lundi 22 décembre 2008

RDC: l'ONU souhaite toujours une force UE (De Gucht) - MSN Actualités - Actualité étrangère - actualités

 

RDC: l'ONU souhaite toujours une force UE (De Gucht)

Les Nations Unies souhaitent toujours le déploiement d'une "force relais" européenne dans l'est de la République démocratique du Congo (RDC) dans l'attente de l'arrivée des 3.000 Casques bleus supplémentaires pour la Mission des Nations Unies en RDC (MONUC), a affirmé lundi le ministre belge des Affaires étrangères, Karel De Gucht.

"Ils continuent à penser à une force relais ("bridging force")", a-t-il indiqué à l'agence BELGA à l'issue d'un entretien à New York avec le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-Moon, puis avec le chef du département onusien des opérations de maintien de la paix (DPKO), Alain Leroy. M. Ban a formellement demandé le 5 décembre dernier à l'Union européenne d'envoyer une telle force intérimaire dans l'est de la RDC en attendant le déploiement des 3.000 Casques bleus supplémentaires qui pourrait prendre de quatre à six mois. Mais l'UE est pour l'instant très réticente à l'envoi de troupes. "Je vais continuer à insister" auprès de nos partenaires européens, a assuré lundi M. De Gucht. (FLO)

RDC: l'ONU souhaite toujours une force UE (De Gucht) - MSN Actualités - Actualité étrangère - actualités

mardi 16 décembre 2008

7s7 Monde - Le Premier congolais pour l'exploitation rapide du pétrole dans le Lac Albert (551888)

 

Le Premier congolais pour l'exploitation rapide du pétrole dans le Lac Albert

Adolphe Muzito, le Premier ministre congolais.

Adolphe Muzito, le Premier ministre congolais.

Le Premier ministre congolais Adolphe Muzito a émis le voeux de voir l'exploitation du pétrole démarrer le plus vite possible dans le lac Albert, dans le nord-est de la République démocratique du Congo (RDC), ont rapporté lundi deux agences de presse congolaises.
Cinq chantiers
M. Muzito a reçu vendredi à Kinshasa une délégation du groupe britannique Tullow Oil Plc, conduite par son vice-président, Tim O'Hanlon, ont précisé l'agence congolaise de presse (ACP, officielle) et l'agence de presse associée (APA, indépendante), reçues à Bruxelles. A l'issue de cet entretien, M. O'Hanlon, a déclaré que "le Premier ministre a souhaité que le projet se matérialise le plus tôt possible dans le cadre de la reconstruction du pays et de la mise en marche des cinq chantiers de la République".
Tullow Oil avait déjà découvert un important gisement de pétrole dans la partie ougandaise du lac Albert, qui sépare la RDC et l'Ouganda. Et du côté congolais également les explorations ont été concluantes. Dans le lac Albert, Tullow Oil a retenu deux blocs pour explorer le pétrole, a dit son vice-président. Cette société avait signé avec le gouvernement de la RDC en 2006, un contrat d'exploration et d'exploitation du pétrole. Le démarrage effectif des ces travaux devrait intervenir après la signature d'une ordonnance présidentielle dans ce sens.
Peut-être deux milliards de barils
Des experts pétroliers estiment que les réserves du lac Albert pourraient atteindre deux milliards de barils et que les premiers forages devraient commencer au deuxième semestre 2009. Mais la présence de pétrole a déjà exacerbé les tensions entre Kinshasa et Kampala. Début août 2007, l'Ouganda avait accusé l'armée congolaise d'avoir tué un ingénieur britannique travaillant pour le groupe pétrolier canadien Heritage Oil, sur la partie ougandaise du lac. En septembre 2007, six Congolais ont également été tués au cours d'un accrochage avec des soldats ougandai

7s7 Monde - Le Premier congolais pour l'exploitation rapide du pétrole dans le Lac Albert (551888)

dimanche 14 décembre 2008

RDC: Belges impliqués dans le financement des groupes armés (ONU) - Article - actualités

 

RDC: Belges impliqués dans le financement des groupes armés (ONU)

Un groupe d'experts de l'ONU a mis en évidence l'implication de plusieurs ressortissants et entreprises belges dans le financement du conflit dans l'est de la République démocratique du Congo (RDC) et en particulier des mouvements rebelles.

Les cinq experts, sous la direction de Jason Stearns, épinglent en particulier un riche homme d'affaires d'origine congolaise mais possédant aussi la nationalité belge et établi à Bruges, Raphaël Soriano alias Katebe Katoto. "Le groupe a appris que l'un des financiers du CNDP (le Conseil national pour la Défense du Peuple, le mouvement politico-militaire du général tutsi Laurent Nkunda, en conflit avec le gouvernement de Kinshasa) est Raphaël Soriano", indique le rapport. Les experts de l'ONU l'accusent de financer le CNDP, ainsi que les Forces républicaines fédéralistes (FRF), un groupe armé tutsi du Sud-Kivu. Ils ont établi que le 7 février 2006 un transfert de 25.000 dollars a eu lieu entre le compte de son épouse, Nele Devriendt, et celui d'Elisabeth Uwasse, la femme de Laurent Nkunda, au départ d'un compte bancaire ouvert à la banque ING à Bruges sur lequel M. Soriano a une procuration. (NLE)

RDC: Belges impliqués dans le financement des groupes armés (ONU) - Article - actualités

mardi 9 décembre 2008

Un médecin britannique réalise une amputation en RDC à l'aide de SMS - Insolite - MSN Actualités - actualités

 

Un médecin britannique réalise une amputation en RDC à l'aide de SMS

Un chirurgien britannique volontaire en République démocratique du Congo (RDC) a affirmé mercredi avoir sauvé la vie d'un adolescent en procédant à une opération risquée grâce aux instructions d'un collègue londonien transmises par SMS.

Le jeune Congolais, qui avait été mordu par un hippopotame alors qu'il pêchait, devait subir une amputation de l'épaule gauche, pour ne pas succomber à la gangrène. Mais le docteur David Nott, spécialiste en chirurgie vasculaire, n'avait jamais procédé à une telle opération précédemment et savait qu'elle était très risquée. Le médecin, en mission avec l'organisation humanitaire Médecins sans Frontières, a contacté par téléphone portable un collègue expérimenté pour lui demander de le guider depuis Londres. "Je l'ai contacté par texto, et il m'a envoyé des instructions pour l'opération étape par étape par SMS", a expliqué le médecin. Depuis l'opération, qui a eu lieu en octobre près de Rutshuru (est de la RDC), le patient se porte bien. (GFR)

Un médecin britannique réalise une amputation en RDC à l'aide de SMS - Insolite - MSN Actualités - actualités

jeudi 4 décembre 2008

RDC: Les FDLR rentrent sur un axe du Nord-Kivu - MSN Actualités - Actualité étrangère - actualités

 

RDC: Les FDLR rentrent sur un axe du Nord-Kivu

Des miliciens hutu rwandais ont repris position sur un axe d'une quarantaine de kilomètres dans l'est de la République démocratique du Congo (RDC), après le retrait de la rébellion de Laurent Nkunda.

Les Forces démocratiques de libération du Rwanda (FDLR) "ont repris toutes les entités d'où nous nous étions retirées: Ishasha, Nyamilima et Kinyandoni", a déclaré le porte-parole de la rébellion, Bertrand Bisimwa. "Ils ont organisé des meetings avec la population, ils ont installé de nouvelles autorités administratives. Ils ont pris le contrôle de ces entités et affirment en assurer la sécurité", a poursuivi M. Bisimwa. Son mouvement, le Congrès national pour la défense du peuple (CNDP), s'était retiré dimanche et lundi de ces localités du Nord-Kivu proches de la frontière avec l'Ouganda. (NLE)

RDC: Les FDLR rentrent sur un axe du Nord-Kivu - MSN Actualités - Actualité étrangère - actualités

vendredi 28 novembre 2008

RDC: le HCR commence le transfert des déplacés des camps de Kibati - MSN Actualités - Actualité étrangère - actualités

 

RDC: le HCR commence le transfert des déplacés des camps de Kibati

Le Haut Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR) a entamé vendredi le transfert des déplacés de camps situés à proximité de la ligne de front au nord de Goma, dans l'est de la République démocratique du Congo.

Une vingtaine de familles vulnérables de Kibati, à une dizaine de kilomètres en périphérie nord de Goma, la capitale de la province du Nord-Kivu, ont été transportées par camion vers d'autres camps au sud-ouest de la ville, a indiqué une porte-parole du HCR. L'opération a débuté à la mi-journée, sous la protection de la Mission de l'ONU en RDC (Monuc), et doit se poursuivre sur plusieurs jours, a-t-elle précisé. Le HCR prévoit de déplacer ainsi quelque 30.000 personnes sur les 67.000 qui ont trouvé refuge dans ces camps de Kibati. Les camps de Kibati I et Kibati II sont situés à quelques encablures de la ligne de front qui sépare les belligérants, et à proximité directe des positions de l'armée régulière. Les militaires congolais se sont livrés à des exactions répétées sur les habitants du camp. (NLE)

RDC: le HCR commence le transfert des déplacés des camps de Kibati - MSN Actualités - Actualité étrangère - actualités

mardi 25 novembre 2008

HRW dénonce la répression du régime Kabila - MSN Actualités - Actualité étrangère - actualités

 

HRW dénonce la répression du régime Kabila

Le régime du président congolais Joseph Kabila mène depuis deux ans une "répression brutale", avec plus de 500 opposants tués et un millier d'arrestations, a dénoncé mardi l'association de défense des droits de l'Homme Human Rights Watch (HRW).

Cette "répression brutale (...) a commencé pendant les élections de 2006 qui ont porté au pouvoir le président (Joseph) Kabila, et elle s'est poursuivie jusqu'à aujourd'hui", accuse l'organisation. En deux ans, près de 150 personnes ont été exécutées sommairement à Kinshasa, a assuré une chercheuse de HRW, Anneke Van Woudenberg. Selon le rapport de l'organisation américaine, "les agents de l'Etat ont particulièrement pris pour cible les personnes originaires de la province de l'Equateur (nord-ouest) ainsi que d'autres soupçonnées de soutenir le candidat présidentiel vaincu, Jean-Pierre Bemba", chef de l'opposition congolaise, actuellement détenu aux Pays Bas où il est poursuivi par la Cour pénale internationale (CPI). (NLE)

HRW dénonce la répression du régime Kabila - MSN Actualités - Actualité étrangère - actualités

dimanche 23 novembre 2008

RDC: incident entre la Monuc et l'armée congolaise au nord de Goma - MSN Actualités - Actualité étrangère - actualités

 

RDC: incident entre la Monuc et l'armée congolaise au nord de Goma

Un convoi de la Mission de l'ONU en République démocratique du Congo (Monuc) a été stoppé dimanche par des soldats congolais au nord de Goma, dans l'est du pays, et pris à partie par la foule qui lui a jeté des pierres, a-t-on appris auprès de la force onusienne.

