lundi 30 juin 2008

News: Great Lakes, RD Congo : Situation toujours tendue à l’Est

 

RD Congo : Situation toujours tendue à l’Est

Par Le Potentiel

Le Programme Amani censé amener la paix dans les Kivu en est encore aux premiers balbutiements. La localité de Mutabo, dans le Rutshuru, a enregistré la violation du cessez-le-feu par les FARDC et le CNDP. En province Orientale, les Maï-Maï ont attaqué les FARDC dans le territoire de Bafwasende. 18 soldats, plus de 30 Maï-Maï et un civil tués. Mille personnes déplacées. La situation est à ce point volatile, dans l'Est, qu'elle exige des réactions aussi rapides que pragmatiques.

C'est désormais classique. Pas d'actualités de la RDC, chaque jour, sans l'annonce de nouveaux combats opposant soit les Forces armées de la République aux groupes armés. Soit les groupes armés entre eux. Ceci démontre combien est précaire la situation sécuritaire tant au Nord-Kivu qu'au Sud-Kivu ainsi que dans la province Orientale. En témoigne le dernier point de presse tenu le mercredi 25 juin 2008, par Alan Doss, le Représentant spécial du Secrétaire général de l'Onu en RDC et chef de la Monuc.

Le cessez-le-feu a été violé à Mutabo (Rutshuru), la semaine dernière, à la suite des affrontements entre les Forces armées de la République (FARDC) et les miliciens du Congrès national pour la défense du peuple (CNDP) de L. Nkunda. Bien que l'escalade d'actions militaires ait été évitée par la mise en œuvre du Mécanisme de surveillance du cessez-le-feu, la situation, selon Alan Doss, «reste tendue entre les FARDC et le CNDP».

Une mission d'information de la Monuc et de la Facilitation internationale, composée de civils et de militaires, a dû se rendre à Rutshuru et à Bunagana (Nord-Kivu) le 19 juin. Soit un jour après les incidents de Mutabo. De l'avis du Représentant spécial de Ban-Ki moon, les affrontements de Mutabo représentent «les premiers accrochages sérieux entre les FARDC et le CNDP après la signature de l'Acte d'engagement du 23 janvier 2008, et depuis les combats de décembre 2007 dans les territoires de Masisi et de Rutshuru».

TENSION PERMANENTE

Au Nord-Kivu, la tension est permanente et le calme précaire. Alan Doss révèle que les installations de la Monuc, à Rutshuru, ont été visées les 23 et 24 juin 2008 par plusieurs centaines de manifestants. Ils exigeaient le retrait de la Force de la Monuc de Mutabo, afin que les FARDC y retournent après s'en être retirées le 22 juin.

Cette agitation ne s'est pas terminée sans préjudice. Le chef de la Monuc donne le bilan : «Au moins une personne a été tuée par les forces de l'ordre quand les manifestants ont jeté des pierres vers le cortège du vice-gouverneur du Nord-Kivu, qui s'était déplacé à Rutshuru pour visiter les installations de la Monuc».

En outre, durant les manifestations, «plusieurs personnes ont été blessées, dont deux par balles ; 6 Casques bleus ont également été blessés par le jet des pierres». Pas plus tard que dans la nuit de jeudi à vendredi, des tirs ont été entendus à Kabare et à Bagira. Cette fois, ce sont les soldat de la 14ème brigade FARDC intégrée qui s'étaient mis à tirer

Pendant que les accrochages opposent les FARDC aux hommes de L. Nkunda au Nord-Kivu, la province Orientale revient sur la sellette. Cette fois, ce sont les Maï-Maï du major Luc qui ont, le 17 juin, attaqué les FARDC de la 9ème Région militaire basée dans la zone minière d'Elonga, en territoire de Bafwasende. L'attaque est survenue deux semaines après l'arrêt officiel des opérations militaires lancées contre eux.

Selon le Représentant spécial du secrétaire général de l'Onu, les actions Maï-Maï ont fait plusieurs tués depuis fin mai: 18 soldats des FARDC, plus de 30 Maï-Maï et un civil. Autre conséquence collatérale des combats, la situation humanitaire est préoccupante à Bafwasende, qui compte environ 1000 personnes déplacées, en quête d'assistance.

