mardi 5 novembre 2013

RDC: le M23 annonce "mettre un terme à sa rébellion"

RDC: le M23 annonce "mettre un terme à sa rébellion"
 
Le Mouvement du 23 Mars a annoncé mardi "mettre un terme à sa rébellion" quelques heures après avoir été chassé par les armes des dernières positions qu'il occupait depuis plus d'un an dans l'Est de la République démocratique du Congo.
La direction du M23 "annonce [...] qu'elle a décidé à dater de ce jour de mettre un terme à sa rébellion et de poursuivre, par des moyens purement politiques, la recherche des solutions aux causes profondes qui ont présidé à sa création", indique un communiqué du mouvement rebelle.

RDC: le gouvernement crie "victoire" sur le M23, l'armée ne confirme pas "pour l'instant

Le gouvernement de la République démocratique du Congo (RDC) a annoncé mardi matin avoir obtenu une "victoire totale" sur la rébellion du M23, mais l'armée a indiqué qu'elle ne confirmait "pas pour l'instant" ce succès.
"Les derniers résidus du M23 viennent d'abandonner leurs retranchements de Chanzu et Runyonyi sous la pression des FARDC qui viennent d'y entrer", a indiqué le ministre de la Communication et porte-parole du gouvernement congolais dans un texto reçu par une journaliste de l'AFP vers 06h20 à Kiwanja, localité proche du dernier carré rebelle dans l'Est du pays. Interrogé par l'AFP, le général Lucien Bahuma, commandant de l'armée pour le Nord-Kivu, la province de l'Est du pays où est née la rébellion en avril 2012 s'est montré plus prudent : "Je ne peux pas vous confirmer pour l'instant". "Je ne peux pas encore vous confirmer", a indiqué un autre officier des Forces armées de la RDC (FARDC), "mais on vient de me dire que le M23 a pris la poudre d'escampette". "Ils ont brûlé 42 véhicules et leurs dépôts de munitions ; ils se sont dispersés dans tout les sens, chacun pour soi et Dieu pour tous. Les combats ont duré toute la nuit", a-t-il ajouté

jeudi 31 octobre 2013

RDC: les succès contre le M23 ne rendent pas caduque la diplomatie, selon Kabila

Le président de la République démocratique du Congo (RDC), Joseph Kabila, a déclaré mercredi soir que les récents succès militaires de l'armée congolaise contre les rebelles du M23 ne rendaient pas caducs les efforts diplomatiques en vue de parvenir à la paix.
"Le succès de la contre-offensive [...] dans les territoires occupés du Nord-Kivu n'a [...] pas pour conséquence de rendre caduques les options politiques et diplomatiques en vue de rétablir une paix durable", a déclaré M. Kabila dans une allocution télévisée adressée à la Nation. "Je réitère mon appel aux éléments [du M23] à se démobiliser volontairement [...] faute de quoi nous n'aurons d'autre option que de les y contraindre par la force", a ajouté le chef de l'Etat. "Le même appel est adressé aux autres groupes armés nationaux. Mettre fin à toutes leurs activités militaires rendraient les uns et les autres éligibles à la réinsertion dans la vie nationale", a encore dit M. Kabila. Le président congolais a également adressé un appel aux "groupes armés étrangers", comme les Forces démocratiques de libération du Rwanda (FDLR), les Forces démocratiques alliées (ADF NALU), l'Armée de résistance du Seigneur (LRA) et les Forces nationales de libération (FNL). Implantés dans l'Est de la RDC, ces groupes de rebelles règnent en maître, comme les nombreux groupes armés congolais, sur des portions du territoire national où l'Etat est actuellement incapable d'asseoir son autorité. "Je les mets en demeure de déposer les armes et de mettre fin à toute exaction sur les populations congolaises", a dit M. Kabila à leur adresse.

lundi 28 octobre 2013

RDC: les rebelles du M23 "quasiment" finis en tant que force militaire

Les rebelles du M23, présents dans l'est de la République démocratique du Congo, sont "quasiment" finis en tant que force militaire, a estimé lundi un responsable de l'ONU, selon des propos rapportés par des diplomates.
"Presque toutes les positions du M23 ont été abandonnées hier", a déclaré au Conseil de sécurité de l'ONU par vidéo-conférence le chef de la mission des Nations unies au Congo (Monusco), Martin Kobler: "Cela marque quasiment la fin militaire du M23". Le Conseil de sécurité de l'ONU s'est réuni en urgence lundi après-midi pour examiner la situation en République démocratique du Congo (RDC), après la reprise dans l'est du pays des combats, au cours desquels un Casque bleu tanzanien a été tué. L'armée congolaise, épaulée par les Casques bleus de l'ONU, inflige depuis vendredi revers sur revers aux combattants du M23 dans l'est de la RDC, où la zone sous le contrôle de la rébellion se réduit considérablement. Les combats entre le M23 et l'armée avaient repris vendredi, après environ deux mois de trêve, et quatre jours après la suspension des pourparlers de paix entre les deux camps qui se déroulent à Kampala. L'ONU et Kinshasa accusent régulièrement l'Ouganda et le Rwanda, qui démentent, de soutenir les rebelles, dont les combattants, selon des sources militaires étrangères, seraient dorénavant moins de 1.000. Le Mouvement du 23 Mars (M23) est né d'une mutinerie, en avril 2012, d'anciens rebelles essentiellement tutsi, intégrés dans l'armée en 2009 après un accord de paix.

dimanche 27 octobre 2013

Poursuite des combats samedi en RDC entre l'armée et le M23

Les combats entre l'armée congolaise et la rébellion Mouvement du 23 mars (M23) se poursuivaient samedi matin pour le deuxième jour consécutif dans l'est de la République démocratique du Congo (RDC), près de la frontière rwandaise, selon des sources concordantes.

