)

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mardi 25 novembre 2008

HRW dénonce la répression du régime Kabila - MSN Actualités - Actualité étrangère - actualités

 

HRW dénonce la répression du régime Kabila

Le régime du président congolais Joseph Kabila mène depuis deux ans une "répression brutale", avec plus de 500 opposants tués et un millier d'arrestations, a dénoncé mardi l'association de défense des droits de l'Homme Human Rights Watch (HRW).

Cette "répression brutale (...) a commencé pendant les élections de 2006 qui ont porté au pouvoir le président (Joseph) Kabila, et elle s'est poursuivie jusqu'à aujourd'hui", accuse l'organisation. En deux ans, près de 150 personnes ont été exécutées sommairement à Kinshasa, a assuré une chercheuse de HRW, Anneke Van Woudenberg. Selon le rapport de l'organisation américaine, "les agents de l'Etat ont particulièrement pris pour cible les personnes originaires de la province de l'Equateur (nord-ouest) ainsi que d'autres soupçonnées de soutenir le candidat présidentiel vaincu, Jean-Pierre Bemba", chef de l'opposition congolaise, actuellement détenu aux Pays Bas où il est poursuivi par la Cour pénale internationale (CPI). (NLE)

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dimanche 23 novembre 2008

RDC: incident entre la Monuc et l'armée congolaise au nord de Goma - MSN Actualités - Actualité étrangère - actualités

 

RDC: incident entre la Monuc et l'armée congolaise au nord de Goma

Un convoi de la Mission de l'ONU en République démocratique du Congo (Monuc) a été stoppé dimanche par des soldats congolais au nord de Goma, dans l'est du pays, et pris à partie par la foule qui lui a jeté des pierres, a-t-on appris auprès de la force onusienne.

"Un convoi de la Monuc se rendait de Rwindi vers Goma (distantes d'environ 100 km)" pour y accompagner une dizaine de miliciens pro-gouvernementaux Maï-Maï candidats au processus de démobilisation, a déclaré le porte-parole militaire de la force onusienne, le lieutenant-colonel Jean-Paul Dietrich. A environ deux kilomètres au nord de Goma, au niveau de la localité de Munigi, "le convoi a été arrêté par des éléments des FARDC (Forces armées de RDC, armée régulière) qui ont demandé qu'on leur remette ces personnes", a-t-il expliqué. Une foule s'est agglutinée autour du convoi, dont de nombreux civils qui ont commencé à apostropher et insulter les Casques bleus. "On a reçu quelques pierres, on est en train de négocier", a ajouté le porte-parole militaire de la Monuc, précisant que le convoi était toujours stoppé dimanche en fin d'après-midi. Selon un journaliste de l'AFP sur place, des centaines de personnes qui étaient massées le long de la route s'en prenaient verbalement aux Casques bleus et lançaient des pierres sur le convoi. (CLA)

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mercredi 19 novembre 2008

RDC: l'armée régulière pose problème | RTBF INFO

 

13.11.08 - 13:58 Dans le conflit armé au Kivu, l'armée régulière congolaise est un acteur lui-même confronté à des soucis internes d'une ampleur considérable.

"La désorganisation la plus totale règne aujourd'hui dans les rangs des FARDC", les forces armées de la RDC, au Nord-Kivu, constate avec accablement une source diplomatique occidentale.

Les militaires "sont souvent livrés à eux-mêmes, les commandants se sentent isolés, prennent des initiatives malheureuses et ont l'impression d'être abandonnés par Kinshasa". "Leur moral est au plus bas, et l'état-major n'a même plus aujourd'hui les moyens de réarticuler son dispositif", affirme encore cette source.

Les autorités militaires congolaises refusent généralement de s'exprimer sur ces questions.

"L'armée est dans une situation très difficile", concède pour sa part le porte-parole militaire de la Mission des Nations unies en RDC (MONUC), le lieutenant-colonel Jean-Paul Dietrich. "Elle n'est pas encore consolidée, avec une mauvaise gestion de fonds", reconnaît-il, "mais la MONUC est là pour les soutenir".

Les accusations contre l'armée régulière ne sont pas nouvelles. En 2007, la MONUC estimait que 40% des violations des droits de l'Homme en RDC étaient le fait des Forces armées de la RDC (FARDC).