La province Orientale est, en outre, confrontée à un autre problème sécuritaire : il s'agit de la présence sur son sol des éleveurs nomades, les Mbororo, venus du Soudan. Leurs rapports avec les populations locales sont de plus exécrables. Le gouvernement de Kinshasa n'a pas encore trouvé un compromis avec celui de Khartoum pour régler la question.

SITUATION PREOCCUPANTE

Que ce soit en province Orientale ou au Kivu, la situation demeure préoccupante. Six mois après la signature, en janvier 2008 à Goma, de l'Acte final de la Conférence pour la paix, la sécurité et le développement dans les provinces du Kivu, l'espoir soulevé à l'époque dans la population est retombé. En mai et juin, selon la Monuc, des violations sporadiques du cessez-le-feu ont été signalées. Comme d'habitude, les signataires de l'Acte d'engagement de janvier 2008 se rejettent mutuellement la responsabilité des escarmouches et des lenteurs.

Scénario classique, le Congrès national pour la défense du peuple (CNDP), les groupes Maï-Maï et les Forces démocratiques de libération du Rwanda (FDLR) sont régulièrement impliqués dans des escarmouches entre eux ou avec les Forces armées de la RDC. Le recrutement forcé d'enfants soldats par des Maï-Maï est constamment dénoncé par la Monuc.

Quant au Programme Amani (la paix, en swahili) décidé lors de la conférence de Goma et destiné à sécuriser et à reconstruire les deux Kivu, il n'a été mis en place que le 3 avril. Par ailleurs, les travaux de la Commission technique mixte Paix et Sécurité ont été interrompus en raison de désaccords sur la représentation des groupes, avant de reprendre le 13 juin. Concernant la Sous-commission humanitaire et sociale, centrée sur le sort des déplacés et réfugiés, elle poursuit ses travaux.

En dépit de ces signaux contradictoires sur le terrain, le processus de paix se poursuit avec, néanmoins, beaucoup d'atermoiements. Les officiels sont certes moins pessimistes, affirmant que la paix ne s'obtient pas du jour au lendemain. Mais les populations locales, elles, attendent désespérément le retour de la paix.

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dimanche 29 juin 2008

TEXAS RADIO

Un peu en dehors de l'actualité africaine, il vous est dorénavant possible d'écouter TEXAS RADIO, la radio que je viens de créer ce jour.
Je vous en souhaite beaucoup de plaisir !!

jeudi 26 juin 2008

Jean-Pierre Bemba reste détenu - MSN Actualités - Actualité étrangère - actualités

 

Jean-Pierre Bemba reste détenu

La chambre des mises en accusation de Bruxelles a rejeté mercredi la requête d'appel formée par Jean-Pierre Bemba et ses avocats contre une récente décision de la chambre du conseil de Bruxelles qui avait confirmé l'un des trois mandats d'arrêt délivrés à son encontre. Le principal opposant au président de la République démocratique du Congo (RDC), Joseph Kabila, reste donc détenu à la prison de Saint-Gilles.

Jean-Pierre Bemba a été arrêté le 24 mai dernier, à Bruxelles, après la délivrance la veille d'un mandat d'arrêt international par la Cour pénale internationale (CPI) de La Haye pour des viols, des actes de torture, des atteintes à la dignité de la personne, des traitements dégradants et des pillages en RDC. Un juge d'instruction bruxellois a ensuite validé la procédure en délivrant un mandat d'arrêt national. Puis, le 10 juin dernier, un second mandat d'arrêt international délivré par La Haye a annulé le premier et l'a remplacé. Il a élargi le champ du premier à deux chefs d'accusation supplémentaires de meurtres, envisagés sous la double qualification de crimes contre l'humanité et de crimes de guerre. (ALB)

Jean-Pierre Bemba reste détenu - MSN Actualités - Actualité étrangère - actualités

lundi 23 juin 2008

RD Congo: Le maintien de Bemba en prison fait la une à Kinshasa

 

