vendredi 28 mars 2008

Lettre ouverte au peuple Congolais sur la mort d' Albert N' gezaio

Lettre ouverte au peuple Congolais sur la mort d' Albert N' gezaio, frère de Victor.
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La difficulté des fichiers PDF c'est qu' ils sont difficiles à mettre en ligne, ce qui est dommage.

Lors de ma période de vie au Congo, j'ai bien connu Albert et Victor, son frère.

Ce crime crapuleux méritait que j' en parle en souvenir de sa mémoire.

mercredi 19 mars 2008

Un lâche assassinat à Goma : la main « invisible » du régime de Kinshasa abat en plein jour Albert Ngezayo



Un lâche assassinat à Goma : la main « invisible » du régime de Kinshasa abat en plein jour Albert Ngezayo

Selon les informations obtenues auprès de membres de famille et de différentes sources à Goma, Albert Ngezayo a été sauvagement assassiné jeudi le 13 mars 2008 à 16 heures par des hommes en uniformes circulant dans une Jeep Mitsubishi Pajero qui n'avait aucune plaque d'immatriculation. Albert Ngezayo a été atteint par quatre projectiles.

Ce lâche assassinat a eu lieu aux environs du domicile du défunt, entre la résidence officielle du Gouverneur de la Province du Nord-Kivu et l'édifice où loge le Parquet de la République, un espace qui est placé sous la sécurité permanente des éléments de la police nationale et des FARDC.

Pourtant, les assassins n'ont eu aucune peine à prendre la fuite et courent toujours, en dépit du bouclage (supposé) des grandes artères de la ville, de la fouille et de l’interception de tous les véhicules de marque Mitsubishi Pajero utilisé par les meutriers; ces fouilles ont été ordonnées par les autorités quelques heures après le drame (sic). Pour plusieurs des observateurs qui étaient sur place, l'identité des assassins ne fait aucun doute et le doigt est pointé vers les FARDC qui contrôlent la ville de Goma et qui, comme on le sait, sont plus «efficaces » au niveau de l'assassinat urbain que sur les champs de bataille. Les mêmes observateurs dénoncent d’ailleurs un plan d’assassinat ciblé de Tutsis congolais.

Au Congo en général et au Kivu en particulier, feu Albert Ngezayo n’est plus à présenter car il était connu de tout le monde en tant qu'important acteur économique du Nord-Kivu depuis plus de trois décennies et grand défenseur de l'environnement, notamment de la faune et de la flore du parc des Virunga. On se rappellera, par exemple, de la lutte médiatique menée en 1994-1995 par Albert Ngezayo contre le braconnage et la déforestation du parc des Virunga par les réfugiés rwandais déversés dans les deux provinces du Kivu, après la défaite du régime génocidaire rwandais. Ngezayo a aussi été l’un des grands défenseurs des gorilles de montagne qui font la fierté de cet espace géographique réparti entre le Congo, l’Ouganda et le Rwanda.


Par ailleurs, Albert Ngezayo, dont l’image la plus connue est celle d’un Gentleman portant un gilet en peau de léopard, de bottes et d’un grand chapeau de cow-boy de style texan, était un homme d’un franc parlé qui ne cessait de dénoncer les politiciens véreux qui déstabilisent le pays en se servant des divisions ethniques, dont le cas le plus flagrant est celui du Kivu. Les membres de l’Obsac qui ont eu la chance de le rencontrer à plusieurs occasions à Kinshasa et à Goma retiennent de lui l’image d’un homme jovial au franc parlé; et d’un acteur engagé pour la protection de la faune et de la flore du célèbre parc des Virunga et dans développement économique du Kivu.


