jeudi 6 mars 2014

Paul Kagame sera présent au sommet UE-Afrique à Bruxelles début avril



Le président rwandais Paul Kagame a confirmé jeudi sa participation au sommet Union européenne-Afrique qui se tiendra les 2 et 3 avril à Bruxelles, a annoncé le ministre belge de la Coopération au développement, Jean-Pascal Labille. M. Labille a bouclé jeudi une mini-tournée en République démocratique du Congo (RDC) et au Rwanda, en compagnie du commissaire européen au développement, Andris Piebalgs.Cette visite de quatre jours s'est terminée par un entretien avec le commissaire européen, le ministre belge et le président rwandais. Paul Kagame fera donc partie des chefs d'Etat et de gouvernement qui seront présents début avril à Bruxelles, parmi lesquels figurera également le président zimbabwéen Robert Mugabe. La participation du président congolais Joseph Kabila reste, elle, incertaine, en dépit de l'invitation reformulée par M. Labille et M. Piebalgs.

RDC: l'armée reprend du terrain aux miliciens Maï-Maï de l'APCLS au Nord-Kivu



L'armée gouvermentale congolaise a, en trois semaines, délogé les miliciens Maï-Maï de l'Alliance des Patriotes pour un Congo libre et souverain (APCLS) et leurs alliés Nyatura de six localités du territoire de Masisi, dans la province du Nord-Kivu (est de la République démocratique du Congo), a rapporté mercredi la radio onusienne Okapi, citant des sources locales.Aucun bilan des combats n'a été fourni par la société civile de Masisi-centre, un territoire situé à environ 90 km au nord-ouest de Goma, le chef-lieu de cette province troublée. Après avoir libéré mardi la localité de Lwibo, les Forces armées de la RDC (FARDC) préparaient mercredi un assaut final sur la localité de Lukweti, dernier bastion des miliciens APCLS du chef Maï-Maï Janvier Kalahiri, situé à plus de 40 km au Nord-Ouest de Masisi-centre, a précisé radio Okapi, parrainée par l'ONU. Les FARDC ont lancé voici trois semaines environ une opération contre les APCLS et leurs alliés Nyatura, au nord-ouest de Masisi-centre, les délogeant de plusieurs localités. Ces combats entre les FARDC et les groupes armés réfractaires au programme de désarmement, démobilisation et réinsertion (DDR) auraient, selon Radio Okapi, fait près d'une quarantaine de morts. Les miliciens Maï-Maï de l'APCLS, jadis supplétifs de l'armée congolaise, avant de la combattre épisodiquement, avaient pourtant aidé les FARDC à reprendre Goma et à chasser les rebelles du Mouvement du 23 mars (M23) de Sake, une ville-clé proche de Goma, en novembre 2012.

samedi 1 mars 2014

RDC: des hélicoptères de combat de l'ONU attaquent une base des ADD-Nalu

Des hélicoptères de combat de l'ONU ont ouvert le feu samedi sur une position importante des rebelles ougandais de l'Alliance des Forces démocratiques et de l'Armée nationale pour la Libération de l'Ouganda (ADF-Nalu) dans l'est de la République démocratique du Congo (RDC), a annoncé ma Mission des Nations unies en RDC (Monusco), "Cette opération d'une grande précision nous permet de réaliser un objectif clair: mettre fin aux attaques récurrentes des ADF contre les populations civiles", a affirmé le chef de la Monusco, le diplomate allemand Martin Kobler, dans un communiqué. "Ce samedi 1er mars 2014 à 14h55 (locales, 13h55 heure belge), deux hélicoptères d'attaque de la Monusco ont tiré sur la base ADF de Saha Sitisa dans la région de Mbau, au nord-est de Beni", dans le nord de la province du Nord-Kivu, ajoute le texte, qui ne donne aucun bilan de cet engagement. "Cette intervention s'inscrit dans le cadre du soutien global apporté par la Monusco aux Forces Armées de la RDC (FARDC) depuis le début de l'Opération Sukola 1 contre les rebelles de l'ADF", a précisé M. Kobler. Les FARDC ont lancé à la mi-janvier, l'opération "Sokola" contre les rebelles des ADF-Nalu présents au Nord-Kivu. Ce groupe armé sévit dans cette province de l'est congolais, près de la frontière avec l'Ouganda. Formé au départ pour lutter contre le régime du président ougandais Yoseweri Museweni, ce groupe est aujourd'hui composé uniquement d'islamistes et figure sur la liste des organisations terroristes étrangères des Etats-Unis.