RD Congo: Le maintien de Bemba en prison fait la une à Kinshasa

Justice internationale - La décision de la justice belge de maintenir le président du Mouvement de libération du Congo (MLC), Jean-Pierre Bemba, en prison a fait cette semaine la une des journaux de la RD Congo. Le quotidien Le Potentiel, proche de l'opposition, écrit qu'en «attendant un nouveau pourvoi en cassation, Jean-Pierre Bemba reste en prison».
"La Justice belge a décidé : J.P. Bemba reste en prison. Ses avocats encore une fois en appel", peut-on lire à la une du quotidien L'Avenir, une journal favorable au président Joseph Kabila.
«L'espoir d'une libération provisoire de J.P Bemba s'éloigne. Si proche de la sortie de tunnel, J.P. Bemba a été ramené dans les profondeurs par la dernière décision de la Chambre de mise en accusation (belge)», ajoute le journal.
Selon L'Avenir, il faut reconnaître que la chance est grande de voir la cour réédite sa décision au sujet du premier arrêt de la Chambre de mise en accusation.
«A moins de déclarer la procédure illégale, les raisons avancées par la défense pour obtenir la liberté provisoire de J.P. Bemba n'existe plus avec la confirmation de l'arrêt par un autre arrêt à caractère définitif», écrit le journal.
«En plus, la justice belge n'étant que sous-traitant dans cette arrestation, elle n'a pas de choix que de livrer le prisonnier à son maître qu'est la Cour pénale internationale de la Haye», poursuit L'Avenir.
Kinshasa - 21/06/2008

RD Congo: Le maintien de Bemba en prison fait la une

RDC : Thomas Lubanga pourrait être libre le 24 juin

 

RDC : Thomas Lubanga pourrait être libre le 24 juin

Le "cas Lubanga" constitue la première "expérience" de la CPI en territoire congolais avec des conséquences possibles pour la suite des choses, entre autres pour un éventuel procès Bemba... voila pourquoi la décision d'une mise en liberté de Thomas Lubanga est suivie avec attention à Kinshasa et Bruxelles.

8a3105a6f072019a17072cc93a704d34.jpgLes arguments d'un des avocats de Lubanga qui « Au cours d’une audience de procédure, tenue le 10 juin à La Haye (...) avait estimé que les archives des Nations Unies devraient être ouvertes à tous. Le véritable scandale n’est pas du côté du procureur, a-t-il dit, mais du côté des Nations Unies qui font obstacle à ce que des informations destinées à la vérité judiciaire parviennent aux juges et à la défense. Pourquoi du côté des Nations Unies veut-on priver monsieur Lubanga de sa défense? interrogeait-il. Qui veut-on protéger? Quels sont les puissances, les intérêts qui font dire aux Nations Unies nous ne voulons pas que des éléments soient divulgués à la défense. On ne peut pas faire valoir la raison d’État internationale sur les intérêts de la justice. Il n’y a qu’une seule solution : constater que le procès est impossible. »

« Les juges ont retenu les arguments. À moins que les Nations Unies décident finalement de lever la confidentialité sur ces pièces, ou que le procureur fasse appel de la décision, une nouvelle audience devrait se tenir le 24 juin pour débattre de la remise en liberté de l’accusé. »

Dans sa revue de presse du 18 juin 2008, Digitalcongo mentionne que des sources proches des organisations des défenses des droits de l’homme rapportent qu’en réalité, les conclusions recueillies par l’enquête diligentée en son temps par la CPI et contenues dans les « pièces » aujourd’hui frappées du sceau de la confidentialité, accablant des ténors du régime de Kinshasa.

RDC : Thomas Lubanga pourrait être libre le 24 juin : AFRIKARABIA2

RDC : Qui est Thomas Lubanga ?

 

RDC : Qui est Thomas Lubanga ?

Portrait du chef rebelle de l'UPC (Union Patriotique Congolaise) en République démocratique du Congo et inculpé de crimes de guerre par la Cour Pénal Internationale (CPI) pour l'enrôlement et la conscription d'enfants de moins de 15 an.

469a030385537811e6e9c3162a7a6f5d.jpgThomas Lubanga Dyilo est né le 29 décembre 1960 à Juba, dans le district d’Ituri de la République démocratique du Congo (RDC). Il appartient à l’ethnie hema. Après des études supérieures à l’université de Kisangani où il obtient un diplôme de psychologie, Thomas Lubanga occupe, entre 1990 et 1994, un poste d’assistant à l’université de Cepromad. Parallèlement, il mène d’autres activités lucratives allant de l’agriculture au commerce de l’or. De 1986 à 1997 il aurait également dirigé une organisation appelée «Votura».

Thomas Lubanga entre en politique fin 1999. Il est rapidement élu membre de l’Assemblée du district d’Ituri.