"Un convoi de la Monuc se rendait de Rwindi vers Goma (distantes d'environ 100 km)" pour y accompagner une dizaine de miliciens pro-gouvernementaux Maï-Maï candidats au processus de démobilisation, a déclaré le porte-parole militaire de la force onusienne, le lieutenant-colonel Jean-Paul Dietrich. A environ deux kilomètres au nord de Goma, au niveau de la localité de Munigi, "le convoi a été arrêté par des éléments des FARDC (Forces armées de RDC, armée régulière) qui ont demandé qu'on leur remette ces personnes", a-t-il expliqué. Une foule s'est agglutinée autour du convoi, dont de nombreux civils qui ont commencé à apostropher et insulter les Casques bleus. "On a reçu quelques pierres, on est en train de négocier", a ajouté le porte-parole militaire de la Monuc, précisant que le convoi était toujours stoppé dimanche en fin d'après-midi. Selon un journaliste de l'AFP sur place, des centaines de personnes qui étaient massées le long de la route s'en prenaient verbalement aux Casques bleus et lançaient des pierres sur le convoi. (CLA)

RDC: incident entre la Monuc et l'armée congolaise au nord de Goma - MSN Actualités - Actualité étrangère - actualités

mercredi 19 novembre 2008

RDC: l'armée régulière pose problème | RTBF INFO

 

13.11.08 - 13:58 Dans le conflit armé au Kivu, l'armée régulière congolaise est un acteur lui-même confronté à des soucis internes d'une ampleur considérable.

"La désorganisation la plus totale règne aujourd'hui dans les rangs des FARDC", les forces armées de la RDC, au Nord-Kivu, constate avec accablement une source diplomatique occidentale.

Les militaires "sont souvent livrés à eux-mêmes, les commandants se sentent isolés, prennent des initiatives malheureuses et ont l'impression d'être abandonnés par Kinshasa". "Leur moral est au plus bas, et l'état-major n'a même plus aujourd'hui les moyens de réarticuler son dispositif", affirme encore cette source.

Les autorités militaires congolaises refusent généralement de s'exprimer sur ces questions.

"L'armée est dans une situation très difficile", concède pour sa part le porte-parole militaire de la Mission des Nations unies en RDC (MONUC), le lieutenant-colonel Jean-Paul Dietrich. "Elle n'est pas encore consolidée, avec une mauvaise gestion de fonds", reconnaît-il, "mais la MONUC est là pour les soutenir".

Les accusations contre l'armée régulière ne sont pas nouvelles. En 2007, la MONUC estimait que 40% des violations des droits de l'Homme en RDC étaient le fait des Forces armées de la RDC (FARDC).

"Mal entraînés, peu disciplinés, fréquemment non rétribués et manquant de l'essentiel, les soldats du gouvernement commettent de nombreux crimes au cours de pillages", note l'organisation Human Rights Watch (HRW).

Exécutions sommaires, arrestations arbitraires, violences sexuelles et pillages... la liste est longue, selon HRW et Amnesty international, en particulier dans le Nord-Kivu en guerre.

En cela, les FARDC sont les héritières des tristement célèbres FAZ (Forces armées zaïroises) du maréchal président Mobutu Sese Seko, craintes comme la peste par les Congolais pour leurs exactions contre les civils.

Après les Forces armées congolaises (FAC) de Laurent-Désiré Kabila, les FARDC ont été créées à la fin de la guerre de 1998-2003. Elles sont un assemblage de l'ex-armée de Kinshasa, de ses miliciens alliés Maï-Maï et de mouvements rebelles ennemis.

Les FARDC comptent aujourd'hui officiellement 125.000 hommes, dont environ 18 brigades "intégrées" - 45.000 hommes - qui ont suivi ces dernières années le processus de réforme de l'armée, appuyé par la communauté internationale - principalement l'Afrique du sud, l'Angola et la Belgique. L'Union européenne est aussi présente avec une mission de conseil et d'assistance de l'UE en matière de réforme du secteur de la sécurité en République démocratique du Congo (RDC), EUSEC RD Congo.

Face aux rebelles aguerris et bien entraînés de Laurent Nkunda, l'armée n'a presque subi que des revers, sauf peut-être lors de la bataille de Tongo, duel d'artillerie qui a opposé les deux camps à la mi-octobre au nord de Goma.

Près de 26.700 militaires des FARDC, dont environ 12.000 soldats "intégrés", sont actuellement déployés au Nord-Kivu.

La corruption y est endémique, même si les soldats des brigades "intégrées" touchent généralement leur maigre solde mensuelle - 65 dollars - grâce au contrôle exercé par l'EUSEC.

Sur le front, les fonds destinés au ravitaillement se volatilisent souvent avant d'arriver jusqu'à la troupe, encourageant immanquablement les soldats à la rapine ou aux pillages.

RDC: l'armée régulière pose problème | RTBF INFO

RDC: La Monuc ouvre le feu sur des miliciens Maï-Maï - Le Monde.fr

 

RDC: La Monuc ouvre le feu sur des miliciens Maï-Maï

19.11.08 | 15h21

Des casques bleus de la Mission de l'ONU en République démocratique du Congo (RDC) ont ouvert le feu à l'arme légère mercredi dans l'est du pays, en riposte à des tirs de miliciens pro-gouvernementaux Maï-Maï, a annoncé un porte-parole de la force onusienne.

Des miliciens Maï-Maï ont tiré sur un convoi de deux engins blindés de la Monuc en patrouille dans la localité de Kibututu, à environ 80 km au nord de Goma, a indiqué à l'AFP le lieutenant-colonel Dietrich.

"Les casques bleus ont riposté", a-t-il précisé. Ils "ont fait usage d'arme légère pour éviter les pertes parmi les civils, car l'incident a eu lieu sur un marché".

Selon M. Dietrich, la patrouille "était en train de vérifier des informations faisant état de l'avancée de miliciens Maï-Maï", généralement alliés de l'armée congolaise, vers la ville de Kiwanja, à une dizaine de km plus au sud, sous contrôle de la rébellion de Laurent Nkunda.

RDC: La Monuc ouvre le feu sur des miliciens Maï-Maï - Le Monde.fr

mardi 18 novembre 2008

RDC: la rébellion annonce se retirer de 40 km sur deux fronts - MSN Actualités - Actualité étrangère - actualités

 

RDC: la rébellion annonce se retirer de 40 km sur deux fronts

La rébellion de Laurent Nkunda a annoncé mardi qu'elle allait opérer "un retrait unilatéral de ses troupes sur une distance de 40 km" sur deux fronts dans l'est de la République démocratique du Congo (RDC), afin de "donner une nouvelle chance à la paix".

Cette annonce intervient deux jours après la rencontre entre le chef rebelle et Olusegun Obasanjo, envoyé spécial de l'ONU pour la RDC. "Il a été décidé" que le CNDP "devra opérer un retrait unilatéral de ses troupes sur une distance de 40 km à la fois sur l'axe Kanyabayonga-Nyanzale et sur l'axe Kabasha-Kiwanja", précise le texte. La rébellion demande en outre à la Mission des Nations unies en RDC (Monuc) "de prendre en charge la sécurité de ces zones de séparation et de s'assurer qu'aucune autre force ne vienne l'occuper, parce qu'une telle occupation rendrait immédiatement caduque la décision de retrait du CNDP." Le CNDP a expliqué vouloir ainsi "donner une nouvelle chance à la paix et conforter son excellence Olusegun Obasanjo dans ses efforts de médiation en RDC". (GFR)

RDC: la rébellion annonce se retirer de 40 km sur deux fronts - MSN Actualités - Actualité étrangère - actualités

lundi 17 novembre 2008

Digitalcongo.net 3.0

 

Accusés de pillage à Kanyabayonga, vingt-huit Fardc traduits en justice devant la Cour militaire
Kinshasa, 15/11/2008 / Politique