"Mal entraînés, peu disciplinés, fréquemment non rétribués et manquant de l'essentiel, les soldats du gouvernement commettent de nombreux crimes au cours de pillages", note l'organisation Human Rights Watch (HRW).

Exécutions sommaires, arrestations arbitraires, violences sexuelles et pillages... la liste est longue, selon HRW et Amnesty international, en particulier dans le Nord-Kivu en guerre.

En cela, les FARDC sont les héritières des tristement célèbres FAZ (Forces armées zaïroises) du maréchal président Mobutu Sese Seko, craintes comme la peste par les Congolais pour leurs exactions contre les civils.

Après les Forces armées congolaises (FAC) de Laurent-Désiré Kabila, les FARDC ont été créées à la fin de la guerre de 1998-2003. Elles sont un assemblage de l'ex-armée de Kinshasa, de ses miliciens alliés Maï-Maï et de mouvements rebelles ennemis.

Les FARDC comptent aujourd'hui officiellement 125.000 hommes, dont environ 18 brigades "intégrées" - 45.000 hommes - qui ont suivi ces dernières années le processus de réforme de l'armée, appuyé par la communauté internationale - principalement l'Afrique du sud, l'Angola et la Belgique. L'Union européenne est aussi présente avec une mission de conseil et d'assistance de l'UE en matière de réforme du secteur de la sécurité en République démocratique du Congo (RDC), EUSEC RD Congo.

Face aux rebelles aguerris et bien entraînés de Laurent Nkunda, l'armée n'a presque subi que des revers, sauf peut-être lors de la bataille de Tongo, duel d'artillerie qui a opposé les deux camps à la mi-octobre au nord de Goma.

Près de 26.700 militaires des FARDC, dont environ 12.000 soldats "intégrés", sont actuellement déployés au Nord-Kivu.

La corruption y est endémique, même si les soldats des brigades "intégrées" touchent généralement leur maigre solde mensuelle - 65 dollars - grâce au contrôle exercé par l'EUSEC.

Sur le front, les fonds destinés au ravitaillement se volatilisent souvent avant d'arriver jusqu'à la troupe, encourageant immanquablement les soldats à la rapine ou aux pillages.

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RDC: La Monuc ouvre le feu sur des miliciens Maï-Maï - Le Monde.fr

 

RDC: La Monuc ouvre le feu sur des miliciens Maï-Maï

19.11.08 | 15h21

Des casques bleus de la Mission de l'ONU en République démocratique du Congo (RDC) ont ouvert le feu à l'arme légère mercredi dans l'est du pays, en riposte à des tirs de miliciens pro-gouvernementaux Maï-Maï, a annoncé un porte-parole de la force onusienne.

Des miliciens Maï-Maï ont tiré sur un convoi de deux engins blindés de la Monuc en patrouille dans la localité de Kibututu, à environ 80 km au nord de Goma, a indiqué à l'AFP le lieutenant-colonel Dietrich.

"Les casques bleus ont riposté", a-t-il précisé. Ils "ont fait usage d'arme légère pour éviter les pertes parmi les civils, car l'incident a eu lieu sur un marché".

Selon M. Dietrich, la patrouille "était en train de vérifier des informations faisant état de l'avancée de miliciens Maï-Maï", généralement alliés de l'armée congolaise, vers la ville de Kiwanja, à une dizaine de km plus au sud, sous contrôle de la rébellion de Laurent Nkunda.

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mardi 18 novembre 2008

RDC: la rébellion annonce se retirer de 40 km sur deux fronts - MSN Actualités - Actualité étrangère - actualités

 

RDC: la rébellion annonce se retirer de 40 km sur deux fronts

La rébellion de Laurent Nkunda a annoncé mardi qu'elle allait opérer "un retrait unilatéral de ses troupes sur une distance de 40 km" sur deux fronts dans l'est de la République démocratique du Congo (RDC), afin de "donner une nouvelle chance à la paix".