Le 15 septembre 2000, il crée l’Union des patriotes congolais (UPC) dont il devient le président, ainsi que sa branche armée, les Forces patriotiques pour la libération du Congo (FPLC) dont il est le commandant en chef.

En 2001, Thomas Lubanga est nommé secrétaire national adjoint pour la jeunesse et les sports du Front de libération du Congo (FLC), et commissaire à la défense au sein du Rassemblement congolais pour la démocratie-Kisangani/Mouvement de libération (RCD-K/ML), une rébellion proche de l’Ouganda.

En août 2002, l’UPC prend le contrôle de la ville de Bunia. En septembre de la même année, le mouvement est rebaptisé Union des patriotes congolais/Réconciliation et paix (UPC/RP). Thomas Lubanga en prend la présidence et désigne, par décret, les principaux membres de l’exécutif pour l’Ituri. Dans un second décret, il crée de manière officielle les FPLC au sein desquelles il continue d’assumer la position de commandant en chef.

Il est allégué que l’UPC, avant même la création des FPLC, recrutait activement des enfants de moins de quinze ans et les soumettait à un entrainement militaire, notamment dans son camp de Sota. Cette pratique se serait systématisée avec la création des FPLC. Les enfants auraient été forcés de participer aux hostilités, notamment en devenant les gardes du corps de hauts responsables militaires du FPLC. En tant que président de l’UPC et commandant en chef des FPLC, Thomas Lubanga aurait été au courant de telles pratiques et les auraient encouragé, en particulier entre septembre 2002 et le 13 août 2003, lors du conflit armé en Ituri.

L’UPC est également accusée de massacres de civils en Ituri, notamment dans la région de Bunia, chef-lieu de ce district de Province Orientale en 2002. Entre 2002 et 2003, plus de 800 civils auraient ainsi été tués par l’UPC dans la ville minière de Mongbwalu et dans les villages adjacents. Les personnes d’origine lendu auraient particulièrement été visées. L’Ituri, région riche en matières premières, a été le théâtre de violents affrontements entre différentes milices, entraînant massacres et déplacements de populations civils.

Selon Radio Okapi, la station radiophonique de la Mission des Nations Unies en RDC (MONUC), Thomas Lubanga aurait décrété que chaque famille vivant dans les zones sous son contrôle devait impérativement contribuer à l'effort de guerre en donnant soit une vache, soit de l'argent, ou bien encore un enfant devant joindre les rangs des rebelles de sa milice.

Thomas Lubanga a été arrêté le 19 mars 2005 et incarcéré à la prison de Makala, à Kinshasa.

RDC : Qui est Thomas Lubanga ? : AFRIKARABIA2

dimanche 22 juin 2008

allAfrica.com: Congo-Kinshasa: Mouvement suspect autour de Bemba ! (Page 1 of 1)

 

Congo-Kinshasa: Mouvement suspect autour de Bemba !

La Prospérité (Kinshasa)

20 Juin 2008
Publié sur le web le 20 Juin 2008

Mercredi 18 juin courant, la justice belge a pris une décision favorable à Jean-Pierre Bemba vers une éventuelle remise en liberté. Dans la foulée, on apprenait que le premier mandat d'arrêt émis, dans la précipitation, par la CPI le 23 mai dernier était annulé. Hier jeudi 19 juin, la Chambre des mises en accusation de Bruxelles confirmait le second mandat d'arrêt de la CPI délivré le mardi 10 juin.

Jean-Pierre reste en prison et, si la Cour de cassation n'annule pas la nouvelle procédure, il pourrait être transféré à la Haye.

Il y a eu un moment de joie chez les bembistes le mercredi 18 juin. Ils ont chanté et scandé des cris en la gloire de leur leader Jean-Pierre Bemba, détenu à Bruxelles sur mandat de la CPI. Tous ceux qui sont passés, mercredi, dans les parages du Rond-point Forescom ont fait le même constat. Les bembistes, qui avaient perdu le sourire depuis la neutralisation de Igwe, jubilaient après un coup de fil venu de Bruxelles annonçant une prochaine remise en liberté de Bemba. C'est Me Aimé Kilolo, avocat de la défense, qui a redonné de l'espoir aux partisans du Président national du MLC.