Vingt-huit prévenus militaires ont été traduits en justice devant la Cour militaire dont huit ont comparu, le mercredi 12 novembre 2008 à Goma dans la province du Nord-Kivu. Vingt-huit militaires de l’Armée régulière accusés d’avoir pillé les biens et commis d’autres abus à Kanyabayonga sont interpellés par la Cour militaire de Goma.
Accusés de pillage, de viol et d’abandon de poste, ces soldats risquent d’écoper une peine allant de 5 ans de prison à la peine capitale. Il s’agit des soldats des FARDC, auteurs des actes de pillage perpétrés dans le secteur de Kanyabayonga, au Nord-Kivu dans la nuit du lundi 10 novembre à mardi 11 novembre 2008.
Tout avait commencé quand quelques militaires, en repli des zones des affrontements contre le CNDP dans la chefferie de Bwito, à Rutshuru, ont pillé tous les villages en lançant quelques tirs d’intimidation.
Dans la foulée, des accrochages ont opposé les militaires pilleurs et les Maï-Maï qui sont intervenus pour tenter d’arrêter cette « agression » contre les civils.
Confirmation des faits
Le gouverneur de la province du Nord-Kivu, Julien Paluku, a confirmé les faits tout en condamnant ces actes. Il a, néanmoins, appelé la population au calme et à ne pas céder aux manipulations de certains groupes qui profitent du comportement des éléments indisciplinés pour commettre des actes de vandalisme, a-t-il déclaré.
« Au moins, au niveau du gouvernement, nous réprimons tous ceux que nous attrapons dans des actions comme celles-là », a poursuivi Julien Paluku, avant « d’inviter la population de sa province à ne pas céder aux manipulations de certains groupes qui profitent de ce climat pour chercher à couvrir les affres qu’ils commettent ça et là, notamment, les massacres, les tueries et les viols sur les populations civiles ».
En tout état de cause, le gouverneur du Nord-Kivu considère que le pillage de Kanyabayonga « ne sont pas le fait des FARDC en tant qu’armée », mais de quelques éléments isolés. Certains de ces éléments ont d’ailleurs été arrêtés, a-t-il fait savoir.
Le calme est revenu mardi après-midi dans les cités du Sud du territoire de Lubero, à plus de 150 km au Nord de Goma, après les scènes de pillage dans ce secteur. Certaines sources affirment qu’une grande partie de la population de Kanyabayonga, Bulotwa, Kayna, Kirumba et Bwatsinge est en fuite dans la brousse ainsi que tous les déplacés qu’ils hébergeaient.
Interrogé par la presse, le commandant des forces de la Monuc, Babacar Gaye, à son retour de Kanyabayonga, a déclaré que la tension était encore perceptible dans cette cité. Il a affirmé que les renforts de la Monuc sont acheminés depuis mardi dernier sur le terrain pour secourir et protéger les populations.
Reprise de Kiwanja, des Mai-Mai accusent
Depuis le pavé des députés à l’Assem­blée Nationale en rapport avec le détournement de la solde et de la ration des militaires engagés sur le front de l’Est, les langues se dé­lient de plus belle au sujet des cas de trahison in­ternes. Des responsables Mai-Mai qui ont joint notre rédaction évoquent, avec un pincement au cœur, le revers subi, sans combat, par leurs troupes face à celles de Laurent Nkunda dans la localité de Kiwanja. A en croire nos interlocuteurs, après les défaites planifiées des FARDC à Mushako, Rumangabo, Rutshuru, Kanyabayonga, Kibati… des patriotes Mai-Mai s’étaient résolus de lancer la contre-offensive à partir de Kiwanja. Animés d’une foi rare de vaincre ils avaient réussi à délo­ger les rebelles du CNDP et leurs alliés rwandais de cette localité.
Curieusement, au lendemain de cette victoire militaire saluée par les me­dias nationaux et interna­tionaux, des officiers de la 8ème Région Militaire venus inspecter le « front » leur avaient donné l’ordre de dé­crocher, au motif que, con­formément au Programme Amani, c’est la Monuc qui allait se charger d’y assurer la sécurité des personnes et de leurs biens. Hélas, quelques heures seulement après leur retrait, Kiwanja était investi par les soldats de Laurent Nkunda, qui se sont livrés au massacre de la population civile, en passant de porte en porte. Jusqu’à ce jour, les Mai-Mai se posent des questions au sujet de la configuration du commandement de la 8ème Région Militaire, largement dominée par des officiers d’origine rwandophone.
Selon nos sources, à la veille de l’arrivée de Laurent Nkunda et ses trou­pes aux portes de Goma, il y a plus de deux semaines, un scénario bizarre avait été vécu, celui de la fuite des soldats des FARDC, invités par la hiérarchie militaire à se replier vers Bukavu, alors que « l’ennemi » se trouvait encore à Rutshuru, à une soixantaine de kilomètres. En conséquence, nombre de combattants qui s’étaient sentis trahis avaient préféré piller avant de partir au loin sans avoir vu arriver l’armée rebelle.
Colonels Padiri, Smith et Rugai : un trio suspect
Dans les rangs des Mai-Mai et du contingent des FARDC basé au Nord-Kivu, on cherche à savoir pourquoi le trio composé des colonels Padiri, Smith et Rugai, tous des officiers issus de l’ex-Rassemble­ment Congolais pour la Dé­mocratie (RCD), n’a jamais quitté cette province depuis 2003, année de la mise en place des institutions de la Transition. Il ressort des informations en circulation dans cette partie de la République que ces officiers auraient des protecteurs à Kinshasa, qui les mettent hors d’atteinte de tout projet de mutation vers une Ré­gion Militaire autre que celle du Nord-Kivu.
En fouillant dans le passé, l’on constate que les incriminés étaient fort liés au général Nkunda et son alter ego, le colonel Jules Mute­busi, que l’on dit combattre dans les rangs du CNDP, après une longue éclipse au Rwanda causée par sa cui­sante défaite en juin 2004 à Bukavu, face aux hommes du général Mbuza Mabe. Hormis Smith, Padiri et Ru­gai, plusieurs autres officiers Tutsi répertoriés au sein du commandement de la 8ème Région Militaire n’inspire­raient nullement confiance aux Mai-Mai.
Option militaire dange­reuse avec des traîtres
Les responsables Mai-Mai qui se sont confiés au Phare estiment qu’il ne sert à rien de préconi­ser l’option militaire face au CNDP avec une armée na­tionale trahie de l’intérieur comme de l’extérieur. D’où, ils préconisent un nettoyage à sec de la chaîne de com­mandement militaire non seulement au Nord-Kivu, mais aussi au Sud-Kivu, en Province Orientale et au Maniema. Sans une thérapie de choc contre les « traîtres » qui infestent les FARDC et qui, en plus du détournement des fonds et des ravitaillements ali­mentaires, vendraient des plans de bataille à l’ennemi (cas de l’abandon d’armes, munitions et équipements militaires à Mushake et Ru­mangabo).
S’il y a une volonté réelle de mâter la rébellion de Nkunda, martèlent les Mai-Mai, elle devrait se tra­duire par la conduite des opérations militaires par des patriotes éprouvés, en amont (Kinshasa) comme en aval (Nord-Kivu). A dé­faut, les villes de Beni et Butembo, déjà dans la ligne de mire de Nkunda, échap­peraient au contrôle du gou­vernement légal dans les semaines à venir.
(SL/Yes)
Le Potentiel/Le Phare

Last edited: 15/11/2008 11:29:23

Digitalcongo.net 3.0

samedi 15 novembre 2008

L'Angola ne veut pas faire la guerre en RDC - MSN Actualités - Politique - actualités

 

L'Angola ne veut pas faire la guerre en RDC

L'Angola n'a pas mobilisé de troupes pour prendre part au conflit dans l'est de la République démocratique du Congo. Il n'interviendra pas "simplement pour entrer à nouveau en guerre", a déclaré samedi un porte-parole du ministère des Affaires étrangères angolais.

"L'Angola a beaucoup souffert durant sa guerre (civile) et nous sommes maintenant engagés dans un processus de réconciliation et de reconstruction des routes et des bâtiments pour que notre pays puisse se développer. Nous avons beaucoup d'expérience diplomatique et militaire et nous ne voulons pas entrer dans une guerre juste pour le plaisir", a-t-il ajouté. (NLE)

L'Angola ne veut pas faire la guerre en RDC - MSN Actualités - Politique - actualités

RDC: accrochage dans l'est entre armée régulière et rebelles - MSN Actualités - Actualité étrangère - actualités

 

RDC: accrochage dans l'est entre armée régulière et rebelles

Un accrochage d'environ une heure a opposé samedi matin l'armée régulière aux rebelles de Laurent Nkunda dans l'est de la République démocratique du Congo (RDC), près de la localité stratégique de Kanyabayonga.

"Il y a eu un accrochage entre nos hommes et des éléments du CNDP (Congrès national pour la défense du peuple, rébellion de Laurent Nkunda) qui voulaient bousculer notre position à Kabasha", a déclaré le général Vainqueur Mayala, commandant de la 8e région militaire. "C'est à présent terminé et les positions des deux camps sont inchangées", a précisé le général Mayala, ajoutant que les deux camps avaient eu recours à l'artillerie lourde. Aucun porte-parole de la Mission de l'ONU en RDC (Monuc) ou représentant de la rébellion n'était joignable pour commenter ces informations. (NLE)

RDC: accrochage dans l'est entre armée régulière et rebelles - MSN Actualités - Actualité étrangère - actualités

Rwanda: Rose Kabuye, sacrifiée pour la cause - Monde - Actualité - Le Vif/L'Express

 

Rwanda: Rose Kabuye, sacrifiée pour la cause

14/11/2008 10:30

Arrêtée à Francfort suite à un mandat français, le major Rose Kabuye (47 ans), femme la plus haut gradée de l'armée rwandaise, sera auditionnée à Paris sur son rôle dans l'attentat, en 1994, contre l'avion du président (hutu) Habyarimana. Cet événement déclencha le génocide contre les Tutsi.

Rose Kabuye ainsi que l'actuel président Paul Kagame, protégé par son immunité, font partie des neuf personnes inculpées par le juge Bruguière, saisi de l'affaire par les familles de l'équipage français.

Après 1994, Rose Kabuye était devenue la confidente de Kagame. Devenue maire de Kigali, elle est entrée au parlement, où elle a présidé des commissions sensibles. En 2003, elle devient chef du protocole. Ouverte au dialogue, notamment avec les femmes congolaises, Kabuye a déjà voyagé plusieurs fois en Europe, sans encourir de problèmes.

Cette fois, elle se rendait en Allemagne pour préparer une visite privée de Kagame. « Elle s'est toujours considérée comme intouchable, raconte un Rwandais qui la connaît bien. Elle a voulu provoquer la justice européenne. »

Ce serait une façon pour elle de crever l'abcès entre Kigali et Paris, dont les relations sont rompues depuis les mandats d'arrêt, mais aussi de prouver que les dossiers sont vides, en particulier le sien. Ce n'est pas la première fois que Kigali cherche l'incident

Rwanda: Rose Kabuye, sacrifiée pour la cause - Monde - Actualit� - Le Vif/L'Express

RDC: l'ONU dit mettre "tous les moyens pour que Goma ne tombe pas" - Le Monde.fr

 

RDC: l'ONU dit mettre "tous les moyens pour que Goma ne tombe pas"

14.11.08 | 19h36

L'ONU emploie "tous les moyens" pour que la ville de Goma, dans l'est de la République démocratique du Congo (RDC), "ne tombe pas" aux mains des rebelles de Laurent Nkunda, a assuré vendredi la numéro 2 de la mission onusienne dans ce pays, Leïla Zerrougui.

"Nous utilisons tous les moyens pour que Goma ne tombe pas", a déclaré cette responsable de la Mission de l'ONU en RDC (Monuc).

"Nous sommes conscients que c'est la capitale de la province (du Nord-Kivu), et que si cette capitale tombe, ça veut dire que c'est la province qui est tombée", a ajouté Mme Zerrougui lors d'une conférence de presse à Goma.

La rébellion de Laurent Nkunda est stationnée à environ 15 km au nord de Goma depuis le 29 octobre, date à laquelle elle a décrété un cessez-le-feu unilatéral, au terme d'une offensive éclair qui a mis l'armée régulière congolaise en déroute.