Cette annonce intervient deux jours après la rencontre entre le chef rebelle et Olusegun Obasanjo, envoyé spécial de l'ONU pour la RDC. "Il a été décidé" que le CNDP "devra opérer un retrait unilatéral de ses troupes sur une distance de 40 km à la fois sur l'axe Kanyabayonga-Nyanzale et sur l'axe Kabasha-Kiwanja", précise le texte. La rébellion demande en outre à la Mission des Nations unies en RDC (Monuc) "de prendre en charge la sécurité de ces zones de séparation et de s'assurer qu'aucune autre force ne vienne l'occuper, parce qu'une telle occupation rendrait immédiatement caduque la décision de retrait du CNDP." Le CNDP a expliqué vouloir ainsi "donner une nouvelle chance à la paix et conforter son excellence Olusegun Obasanjo dans ses efforts de médiation en RDC". (GFR)

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lundi 17 novembre 2008

Digitalcongo.net 3.0

 

Accusés de pillage à Kanyabayonga, vingt-huit Fardc traduits en justice devant la Cour militaire
Kinshasa, 15/11/2008 / Politique

Vingt-huit prévenus militaires ont été traduits en justice devant la Cour militaire dont huit ont comparu, le mercredi 12 novembre 2008 à Goma dans la province du Nord-Kivu. Vingt-huit militaires de l’Armée régulière accusés d’avoir pillé les biens et commis d’autres abus à Kanyabayonga sont interpellés par la Cour militaire de Goma.
Accusés de pillage, de viol et d’abandon de poste, ces soldats risquent d’écoper une peine allant de 5 ans de prison à la peine capitale. Il s’agit des soldats des FARDC, auteurs des actes de pillage perpétrés dans le secteur de Kanyabayonga, au Nord-Kivu dans la nuit du lundi 10 novembre à mardi 11 novembre 2008.
Tout avait commencé quand quelques militaires, en repli des zones des affrontements contre le CNDP dans la chefferie de Bwito, à Rutshuru, ont pillé tous les villages en lançant quelques tirs d’intimidation.
Dans la foulée, des accrochages ont opposé les militaires pilleurs et les Maï-Maï qui sont intervenus pour tenter d’arrêter cette « agression » contre les civils.
Confirmation des faits
Le gouverneur de la province du Nord-Kivu, Julien Paluku, a confirmé les faits tout en condamnant ces actes. Il a, néanmoins, appelé la population au calme et à ne pas céder aux manipulations de certains groupes qui profitent du comportement des éléments indisciplinés pour commettre des actes de vandalisme, a-t-il déclaré.
« Au moins, au niveau du gouvernement, nous réprimons tous ceux que nous attrapons dans des actions comme celles-là », a poursuivi Julien Paluku, avant « d’inviter la population de sa province à ne pas céder aux manipulations de certains groupes qui profitent de ce climat pour chercher à couvrir les affres qu’ils commettent ça et là, notamment, les massacres, les tueries et les viols sur les populations civiles ».
En tout état de cause, le gouverneur du Nord-Kivu considère que le pillage de Kanyabayonga « ne sont pas le fait des FARDC en tant qu’armée », mais de quelques éléments isolés. Certains de ces éléments ont d’ailleurs été arrêtés, a-t-il fait savoir.
Le calme est revenu mardi après-midi dans les cités du Sud du territoire de Lubero, à plus de 150 km au Nord de Goma, après les scènes de pillage dans ce secteur. Certaines sources affirment qu’une grande partie de la population de Kanyabayonga, Bulotwa, Kayna, Kirumba et Bwatsinge est en fuite dans la brousse ainsi que tous les déplacés qu’ils hébergeaient.
Interrogé par la presse, le commandant des forces de la Monuc, Babacar Gaye, à son retour de Kanyabayonga, a déclaré que la tension était encore perceptible dans cette cité. Il a affirmé que les renforts de la Monuc sont acheminés depuis mardi dernier sur le terrain pour secourir et protéger les populations.
Reprise de Kiwanja, des Mai-Mai accusent