Poursuite des combats samedi en RDC entre l'armée et le M23

"Les combats ont repris à l'aube" à Kibumba, à environ 25 kilomètres au nord de Goma, la capitale de la province du Nord-Kivu, frontalière du Rwanda et de l'Ouganda, a déclaré à l'AFP un officier supérieur de l'armée sous le couvert de l'anonymat. "Les affrontements continuent au niveau de Kibumba. Toute la nuit, c'était vraiment des détonations", a pour sa part affirmé à l'AFP un défenseur des droits de l'Homme déplacé par les combats et originaire de Kibumba. L'officier de l'armée a également annoncé l'ouverture d'un nouveau front samedi dans la région de Mabenga, sur le front nord de la zone sous contrôle du M23, et à environ 80 km au nord de Goma, où l'armée s'est récemment renforcée. "Il y a des troupes, des chars, des mortiers...", a-t-il précisé. Le M23 a confirmé l'ouverture de ce nouveau front. L'armée a "lancé une nouvelle offensive sur l'axe Mabenga-Kahunga" samedi matin, a dit à l'AFP Bertrand Bisimwa, président politique du M23. Dans la journée de vendredi, des éléments de la brigade d'intervention de la Mission de l'ONU pour la stabilisation de la RDC (Monusco) s'étaient déployés derrière les Forces armées de la RDC (FARDC). Des hélicoptères de l'ONU avaient aussi survolé la zone rebelle, sans tirer. L'officier de l'armée a expliqué samedi que la Monusco a depuis musclé son appui aux forces loyalistes. Selon lui, elle apporte désormais un soutien "logistique", et ses hélicoptères un "appui feu". La Monusco était injoignable samedi matin pour commenter ces informations. Les combats entre l'armée et le M23, les plus violents depuis ceux de fin août, avaient repris vendredi à l'aube à Kanyamahoro, près de Kibumba.

vendredi 25 octobre 2013

RDC: les combats reprennent entre armée et M23 au nord de Goma

Des combats ont repris vendredi entre l'armée congolaise et les rebelles du M23 dans l'est de la République démocratique du Congo (RDC), à environ 25 kilomètres au nord de la ville de Goma, selon la rébellion, l'armée et l'ONU.
 Ce sont les premiers affrontements entre les deux camps depuis la suspension lundi de leurs pourparlers de paix à Kampala (Ouganda). Armée régulière et rebelles s'accusent mutuellement d'avoir attaqué les premiers. "Ils nous ont attaqué", a déclaré à l'AFP le lieutenant-colonel Olivier Hamuli, porte-parole de l'armée au Nord-Kivu, province dont Goma est la capitale, indiquant simplement que les combats avaient commencé a 04h00 (02h00 GMT). "Les FARDC (Forces armées de la RDC) ont attaqué nos positions a 4h00 dans la zone de Kanyamahoro-Kibumba", a affirmé au contraire à l'AFP le porte-parole militaire des rebelles, Vianney Kazarama. Selon une source de la Mission des Nations unies pour la stabilisation de la RDC (Monusco), le M23 a attaqué les FARDC a Kanyamahoro a 4h45". "Des combats sont en cours. Il ne s'agit pas d'une escarmouche", a déclaré a l'AFP une source de la Monusco. Selon M. Kazarama, ancien lieutenant-colonel des FARDC, les combats se poursuivaient à 7h00.

vendredi 18 octobre 2013

M. Labille à Kinshasa pour évoquer le "plan Marshall" pour la région des Grands Lacs

mercredi 16 octobre 2013

RDC: le président Kabila promulgue la loi créant une Cour constitutionnelle



RDC: le président Kabila promulgue la loi créant une Cour constitutionnelle
Le président de la République démocratique du Congo (RDC), Joseph Kabila, a accédé mardi à une demande de longue date de l'opposition en promulguant la loi créant une Cour constitutionnelle, appelée à être garante de la régularité des prochaines élections nationales.
L'établissement d'une Cour constitutionnelle était prévu par la Constitution de 2006, adoptée par référendum. C'était aussi l'une des recommandations adressées au chef de l'État à l'issue des concertations nationales ayant réuni la majorité et une partie de l'opposition et de la société civile en septembre. En matière électorale, ce sera désormais la Cour constitutionnelle qui jugera de "la régularité du processus des élections présidentielle et législatives au niveau national, et du référendum", indique le texte de loi. Faute de Cour constitutionnelle, les élections présidentielle et législatives contestées de novembre 2011, avaient été validées par la Cour suprême, que l'opposition avait décriée comme étant acquise à la cause de M. Kabila. La loi stipule que la Cour "juge de la constitutionnalité des lois, des actes ayant force de loi et aussi des règlements intérieurs des chambres parlementaires du Congrès". La Cour est également mandatée pour s'exprimer sur "les recours en interprétation de la Constitution" et pour trancher "les conflits de compétence entre les pouvoirs législatif et exécutif, l'Etat et les provinces, ainsi qu'entre juridiction ". La Cour doit être opérationnelle dans les six mois suivant la promulgation de la loi.