"Nous avons multiplié les efforts, même en dégarnissant (de Casques bleus) d'autres régions. Ce qui s'est passé à Ngungu, c'est parce qu'on a ramené des forces ici", a ajouté la responsable onusienne, en référence à des combats le 9 novembre dans cette localité située à 60 km à l'ouest de Goma.

La Monuc, déployée dans ce pays depuis 2001, est la plus importante opération de paix actuelle des Nations unies, avec quelque 17.000 hommes, dont environ 5.000 déployés dans le Nord-Kivu.

Un millier de Casques bleus sont déployés dans Goma, ville d'un demi-million d'habitants.

"Nous faisons de notre mieux pour que Goma soit protégée. Mais nous faisons face à une situation inédite. Les rebelles n'ont personne en face. D'habitude, c'est une armée contre des rebelles, et nous comme force d'interposition. Nous ne sommes pas dans un schéma classique", a relevé Mme Zerrougui.

Le porte-parole militaire de la Monuc, le lieutenant-colonel Jean-Paul Dietrich, s'est pour sa part montré confiant quant à la défense de Goma.

"Nous avons des hélicoptères de combat, nous avons installé des (pièces de) mortiers, nous avons trois lignes de défense. Les FARDC (les Forces armées de RDC) ont aussi renforcé leurs défenses et nous sommes donc assez confiants en ce qui concerne Goma", a-t-il déclaré

Les hommes de Laurent Nkunda s'étaient emparés brièvement en juin 2004 de la ville de Bukavu, capitale de la province du Sud-Kivu, frontalière de celle du Nord-Kivu.

Depuis fin août 2008, les combats ont repris entre d'une part les rebelles de Laurent Nkunda et d'autre part l'armée et des groupes armés alliés, en violation d'un cessez-le-feu conclu en janvier.

RDC: l'ONU dit mettre "tous les moyens pour que Goma ne tombe pas" - Le Monde.fr

jeudi 13 novembre 2008

RDC: la rébellion progresse d'une vingtaine de kilomètres - Générale - Fil infos - Le Vif/L'Express

 

RDC: la rébellion progresse d'une vingtaine de kilomètres

13/11/2008 10:19

La rébellion de Laurent Nkunda a progressé d'au moins 20 km dans l'est de la République démocratique du Congo (RDC) et se trouvait jeudi aux portes de Kanyabayonga, ville stratégique qui verrouille l'accès à une partie de la province du Nord-Kivu.

"Nous sommes à l'entrée de Kanyabayonga", a affirmé le porte-parole du Congrès national pour la défense du peuple (CNDP, rébellion), Bertrand Bisimwa. La progression rebelle s'est faite quasiment sans combat, les soldats de l'armée régulière ayant déjà fui, selon M. Bisimwa. Les principales routes du Nord-Kivu convergent vers Kanyabayonga, qui verrouille l'accès au nord de la province. (NLE)

RDC: la rébellion progresse d'une vingtaine de kilomètres - Générale - Fil infos - Le Vif/L'Express

La mafia de l'ONU en République démocratique du Congo - Yahoo! Actualités

 

La mafia de l'ONU en République démocratique du Congo

il y a 8 heures 53 min

Flambée de l’immobilier, de la prostitution, trafic de ressources et soutien à la rébellion dans l’Est.

Véritable organisation d’occupation, l’ONU est omniprésente dans la capitale de la République Démocratique du Congo, sous les traits de la MONUC, depuis bientôt 10 ans. La Mission de l’Organisation des Nations Unies au Congo a établi son siège à Kinshasa, durant la période trouble qui a suivi la chute du président Mobutu et la prise de pouvoir par Laurent désiré Kabila, dont les troupes étrangères (du Rwanda et de l’Ouganda essentiellement) ont apporté sur le sol congolais une série de conflits, qui perdurent encore aujourd’hui dans l’Est du pays.

La MONUC était sensée pacifier un territoire dont les richesses constituent un enjeu mondial. Les conflits n’ont jamais cessé, se muant même en rébellion chronique avec les troupes de Laurent Nkunda qui se battent contre l’armée régulière et occupe le sud du Kivu, alors que dans le même temps, le personnel et les infrastructures de la MONUC à Kinshasa, c’est-à-dire très loin de la zone des conflits, ne cesse d’augmenter.

La MONUC est absolument partout dans la capitale, elle étale ses richesses, son pouvoir, à travers un parc automobile et immobilier impressionnants. Des condominiums, où résidences fermées, des villas de luxe, des immeubles aux loyers exorbitants ont été construits ou réquisitionnés expressément pour ses privilégiés, qui peuvent payer plus de 5000 $ de loyer sans ciller. Cette clientèle fait la fortune des riches constructeurs Libanais et des propriétaires congolais, et provoque par la même occasion une flambée des prix de l’immobilier telle que le Congolais moyen ne peut même plus se loger.

Il y a 6 ans, avec un salaire de 1 500 $ dollars on était riche en RDC, car même les villas de plus de 5 chambres ne se louaient pas à plus de 300 $. Depuis l’arrivée de la MONUC, qui peut offrir à son personnel un an de loyer à 5 000 $/mois , payé à l’avance, les Congolais de classe moyenne sont obligés de débourser les mêmes sommes, dans les même conditions, pour pouvoir se loger. Les locaux de la MONUC s’étalent sur de nombreux sites et sur des milliers de mètres carrés. Un véritable Etat dans l’Etat, avec son économie parallèle, dont on pourrait pardonner l’arrogance si on en connaissait l’utilité. Car depuis maintenant 9 ans, tout le monde se demande : « Que fait la MONUC en RDC ? ».

Entendez par là, que fait la MONUC en RDC à part se pavaner dans toutes les boîtes de nuit, les restaurants chics et les quartiers chauds de la capitale, au bras de « petites ». Avec l’arrivée permanente d’effectifs de la MONUC chaque année, la prostitution à Kinshasa ne se cache plus, pire elle a trouvé dans les largesses des « soldats de la paix » une certaine légitimité. De nombreux bars et boîtes de nuit se sont lancés sur le créneau de cette clientèle oisive et surpayée, et déclarent sans détour faire leur beurre sur l’ONU. Un célèbre bar connu pour être fréquenté par des prostituées, le « 3615 », a été à l’origine, pendant plus de 2 ans, d’embouteillages monstres sur l’artère principale de la ville, car des centaines de Jeeps, estampillées UN (ONU), stationnaient devant sur plus d’un kilomètre. Le scandale a atteint un niveau tel que les dirigeants de l’ONU ont été obligés de demander à leur personnel de faire preuve de plus de « discrétion »….

Rappelons que le plus gros du personnel de la MONUC se trouve dans la capitale, où il n’y a aucun conflit. En revanche, ses services sont montrés du doigts dans de nombreux reportages télévisés concernant des conflits sociaux. Le « petit personnel » congolais de la MONUC, c’est-à-dire domestiques, vigiles, gardes, etc. ne touche que 9 $ (environ 6, 5 €) par jour et se plaint régulièrement de ce petit salaire qui n’est pas toujours versé, alors qu’il suffit de sortir le soir pour voir les MONUSIENS claquer 200 à 300 $ de restaurants tous les soirs. L’humanitarisme est donc très loin des préoccupations de la MONUC, qui ressemble davantage au « job de rêve sous les cocotiers ». Les bureaucrates et les soldats de paille de la MONUC sont les rois du pétrole au Congo-Kinshasa.

Excédées, la population et la presse ne cachent plus leur hostilité à l’égard de la MONUC et de nombreux journaux réclament le départ de l’organisation, qui, elle, profite du conflit au Kivu pour s’installer confortablement dans le pays. Un conflit auquel la MONUC prend part de manière surprenante. Le contingent indien de la MONUC, notamment, défraie régulièrement la chronique pour ses trafics d’or et de ressources avérés, régulièrement dénoncés par la presse, avec preuves à l’appui, mais qui ne lui ont valu jusqu’ici qu’une petite tape sur les doigts de la part des dirigeants de l’ONU. Tout comme les mêmes dirigeants ont estimé il y a 2 ans que les "soldats de la paix" impliqués dans les viols et abus sexuels sur mineurs, filmés par eux-mêmes, dans la même zone de conflit, ne méritaient pas plus qu’un petit blâme….

Le chef du contingent indien a déclaré publiquement ( c'est-à-dire devant les micros de la télévision nationale congolaise) son soutien à Laurent Nkunda, dont les troupes déstabilisent l’est du pays depuis 5 ans, car il faut bien dire que cette guérilla arrange bien les trafics de ce contingent, totalement indépendant et incontrôlable. Cette dissidence donne même lieu à des situations totalement burlesques, qui voient le dit contingent se battre contre d’autres contingents de la MONUC (bataille rangée contre le contingent sénégalais notamment, au début du mois d’octobre 2008) pour protéger ses petites affaires.

Les populations multiplient les appels au secours et réclament au gouvernement congolais, totalement ligoté par l’ONU, le retrait des troupes de la MONUC de cette région, où elles créent et enveniment plus de conflits qu’elles n’en « pacifient ». Et l''actualité ne fait que leur donner raison. Alors que le conflit se durcit, que viols et massacres de civils sont commis sous les yeux impassibles des troupes de la MONUC, qui pourrait écraser sans effort guérilla, l'organisation se contente comme toujours de faire dans la diplomatie, avec l'organisation vendredi dernier d'un sommet sur le conflit en RDC à Nairobi, qui a accouché d'un "cessez-le-feu immédiat !", aussitôt violé.

A quoi sert donc l’ONU si ses troupes persécutent des populations qu’elles sont sensées secourir ? A quoi sert donc la MONUC, qui a installé un véritable « Club Med » en RDC ? Sa présence sur le sol congolais est tout simplement abusive et injustifiée. Le rôle de l’ONU semble se limiter à faire de la communication et du marketing sur les droits de l’homme, mais surtout à protéger les intérêts des Occidentaux en RDC. Ce pays, assis sur des ressources mondialement convoitées a manifesté clairement son désir de changer de partenaires commerciaux et politique en faisant appel à la Chine en début d'année. Prise de distances, peu appréciée par la Banque Mondiale, le FMI ou encore l'ex-métropole, la Belgique, et qui lui a certainement valu cette épée de Damoclès qu'est le conflit dans l'Est, savamment entrenue par l'ONU, qui ne cesse de renforcer sa main-mise sur le pays.