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Il affirmait au sortir d'une audience : « Nous sommes passés ce matin (mercredi) devant la Cour de cassation qui a cassé la décision de la Chambre des mises en accusation qui avait déclaré irrecevable notre demande de mise de liberté provisoire ». Hier jeudi 19 juin 2008, les avocats de Bemba étaient à nouveau devant la Chambre des mises en accusation. Décevant les espoirs des bembistes, la Chambre a confirmé la procédure d'exécution du second mandat d'arrêt du 10 juin dernier. C'est-à-dire, le mandat qui exige le transfert du détenu à la Haye. Tout n'est pas perdu pour autant. La défense a déclaré qu'elle irait encore en cassation. Car pour les avocats de Bemba, la justice belge a commis des irrégularités. Des observateurs notent que c'est la dernière chance que s'accorde la défense. Si, en effet, la Cour de cassation n'annule pas l'arrêt pris, hier jeudi, par la Chambre des mises en accusation, la route de la Haye est grandement ouverte au sénateur le mieux élu de Kinshasa. Les avocats de Bemba redoutent cette éventualité. Ils font remarquer que le second mandat d'arrêt émis par la CPI ne donne plus les mêmes garanties à leur client.

Le MLC toujours derrière son Chef

François Mwamba, Secrétaire général du MLC, a effectué une sortie médiatique. Sortie au cours de laquelle, il a donné l'état de santé du parti en l'absence de son Président national. Pour François Mwamba, l'heure n'est encore au remplacement de Bemba. Celui-ci avait été désigné pour un mandat de 5 ans. Le mandat court jusqu'en 2011. Les moments ne s'y prêtent surtout pas. Les cadres du parti qui ambitionnaient de prendre la place de Jean-Pierre dans le commandement du MLC ont été mis en minorité.

allAfrica.com: Congo-Kinshasa: Mouvement suspect autour de Bemba ! (Page 1 of 1)

samedi 21 juin 2008

7s7: Monde - Bemba ne sera pas transféré à La Haye (321656)

 

Bemba ne sera pas transféré à La Haye

La justice belge a suspendu le transfèrement du principal opposant en République démocratique du Congo (RDC), le sénateur Jean-Pierre Bemba, au siège de la Cour pénale internationale (CPI) à La Haye. Ce transfert devait intervenir ce week-end, a indiqué vendredi un avocat de M. Bemba.
M. Bemba, un ex-rebelle devenu vice-président durant la transition (2003-2006) en République démocratique du Congo (RDC), puis sénateur, est en détention préventive en Belgique depuis son interpellation à Rhode-Saint-Genèse le 24 mai, sur un mandat d'arrêt international émis par la CPI.
Depuis son arrestation, les avocats de M. Bemba, qui souhaite comparaître libre devant la CPI, ont introduit plusieurs recours devant la justice belge pour réclamer sa remise en liberté, dont l'un est toujours pendant devant la Cour de cassation, la plus haute juridiction du royaume. "Nous avons appris hier (jeudi) qu'un ordre de mission avait été donné pour transférer M. Bemba ce week-end à La Haye", a expliqué vendredi un des avocats du principal opposant au président congolais Joseph Kabila, Me Aimé Kilolo Musamba.
"Nous avons donc saisi en référé le président du tribunal de première instance de Bruxelles, qui lors d'une audience extraordinaire à huit heures vendredi a décidé d'interdire de procéder au transfèrement de M. Bemba à La Haye tant que la procédure devant la Cour de cassation n'est pas tranchée", a ajouté l'avocat. La Cour de cassation doit se prononcer sur la validité de décisions prises par des juridictions d'instruction - chambre du conseil et chambre des mises en accusation - qui ont décidé à plusieurs reprises de maintenir M. Bemba en détention.
"On attend la décision de la Cour de cassation la semaine prochaine", a précisé Me Kilolo. "L'objectif est de permettre à M. Bemba de comparaître libre, car il accepte de comparaître, mais pas dans des conditions d'humiliation inutile", a ajouté l'avocat du candidat malheureux à la présidentielle de 2006.
M. Bemba est poursuivi par la CPI pour des crimes de guerre et des crimes contre l'humanité, dont des meurtres et des viols, commis par des éléments du Mouvement de Libération du Congo (MLC, une ex-rébellion congolaise muée en parti politique) en Centrafrique entre le 25 octobre 2002 et le 15 mars 2003. Les troupes du MLC étaient intervenues pour mater, à l'appel du président centrafricain Ange-Félix Patassé, une rébellion menée par le général François Bozizé. (belga)