lundi 14 octobre 2013

RDC : Plusieurs ONG locales dénoncent la mauvaise gestion des finances publiques au Maniema

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image Pascal TUTU SALUMU

Dans un mémorandum du REPRODHOC daté du 1er octobre adressé au Chef de l'Etat Joseph Kabila, les forces vives du Maniema demandent le départ du Gouverneur Pascal Tutu Salumu. Parmi les griefs reprochés  à l'actuel Exécutif  provincial  la mauvaise gestion des finances publiques, son indifférence face aux difficultés d'eau et d'électricité, l'absence d'un budget détaillé et ventilé au niveau de l'Assemblée provinciale, le clientélisme, le tribalisme et la déstabilisation des pouvoirs coutumiers. 
Le Maniema a la particularité d'être la  province d'origine du Chef de l'Etat Joseph Kabila et de l'actuel Premier Ministre Augustin Matata Ponyo. Malgré cela et en dépit de l'attention particulière que ces deux personnalités accordent à cette province, les conditions de vie de la population du Maniema ne s'améliorent pas.
Une pauvreté que plusieurs ONG locales de la Société civile imputent à la mauvaise gestion des finances publiques qui caractérise l'actuel exécutif provincial.
Après avoir tenté d'organiser une marche pacifique le 1er octobre à Kindu, mais dont l'autorisation lui a été refusée par l'autorité provinciale, le Réseau provincial des ONG des droits de l'homme du Congo (REPRODHOC/Maniema) vient de décider de dire tout haut ce que pensent  les fils et filles du Maniema sur la gestion de leur province par l'actuel Gouverneur, Pascal Tutu Salumu, à travers un  mémorandum destiné à Joseph Kabila Kabange, Président de la République Démocratique du Congo.
Dans ce document daté du 1er octobre 2013  et signé entre autres par  Raphaël Upelele Lokenga,  président du Conseil d'Administration de ce collectif d'ONG, le REPRODHOC/Maniema demande au Chef de l'Etat la dissolution de l'Assemblée provinciale du Maniema et le départ de l'actuel Gouverneur de province.
Le REPRODHOC/ Maniema dit agir ainsi conformément à l'article 27, alinéa  1er de  la Constitution qui stipule que " tout Congolais a le droit d'adresser individuellement ou collectivement une pétition à l'autorité publique qui y répond dans les trois mois ".
Le mémorandum des forces vives du Maniema réunies au sein du Réseau  Provincial des ONG des Droits de l'Homme  du Congo  souligne que " la province du Maniema est aujourd'hui confrontée à des difficultés énormes dues au dysfonctionnement et la mauvaise gouvernance par ses autorités à travers notamment l'Assemblée Provinciale et le Gouvernement provincial ".
Les forces vives de la province chère à Joseph Kabila brandissent plusieurs contre l'actuel exécutif provincial tenu par pascal Tutu Salumu. Elles citent notamment " l'insécurité généralisée à travers la province et des vols à main armée  dans la ville de Kindu, l'indifférence des autorités provinciales face à l'augmentation de la mortalité infantile dans le territoire de Punia,  la persistance des difficultés de fourniture de courant électrique et d'eau potable dans la ville de Kindu , le refus par l'Assemblée provinciale  d'appliquer la bancarisation de la paie du personnel  administratif et politique, l'absence d'un budget détaillé et ventilé au niveau de l'Assemblée provinciale,  l'implication des députés provinciaux dans l'exécution du budget et des travaux publics par l'entremise des structures appartenant à ces derniers, l'insuffisance du contrôle parlementaire, l'opacité et le trafic d'influence dans la procédure de passation de marchés publics  provinciaux, la mauvaise gestion des finances publiques marquées par les détournements des deniers publics, la corruption, la non publication du budget provincial, la persistance des anti-valeurs telles que le tribalisme, le clientélisme et le trafic d'influence dans la procédure d'embauche et de recrutement de fonctionnaires de l'Etat, et la déstabilisation des pouvoirs coutumiers par l'entretien délibéré des conflits à travers laprovince pour des raisons électoralistes,…
Tous ces griefs portés à la connaissance du Chef de l'Etat alors que l'affaire du véhicule anti-incendie surfacturé et acquis dans des conditions non transparentes est encore fraiche dans la mémoire collective des habitants de la ville de Kindu, illustrent l'ampleur du fossé qui sépare aujourd'hui Pascal Tutu Salumu et les fils et filles du Maniema.
Joseph Kabila qui a une image à soigner dans cette province qui est censée lui être totalement acquise va-t-il rester sans réagir face aux réclamations de la population dont les conditions de vie se dégradent au jour le jour ? Attendons voir.
[DMK]

samedi 13 avril 2013

RDC: les rebelles du M23 riposteront si les forces ONU les attaquent

Illustration - Un soldat du M23 en faction à Bunanga en mars dernier

Un soldat du M23 en faction à Bunanga en mars dernier

Les rebelles du Mouvement du 23 mars (M23) s'accordent un "droit de riposter" si la future brigade d'intervention de l'ONU chargée de combattre les groupes armés dans l'Est de la République démocratique du Congo venait à les attaquer, a-t-on appris vendredi auprès de la rébellion.