L'action de l'ONU en RDC fait écho aux nombreux scandales dénoncés à Haïti ou encore en Côte d’ivoire lors des conflits de 2002.Quelle instance pourra donc réguler et contrôler, voir sanctionner, l’action et les abus des organisations internationales, lorsqu’elles n’assurent plus, ou plutôt alors qu’elles n’ont jamais assuré ce rôle ?

La mafia de l'ONU en République démocratique du Congo - Yahoo! Actualités

RDC: nouvelle débandade de l'armée qui pille et commet des exactions - MSN Actualités - Actualité étrangère - actualités

 

RDC: nouvelle débandade de l'armée qui pille et commet des exactions

Après une humiliante défaite fin octobre face à la rébellion, l'armée congolaise se livre depuis lundi à des pillages et exactions à grande échelle dans plusieurs villes de l'est de la République démocratique du Congo (RDC), nouvelle débandade provoquée par la panique.

La Mission des Nations unies en RDC (Monuc) n'a cependant constaté aucun mouvement sur la ligne de front séparant rebelles et armée, qui est située à une quarantaine de kilomètres au sud de la région en proie aux pillages. "Des militaires des FARDC (Forces armées de RDC, armée régulière) se livrent depuis hier (lundi) soir à des pillages et à des exactions contre la population civile dans la zone de Kanyabayonga", selon le porte-parole militaire de la Monuc, le lieutenant-colonel Jean-Paul Dietrich. Les violences se sont progressivement étendues et concernent désormais aussi les villes de Kaïna et Kirumba plus au nord. Elles se poursuivaient mardi à la mi-journée dans toute cette région, poussant vers le nord les populations effrayées. (GFR)

RDC: nouvelle débandade de l'armée qui pille et commet des exactions - MSN Actualités - Actualité étrangère - actualités

RDC: la rébellion progresse d'une vingtaine de kilomètres - MSN Actualités - Actualité étrangère - actualités

 

RDC: la rébellion progresse d'une vingtaine de kilomètres

La rébellion de Laurent Nkunda a progressé d'au moins 20 km dans l'est de la République démocratique du Congo (RDC) et se trouvait jeudi aux portes de Kanyabayonga, ville stratégique qui verrouille l'accès à une partie de la province du Nord-Kivu.

"Nous sommes à l'entrée de Kanyabayonga", a affirmé le porte-parole du Congrès national pour la défense du peuple (CNDP, rébellion), Bertrand Bisimwa. La progression rebelle s'est faite quasiment sans combat, les soldats de l'armée régulière ayant déjà fui, selon M. Bisimwa. Les principales routes du Nord-Kivu convergent vers Kanyabayonga, qui verrouille l'accès au nord de la province. (NLE)

RDC: la rébellion progresse d'une vingtaine de kilomètres - MSN Actualités - Actualité étrangère - actualités

mercredi 12 novembre 2008

Une dizaine de vols humanitaires de l'Unicef prévus vers Goma (RDC) - Article - actualités

 

Une dizaine de vols humanitaires de l'Unicef prévus vers Goma (RDC)

Quatre vols humanitaires transportant du matériel de l'Unicef ont atterri mardi et mercredi à Goma, le chef-lieu de la province du Nord-Kivu (est de la République démocratique du Congo), financés par la coopération britannique, a annoncé mercredi la section belge du Fonds des Nations Unies pour l'enfance.

Six autres devraient acheminer dans les prochains jours des secours offerts par la Grande-Bretagne et les Etats-Unis. La distribution de cette aide aux dizaines de milliers de personnes déplacées sera assurée par les ONG Solidarités et International Rescue Committee, partenaires de l'Unicef, a ajouté l'agence spécialisée de l'ONU dans un communiqué. Il s'agit d'un million de tablettes de purification de l'eau et de milliers de bidons et de bâches destinées à la confection d'abris de fortune et de latrines, alors que les combats entre l'armée congolaise et la rébellion du Conseil national pour la Défense du Peuple (CNDP) du général rebelle Laurent Nkunda ont jeté sur les routes quelque 250.000 personnes. (VAD)

Une dizaine de vols humanitaires de l'Unicef prévus vers Goma (RDC) - Article - actualités

Tirs en périphérie de Goma, la Monuc en séance de crise (ONU) - MSN Actualités - Actualité étrangère - actualités

 

Tirs en périphérie de Goma, la Monuc en "séance de crise" (ONU)

Des tirs ont été signalés mardi soir sur la ligne de front à la périphérie nord de Goma, dans l'est de la République démocratique du Congo (RDC), a-t-on appris auprès de la Mission des Nations unies en RDC (Monuc), qui était en "séance de crise".

"Des tirs ont été signalés à 19H20 dans la zone de Kibati", située à environ 12 km au nord de Goma, la capitale de la province du Nord-Kivu, a déclaré à l'AFP le porte-parole militaire de la Monuc, le lieutenant-colonel Jean-Paul Dietrich, ajoutant que l'ONU était en "séance de crise". Il n'a pas pu préciser qui était impliqué dans ces tirs. Mais la rébellion de Laurent Nkunda, qui fait face à l'armée congolaise depuis près de deux semaines dans cette zone, a confirmé la reprise des hostilités mardi soir dans cette région, ajoutant que les deux camps étaient engagés. La Monuc a envoyé des hélicoptères sur place, selon le lieutenant-colonel Dietrich. "Nous sommes en séance de crise" pour éviter que la situation "ne dégénère", a-t-il précisé à Kinshasa. (GFR)

Tirs en périphérie de Goma, la Monuc en séance de crise (ONU) - MSN Actualités - Actualité étrangère - actualités

RDC: Nkunda réaffirme sa volonté d'aller jusque Kinshasa - Politique - Fil infos - Le Vif/L'Express

 

RDC: Nkunda réaffirme sa volonté d'aller jusque Kinshasa

11/11/2008 14:40

Le général rebelle congolais Laurent Nkunda a réaffirmé sa volonté de prendre le contrôle de l'ensemble du territoire de la République démocratique du Congo (RDC) et d'avancer jusque Kinshasa, la capitale, dans une interview diffusée mardi par la RTBF.

"Le Congo est menacé. Il doit être libéré totalement", a-t-il déclaré vendredi après-midi aux envoyés spéciaux de la chaîne publique - tant radio que télévision - qu'il a reçus dans une de ses bases située sur la commune de Kirolirwe, petite localité à une vingtaine de kilomètres à vol d'oiseau de Goma, le chef-lieu de la province du Nord-Kivu. Cette province est le théâtre depuis fin août de combats entre les Forces armées de la RDC (FARDC) et la rébellion du Congrès national pour la Défense du Peuple (CNDP) du général Nkunda. Ces affrontements ont jeté sur les routes quelque 250.000 personnes, qui vivent souvent dans des conditions effroyables dans des camps. Le général a assuré que c'était son "devoir" de renverser le gouvernement car "les Congolais sont menacés" par l'actuel gouvernement, qui ne défend pas, selon lui, la population des groupes armés hutus rwandais installés dans l'est de l'ex-Zaïre. (GFR)

RDC: Nkunda réaffirme sa volonté d'aller jusque Kinshasa - Politique - Fil infos - Le Vif/L'Express

lundi 10 novembre 2008

Radio Okapi - Tous les articles |

 

Le gouvernement congolais condamne ce qu’il qualifie de comportement criminel du CNDP, groupe armé de Laurent Nkunda. Selon le porte-parole du gouvernement, de tels actes ne doivent pas rester impunis. Le ministre Lambert Mende engage ainsi la Monuc à exécuter la partie de l’acte d’engagement convenu avec le CNDP. Pour sa part, la Monuc débute une enquête ce vendredi sur place à Kiwanja, rapporte radiookapi.net

Recolte d'infos par la Monuc

« Le gouvernement de la République qui a reçu cette information au travers du premier ministre en tournée ici au Maniema, condamne de la manière la plus ferme ce comportement criminel de ce groupe armé, le CNDP de Laurent Nkunda, il estime que de tels crimes ne doivent pas rester impunis et engage la Monuc à exécuter la partie de l’acte d’engagement qui consiste à bien vérifier à ce que les signataires de cet acte d’engagement accomplissent leurs obligations » a déclaré le ministre de la Communication et des Médias, Lambert Mende.
En l’espèce, le gouvernement demande à la Monuc de convaincre ou de contraindre le CNDP à respecter le cessez-le-feu qui a été convenu à partir du 28 août et qu’il n’a cessé de briser, entraînant aujourd’hui des morts d’hommes dans des conditions de cruauté indicible, a-t-il ajouté.
La Monuc enquête ...
Une équipe de la Monuc débute son enquête ce vendredi sur place à Kiwanja pour rétablir les responsabilités dans le massacre des populations civiles la semaine dernière. Selon le porte-parole de la Monuc, Madnodje Mounoubai, il y a eu des combats entre le CNDP et peuple et des éléments Maï Maï du mouvement des Patriotes résistants congolais (Pareco), entre le 4 et le 6 novembre 2008, dans cette localité, à 5 kilomètres de la base de la Monuc. Celle-ci a protégé tous les civils qui étaient autour de sa base.
« Nous avons commencé une enquête pour déterminer d’abord qui sont ou qui est à la base de ce massacre afin d’en déterminer la responsabilité », annonce Madnodje Mounoubai. Il ajoute qu’une équipe de la Monuc quitte Goma ce vendredi pour se rendre sur place à Kiwanja, après le report d’hier jeudi pour mauvais temps. Qu’a fait la Monuc pour éviter ce massacre ? Le porte-parole de la Monuc répond : «La Monuc a fait quelque chose pour protéger la population civile, en ce sens que quand les combats ont commencé, la population civile, en masse, est venue trouver refuge autour du camp, autour de la base de la Monuc. Donc, la première des choses que la MOnuc a faite, c’était de s’assurer que ces personnes qui arrivaient autour de sa base recevaient protection et sécurité. C’est ce que la Monuc a fait »
Pour rappel, des combats ont opposé la semaine dernière les rebelles du CNDP aux FARDC, forces loyalistes, à Kiwanja, localité située à quelques kilomètres de Rutshuru-centre. Plusieurs civils ont été tués lors de ces affrontements.

dimanche 9 novembre 2008

Combats rebelles-armée à la limite entre Nord et Sud-Kivu au Congo - MSN Actualités - Actualité étrangère - actualités

 

Combats rebelles-armée à la limite entre Nord et Sud-Kivu au Congo

De violents combats ont éclaté dimanche matin entre l'armée congolaise et la rébellion de Laurent Nkunda à Ngungu, localité de l'est de la République démocratique du Congo (RDC) située à la limite entre les provinces du Nord et Sud-Kivu.