Si la main invisible du régime ne fait pas de doute dans ce crime ignoble commis en pleine journée et aux abords de la résidence officielle du gouverneur de la province du Nord-Kivu, la question qui se pose présentement est celle de savoir si le commando ne se serait pas trompé de cible. Cette hypothèse est d’autant plus plausible que la victime, Albert Ngezayo, n’était impliquée dans aucune activité politique; mais que, par contre, son jeune frère, Victor Ngezayo, semble beaucoup plus visé à cause de ses propos critiques contre le régime Kabila. De plus il est à la tête d’un parti politique d’opposition, le Mouvement des Patriotes Congolais (MPC), et est co-fondateur de la Convention des Démocrates Chrétiens (CDC). Lors de la dernière conférence de paix organisée à Goma, le mémorandum déposé par Victor Ngezayo avait été très remarqué (au vu de sa qualité) par de nombreux analystes des affaires congolaises, mais sûrement pas très apprécié dans les cercles du pouvoir à Kinshasa, car il mettait bien le doigt là où ça fait mal. Concernant le conflit armé en cours au Nord-Kivu, le mémorandum affirme clairement que ce dernier s’inscrit dans la non-résolution, pendant la Transition ou après les élections, d'enjeux fondamentaux tels que la Réconciliation Nationale et la Réforme de la Justice, du Secteur de Sécurité et de l'Armée. Pour ce qui est de la crise économique prévalant dans cette province, le mémorandum n’y va pas par quatre chemins et attribue l'absence d'une gestion responsable de l'État Congolais des ressources dont regorge le Nord-Kivu, comme facteur d’appauvrissement aigue de la population. De même, plusieurs recommandations de ce texte ne faisaient pas l’affaire du régime de Kinshasa, et ce, notamment celles portant les nos. 1, 4, 7, 11 et 17.


Selon Radio Okapi ce lâche assassinat d’Albert Ngezayo a causé une grande psychose au sein de la population de la ville de Goma, et ce, en dépit des assurances données par les autorités provinciales. La grande inquiétude pour les habitants de Goma se résumait en ces termes : « Pour certains, si des personnalités comme Ngezayo Prigogine peuvent être assassinées en plein jour, la vie du citoyen moyen est vraiment en danger ». Il faut bien reconnaître que la sécurité des citoyens congolais n’a jamais été le souci du régime, surtout après la légitimité conférée par une mascarade d’élections démocratiques (plutôt démographiques). Dans les campagnes et les centres urbains, les FARDC tuent, violent et rançonnent presque quotidiennement la population congolaise au vu et au su des autorités politiques et administratives. La grande nouveauté dans ces crimes commis par les forces armées et de sécurité, c’est leur déroulement en plein jour et sans aucune mesure de précaution pour dissimiler l’identité des tueurs. Notons aussi que depuis un certain temps les opposants politiques deviennent leurs cibles privilégiés. Et tout cela se passe en présence de la plus grande mission onusienne au monde : la MONUC.


D’une part l’Obsac dénonce et condamne avec la plus grande énergie ce lâche assassinat d’un innocent, grand défenseur des causes environnementales et acteur économique important et, d’autre part, présente ses plus sincères condoléances à la famille d’Albert Ngezayo.


La rédaction




Posted: dimanche le 16 mars 2008 at 10:34 PM
Commentaires et analyses de l'actualité de l'Afrique centrale et des Grands Lacs

mardi 18 mars 2008

RWANDA bruits de guerre ?