"Nous, comme M23, nous n'avons pas le droit d'attaquer le contingent de l'ONU. Mais s'ils venaient à nous attaquer, nous avons le droit de répondre, de riposter, (...) de nous défendre", a déclaré à l'AFP le lieutenant-colonel Vianney Kazarama, porte-parole militaire du M23.

Le Conseil de sécurité de l'ONU a adopté le 28 mars une résolution créant une brigade d'intervention chargée de lutter contre les groupes armés dans l'Est, M23 en tête. Cette force devrait compter plus de 2500 hommes et être formée de trois bataillons d'infanterie, assistés d'une compagnie d'artillerie et d'une compagnie de reconnaissance et de "forces spéciales".

Ainsi renforcée, la Mission de l'ONU en RDC (Monusco), qui a pour mandat la protection des civils, se voit confier la tâche supplémentaire de "mener des opérations offensives et ciblées" - seule ou avec l'armée congolaise - pour "stopper le développement de tous les groupes armés, les neutraliser et les désarmer".

Une force internationale d'ici la "fin du mois d'avril"

Bertrand Bisimwa, président politique du M23, avait estimé peu après le vote de la résolution que l'ONU venait de lever "l'option de la guerre", au lieu "d'encourager" les pourparlers de paix - laborieux - en cours depuis décembre à Kampala.

"Tous les déplacés, toutes les catastrophes" qui surviendront en raison du déploiement de la brigade dépendront de "la responsabilité du gouvernement de Kinshasa et du Conseil de sécurité des Nations Unies", a prévenu vendredi le lieutenant-colonel Kazarama.

La brigade d'intervention de l'ONU sera composée de troupes sud-africaines, tanzaniennes et malawites.

Le ministre congolais des Affaires étrangères, Raymond Tshibanda, a annoncé qu'elle serait déployée d'ici "la fin du mois d'avril" mais le patron des opérations de maintien de la paix de l'ONU, Hervé Ladsous, a pour sa part indiqué qu'elle serait "opérationnelle d'ici juillet".

Herman De Croo plaide pour une "pression internationale" accrue

Le député belge et ministre d'Etat Herman De Croo a appelé jeudi tous les amis de la République démocratique du Congo (RDC) à exercer une pression internationale pour "arrêter le scandale qui se produit dans le pays, notamment à l'est, et à aider la RDC à sortir de la crise dont elle souffre", a rapporté l'agence congolaise de presse (ACP, reçue vendredi à Bruxelles.

M. De Croo s'exprimait à l'issue d'un entretien au Palais peuple (le siège du parlement congolais) avec le président du Sénat, Léon Kengo wa Dondo, avec qui il a passé en revue la situation générale du pays.

Pour solutionner une guerre qui a des origines internationales, il faut "agir de manière internationale", a-t-il dit, dans une référence au conflit causé par la rébellion du Mouvement du 23 mars (M23), qui affronte depuis près d'un an les Forces armées de la RDC (FARDC) dans la province du Nord-Kivu (est), frontalière du Rwanda.

"Une mine prête à exploser"

Pour lui, l'Europe ou la Belgique et les autres amis de la RDC doivent convaincre, (re)mettre de l'argent aux Nations Unies, mettre en place une force neutre pour revigorer la Mission de l'ONU pour la Stabilisation en République démocratique du Congo (Monusco), entrainer des brigades comme le fait la Belgique pour les FARDC, en vue de plus de sécurité sur toute l'étendue du pays.

Pour cela, les hommes politiques belges et congolais doivent avoir chaque fois des discussions franches, collaborer dans divers domaines (santé, infrastructures, etc.) et trouver des solutions aux nombreux problèmes des milliers de jeunes désœuvrés qui, à la longue, constituent "une mine prête à exploser", a ajouté M. De Croo, cité par l'ACP (officielle).

Selon le député et ex-président de la Chambre, toutes les potentialités et richesses naturelles du Congo le destinent à une grande prospérité.

lundi 1 avril 2013

RDC: retrait d'une motion de défiance contre le Premier ministre

Un député congolais d'opposition a retiré la motion de censure qu'il avait déposée la semaine dernière contre le Premier ministre Augustin Matata Ponyo Mapon faute de soutien suffisant, a-t-il annoncé lundi, cité par la radio onusienne Okapi.