"Il y a des combats à l'arme lourde entre les FARDC (Forces armées de la RDC) et le CNDP (Congrès national pour la défense du peuple) depuis 05h00 (04H00 heure belge) ce matin", a déclaré le porte-parole de la Mission des Nations unies en RDC (Monuc). Aucun combat n'avait été signalé entre l'armée régulière et les rebelles depuis vendredi soir. Ngungu, située à 60 km à l'ouest de Goma, la capitale de la province du Nord-Kivu, "est la porte d'entrée pour le Sud-Kivu", a ajouté le porte-parole de l'ONU, sans pouvoir préciser qui avait déclenché les hostilités dimanche. Les combats à grande échelle qui ont repris depuis fin août entre le CNDP de Laurent Nkunda et l'armée congolaise se déroulent jusqu'à présent dans la seule province congolaise du Nord-Kivu. "Des milliers de personnes arrivent à la base" de la Monuc à Ngungu pour y trouver refuge. (SLE)

Combats rebelles-armée à la limite entre Nord et Sud-Kivu au Congo - MSN Actualités - Actualité étrangère - actualités

jeudi 6 novembre 2008

RDC: les rebelles contrôlent Kiwanja - MSN Actualités - Actualité étrangère - actualités

 

RDC: les rebelles contrôlent Kiwanja

Les rebelles de Laurent Nkunda contrôlaient toujours jeudi la localité de Kiwanja, dans l'est de la République démocratique du Congo (RDC), après des combats ces deux derniers jours entre la rébellion et des miliciens pro-gouvernementaux.

Ce petit centre commercial situé à environ 80 km au nord de Goma, la capitale provinciale du Nord-Kivu, était désert jeudi matin, et seuls des éléments du Congrès national pour la défense du peuple (CNDP) de Laurent Nkunda étaient visibles dans l'artère principale bordée de magasins fermés. Le CNDP s'était emparé de la ville la semaine dernière, lors d'une vaste offensive, qui l'a notamment conduit aux portes de Goma. Mais mardi et mercredi, des affrontements avaient opposé dans Kiwanja les rebelles de Laurent Nkunda aux miliciens pro-gouvernementaux Maï-Maï, le CNDP accusant les Maï-Maï d'avoir commencé les hostilités. (NLE)

RDC: les rebelles contrôlent Kiwanja - MSN Actualités - Actualité étrangère - actualités

mardi 4 novembre 2008

Plus d'un million de déplacés dans le Nord-Kivu, Afrique - NouvelObs.com

 

RÉPUBLIQUE DÉMOCRATIQUE DU CONGO

Plus d'un million de déplacés dans le Nord-Kivu

NOUVELOBS.COM | 04.11.2008 | 14:00

Réagissez à l'article 1 réaction

Les conséquences humanitaires des affrontements entre les rebelles de Laurent Nkunda et l'armée régulière congolaise sont désastreuses pour la population locale alors que l'aide internationale commence seulement à arriver en raison de la difficulté d'accès à de nombreuses zones de la province.

Réfugiés dans un camp de fortune près de Kibati, à 12 km au nord de Goma, capitale de la province congolaise du Nord-Kivu (Reuters)

Réfugiés dans un camp de fortune près de Kibati, à 12 km au nord de Goma, capitale de la province congolaise du Nord-Kivu (Reuters)

Selon des estimations de plusieurs organisations humanitaires, mardi 4 novembre, plus d'un million d'habitants de la province du Nord-Kivu sont déplacés dans l'est de la République démocratique du Congo (RDC), une situation humanitaire alarmante à laquelle l'aide internationale commence à répondre, après sept jours de paralysie en raison des combats.
Dimanche, le ministre britannique des Affaires étrangères, David Miliband, a affirmé que "plus de 1,6 million de déplacés" dans l'est de la République démocratique du Congo (RDC) étaient "pris au piège de la crise" et sans accès à une aide humanitaire.
La difficulté d'accès à de nombreuses zones de la province et les déplacements permanents de populations, qui pour nombre d'entre elles se réfugient dans des familles d'accueil, compliquent le recensement de ces villageois.
Les agences humanitaires "libres d'opérer"
Le Bureau de coordination des affaires humanitaires des Nations unies (Ocha) a, lui, estimé dimanche à 250.000 le nombre de personnes, anciennement ou nouvellement déplacées, affectées par la reprise des combats fin août entre les rebelles de Laurent Nkunda et l'armée régulière congolaise.
Et le Fonds des Nations unies pour l'enfance (Unicef) a avancé que la semaine dernière, au plus fort des combats, "jusqu'à 100.000 personnes, dont environ 60% d'enfants, ont été déplacées".
Les conséquences humanitaires des affrontements ont été particulièrement désastreuses dans le territoire de Rutshuru, désormais contrôlé par la rébellion, à environ 75 km au nord de Goma.
Profitant d'une accalmie depuis cinq jours, un convoi d'assistance humanitaire d'urgence s'y est rendu lundi pour distribuer la première aide depuis le 27 octobre, les rebelles ayant par ailleurs assuré aux agences humanitaires qu'elles étaient "libres d'opérer" dans leur zone.
Choléra
La majeure partie des camps de déplacés de cette zone, où des cas de choléra ont été signalés par l'Unicef, ont été rasés et vidés de leurs habitants, soit plusieurs milliers de personnes dispersées dans des familles d'accueil, rentrées dans leurs villages d'origine ou, pour les cas les plus critiques, réfugiées dans la forêt.
La distribution massive d'aide humanitaire devrait débuter dans plusieurs jours dans le secteur de Rutshuru, le temps de rouvrir les antennes locales pour la plupart pillées et de réinstaller les équipes qui avaient été évacuées lors de l'offensive rebelle.
La deuxième région très critique de la province est située à une dizaine de kilomètres au nord de Goma, à Kibati, dans une zone contrôlée par la Mission des Nations unies en RDC (Monuc) et distante de quelques kilomètres du premier poste avancé rebelle.
Cette localité a été le théâtre d'un afflux massif de personnes fuyant les combats plus au nord.
Survivre
Jusqu'à dimanche, ces déplacés, livrés à eux-mêmes, à la faim et aux fréquentes pluies, n'avaient reçu pour toute assistance qu'un peu d'eau et pour certains des biscuits.
Dans ces conditions dramatiques, la situation des enfants et femmes nouvellement déplacés est la plus "désespérée", selon l'Unicef.
"Des centaines d'enfants ont été séparés de leur famille et sont contraints de survivre par leurs propres moyens. L'année scolaire, qui venait de débuter, est perturbée pour des dizaines de milliers d'enfants pour la deuxième année consécutive", poursuit l'Unicef, qui rappelle que les enfants sont les plus exposés au recrutement des groupes armés.
"Après plus d'une décennie d'insécurité, la souffrance des enfants perdure à un niveau phénoménal" dans le Nord-Kivu, estime l'agence, qui appelle tous les acteurs de la crise à mettre fin à ce drame.

Plus d'un million de déplacés dans le Nord-Kivu, Afrique - NouvelObs.com

USA election day

Ce petit gadget va vous permettre de suivre l'évolution des élections aux USA avec un petit décalage. Qui sera le nouveau président?

dimanche 2 novembre 2008

Les elections americaines en direct !

AFP: Les rebelles de Nkunda organisent une cérémonie d'investiture à Rutshuru

Soldats rebelles le 23 octobres 2008 à proximité de Rutshuru

 

 

Les rebelles de Nkunda organisent une cérémonie d'investiture à Rutshuru

Il y a 19 heures

RUTSHURU (AFP) — Les rebelles de Laurent Nkunda ont organisé samedi une cérémonie d'investiture d'une nouvelle administration à Rutshuru, une ville de l'est de la République démocratique du Congo (RDC) passée sous leur contrôle, ont constaté des journalistes de l'AFP.

Une marche réunissant 700 personnes, organisée et encadrée par la rébellion du Congrès national pour la défense du peuple (CNDP) du général déchu Nkunda, a emprunté l'artère principale de la ville pour se rendre au stade de football de la ville.

"Nous, population de Rutshuru, soutenons le CNDP", pouvait-on lire en langue swahili sur des banderoles dans l'enceinte du stade.

"La hiérarchie du CNDP nous a dit que les autorités seront bientôt investies en remplacement de celles qui ont quitté la ville", a expliqué à l'AFP Nzaba Pabaro, le chef de cité de Kiwanja, une localité à la périphérie de Rutshuru.

"Nous qui sommes restés, nous gardons notre poste", a-t-il précisé, estimant que "la paix sera là s'il n'y pas de tentative des FARDC", les forces armées de RDC qui ont fui la ville devant l'avancée du CNDP.

La localité de Rutshuru, centre administratif du territoire de Rutshuru, est située à 75 km au nord de Goma, capitale de la province congolaise du Nord-Kivu.

Mercredi, la Mission de l'ONU en RDC (Monuc) avait affirmé que les Casques bleus contrôlaient la ville face à la rébellion. Interrogée vendredi, la Monuc à Goma n'a pas démenti la prise de contrôle de Rutshuru à Goma.

Selon une information du ministère uruguayen de la Défense diffusée vendredi, quelque 300 casques bleus uruguayens et indiens sont assiégés dans leur base de l'ONU de Rutshuru par les forces rebelles.

L'est de la RDC est le théâtre depuis plusieurs semaines d'un conflit entre l'armée congolaise et le CNDP. Les rebelles sont arrivés mercredi aux portes de la ville de Goma et ont depuis décrété un cessez-le-feu unilatéral, qui semble respecté jusqu'à présent. Les combats ont jeté sur les routes plusieurs dizaines de milliers de personnes.

AFP: Les rebelles de Nkunda organisent une cérémonie d'investiture à Rutshuru

Les rebelles aux portes de Goma

 

Au nord de Goma, les rebelles congolais empêchent les civils de fuir

LE MONDE | 01.11.08 | 13h34  •  Mis à jour le 01.11.08 | 13h42

KIBUMBA (Est de la République démocratique du Congo) ENVOYÉ SPÉCIAL

en juger, vendredi 31 octobre, par la multitude d'abris de fortune installés dans la brousse, le dispositif des Forces armées de République démocratique du Congo (FARDC) avait été conçu pour tenir fermement la zone. La route qui monte de Goma, capitale du Nord-Kivu, dans l'Est de la République démocratique du Congo, est l'axe de la percée réalisée, ces derniers jours, par la rébellion. Les troupes du Congrès national pour la défense du peuple (CNDP) de Laurent Nkunda avaient commencé à descendre de leurs bases installées dans les collines, plus au nord, en direction de Goma. En chemin, ils devaient trouver les FARDC, leur artillerie lourde et leurs soldats positionnés autour de la route.