RWANDA
LES NOUVELLES CARTES CONTRE LE CONGO(Grands-Lacs Confidentiel 18/03/2008) Kigali, Rwanda, (GLAC) – Les préparatifs et la mobilisation qui sont présentement en cours au quartier général de Laurent Nkundabatware suscitent plusieurs questions. La grande majorité des soldats congolais bantous qui combattent pour Laurent Nkundabatware sont transportés par avion à Kigali d’où ils seront acheminés vers le Congo-Brazzaville. Ces soldats proviennent d’un regroupement de plusieurs factions rebelles qui ne jurent que par la fin du régime de Joseph Kabila. Parmi eux on retrouve des éléments appartenant à Jean Pierre Bemba, ceux-là même qui avaient mené l’attaque sur Kinshasa quelques semaines après les résultats du premier tour des élections présidentielles. On y trouve aussi des éléments provenant du RCD/KML, l’ancien groupe rebelle de Mbusa Nyamwisi.Tous ces regroupements sont sous les ordres d’officiers tutsi de l’armée rwandaise.Les sources de Grands-Lacs Confidentiel précisent que des préparatifs de guerre se font sur trois fronts. Ainsi, jusqu’à présent trois pays ont accepté de se rallier à la cause rwandaise contre le Congo : La République Centrafricaine (RCA), le Congo Brazzaville et le Burundi. L’axe Brazzaville Sur cet axe les militaires sont des bantous et les officiers des tutsi rwandais dont certains figurent sur la liste des 40 criminels recherchés par la Cour Pénale espagnole. Les formations seront faites par des instructeurs britanniques.Des communications téléphoniques régulières se font entre les troupes de Jean Pierre Bemba qui ont été regroupées à Brazzaville et leurs collègues qui ont rejoint le camp gouvernemental et sont actuellement en formation au camp de brassage de Luberizi (plaine de la Ruzizi au sud Kivu). Ces derniers sont aussi en communication régulière avec leurs collègues qui combattent avec Laurent Nkundabatware au Nord Kivu. L’axe Sud Kivu L’opération du Sud Kivu est mise sous la supervision directe de Paul Kagame lui-même, de son ministre de la défense et du chef d’Etat major de l’armée rwandaise. Paul Kagame aurait déjà obtenu l’approbation du chef d’État burundais Pierre Nkurunziza d’utiliser le Burundi comme passage pour envahir le Congo. A ce sujet, Pierre Nkurunziza ferait face à une opposition qui s’étend même dans sa propre équipe. Cette opposition juge inacceptable de permettre au Rwanda d’utiliser le territoire burundais pour envahir encore une fois la population congolaise qui a tant souffert. Pierre Nkurunziza a transmis à Paul Kagame les noms de tous ceux qui s’opposent à une telle utilisation du territoire national par l’armée rwandaise et ce dernier, en retour, a envoyé des commandos au Burundi pour éliminer les opposants dont le nom figure sur cette liste. Le front du Sud Kivu sera composé très majoritairement de tutsi car ils estiment qu’en attaquant seuls le Kivu, ils ont la chance de mener l’attaque jusqu’à Kinshasa. Ils pensent que les congolais, corruptibles de nature, risquent fortement de trahir « la mission de la guerre ». Pour justifier ses actions belliqueuses, Paul Kagame reprend son excuse éternelle. Les interahamwe quittent la Tanzanie et le Burundi et se regroupent sur la chaîne de Mitumba (Est du Congo) pour attaquer le Rwanda. Plusieurs officiers Ngbandi (originaires de la province de l’Equateur) ainsi que certains officiers du Bandundu viennent espionner à l’Est pour le compte de l’ennemi. L’axe NordLa République Centrafricaine a donné le feu vert aux tutsi d’utiliser son territoire pour envahir le Congo.Ce pays veut anéantir les rebelles centrafricains et a désespérément besoin d’aide pour le faire. Le « deal » est le suivant : les américains exigent que la République Centrafricaine facilite l’entrée des mercenaires rwandais au Congo et, en échange, les Etats-Unis lui remettront, deux personnalités recherchées par son gouvernement actuel : Ange Félix Patasse et Jean Pierre Bemba. Selon les sources de Grands-Lacs Confidentiel, ce sont le Rwanda et l’Ouganda qui, au nom d’une conquête par les tutsi du le territoire congolais, sont allés recruter les Mbororos, ce peuple de pasteurs du Tchad, Soudan, Libye et Centrafrique, pour venir occuper le territoire congolais. Ces éleveurs nomades nilotiques sont plus de 15 000 et, selon les sources de la société civile congolaise, la plupart sont armés et seraient principalement installés dans «les collectivités de Ndolomo et de Malingindo dans le Haut-Uélé, mais également dans les territoires de Ango et de Poko dans le Bas-Uélé.» Toute cette opération serait menée en complicité avec la République Centrafricaine. L’enjeu derrière ce recrutement des Mbororos consiste à augmenter le nombre de nilotiques, dans l’espoir qu’ils deviendront automatiquement des Congolais grâce au pseudonyme « banyamulenge » qui falsifie et détruit l’histoire de la RDC. Devant une telle situation Alan Doss, le représentant de l’ONU au Congo, continue à distraire les distraire et à endormir leur vigilance par un discours qui psalmodie la paix alors que d’un autre coté il renforce Laurent Nkundabatware dans la préparation de la guerre contre le Congo. Pour une fois Laurent Nkundabatware a perdu une aile: Le général Kakolele, de la tribu Nande, qui travaillait avec lui aurait fait défection vers Kinshasa. A la suite de cet acte qualifié de traîtrise, les officiers Nande de Nkundabatware sont transférés à Kigali pour être envoyés à Brazzaville. Quelques jours après la visite de George Bush au Rwanda, Paul Kagame a fait une déclaration qui rime bien avec les bruits de la guerre qu’il prépare contre le Congo : « Je ne quitterai pas le pouvoir tant que le problème congolais ne sera pas réglé ».Tout ceci rime avec les rumeurs malveillantes certes non fondées, selon lesquelles « le chef de l’Etat serait blessé ou serait assassiné », des rumeurs qui reflètent une masturbation psychologique de ceux qui en veulent à Joseph Kabila.Certes ceux qui véhiculent ces rumeurs ne le font pas seuls et l’histoire du Congo est très riche en dénouements historiques qui démontrent que quelque part, quelqu’un tient une télécommande (argent et manipulation) pour s’assurer que le Congo n’arrive jamais à sa véritable indépendance.

jeudi 6 mars 2008

Mort de Staline le 05 mars 1953

Un peu passé sous silence, mais c' était le 05 mars 1953 que Staline est mort.