La démarche du député Baudouin Mayo Mambeke, de l'Union pour la Nation congolaise (UNC, le parti de l'ancien président de l'Assemblée nationale Vital Kamerhe), n'a recueilli que cent signatures au lieu des 125 - un quart des 500 députés - requises par la constitution de la République démocratique du Congo (RDC). Cette motion a toutefois recueilli la signature de certains députés de la Majorité présidentielle (MP, qui soutient l'action du président Joseph Kabila), a expliqué M. Mayo lundi lors d'un point de presse tenu au Palais du peuple, siège de l'Assemblée nationale. Les députés contestataires réclament notamment de M. Matata qu'il fournisse des "explications claires" à l'Assemblée sur sa politique, en citant notamment l'insécurité généralisée à travers le pays - et principalement dans deux provinces des Kivu (est) ainsi que l'attaque de rebelles Maï-Maï contre Lubumbashi (Katanga), la seconde ville de la RDC -, les problèmes de l'eau et de l'électricité, l'état des hôpitaux et la situation sociale après la hausse des prix de biens de première nécessité à la suite de l'introduction de la TVA. "En même temps, nous avons constaté que tout ce qui est dit dans cette motion n'a été démenti par personne. Si nous retirons la motion - encore qu'elle n'est que suspendue -, nous pouvons y revenir avec la forme de question orale avec débat", a souligné lundi le député Mayo

RDC: dix-sept miliciens de l'APCLS tués par l'armée au Nord-Kivu

Dix-sept miliciens membres d'un groupe armé, l'Alliance des patriotes pour un Congo libre et souverain (APCLS), ont été tués vendredi par l'armée congolaise dans la province du Nord-Kivu (est de la République démocratique du Congo), a rapporté dimanche la radio onusienne Okapi, citant des sources militaires.

L'armée régulière, qui a perdu un de ses officiers au cours des combats, a réussi à déloger ces miliciens des localités de à Kitobo et Muhanga, situées près de Kitshanga, en territoire de Masisi, à 80 km au nord-ouest de Goma, le chef-lieu de la province du Nord-Kivu. Selon le porte-parole des Forces armées de la RDC (FARDC) au Nord-Kivu, le colonel Olivier Hamuli, dix-set miliciens de l'APCLS ont été tués et quinze autres capturés. Les FARDC poursuivent l'opération de ratissage autour de Kitshanga, a-t-il ajouté. L'APCLS est un groupe armé d'ethnie majoritaire hunde commandé par un chef Maï-Mmaï, le colonel Janvier Buingo Karairi. Les combats avec l'armée ont commencé le 24 février, quand l'APCLS est intervenue pour protéger des propriétaires terriens hunde qu'elle jugeait menacés par des Tutsis. L'état-major de l'APCLS est basé près du village de Lukweti.

jeudi 28 mars 2013

RDC: l'ONU crée une force d'intervention rapide pour combattre les rebelles

Le Conseil de sécurité des Nations unies a adopté jeudi une résolution qui renforce la Mission de l'ONU en République démocratique du Congo en créant pour la première fois une force d'intervention chargée de "neutraliser" les groupes armés opérant à l'Est.

La résolution, mise au point par Paris, s'inspire des résultats de l'accord régional d'Addis Abeba du 24 février, censé pacifier l'est de la RDC en proie à des rébellions depuis deux décennies. Le texte, adopté à l'unanimité, "condamne fermement la présence continue du (mouvement rebelle) M23 dans les environs immédiats de Goma" (est) et réclame que tous les groupes armés "déposent les armes". La "brigade d'intervention" devrait compter au total plus de 2.500 hommes, selon des responsables de l'ONU, même si la résolution ne donne pas de chiffre précis. Elle sera formée de trois bataillons d'infanterie, assistés d'une compagnie d'artillerie et d'une compagnie de reconnaissance et de "forces spéciales". Elle aura "la responsabilité de neutraliser les groupes armés". Ainsi renforcée, la Mission de l'ONU --Monusco-- se voit désormais confier la tâche supplémentaire de "mener des opérations offensives et ciblées", seule ou aux côtés de l'armée congolaise, pour "stopper le développement de tous les groupes armés, (les) neutraliser et les désarmer". Elle devra cependant "tenir pleinement compte de la nécessité de protéger les civils et de limiter les risques". La brigade est créée "pour une période initiale d'un an et dans le cadre du plafond d'effectifs" de la Monusco, soit 19.815 hommes. Basée à Goma, elle reste sous l'autorité du commandant en chef de la Monusco.

NDLR : L’idée est bonne, mais reste à voir la logistique dans un pays quasi sans routes.

Par hélicoptères ?… Cela fait penser au film : “Apocalyse now”

dimanche 17 mars 2013

RDC: près de 600 rebelles congolais, dont un chef du M23, trouvent refuge au Rwanda

Près de 600 rebelles congolais fuyant des combats dans l'Est de la République démocratique du Congo (RDC) ont trouvé refuge au Rwanda voisin depuis vendredi, parmi lesquels le chef de l'une des factions du groupe rebelle du M23, a annoncé samedi le gouvernement rwandais dans un communiqué.