7s7: Monde - Bemba ne sera pas transféré à La Haye (321656)

L'argent de Mobutu bloqué en Suisse risque d'aller à ses proches - Article - actualités

 

L'argent de Mobutu bloqué en Suisse risque d'aller à ses proches

Une somme de huit millions de francs (environ 5 millions d'euros) du défunt dictateur congolais Mobutu Sese Seko, bloquée en Suisse jusqu'en décembre, risque de tomber en possession de ses héritiers. La République démocratique du Congo (RDC) n'a pas répondu à la demande suisse d'envoyer un représentant légal à Berne pour que l'argent puisse profiter au peuple.

Le Département suisse des affaires étrangères (DFAE), chargé de trouver une solution, est intervenu à plusieurs reprises pour qu'un tel mandataire soit désigné rapidement. "Vu les délais de la procédure, cette désignation revêt aujourd'hui un caractère d'urgence", estime le DFAE qui a d'ores et déjà pris contact avec les héritiers de Mobutu en vue d'une "solution négociée". Il pourrait s'agir d'un partage des huit millions à hauteur de 60 % en leur faveur et 40 % pour le peuple, selon les agences qui citent un haut responsable du DFAE, sous couvert de l'anonymat. Les fonds Mobutu ont été bloqués par ordre du Conseil fédéral jusqu'au 15 décembre 2008. En raison d'une lacune de la législation helvétique, ces fonds risquent de tomber aux mains des proches du dictateur défunt à l'issue de ce délai, la RDC n'ayant pas été en mesure de conduire une procédure judiciaire respectant les règles de l'Etat de droit. (CYA)

L'argent de Mobutu bloqué en Suisse risque d'aller à ses proches - Article - actualités

lundi 16 juin 2008

Un naufrage de plus en RDC

 

RDC : 70 morts dans un naufrage d'une baleinière

2008-06-14 10:27:18

     KINSHASA, 13 juin (Xinhua) -- Près de 70 personnes sont mortes  noyées dans la nuit de jeudi à vendredi lors du naufrage d'une  baleinière, dans une rivière à 120 km de Mbandaka, dans l'ouest de la République démocratique du Congo (RDC). 

     Le ministre congolais des Affaires sociales, Jean Claude  Muyambo, qui a annoncé ce bilan vendredi à la radio nationale, a  fait savoir en outre qu'il était en train de réunir des  informations pour voir comment apporter assistance aux rescapés. 

     Selon lui, la surcharge serait à l'origine de cet accident. 

     En décembre dernier, deux barges transportant environ 300  personnes, en provenance de la ville de Bumba (province de  l'Equateur) pour Kinshasa, avaient chaviré sur le fleuve Congo,  faisant, selon un bilan mitigé, 8 morts, 75 disparus et 227  rescapés. L'accident était dû au surcharge.

http://www.french.xinhuanet.com/french/2008-06/14/content_651475.htm

On croit rêver : Aide financière du Congo à la Chine - Congopage

 

On croit rêver : Aide financière du Congo à la Chine

par Jean Hombre Misoga | dimanche 15 juin 2008 | (7) Commentaires

Samedi 14 Juin 2008 à 13:00:00
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(Chine, Congo-Brazza)

Le Congo offre une aide d’1 million de dollars à la Chine

Un mois après le séisme qui a secoué la province chinoise de Sichuan, le gouvernement congolais a décidé de porter assistance aux sinistrés en offrant à la Chine une aide financière d’1 million de dollars américains, soit l’équivalent de 400 millions de francs CFA.

L’annonce en a été faite le 14 juin, à Brazzaville, par l’ambassadeur de Chine au Congo, Li Shuli, à la sortie de l’audience que lui avait accordée le président de la République, Denis Sassou N’Guesso, en présence du ministre des Affaires étrangères et de la francophonie, Basile Ikouebé, et de Martin Adouki, conseiller diplomatique du chef de l’État. Le diplomate chinois a loué ce geste et s’est félicité de l’excellence des rapports qui lient Brazzaville et Pékin, en rappelant que le président Sassou N’Guesso avait, dès les premiers jours de la catastrophe, adressé un message de soutien à son homologue chinois, Hu Jintao.

