mercredi 30 septembre 2009

Van Rompuy espère que 2010 sera "une bonne année" pour les relations avec la RDC - | Actualité, sport et météo sur MSN Actualités

 

Van Rompuy espère que 2010 sera "une bonne année" pour les relations avec la RDC

Le Premier ministre Herman Van Rompuy a exprimé mardi l'espoir que 2010 soit une "très bonne année" pour les relations entre la Belgique et la République démocratique du Congo (RDC), alors que les rumeurs se font de plus en plus insistantes sur une possible visite du roi Albert II à Kinshasa à l'occasion du 50ème anniversaire de l'indépendance de l'ancienne colonie.

"J'espère que l'on pourra faire beaucoup pour le Congo et le peuple congolais", a-t-il affirmé mardi soir à Uccle en rencontrant une délégation d'hommes d'affaires congolais en visite pour trois jours en Belgique à la recherche de partenaires commerciaux dans les trois régions du pays. "Espérons que 2010 sera une très bonne année pour les relations belgo-congolaises", a ajouté M. Van Rompuy. Le Premier ministre a salué la normalisation des relations entre la Belgique et la RDC intervenue en début d'année à la suite d'une crise diplomatique de près de neuf mois. Interrogé par l'agence BELGA, le chef du gouvernement n'a toutefois pas voulu prendre position sur la probable invitation que le président congolais Joseph Kabila pourrait adresser au souverain belge à se rendre à Kinshasa à l'occasion du 50ème anniversaire de l'indépendance de l'ancienne colonie, le 30 juin 2010. (GGD)

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lundi 28 septembre 2009

MONUC - Mission de l’Organisation des Nations Unies en RD Congo

 

Dernières sur MONUC

Résumé de la conférence de presse hebdomadaire de la MONUC


Kinshasa, 23 septembre 2009- Apès le Sud Kivu, le Représentant Spécial du Secrétaire Général des Nations Unies, Alan Doss, accompagné du commandant de la Force de la MONUC, le général Babacar Gaye, a visité le Nord Kivu pour s’enquérir de la situation militaire et celles relatives à la protection des civils et défis en rapport avec l’exécution du Plan de stabilisation et la stratégie de sécurité dans cette région.