RDC: près de 600 rebelles congolais, dont un chef du M23, trouvent refuge au Rwanda

"Une nouvelle vague de réfugiés congolais", dont "environ 600 combattants" fuyant les combats entre rebelles du M23, a traversé la frontière dans la nuit de vendredi à samedi et est arrivée dans le "nord-ouest du Rwanda", indique ce communiqué. Ces "soldats et officiers" ont été "désarmés et placés en détention", explique le texte. Plusieurs blessés ont reçu une assistance médicale de la Croix-Rouge. Bishop Jean-Marie Runiga, le chef de l'une des deux factions du groupe rebelle du M23, figure parmi ces fuyards. Ces deux factions, issues majoritairement de la communauté tutsi congolaise rwandophone, s'affrontent depuis début mars dans la province du Nord-Kivu, frontalière du Rwanda. Des diplomates et journalistes ont été invités au centre de transit des réfugiés de Nkamira, à environ 15km de la ville de Gisenyi (nord-ouest), pour y rencontrer brièvement M. Runiga et constater ce nouvel afflux de réfugiés congolais. "Je suis ici car la situation sur le terrain s'était dégradée (...), j'ai préféré sauver ma vie. Tant que je suis ici, je ne peux pas faire de politique. Mais j'ai un projet de société que j'ai présenté au peuple congolais, et d'une manière ou d'une autre, ce projet pourra continuer. Pour le moment je suis ici car je sais que je peux y trouver un asile", a expliqué M. Runiga à la presse. . "Pour sa propre sécurité", M. Runiga a été séparé des autres réfugiés et "a demandé à se rendre en Ouganda", selon le gouvernement rwandais.

lundi 11 mars 2013

Reprise des combats entre factions de la rébellion du M23

Après une semaine de trêve, les combats se poursuivaient samedi après-midi dans l'Est de la République démocratique du Congo entre deux factions rivales de la rébellion Mouvement du 23 mars (M23), qui s'accusent mutuellement d'avoir déclenché les hostilités.

Le 27 février, la branche du général Sultani Makenga a destitué le président politique du M23, Jean-Marie Runiga, l'accusant notamment de soutenir le général mutin Bosco Ntaganda, recherché par la Cour pénale internationale (CPI) pour crimes de guerre et crimes contre l'humanité.
"Ce matin, vers 05h00 (03h00 GMT), les hommes du général Ntaganda et de Runiga, conduites par le colonel Ngaruye Baudouin, sont venues attaquer la base militaire de Rumangabo", a déclaré samedi matin à l'AFP le lieutenant-colonel Vianney Kazarama, porte-parole militaire pro-Makenga.
Rumangabo est située à une cinquantaine de kilomètres au nord de Goma, la capitale de la province riche et instable du Nord-Kivu. "Nous avons repoussé l'ennemi et nous sommes en train de continuer à les poursuivre avec la dernière énergie (...) en direction de Kibumba", a-t-il ajouté.
Kibumba, ville-frontière avec le Rwanda, est située à une vingtaine de kilomètres au Nord de Goma. Elle est le nouveau fief de Jean-Marie Runiga et la localité d'où le M23, alors soudé, avait lancé une offensive contre l'armée qui s'était soldée par l'occupation de Goma fin novembre.
Samedi après-midi, le lieutenant-colonel Kazarama a affirmé que "l'ennemi a perdu beaucoup de positions". "Nous sommes dans les combats, mais l'ennemi est en train de perdre du terrain. Nous avons repoussé l'ennemi de 10 kilomètres, au-delà de Rugari", a-t-il encore affirmé.
Interrogé par l'AFP samedi après-midi, Jean-Marie Runiga a affirmé que, vers 04h00 (02h00 GMT), les pro-Makenga "ont essayé d'attaquer nos positions au niveau de Rugari" et ont causé la mort de "6 civils" quand ils étaient "en train de bombarder".
"Ils ont été repoussés, a-t-il insisté. Au moment où je vous parle, les combats se déroulent non loin de Rumangabo. Qu'ils ont délogé nos forces? C'est un mensonge, ils sont en débandade. Nous nous rapprochons de Rumangabo, nous allons prendre Rumangabo, peut-être ce soir."
Lundi, dans une déclaration à l'AFP, Jean-Marie Runiga a nié s'être allié au général Ntaganda et a accusé en retour le général Makenga d'avoir fait "défection" et d'avoir "reçu l'argent" du chef de l'Etat congolais Joseph Kabila pour "torpiller" les pourparlers de paix de Kampala.
Depuis la signature le 24 février d'un accord-cadre de l'ONU pour la pacification de l'Est congolais, signé par onze pays africains, des combats meurtriers ont opposé les deux factions du M23, qui se partagent des zones adossées au Rwanda et à l'Ouganda voisins.


NDLR : Il semble que toute tentative d’un accord de paix est nulle et non avenue.

dimanche 10 mars 2013

RDC : accident d'un hélicoptère des Nations unies au Sud Kivu

Un hélicoptère de la Mission des Nations unies en République démocratique du Congo s'est écrasé sur le flancs d'une colline prés de Bukavu, la capitale régionale du Sud Kivu, apprend-on de source officielle dimanche soir à Kinshasa.

Les membres de l'équipage de l'hélicoptère sont morts dans l'accident, a précisé à l'AFP le colonel Prosper Basse, qui n'a pu préciser leur nombre. L'épave de l'appareil a été aperçue par un autre hélicoptère, a-t-il expliqué. Les recherches ont été lancées dès samedi soir. Interrompues quelque temps en raison du mauvais temps, elles ont repris dimanche matin, a-t-il poursuivi. Selon Radio Okapi, parrainée par les Nations unies, cet appareil revenait à Bukavu après une mission à Shabunda à l'Ouest de la capitale régionale. Selon des sources militaires occidentales, il se serait écrasé contre une colline à environ 35 kilomètres de la ville.

lundi 4 mars 2013

Crash d'avion à Goma (RDC): plusieurs dizaines de morts, pas d'indication de Belge à bord

Plusieurs dizaines de personnes ont été tuées lundi dans l’accident d’un avion de ligne qui s’est écrasé sur un quartier résidentiel alors qu’il était sur le point d’atterrir par mauvais temps à Goma, dans l’est de la République démocratique du Congo (RDC), a-t-on appris de source policière.