Li Shuli a aussi noté la solidarité que les officiels congolais ont manifesté à cette occasion. Les présidents de l’Assemblée nationale et du Sénat, ainsi que plusieurs membres du gouvernement, sont tour à tour passés au siège de la représentation diplomatique chinoise à Brazzaville témoigner de leur compassion en signant le livre de condoléances ouvert à cet effet.

Rappelons que le séisme de Sichuan a causé la mort de plus de 70.000 personnes, laissé des centaines de milliers de personnes sans abri et détruit de nombreuses infrastructures de base.

Gankama N’Siah

On croit rêver : Aide financière du Congo à la Chine - Congopage

vendredi 13 juin 2008

Violences au Bas-Congo: 100 morts, graves dérapages policiers (ONU) - MSN Actualités - Actualité étrangère - actualités

 

Violences au Bas-Congo: 100 morts, graves dérapages policiers (ONU)

Au moins une centaine de personnes, et probablement davantage, ont été tuées en février et mars derniers dans la province du Bas-Congo à l'ouest de la République démocratique du Congo lors d'affrontements entre la police congolaise et le mouvement d'opposition politico-religieux Bundu dia Kongo (BDK), selon l'ONU.

Dans un rapport de 36 pages publié à Kinshasa, la Mission des Nations Unies en RDC (MONUC) dénonce un "usage excessif de la force" ou un recours à la force "de manière illégitime" par la police nationale congolaise (PNC), pendant les opérations de rétablissement de l'ordre dans cette province. Selon la MONUC, le bilan de ces violences s'établit à au moins cent personnes, dont de nombreux adeptes du mouvement BDK. C'est la première fois depuis ces violences que l'ONU communique officiellement un bilan et énumère une série de violations des droits de l'Homme perpétrées par la police congolaise, mais aussi de violences attribuées au BDK, dans un rapport rédigé par une équipe multidisciplinaire du Bureau de l'ONU pour les droits de l'Homme. (GFR)

Violences au Bas-Congo: 100 morts, graves dérapages policiers (ONU) - MSN Actualités - Actualité étrangère - actualités

mardi 10 juin 2008

Des soldats de l'armée congolaise inspectent une fosse commune à Rutshuru, dans l'est de la RDC, le 2 octobre 2005

 

Quatre nouveaux charniers ont été découverts samedi à Maboya, village de l'est de la République démocratique du Congo (RDC) où des fosses communes contenant les ossements d'une centaine de personnes ont été mises au jour vendredi, a annoncé la Mission de l'ONU en RDC (Monuc). Photo:Lionel Healing/AFP

Des soldats de l'armée congolaise inspectent une fosse commune à Rutshuru, dans l'est de la RDC, le 2 octobre 2005

Un avion soudanais en feu à l'aéroport de Khartoum: près de 100 morts - Yahoo! Actualités

 

AFP - il y a 30 minutes

KHARTOUM (AFP) - Près de 100 personnes ont péri mardi soir après que leur avion a pris feu à son atterrissage à l'aéroport de Khartoum, a annoncé la télévision d'Etat soudanaise.

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"Les informations préliminaires indiquent que près de la moitié des 203 passagers sont morts", a affirmé un présentateur de la télévision.

L'avion de la compagnie nationale Sudan Airways a dévié de la piste après l'atterrissage pour des raisons encore inconnues, puis a pris feu, a affirmé une source policière citée par la télévision.

L'appareil arrivait en provenance d'Amman via Damas.

Les passagers sont au nombre de 203, l'équipage de 14, selon la télévision.

L'avion aurait dévié "en raison des mauvaises conditions climatiques, Khartoum ayant été le théâtre de tempêtes de sable puis de pluies diluviennes" mardi, a indiqué le présentateur de la télévision.

"Les hôpitaux de Khartoum ont accueilli un grand nombre de blessés", a-t-il ajouté. Les blessés seraient dans un état stable.

Plus d'une heure après l'accident, l'avion était encore la proie des flammes. Les images de télévision montraient des pompiers munis de lances à incendie autour de l'appareil tentant d'éteindre le feu, qui avait déjà ravagé la partie supérieure de la carlingue.

Un toboggan d'évacuation urgence était déployé à l'une des portes centrales de l'avion, ce qui laisse penser que des passagers avaient été évacués de l'appareil.

Un haut responsable de la police soudanaise, Mohammed Naguib al-Tayyeb, avait dans un premier temps indiqué que la majorité des passagers avait pu quitter l'avion avant qu'il ne prenne feu.