M. Doss s’est aussi rendu à Otobora, à 30 km au nord de Hombo et à Ngungu, à 60 km au sud-est de Goma et eu des entretiens avec les agences des Nations Unies et quelques ONGs sur la situation humanitaire dans cette province.
De son côté, la Représentante Spéciale Adjointe du Secrétaire Général de l’Organisation des Nations Unies en République Démocratique du Congo, Madame Leila Zerrougui, a effectué une mission de travail à Matadi du 18 au 19 septembre 2009 pour s’informer sur les besoins prioritaires de la province et sur le soutien attendu de la MONUC.
Quant à M. Ross Mountain, Représentant Spécial Adjoint du Secrétaire Général des Nations Unies et Coordinateur des Affaires Humanitaires, il a séjourné en Province Orientale du 19 au 21 septembre 2009 en compagnie d’une délégation du PNUD/New York.
A Kisangani, la délégation a eu des entretiens avec le gouverneur ainsi qu'un large éventail d'acteurs humanitaires et de développement. A Bunia, il a visité les travaux de réhabilitation du tronçon routier Bunia-Bogoro, long de 25 kilomètres, exécutés par les soldats du contingent Népalais de la MONU et lancé le programme de stabilisation et de reconstruction de l’Est de la République Démocratique du Congo, STAREC en sigle, pour le district de l’Ituri. Avant de quitter Bunia, il a visité lundi le Pont Ituri, long de 120 mètres, reconstruit par le contingent népalais de la MONUC avec un financement de la Grande Bretagne.
La MONUC aide à la mise en œuvre de l’accord du 23 mars dernier
Depuis hier mardi 22 septembre, la MONUC a commencé le transport sur Bukavu des ex-prisonniers appartenant tous au CNDP. 122 personnes au total sont concernées.
La MONUC, à travers sa Division des Affaires Politiques, celle des Droits de l’Homme et sa section de la Protection de l’enfant, a apporté tout son soutien à ce processus depuis le début. Elle a veillé à la vérification et à l’harmonisation de différentes listes, fait le contrôle médical de toutes les personnes concernées avant leur départ, assuré l’escorte du convoi de CPRK à l’aéroport de Kinshasa et le transport aérien jusqu’à Bukavu où la Structure militaire d’intégration (SMI) prendra la relève.
Transfert de Grégoire Ndahimana au TPIR à Arusha
Dans une déclaration publiée à New York hier 22 septembre 2009, le Secrétaire Général des Nations Unies a salué le transfert le 20 Septembre 2009 de M. Grégoire Ndahimana au TPIR par le gouvernement congolais.
Ndahimana est un membre influent des Forces Démocratiques de Libération du Rwanda (FDLR). Il fut arrêté à l'est de la RDC par les FARDC le 10 août 2009.
Ndahimana figure parmi 13 personnes en fuite sous mandat d'arrêt du TPIR pour violations graves du droit humanitaire international commis au Rwanda en 1994. Son arrestation et transfert au TPIR ont été facilités par la MONUC à la demande des autorités congolaises.
Activités des composantes civiles
Affaires Civiles
Hier mardi 22 septembre, dans le cadre de l’assistance aux personnes déplacées qui veulent rentrer chez elles, la MONUC est allée observer la distribution des vivres et des non-vivres aux déplacés retournant des camps autour de Goma.
On s'attend à ce que 65.000 personnes dans 6 camps rentrent chez elles dans les deux prochaines semaines. Dans cette optique, une réunion pour discuter de la sécurité des villages de ces retournés a eu lieu le 18 septembre qui a débouché sur une stratégie en 5 points a été adoptée:
- Protection pendant le retour
- Augmentation des mesures de sécurité dans les zones des retournés
- Protection pendant la distribution
- Protection des déplaces qui ont choisi de demeurer dans les camps
- Augmentation des activités humanitaires dans les zones de retour
Information Publique
Le mercredi 16 septembre, à Kindu, la Section de l’Information Publique, en collaboration avec la Section Electorale et la CEI, a organisé un atelier sur le Genre et les Elections à l’intention de la Synergie des Femmes en Action du Maniema, SYFAM. 25 femmes y ont pris part.
Célébration de la Journée Internationale de la Paix
En RDC, la MONUC s’est associée dans plusieurs provinces à la population congolaise, aux autorités locales, à la société civile, aux ONGs et associations pour marquer cette journée à travers différentes activités conjointes. C’est le cas notamment de Matadi au Bas-Congo, Kindu au Maniema, Kisangani en Province Orientale, Bukavu et Walungu au Sud-Kivu, Goma au Nord-Kivu, Mbuji-Mayi au Kasai-Oriental, etc.
Pour Kinshasa, la MONUC et le Comité Olympique Congolais collaborent pour organiser une course pour la paix baptisée « les 12 Km de la Paix » ce samedi 26 septembre. Cette course va se dérouler à travers les grandes artères de la ville de Kinshasa, partant du rond point de la gare jusqu’au stade vélodrome.
Situation militaire
En Province Orientale, les éléments de l’Armée de Résistance du Seigneur (LRA) sont restés actifs la semaine dernière avec des attaques dans la région d’Ango, de Dungu et de Bangadi.
En Ituri, la Brigade de la Force de la MONUC d’Ituri a relancé une opération conjointe avec les Forces armées de la République Démocratique du Congo (FARDC) contre les éléments résiduels du Front de Résistance Patriotique de l’Ituri (FRPI) et du Front Populaire pour la Justice au Congo (FPJC) dans les régions au Sud du territoire d’Irumu.
Au Nord-Kivu, l’opération KIMIA 2 s’est poursuivie la semaine dernière dans les régions de Bushalengwa, Bukumbirwa et dans la région de Lusamambo, située à 20 kilomètres à l’Ouest de Kanyabayonga. Elle s’est également poursuivie dans la région de Rutshuru, aussi bien qu’autour de Tongo et de Kalenga le 18 septembre 2009.
Plusieurs rapports font état de pillages et de villages brûlés par les FDLR des villages dans le territoire de Walikale.
Un incident impliquant une escorte de 1200 civils assurée par la Force de la MONUC et les FARDC produit s’est le 18 septembre à Kibua, situé à 47 kilomètres à l’Est de Mutongo. Suite à l’intervention de la Force de la MONUC et des notables du village et la situation était revenue sous contrôle.
Au Sud-Kivu, les opérations KIMIA 2 se sont poursuivies avec beaucoup d’avancées au Sud de la province. Les FARDC ont rapporté que lors d’une opération de nettoyage du 14 septembre 2009, elles ont arrêté deux éléments des FDLR. Au même moment, 855 familles congolaises qui étaient sous contrôle des éléments des FDLR à Kigogo, ont été libérées par les militaires de l’armée nationale.
Par ailleurs, le 17 septembre 2009, 10 personnes, dont 7 femmes et 3 hommes, ont été enlevées par les FDLR à Tukulou, situé à 5 kilomètres à l’Est de Kamituga, lorsqu’elles travaillaient au champ. Une opération conjointe de ratissage lancée le 20 septembre a libéré tous les otages.
En plus, selon les autorités locales, le 19 septembre 2009 vers 22h00, les éléments des FDLR ont attaqué le village Collinge et Lukayo dans la localité de Katana, tous situés à 12 kilomètres à l’Ouest de Katana faisant des blessés et des morts.