A en juger par le nombre de munitions utilisées qui jonchent à présent le sol à quelques kilomètres seulement de Goma, les soldats loyalistes armés de lance-roquettes et leurs chars ont dû tirer avec une furieuse énergie. Sur quelles cibles ? Les rares habitants qui n'ont pas pris la fuite ne parlent pas de combats directs entre les FARDC et les rebelles du CNDP. "Ils sont partis comme ça, sans qu'on comprenne pourquoi. Les rebelles sont seulement arrivés le lendemain", assure un homme qui pousse un vélo sur la route.

A rebours du mouvement général de la population de toutes ces collines qui ont fui massivement vers le sud pour se regrouper aux alentours de Goma, l'homme remonte plein nord en direction des zones contrôlées par le CNDP. Il quitte la très relative sécurité des camps de déplacés improvisés qui poussent dans les environs de Goma : "Là-bas, il n'y a rien à manger. On dort sur le sol. Nos autorités locales nous ont conseillé de rentrer chez nous." Le conseil n'a été très suivi que par les populations rwandophones de cette région, parlant la langue du Rwanda d'où ils ont émigré des générations plus tôt. Les rebelles de Laurent Nkunda sont en grande partie recrutés parmi ce groupe.

"COMME DES ESCLAVES"

Un peu plus bas, près de la sortie de Goma, des foules d'habitants de cette région agricole très peuplée se sont massées au cours des derniers jours dans le bourg de Kibati. Ils tentent de trouver de quoi se nourrir. Les nuits du Kivu sont glaciales. Tandis que tombe le jour, de maigres feux s'allument.

Au-delà de Kibati (8 km au nord de Goma), il n'y a plus personne. Seulement la route qui monte vers le nord et l'ensemble des régions conquises par les troupes de Laurent Nkunda. A une dizaine de kilomètres à peine de Goma, ses hommes sont déjà là, par petits groupes le long de la route. A Kibumba, une agglomération rurale vidée en partie de ses habitants, un petit groupe d'hommes et de femmes tente de quitter à son tour la zone sous contrôle CNDP. Les rebelles les en empêchent. Surgit un groupe de motos qui tente de se frayer un chemin jusqu'à Goma. Il doit faire demi-tour. "Nous sommes ici comme des esclaves. Les soldats refusent de nous laisser passer pour rejoindre Goma", s'indigne un homme. A ses côtés, un autre habitant de Kibumba renchérit : "Moi, j'avais pris la fuite lundi, et je suis rentré aujourd'hui pour récupérer des petites choses à la maison. Ma femme, les enfants, sont à côté de Goma et je ne peux pas retourner là-bas."

Pourquoi le CNDP empêche-t-il ainsi les habitants de ces territoires nouvellement conquis de fuir la zone ? Les rebelles sur le terrain ne peuvent répondre à cette question, se contentant d'interroger des supérieurs avec des talkies-walkies en kinyarwanda, langue parlée aussi bien par les populations d'origine rwandaise du Kivu que par les Rwandais.

Des poches de soldats loyalistes se trouvent encore dans les collines. Des fuyards égarés ou des éléments mieux entraînés que le gros des troupes, qui tenteraient de monter des coups de main. Au sud de Goma, plusieurs milliers de soldats des FARDC tentent de se réorganiser. Dans la capitale régionale, vendredi 31 juillet, les troupes de la Mission de l'ONU au Congo, la Monuc, patrouillaient en ville, tentant d'assurer un semblant d'ordre après quarante-huit heures de flottement, pendant lesquelles les soldats congolais en fuite ont pillé certains quartiers, à la faveur du cessez-le-feu décrété par le CNDP.

Jean-Philippe Rémy

Le Monde.fr : Imprimez un élément

Les rebelles consolident leur emprise sur l'est du Congo , Afrique - NouvelObs.com

 Dans les faubourgs de Goma, le 31 octobre, une messe se tient dans une paroisse protestante.

Les rebelles consolident leur emprise sur l'est du Congo

AP | 02.11.2008 | 02:23

Les rebelles tutsi ont renforcé leur emprise sur des zones fraîchement conquises de l'est du Congo samedi, poussant des dizaines de milliers de civils effrayés et trempés par la pluie en dehors de camps de réfugiés improvisés, en les empêchant de fuir vers les parties du pays contrôlées par le gouvernement.

Les organisations humanitaires ont indiqué qu'elles redoutent le manque de moyens alimentaires et de refuge. Les visiteurs européens dans la région ont offert leur sympathie, mais sans promesses concrètes de renforcer l'assistance militaire aux troupes régulières congolaises. Les forces de l'ONU ont été repoussées par les rebelles lors de cette soudaine montée en puissance de la guerre civile la semaine écoulée.

Les rebelles paraissent mettre en oeuvre le cessez-le-feu qu'ils ont unilatéralement déclaré vendredi, soucieux en premier lieu de consolider leur mainmise sur les abords de Goma, la capitale provinciale, sans prendre la ville elle-même.

Ils affirment que les réfugiés quittent les camps de leur plein gré, et déclarent s'être arrêté aux portes de Goma afin de mettre un terme au chaos qui secoue la ville, depuis que les forces gouvernementales s'y sont amassées avec des dizaines de milliers de réfugiés.

Toutefois, il faut rappeler que Goma a aussi été le lieu de la principale défaite du leader des rebelles Laurent Nkunda, quand les hélicoptères de l'ONU avaient tiré sur ses combattants avançant vers la ville en décembre dernier. Des centaines d'insurgés avaient alors été tués.

La zone dont Nkunda a pris le contrôle est riche en minerais et fertile. Elle commande aussi l'accès aux frontières du Rwanda et de l'Ouganda.

Les rebelles consolident leur emprise sur l'est du Congo , Afrique - NouvelObs.com

samedi 1 novembre 2008

De Gucht discute de la crise en RDC avec Kagame - Article - actualités

 

De Gucht discute de la crise en RDC avec Kagame

Le ministre des Affaires étrangères Karel De Gucht a rencontré samedi à Kigali le président rwandais Paul Kagame.

Pendant cette rencontre, qui a duré une heure et demi, les deux hommes ont abordé de manière étendue la crise actuelle qui frappe l'est de la République démocratique du Congo (RDC), à la frontière avec le Rwanda. Karel De Gucht a insisté sur le fait que le président Kagame continue à exercer son influence modérée sur ce conflit, en veillant entre autres au respect du cessez-le-feu par toutes les parties. Karel De Gucht a insisté sur le fait que le mandat de la MONUC doit être revu. La force de paix des Nations Unies en RDC doit, selon le ministre, pouvoir agir de manière autonome lors d'opérations contre les groupes rebelles, tout comme contre les troupes des Forces armées de la RDC (FARDC) si elles commettent des exactions à l'encontre de la population. (DAD)

De Gucht discute de la crise en RDC avec Kagame - Article - actualités

vendredi 31 octobre 2008

RDC: la rébellion respecte la trêve, l'UE étudie une mission militaire - Monde - MSN - Actualités

 

RDC: la rébellion respecte la trêve, l'UE étudie une mission militaire

Un soldat congolais marche devant un groupe de personnes déplacées, à Goma le 30 octobre 2008

La rébellion congolaise qui a pris le dessus sur les troupes de Kinshasa dans l'est de la République démocratique du Congo a proposé jeudi de sécuriser les déplacements des civils chassés par les combats, et l'Europe étudie l'envoi d'une mission militaire humanitaire.

Goma, capitale de la province du Nord-Kivu et objectif du chef rebelle tutsi congolais Laurent Nkunda, est restée paralysée jeudi, avec ses rues vides et ses commerces clos. Des habitants ont continué à fuir la ville.

Au lendemain du cessez-le-feu décrété par la rébellion, la situation dans cette région où les affrontements ont repris fin août était considérée comme "stable" par la Mission de l'ONU en RDC (Monuc).

En revanche, la situation humanitaire est "catastrophique", selon le Comité international de la Croix-Rouge (CICR), et l'Unicef redoute des épidémies.

Des dizaines de milliers de déplacés sont pris entre les lignes de feu, aux portes de Goma, et Laurent Nkunda - chef du Congrès national pour la défense du peuple (CNDP) - a proposé à la Monuc "l'ouverture de couloirs humanitaires d'urgence" pour permettre aux déplacés de rentrer chez eux.

Les habitants de Goma redoutaient de nouvelles violences à la faveur de la nuit. Dans une maison du quartier de Katindo, un journaliste de l'AFP a vu sept cadavres de civils tués la nuit précédente, selon les habitants, par des militaires gouvernementaux en débandade.

"Pour l'instant, le cessez-le-feu décidé par le CNDP est respecté par toutes les parties", a indiqué le chef des opérations militaires de la Monuc, le colonel Samba Tall.

Nkunda, général déchu de l'armée congolaise, a néanmoins prévenu que les Casques bleus ne pourraient pas "l'empêcher" de prendre Goma.

L'Union européenne (UE) a annoncé qu'elle étudiait l'envoi d'une mission militaire et que des pays membres étaient prêts à mettre à disposition des avions pour acheminer de l'aide humanitaire, "priorité numéro un" des Vingt-Sept.

La France a évoqué "une assistance aux populations civiles", sous la forme d'un contingent de 400 à 1.500 militaires en soutien "technique et humanitaire" à la Monuc. Une réunion du Comité politique et de sécurité de l'UE est prévue vendredi.

Le chef rebelle a jugé l'envoi d'une force européenne inutile, mais ne s'y est pas opposé à condition qu'elle vienne "appuyer la paix".

Paris a toutefois souligné que la solution à la crise au Kivu, déjà berceau des rébellions qui ont entraîné l'ex-Zaïre dans les guerres dévastatrices de 1996-1997 et 1998-2003, était "politique".

A Kinshasa, les députés congolais ont d'ailleurs réclamé à l'unanimité jeudi l'ouverture par le gouvernement d'un dialogue direct avec la rébellion et l'abandon de l'option militaire.