 


Sur l’aéroport de Goma.

AFP

Sur l’aéroport de Goma.

Selon les Affaires étrangères belges, il n’y a pas d’indication de la présence de Belge à bord.Trois blessés ont été sortis de l’appareil et transportés à l’hôpital, selon la source policière.

L’appareil, un Fokker 50 appartenant à la compagnie locale CAA, arrivait de la ville minière de Lodja dans la région du Kasaï Oriental (centre), a indiqué la même source. Il s’est écrasé lundi en fin d’après-midi sur un quartier résidentiel au bord du lac Kivu, près des locaux de la commission électorale (Céni) et de la direction générale des migrations, a ajouté cette source.

«Jusque-là, on n’a pas encore le nombre de victimes car on cherche à avoir le manifeste (la liste des passagers, ndlr) établi à Lodja. Mais on estime qu’il pourrait y avoir entre 30 et 50 morts. Il n’y a pas de victime au sol déclarée jusque-là», a dit à l’AFP Julien Paluku, gouverneur de la province du Nord-Kivu, dont Goma est la capitale.

Cet accident est survenu par mauvais temps alors que la pluie tombait sur la ville, a ajouté le gouverneur. L’avion s’est écrasé «en centre-ville, près du bureau de la Céni», a-t-il confirmé.

D’après une source aéroportuaire, l’avion «est allé s’échouer à sept kilomètres de la piste de l’aéroport».

Contacté par l’agence Belga, le ministère belge des Affaires étrangères a précisé que selon les premières indications fournies par la compagnie aérienne, il n’y aurait pas de Belge à bord de cet appareil.

«Pour l’instant, il n’y a pas d’autre indication qui pourrait faire croire qu’il y avait des Belges dans l’avion», a indiqué le porte-parole des Affaires étrangères belges.

Les accidents d’avion sont fréquents en RDC, et toutes les compagnies aériennes du pays - une cinquantaine identifiées - figurent sur la liste noire de l’Union européenne, qui leur a interdit son espace aérien.

Le dernier accident d’un avion transportant des passagers date du 12 février 2012: six personnes ont été tuées à l’aéroport de Bukavu (est) quand leur jet de transport privé a raté son atterrissage. Parmi les victimes figurait le député Augustin Katumba Mwanke, considéré comme l’éminence grise du président congolais Joseph Kabila

dimanche 3 mars 2013

RDC: la Monusco dément tout contact avec la rébellion du M23 en perte de vitesse

La Mission des Nations Unies pour la stabilisation en République démocratique du Congo (Monusco) a dementi samedi soir tout contact avec la rébellion du Mouvement du 23 mars (M23) pour assurer la sécurité dans l'est de la RDC.

"Dans son communiqué (Numéro 0035/M23/2013), le M23 indique qu'il est en communication avec la Monusco sur des questions concernant l'ordre et la sécurité à l'est du pays. La Monusco s'inscrit en faux contre de telles allégations", a indiqué la mission onusienne de maintien de la paix. La Monusco ajoute qu'elle continue d'appuyer le gouvernement de la République Démocratique du Congo "qui est l'autorité légale et seul garant de la sécurité et de l'autorité de l'Etat sur l'ensemble du territoire national", dans ce communiqué signé par le porte-parole de l'ONU, Madnodje Mounoubai. Le M23, fondé en avril dernier par d'anciens membres d'une ex-rébellion, le Conseil national pour la Défense du Peuple (CNDP), est en proie à de graves dissensions internes qui opposent son ancien président politique, Jean-Marie Runiga, et le chef de sa branche militaire, le général Sultani Makenga. Celui-ci a annoncé la destitution de M. Runiga, l'accusant de "malversation financière, de division, de haine ethnique, d'escroquerie, de manque de professionnalisme et d'éthique politique". Ces dissensions ont permis aux Forces armées de la RDC (FARDC, l'armée gouvernementale) de reprendre sans combattre plusieurs localités de la province du Nord-Kivu (est) abandonnées par les rebelles.

mardi 26 février 2013

Le conseil des ministres approuve deux conventions entre la Belgique et la RD Congo

Le conseil des ministres a approuvé l'avant-projet de loi portant assentiment à la convention d'entraide judiciaire en matière pénale entre la Belgique et la République démocratique du Congo et à la convention entre les deux pays sur le transfèrement des personnes condamnées, signées à Bruxelles le 29 avril 2009.