MONUC - Mission de l’Organisation des Nations Unies en RD Congo

mardi 15 septembre 2009

15 morts et 90 disparus sur le fleuve Congo - MSN Actualités - Actualité étrangère - actualités

14.09.2009 17:14

15 morts et 90 disparus sur le fleuve Congo

Quinze personnes sont mortes noyées et près de 90 sont portées disparues après le naufrage d'un bateau dimanche matin sur le fleuve Congo, dans le sud-est de la République démocratique du Congo (RDC), a-t-on appris lundi auprès des autorités locales.

Le bateau Kyabuntu, qui transportait au moins 190 passagers et des marchandises, a chaviré vers 04H00 locales (08H00, heure de Bruxelles) près d'Ankoro, à environ 770 km au nord-ouest de Lubumbashi, capitale de la province minière du Katanga, a indiqué à l'AFP le chef de l'arrondissement d'Ankoro, Jean-Pierre Mulongoy, joint par téléphone depuis Kinshasa. "On a pu sauver 97 personnes et enterrer 15 corps qu'on a retirés de l'eau. Le reste (88 au total) se trouve toujours dans le fleuve", a précisé M. Mulongoy. Le surchargement de l'embarcation serait à l'origine du naufrage, a-t-il estimé. Lundi en fin de matinée, les recherches se poursuivaient pour retrouver les autres cadavres et le bateau. Les survivants, dont la majorité résident dans la bourgade de Kongolo, à 170 km d'Ankoro, étaient regroupés dans des "conditions précaires" sur les lieux du drame, a-t-il souligné. (DAD)

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jeudi 10 septembre 2009

Accord de coopération entre les douanes congolaise et belge - MSN Actualités - Politique - actualités

Accord de coopération entre les douanes congolaise et belge
La douane belge et son équivalent en République démocratique du Congo, l'Office de douanes et accises (OFIDA), ont signé jeudi dernier à Kinshasa un accord de coopération bilatéral. Au terme de celui-ci la douane assurera la formation du personnel de l'OFIDA à l'Ecole belge de vérification.

Cet accord a été signé par le chargé de mission de l'OFIDA, Déo Rugwiza Magera, et l'administrateur des douanes et accises de Belgique, Noël Colpin, a rapporté l'agence de presse associée (APA), reçue lundi à Bruxelles. La signature remonte à jeudi dernier, a pour sa part indiqué le cabinet du ministre belge des Finances, Didier Reynders, qui assure la tutelle sur l'administration des douanes et accises. (NLE)

samedi 4 juillet 2009

Qui a des nouvelles de Laurent Nkunda ?

Depuis son arrestation et sa détention au Rwanda en janvier dernier... c'est le silence radio autour de l'encombrant général rebelle Laurent Nkunda. Sa possible extradition vers la République démocratique du Congo (RDC) avait un temps retenue l'attention des observateurs, mais depuis... plus rien. Et cela risque de durer un certain temps.