Les services de secours soudanais se trouvaient sur place en grand nombre. Les familles des passagers attendant à l'aéroport se trouvaient dans un état de "grande panique", a précisé la télévision.

Cette catastrophe est l'une des plus importantes ces dernières années au Soudan. En juillet 2003, 115 personnes, dont un haut responsable militaire soudanais et huit étrangers, avaient péri dans l'accident d'un avion des lignes intérieures de la compagnie nationale Sudan Airways, dans l'est du Soudan. Seul un enfant avait survécu.

Le pilote de l'avion avait fait état de "problèmes techniques" environ dix minutes après le décollage de l'appareil, un Boeing 737, de l'aéroport de Port Soudan, sur la Mer Rouge, et avait annoncé qu'il tentait de revenir à l'aéroport. Il s'était écrasé à 18 km de son but.

Si les accidents d'avions de ligne sont rares au Soudan, le plus grand pays d'Afrique, plusieurs avions militaires se sont écrasés dans le pays depuis 1998.

Un avion soudanais en feu à l'aéroport de Khartoum: près de 100 morts - Yahoo! Actualités

vendredi 6 juin 2008

Mandat d'arrêt confirmé pour Jean-Pierre Bemba - Article - actualités

 

Mandat d'arrêt confirmé pour Jean-Pierre Bemba

La chambre des mises en accusation de Bruxelles a rejeté jeudi l'appel de Jean-Pierre Bemba contre son arrestation consécutive au mandat d'arrêt international décerné par la Cour pénale internationale.

La chambre des mises a également rejeté sa requête de mise en liberté provisoire. Le sénateur congolais Jean-Pierre Bemba, un des principaux opposants au président Joseph Kabila, a été arrêté le 24 mai à Bruxelles pour crimes de guerre et crimes contre l'humanité, pour des actes commis par ses hommes en Centrafrique en 2002 et 2003. (NLE)

Mandat d'arrêt confirmé pour Jean-Pierre Bemba - Article - actualités

lundi 2 juin 2008

Les dictateurs africains adorent la démocratie - Pan Afrique - Angola - Burundi - Centrafrique - Congo - Tchad - Politique - Afrique

 

Les dictateurs africains adorent la démocratie


lundi 31 mars 2008


Si l’Afrique change (paraît-il), les sommets africains restent heureusement les mêmes. Les chefs d’État des dix pays membres de la Communauté économique des États de l’Afrique centrale (CEEAC), qui s’étaient réunis début mars 2008 à Kinshasa, étaient demeurés fidèles à une grande tradition : celle de la condamnation du recours à la force pour accéder au pouvoir.

Consacré spécifiquement à la situation au Tchad, ce sommet s’était conclu par ce rappel final au respect de l’État de droit : « Les chefs d’État et de gouvernement des États membres de la CEEAC condamnent le recours aux armes et autres voies non constitutionnelles comme mode d’accession au pouvoir ainsi que toute déstabilisation des institutions démocratiques issues de la volonté du peuple tchadien ».

Cela constituerait une victoire supplémentaire des forces démocratiques à l’œuvre sur le continent si les signataires n’étaient pas, entre autres :

Le Président Centrafricain François Bozizé (arrivé au pouvoir par un coup d’État puis consacré par les urnes),

Le Président Congolais Denis Sassou Nguesso (arrivé au pouvoir par un coup d’État puis consacré par les urnes),

L’Angola en la personne de son premier ministre (arrivé au pouvoir par un coup d’État puis consacré par les urnes),

Le président burundais Pierre Nkurunziza (que l’on soupçonne d’être derrière cette pluie de grenades qui s’abat, depuis le début de l’année, sur les jardins des députés de l’opposition à Bujumbura)

Le président tchadien lui-même, Idriss Deby Itno qui a lui aussi suivi la filière désormais classique des Dos Santos, Sassou, Museveni et autres, à savoir après la mitrailleuse d’abord, l’urne ensuite !

Cette condamnation du recours à la force pour accéder au pouvoir par ceux-là mêmes qui ont eu besoin de mitrailleuses pour arriver jusqu’au Palais présidentiel montre que le ridicule n’a toujours pas tué les sommets africains. La démocratie n’est pas un vain mot en Afrique centrale, car c’est un mot qui fait rire !

Patrick Eric Mampouya

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