La première convention doit favoriser l'entraide en matière pénale entre les deux pays. La Belgique et la République démocratique du Congo s'engagent à s'accorder l'aide judiciaire la plus large possible dans des affaires pénales. La convention met divers moyens d'entraide en place, comme les perquisitions, saisies, auditions de témoins (également par vidéoconférence), l'échange de renseignements sur les condamnations et la notification d'actes de procédure. Les formalités à respecter dans le cadre d'une demande d'entraide sont également précisées. La deuxième convention vise à faciliter le transfèrement des personnes condamnées entre la Belgique et la République démocratique du Congo. Les deux pays s'engagent à coopérer mutuellement en ce domaine afin de favoriser la réinsertion sociale des détenus, et à préciser les différentes formes que cette coopération peut prendre, ainsi que les formalités à respecter dans le cadre d'une telle procédure de transfèrement. Cette convention permettra aux citoyens belges condamnés en République démocratique du Congo de bénéficier d'une meilleure prise en charge et de chances de réinsertion plus élevées que si la totalité de leur peine était purgée à l'étranger.

NDLR : Quand on connait l’état de délabrement des prisons au Congo, cela pose question quant aux respects des droits de l’homme.

dimanche 17 février 2013

Un accord sur la pacification de la RDC le 24 février?

L'accord-cadre de l'ONU qui doit permettre de pacifier l'est de la République démocratique du Congo (RDC), en proie à violences causées par des groupes armés locaux et étrangers, devrait être signé le 24 février à Addis Abeba, ont annoncé les Nations unies.

Le secrétaire général de l'Onu, Ban Ki-moon, a envoyé les invitations vendredi et a l'intention de se rendre dans la capitale éthiopienne pour l'occasion, a déclaré samedi son porte-parole, Martin Nesirky. "Tous les présidents invités se sont engagés soit à être là, soit à envoyer un représentant habilité à signer (l'accord)", a ajouté le porte-parole dans un communiqué. Cet accord-cadre doit être signé par la RDC, le Rwanda, l'Ouganda, le Burundi, l'Angola, le Congo (Brazzaville), l'Afrique du Sud et la Tanzanie. Ce plan régional de paix avait été présenté fin janvier au sommet de l'Union africaine (UA) à Addis Abeba. Mais les huit dirigeants africains ne l'avaient pas signé en raison de divergences sur la direction d'une nouvelle force militaire régionale, complémentaire à la Mission de l'ONU pour la stabilisation du Congo (Monusco).

samedi 2 février 2013

La Belgique a refusé un visa à un écrivain congolais condamné à mort

L'écrivain congolais condamné à mort et torturé Antoine Vumilia répondait à tous les critères pour être reconnu comme réfugié, mais la Belgique lui a refusé au printemps 2011 les papiers nécessaires pour fuir en Europe, écrit De Morgen samedi.

En décembre 2002, Antoine Vumilia était un des trente condamnés à mort au procès des assassins du président congolais Laurent-Désiré Kabila. Les organisations des droits de l'homme tant internationales que congolaises parlent d'un procès inéquitable, qui a permis aux véritables coupables de l'assassinat de rester impunis. Mais en septembre 2010, Antoine Vumilia a réussi à s'échapper. A Brazzaville, les Nations unies lui ont octroyé le statut de réfugié. Les autorités luxembourgeoises ont fait savoir qu'elles étaient prêtes à l'accueillir. On lui a demandé d'aller à l'ambassade de Belgique à Brazzaville, qui veille aux intérêts luxembourgeois. L'ambassade devait préparer son visa et son laisser-passer. Mais l'ambassade a refusé de fournir le visa luxembourgeois. Antoine Vumilia et ses enfants ont finalement obtenu l'asile en Suède.

lundi 14 janvier 2013

RDC: la "force internationale neutre" sera intégrée à la Monusco

La "force internationale neutre" qui doit se déployer dans l'est de la République démocratique du Congo (RDC) sera intégrée à la Mission de l'ONU pour la stabilisation de la RDC (Monusco), dont elle constituera une brigade supplémentaire, a déclaré le conseiller militaire du secrétaire général des Nations unies, le général sénégalais Babacar Gaye, cité lundi par la radio onusienne Okapi.

RDC: la "force internationale neutre" sera intégrée à la Monusco

Cette force constituera une nouvelle brigade de la Monusco qui en compte déjà trois (Nord-Kivu, Sud-Kivu et Ituri). "Ce sera une brigade commandée par un général qui sera sous les ordres du commandant de la force des Nations unies en RDC" (actuellement le lieutenant-géneral indien Chander Prakash, ndlr), a précisé le général Gaye, de passage dimanche par Kinshasa. "La nouvelle brigade aura des "tâches spécifiques et non équivoques en vue de stabiliser durablement la région", a ajouté le général sénégalais, qui a dans le passé déjà commandé la force onusienne en RDC. Pour lui, l'intégration de cette force à la Monusco va permettre notamment de répondre à la question de son financement. Le général Gaye revenait d'Addis-Abeba où il a participé à la réunion de ministres et chefs d'état-major des pays des Grands lacs consacrée au déploiement de cette force neutre à la frontière entre la RDC et le Rwanda. "Ce que les Nations unies apportent c'est une solution à trois problèmes. Tout d'abord une solution du problème de financement de cette force puisqu'elle sera au sein de la Monusco. Nous apportons également une solution aux problèmes récurrents des violences à l'est (de la RDC)", a expliqué l'officier onusien.