Après avoir mis en déroute le Président Kabila et son armée dans l'Est de la RDC pendant 4 ans, Laurent Nkunda avait été arrêté en janvier 2009 à Gisenyi en territoire rwandais. L'allié rwandais d'hier s'était brutalement retourné contre lui et c'est le général Kabarebe, patron de la puissante armée de Kigali, qui l'avait arrêté. Nkunda avait d'abord été détenu en secret à la frontière entre la RDC et le Rwanda, puis il a été transféré au Rwanda fin mai 2009 de peur d'un coup de force de ses derniers fidèles, très puissants au Kivu.

Depuis, le CNDP (son parti), a explosé en plein vol pour donné naissance à un "CNDP II", plus présentable pour Kinshasa, qui s'est alors empressée d'intégrer les rebelles dans l'armée régulière. Ce deuxième CNDP "pro-gouvernemental" aura probablement des ministres lors du prochain remaniement ministériel de la rentrée.

Quand à l'extradition, un temps évoqué, de Laurent Nkunda vers la RDC pour répondre de ses crimes... on n'en parle même plus. Kinshasa et Kigali ont trop d'intérêts communs en ce moment : notamment pour chasser les rebelles hutus des FDLR du Kivu. Laurent Nkunda est devenu bien encombrant pour ces deux pays : au Rwanda, où il possède de nombreux amis dans l'armée et en RDC, où bon nombre de ses compagnons d'armes occupent des places importantes dans les services de sécurité et dans l'armée. Mais attention... Laurent Nkunda n'a pas dit son dernier mot. Il y a déjà eu un premier retournement d'alliance... il peut y en avoir un deuxième ! Tout est une question de circonstances.

Christophe Rigaud

jeudi 2 juillet 2009

Décès du père de Jean-Pierre Bemba

L'ancien "patron des patrons" congolais et sénateur Jeannot Bemba Saolona est décédé tard dans la nuit à Bruxelles. Jeannot Bemba était le père de l'ex vice-président de République démocratique du Congo (RDC), Jean-Pierre Bemba, actuellement détenu par la Cour pénale Internationale (CPI) de La Haye pour crimes de guerre.

Il y a quelqes jours encore, Jeannot Bemba assistait au procès de son fils Jean-Pierre, à la CPI de La Haye et espèrait bien le voir sortir prochainement dans le cadre d'un libération provisoire.

Jeannot Bemba Saolona était né le 3 septembre 1941 à Libenge, dans la province de l'Equateur (nord-est de la République démocratique du Congo). Il était le PDG des sociétés du groupe SCIBE et considéré comme la plus grosse fortune de l'ex-Zaïre. Ancien président de l'Association des entreprises du Zaïre sous le régime du maréchal Mobutu Sese Seko, il avait été nommé ministre de l'Economie nationale et de l'Industrie en mars 1999 par le président Laurent-Désiré Kabila (le père de l'actuel chef de l'Etat, Joseph Kabila), avant de quitter cette fonction en juin 2000. Jeannot Bemba était âgé de 67 ans.

lundi 22 juin 2009

ReliefWeb » Document » RD Congo : Willy Mishiki à RFI - « l’opération Kimia II est un échec »

 

RD Congo : Willy Mishiki à RFI - « l’opération Kimia II est un échec »

Source: Le Potentiel

Date: 19 Jun 2009

Par Le Potentiel

Willy Mishiki, leader politique et chef coutumier de Walikale dans le Nord-Kivu a été interviewé hier jeudi par Ghislaine Dupont de RFI sur la situation qui prévaut dans cette partie de la RDC après l'opération « Umoja Wetu ».

G.D : Les autorités congolaises, plus particulièrement le gouvernement à Kinshasa affirment qu'à l'Est du pays, la situation est en voie de pacification dans le Kivu. vous qui vivez sur le terrain, constatez-vous la même chose ?