Ce que j'ai retenu de lui, ce sont les fameuses purges staliniennes.

Pour la petite histoire, c' est après une soirée copieusement arrosée  à la vodka, qu' il fut retrouvé gisant à côté de son lit le lendemain matin par un soldat qui osa rentrer dans sa chambre, étonné de son silence.

Dans le coma, un médecin mis plusieurs heures à arriver à son chevet, vu que les médecins juifs avaient tous été écartés ou emprisonnés.

Ci joint un aperçu à son sujet et annonçant l' arrivée de Nikita Khrouchtchev au pouvoir.

Le maréchal Staline à la fin de sa vieStaline s'éteint le 5 mars 1953, à 73 ou 74 ans (*).

Le dictateur soviétique s'honorait du titre de «Vojd», mot russe qui signifie guide, équivalent de l'allemand Führer, de l'italien Duce ou de l'espagnol Caudillo.

Mais la propagande communiste le surnommait aussi le «petit père des peuples».

L'annonce de sa mort fige le monde entier dans la stupeur, la désolation et un vague soulagement.

Ses obsèques, le 9 mars suivant à Moscou, se traduisent par des scènes d'hystérie collective qui entraînent la mort de plusieurs centaines de badauds, piétinés ou étouffés.

Difficile succession

A peine le «Vojd» est-il mort que ses subordonnés se partagent le pouvoir.

Beria, maître de la police, s'attribue la vice-présidence du Conseil des ministres et surtout le ministère des Affaires intérieures et de la Sécurité d'État. Dès le 10 mars, au lendemain des funérailles de Staline, il amnistit tous les condamnés à moins de cinq ans de prison, soit un million de personnes !

L'agitation gagne les camps de Sibérie et les pays soumis au joug soviétique. Le 17 juin 1953, les ouvriers allemands manifestent en masse à Berlin-Est.

Craignant les effets délétères d'une démocratisation trop rapide, le présidium de l'URSS se réunit en urgence le 26 juin 1953. Beria est arrêté et exécuté aussitôt.

Son successeur, Nikita Khrouchtchev, organise la mainmise de lanomenklatura communiste sur l'appareil d'État. L'objectif de cette nomenklatura est de jouir enfin en paix de ses privilèges. Elle y parviendra jusque dans les années 1980

mardi 4 mars 2008

RDC : l'ONU appelle au calme et renforce son dispositif dans la province du Bas-Congo


RDC : l'ONU appelle au calme et renforce son dispositif dans la province du Bas-Congo

RDC : l'ONU appelle au calme et renforce son dispositif dans la province du Bas-Congo
3 mars 2008 – Face aux actes de violence qui secouent la province du Bas-Congo en République démocratique du Congo (RDC), la Mission de l'Organisation des Nations Unies en République démocratique du Congo (MONUC) a lancé un appel au calme et renforce son dispositif dans la province.
« La Mission des Nations Unies en République démocratique du Congo déplore les récentes violences dans la Province du Bas-Congo et dont le dernier bilan, selon des sources officielles, serait de sept morts et une douzaine de blessés », indique un communiqué publié aujourd'hui à Kinshasa.
La MONUC a appelé à « un retour immédiat au calme, à l'arrêt de toute violence et à la continuation du dialogue, afin de trouver des solutions durables aux problèmes de la province ».
Par ailleurs Alan Doss, le Représentant Spécial du Secrétaire Général des Nations Unies en RDC, s'est rendu le 28 février dernier à Matadi, chef-lieu de la province du Bas-Congo.
«Je suis venu m'informer, apprendre et écouter», a-t-il déclaré à cette occasion.
Lors d'une conférence de presse, Alan Doss a rappelé que « « la violence ne permettait en aucune façon de régler les problèmes mais, qu'au contraire, elle ne pouvait que les aggraver. »
Il faisait allusion à la situation d'insécurité qui tend à se généraliser dans cette province avec les actes de désobéissance civique et de violences posés par des adeptes du Bundu Dia Kongo (BDK), un mouvement politico religieux.
Afin d'aider à la protection des populations civiles, qui demeure au coeur du mandat de la MONUC, au Bas-Congo comme dans toute la RDC, la MONUC a procédé au renforcement de son dispositif militaire et policier dans la province.

lundi 3 mars 2008