Depuis le pavé des députés à l’Assem­blée Nationale en rapport avec le détournement de la solde et de la ration des militaires engagés sur le front de l’Est, les langues se dé­lient de plus belle au sujet des cas de trahison in­ternes. Des responsables Mai-Mai qui ont joint notre rédaction évoquent, avec un pincement au cœur, le revers subi, sans combat, par leurs troupes face à celles de Laurent Nkunda dans la localité de Kiwanja. A en croire nos interlocuteurs, après les défaites planifiées des FARDC à Mushako, Rumangabo, Rutshuru, Kanyabayonga, Kibati… des patriotes Mai-Mai s’étaient résolus de lancer la contre-offensive à partir de Kiwanja. Animés d’une foi rare de vaincre ils avaient réussi à délo­ger les rebelles du CNDP et leurs alliés rwandais de cette localité.
Curieusement, au lendemain de cette victoire militaire saluée par les me­dias nationaux et interna­tionaux, des officiers de la 8ème Région Militaire venus inspecter le « front » leur avaient donné l’ordre de dé­crocher, au motif que, con­formément au Programme Amani, c’est la Monuc qui allait se charger d’y assurer la sécurité des personnes et de leurs biens. Hélas, quelques heures seulement après leur retrait, Kiwanja était investi par les soldats de Laurent Nkunda, qui se sont livrés au massacre de la population civile, en passant de porte en porte. Jusqu’à ce jour, les Mai-Mai se posent des questions au sujet de la configuration du commandement de la 8ème Région Militaire, largement dominée par des officiers d’origine rwandophone.
Selon nos sources, à la veille de l’arrivée de Laurent Nkunda et ses trou­pes aux portes de Goma, il y a plus de deux semaines, un scénario bizarre avait été vécu, celui de la fuite des soldats des FARDC, invités par la hiérarchie militaire à se replier vers Bukavu, alors que « l’ennemi » se trouvait encore à Rutshuru, à une soixantaine de kilomètres. En conséquence, nombre de combattants qui s’étaient sentis trahis avaient préféré piller avant de partir au loin sans avoir vu arriver l’armée rebelle.
Colonels Padiri, Smith et Rugai : un trio suspect
Dans les rangs des Mai-Mai et du contingent des FARDC basé au Nord-Kivu, on cherche à savoir pourquoi le trio composé des colonels Padiri, Smith et Rugai, tous des officiers issus de l’ex-Rassemble­ment Congolais pour la Dé­mocratie (RCD), n’a jamais quitté cette province depuis 2003, année de la mise en place des institutions de la Transition. Il ressort des informations en circulation dans cette partie de la République que ces officiers auraient des protecteurs à Kinshasa, qui les mettent hors d’atteinte de tout projet de mutation vers une Ré­gion Militaire autre que celle du Nord-Kivu.
En fouillant dans le passé, l’on constate que les incriminés étaient fort liés au général Nkunda et son alter ego, le colonel Jules Mute­busi, que l’on dit combattre dans les rangs du CNDP, après une longue éclipse au Rwanda causée par sa cui­sante défaite en juin 2004 à Bukavu, face aux hommes du général Mbuza Mabe. Hormis Smith, Padiri et Ru­gai, plusieurs autres officiers Tutsi répertoriés au sein du commandement de la 8ème Région Militaire n’inspire­raient nullement confiance aux Mai-Mai.
Option militaire dange­reuse avec des traîtres
Les responsables Mai-Mai qui se sont confiés au Phare estiment qu’il ne sert à rien de préconi­ser l’option militaire face au CNDP avec une armée na­tionale trahie de l’intérieur comme de l’extérieur. D’où, ils préconisent un nettoyage à sec de la chaîne de com­mandement militaire non seulement au Nord-Kivu, mais aussi au Sud-Kivu, en Province Orientale et au Maniema. Sans une thérapie de choc contre les « traîtres » qui infestent les FARDC et qui, en plus du détournement des fonds et des ravitaillements ali­mentaires, vendraient des plans de bataille à l’ennemi (cas de l’abandon d’armes, munitions et équipements militaires à Mushake et Ru­mangabo).
S’il y a une volonté réelle de mâter la rébellion de Nkunda, martèlent les Mai-Mai, elle devrait se tra­duire par la conduite des opérations militaires par des patriotes éprouvés, en amont (Kinshasa) comme en aval (Nord-Kivu). A dé­faut, les villes de Beni et Butembo, déjà dans la ligne de mire de Nkunda, échap­peraient au contrôle du gou­vernement légal dans les semaines à venir.
(SL/Yes)
Le Potentiel/Le Phare

Last edited: 15/11/2008 11:29:23

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