W. M. : Sincèrement, la réalité est contraire sur le terrain. La situation est en train de se détériorer notamment, c'est le cas de Walikale où souvent l'on constate que la plupart des massacres qui sont commis se passent là où il y a les militaires des FARDC. Evidemment,les FDLR, la plupart sont des intellectuels ! Ce sont des stratèges ! Ils essayent de commettre des massacres là où se trouvent nos militaires. Cela donne l'impression que ce sont des FARDC qui le font. Ainsi, cela crée un sentiment de méfiance entre la population locale et les troupes gouvernementales.

Mais par contre, dans les territoires occupés par les FDLR, il n'y a pas les mêmes massacres, il n'y a pas de viols. Ce qui fait croire que dans les milieux occupés par les FDLR, c'est là qu'il y a la sécurité. Cela a été constaté aussi dans le sud de Lubero où la plupart des massacres sont commis à quelques mètres soit de la position de la Monuc, soit des FARDC.

A votre avis, les FARDC disposent de suffisamment de moyens pour mener des opérations de façon efficace ?

Pas du tout. Nous avons parlé à certains d'entre eux. En tout cas, il se pose un problème de moyens, de vivres, de solde payée irrégulièrement ou insuffisante. Je crois que ces troupes-là sont fatiguées ! Nous pensons qu'il est temps de pouvoir les remplacer par des troupes tout à fait neuves qui n'ont pas participé àdes opérations précédentes.

Quel bilan tirez-vous de l'opération qui avait été menée conjointement par les armées congolaise et rwandaise ?

En tout cas, nous tous avons soutenu l'opération « Umoja Wetu » qui avait suscité beaucoup d'espoir. Il a fallu beaucoup d'efforts mais l'opération n'a pas mis beaucoup de temps. Il y a eu, par exemple dans le territoire de Walikale seulement deux semaines. Dans l'ensemble de la province du Nord-Kivu, il y a eu, environ un mois. Ce n'est pas assez pour faire le travail auquel on s'attendait. Malheureusement, le travail qui devrait être finalisé par les FARDC et la Monuc n'a pas été suivi. Après le retour des Rwandais, les FDLR sont revenus en force où il a eu même des représailles à l'égard des populations civiles qui ont soutenu l'opération «Umoja Wetu ».

Aujourd'hui, nous pensons qu'il s'agisse de l'opération « Umoja Wetu » ; ou de l'opération « Kimia II », c'est vraiment un échec. Parce qu'on n'arrive vraiment pas à mettre fin à la présence des FDLR. Cela nous prendra beaucoup d'années pour mettre fin à la présence des FDLR dans la province du Nord-Kivu et même dans l'Est du pays. Je crois qu'il faudra envisager une autre stratégie; changer de méthode, et pourquoi pas envisager même la possibilité de pouvoir restreindre les opérations avec les Rwandais qui sont motivés et intéressés pas l'affaire.

Nous pensons qu'il faudra envisager une opération massive qui les prendra par derrière, c'est-à-dire on barricade des provinces de Maniema et la Province Orientale et on arrive par derrière pour les pousser vers le Rwanda. C'est l'unique solution pour les pousser vers la frontière rwandaise et ainsi que tous ceux qui étaient pris en otage par les FDLR. Notamment, ceux qui sont recherchés aujourd'hui pour avoir commis le génocide pouvaient être libérés et procéder au rapatriement volontaire au Rwanda.

Il faudra envisager aussi des solutions politiques pour tous ceux qui estiment qu'aller au Rwanda, c'est aller se faire massacrer. Il faudra aussi instaurer au Rwanda un tribunal pénal international comme la CPI à La Haye soit un tribunal pénal d'Arusha qui peut régler les problèmes de ces militaires.

Cette insécurité suscite-t-elle des tensions entre les communautés congolaises dans la province ?

Absolument. On le voit déjà lorsque vous allez vers la frontière avec le Masisi comment les populations autochtones sont exterminées notamment les Tutsi congolais immigrés au Rwanda.

Cela crée une sorte de haine qui commence à se faire ressentir. La haine contre une ethnie. Personnellement, en tant que leader local, cela me fait peur parce que cela nous ramène vers les années 1990, où il y avait un problème interethnique. Ce qui va encore tout compliquer et même plus gravement que les guerres qui nous ont été imposées.

Décryptage par E.S.

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