mardi 11 février 2014

Le terminator du Congo devant la justice internationale | euronews, monde

Le terminator du Congo devant la justice internationale | euronews, monde



Réputé sans pitié, cet homme était
surnommé Terminator : Bosco Ntaganda est un ancien chef de guerre de la
République démocratique du Congo, désormais à La Haye, face à la Cour
pénale internationale. La procureur a jusqu‘à vendredi pour convaincre
les juges que les preuves récoltées doivent mener à un procès.

“Bosko Ntaganda, un commandant connu, surnommé Terminator, explique
Fatou Bensouda, est ici devant vous pour son rôle dans la campagne de
violence et de terreur, contre des civils et des enfants pendant plus
d’un an.”



Selon la procureur, Bosko Ntaganda a eu un rôle central dans les crimes ethniques commis dans l’est de la RDC en 2002 et 2003, notamment le viol d’enfants soldats.



Alors qu’il était un des chefs de guerre les plus recherchés, Bosco Ntaganda, 41 ans, s‘était livré à la CPI
en mars 2013. Il craignait pour sa vie, après l‘éclatement du M23, sa
milice congolaise, mise en déroute par l’armée appuyée par l’Onu.

mardi 5 novembre 2013

RDC: le M23 annonce "mettre un terme à sa rébellion"

RDC: le M23 annonce "mettre un terme à sa rébellion"
 
Le Mouvement du 23 Mars a annoncé mardi "mettre un terme à sa rébellion" quelques heures après avoir été chassé par les armes des dernières positions qu'il occupait depuis plus d'un an dans l'Est de la République démocratique du Congo.
La direction du M23 "annonce [...] qu'elle a décidé à dater de ce jour de mettre un terme à sa rébellion et de poursuivre, par des moyens purement politiques, la recherche des solutions aux causes profondes qui ont présidé à sa création", indique un communiqué du mouvement rebelle.

RDC: le gouvernement crie "victoire" sur le M23, l'armée ne confirme pas "pour l'instant

Le gouvernement de la République démocratique du Congo (RDC) a annoncé mardi matin avoir obtenu une "victoire totale" sur la rébellion du M23, mais l'armée a indiqué qu'elle ne confirmait "pas pour l'instant" ce succès.
"Les derniers résidus du M23 viennent d'abandonner leurs retranchements de Chanzu et Runyonyi sous la pression des FARDC qui viennent d'y entrer", a indiqué le ministre de la Communication et porte-parole du gouvernement congolais dans un texto reçu par une journaliste de l'AFP vers 06h20 à Kiwanja, localité proche du dernier carré rebelle dans l'Est du pays. Interrogé par l'AFP, le général Lucien Bahuma, commandant de l'armée pour le Nord-Kivu, la province de l'Est du pays où est née la rébellion en avril 2012 s'est montré plus prudent : "Je ne peux pas vous confirmer pour l'instant". "Je ne peux pas encore vous confirmer", a indiqué un autre officier des Forces armées de la RDC (FARDC), "mais on vient de me dire que le M23 a pris la poudre d'escampette". "Ils ont brûlé 42 véhicules et leurs dépôts de munitions ; ils se sont dispersés dans tout les sens, chacun pour soi et Dieu pour tous. Les combats ont duré toute la nuit", a-t-il ajouté