Nkunda affirme vouloir défendre les Tutsis congolais victimes, selon lui, d'exactions. Il accuse l'armée régulière d'utiliser comme supplétifs les rebelles hutus rwandais hostiles au régime de Kigali et installés dans l'est de la RDC, dont certains sont accusés d'avoir participé au génocide de 1994 au Rwanda essentiellement dirigé contre la minorité tutsie.

De son côté, Kinshasa accuse le pouvoir rwandais, dominé par les Tutsis, de soutenir les rebelles de Laurent Nkunda, ce que Kigali dément.

Le commissaire européen au Développement Louis Michel a affirmé qu'il ne croyait "pas à l'option militaire". Après avoir rencontré le président congolais Joseph Kabila à Kinshasa, il a appelé la communauté internationale "à bouger (...) pour trouver des solutions".

Alors que la secrétaire d'Etat américaine Condoleezza Rice a téléphoné au président rwandais Paul Kagame, son adjointe aux Affaires africaines, Jendayi Frazer, a insisté dans la capitale congolaise sur l'instauration d'un dialogue permanent entre Kigali et Kinshasa "pour que la paix revienne".

Elle a annoncé l'envoi d'une équipe "de réaction rapide" pour évaluer les besoins des déplacés, avant de se rendre, comme Louis Michel, à Kigali.

La ministre rwandaise des Affaires étrangères, Rosemary Museminali, a également été reçue par M. Kabila, alors que les deux pays s'accusent mutuellement d'avoir bombardé leurs territoires.

Comme lors des deux précédentes guerres du Congo, ce conflit encore local n'est pas à l'abri d'une régionalisation. Selon une source diplomatique, Kinshasa pourrait demander "l'intervention" de l'Angola.

RDC: la rébellion respecte la trêve, l'UE étudie une mission militaire - Monde - MSN - Actualités

jeudi 30 octobre 2008

LES FORCES EN PRESENCES A GOMA

 

mercredi 29 octobre 2008, 21:32:02 | crigaudAccéder à l’article complet

Depuis fin août 2008, l'Est de la République démocratique du Congo semble voir renaître ses anciens démons. 10 années de guerre après le génocide du Rwanda voisin, le renversement de Mobutu, les guerres de Laurent Kabiia et maintenant la rebellion de Laurent Nkunda. 10 ans d'une guerre oubliée et plus de 3,5 millions de morts... le conflit le plus meutrier depuis la deuxième guerre mondiale, dans l'indifférence générale. Voici les différents acteurs du conflit du Kivu.

baa7ff61cdef69a4764d5e5fd60d021b.jpgL'armée régulière congolaise (FARDC)

L'armée congolaise est en cours de restructuration depuis 2004. Dans le cadre de cette réforme, dite de "brassage" des troupes, les anciens combattants, issus de différentes régions, ethnies et factions belligérantes, doivent être démobilisés. Ceux qui choisissent de rester dans l'armée sont formés avant d'intégrer de nouvelles unités, les autres devant recevoir une aide à la réinsertion à la vie civile. Depuis 2004, quelque 75.000 soldats ont été démobilisés, portant l'effectif théorique des forces à environ 135.000 hommes. Le gouvernement veut arriver à mettre en place une armée de 80.000 à 120.000 hommes. Les FARDC sont mal équipés, mal payés ou pas payés du tout... la motivation manque à l'armée congolaise pour se battre dans les meilleurs conditions.

Les rebelles tutsis de Laurent Nkunda (CNDP)

Les forces du Congrès national pour la défense du peuple (CNDP) du chef rebelle tutsi congolais Laurent Nkunda sont estimés à 5.000 hommes par l'ONU. Le général déchu défie depuis des années le pouvoir de Kinshasa, qu'il accuse de discrimination contre la minorité tutsie en RDC. Nkunda a toujours démenti tout appui militaire de Kigali, bien que nombre de ses hommes portent un uniforme rwandais et soient équipés d'appareils de communication sophistiqués. Début octobre, il a annoncé que le CNDP se transformait en un mouvement de libération nationale. Nkunda, le tutsi, affirme se battre contre les hutus des FDLR, des ex-génocidaires rwandais. Pour l'ex-général rebelle, les milices hutus sont un danger permanent pour la minorité tutsi du Kivu.

Les rebelles hutus des FDLR

Les Forces démocratiques de libération du Rwanda (FDLR), mouvement politico-militaire, constituent le principal groupe de rebelles rwandais en RDC estimé à 6.000 combattants. Plus d'un millier de combattants FDLR ont été rapatriés volontairement au Rwanda depuis fin 2007. Ces rebelles sont accusés par Kigali d'avoir participé au génocide rwandais de 1994, qui a fait 800.000 morts selon l'ONU, essentiellement parmi la minorité tutsie. Ex-Armée pour la libération du Rwanda (ALIR), devenue FDLR, le mouvement a connu une série de scissions. Plusieurs chefs des FDLR figurent sur des listes de sanctions de l'ONU et le mouvement est considéré comme une organisation terroriste par les Etats-Unis. Nkunda accuse les FARDC de continuer à soutenir les FDLR, qui ont combattu aux côtés des forces gouvernementales contre des rébellions appuyées par le Rwanda pendant la dernière guerre en RDC (1998-2003).

La Monuc, Mission de l'ONU au Congo

La Mission de l'ONU au Congo (Monuc), intervenue avec ses hélicoptères de combat pour stopper la progression du CNDP vers Goma (Nord-Kivu), est la plus importante opération de maintien de la paix de l'ONU dans le monde, avec 17.000 Casques bleus. La Monuc, qui a commencé à se déployer en 2001, se trouve en RDC avec un mandat sous chapitre 7 qui l'autorise à user de la force, notamment pour protéger les civils. Selon le chef de la Monuc, moins de 6.000 Casques bleus sont engagés contre la rébellion dans le Nord-Kivu.

Les patriotes résistants congolais

Enfin, des accrochages opposent les Maï-Maï des Patriotes résistants congolais (Pareco) du colonel Janvier, combattants de milices d'auto-défense issus de différentes ethnies locales, aux troupes du CNDP dans le Nord-Kivu.

Cessez-le-feu au Kivu : Goma ville fantôme

mercredi 29 octobre 2008, 21:02:13 | crigaudAccéder à l’article complet

Les rebelles de Laurent Nkunda restent aux portes de Goma, mais proclament un cessez-le-feu unilatéral. Le CNDP affirme vouloir ne pas "paniquer la population de la ville". La secrétaire d'Etat adjointe américaine aux Affaires africaines, Jendayi Frazer, a prévenu mercredi les rebelles congolais de Laurent Nkunda qu'ils "ne devraient pas entrer dans la ville de Goma".

84b7828aa2b3c9cbd794af44f70512e6.jpgLe commandant de la 8ème région militaire des forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) a lancé un appel pressant à ses soldats à "ne pas piller la capitale provinciale du Nord-Kivu", dans une déclaration à radio Okapi. "Des tirs sont entendus dans l'ouest de la ville, ce sont vraisemblablement des soldats qui pillent", a de son côté indiqué un habitant de Goma, sous couvert de l'anonymat. Beaucoup d'habitants de Goma, voyant s'enfuir les militaires face à la pression de la rébellion et arriver plus de 20 0000 déplacés par les combats aux portes de la ville, ont été saisis de panique mercredi après-midi, se retranchant dans leurs maisons ou quittant Goma.

Christophe RIGAUD (Reuters-RTBF)

Panique à Goma : L’armée quitte la ville

mercredi 29 octobre 2008, 17:13:41 | crigaudAccéder à l’article complet

Devant l’avancée des troupes du rebelle Laurent Nkunda, l’armée congolaise (FARDC) est en train de quitter la ville de Goma.

La capitale provinciale du Nord-Kivu est désormais abandonnée par ses habitants, poussés par les milliers de réfugiés en provenance des zones de combats. Selon des témoins, il n’y a plus aucun militaire congolais à Goma. Les forces congolaises semblent vouloir faire route sur Bukavu, au Sud du Kivu. Selon le gouverneur de la province, Julien Paluku, « les gens sont en débandades, c’est la panique complète ! ». L’arrivée de milliers de réfugiés créée une grande confusion dans la ville. Au moins 45 000 personnes ont quitté les zones de guerre du Nord-Kivu pour le camp de Kibati (à 10 km de Goma). La chute d’un obus sur le camp aujourd’hui a jeté sur les routes la majorité des réfugiés. La Monuc (ONU) se retrouve désormais seule face à l’avancée des rebelles. Le commandant des casques bleus demande urgemment des renforts.

Christophe RIGAUD

AFRIKARABIA

Congo-Kinshasa: cinq morts dans les combats de la nuit , Afrique - NouvelObs.com

 

Congo-Kinshasa: cinq morts dans les combats de la nuit

AP | 30.10.2008 | 09:23

Au moins cinq personnes ont été tuées au cours de la nuit de mercredi à jeudi alors que les forces rebelles ont poursuivi leur progression et se trouvaient dans les faubourgs de Goma, la capitale du Nord-Kivu située dans l'est du Congo-Kinshasa, a annoncé un commandant de l'armée congolaise.

Le colonel Jonas Padiri a précisé jeudi matin que ses hommes contrôlaient toujours Goma.

Selon des témoins, des soldats congolais se sont livrés au pillage de maisons et de boutiques dans la nuit. En pleine déroute, ces soldats à bord e voitures, de taxi ou encore à moto battaient en retraite rejoignant les dizaines de milliers de civils terrifiés qui fuyaient les zones de combat et l'avancée des troupes rebelles.

Le colonel Padiri n'a pas reconnu que ses soldats étaient responsables des morts de la nuit, se contentant de déclarer que cinq personnes avaient été tuées au cours de ce "siège".

Dans la journée, les rebelles avançant sur Goma avaient pourtant annoncé un cessez-le-feu unilatéral autour de la capitale du Nord-Kivu, où l'armée régulière était en déroute et la population en proie à la panique, après les violents combats de ces derniers jours.

A Paris, le chef de la diplomatie française Bernard Kouchner a souhaité l'envoi d'une force européenne comprenant jusqu'à 1.500 hommes pour protéger la population, mais il a affirmé que plusieurs pays s'y opposaient.

A Kinshasa, les rebelles du Congrès national pour la défense du peuple (CNDP) ont proclamé mercredi dans un communiqué "un cessez-le-feu unilatéral (...) dans la périphérie" de Goma. Le CNDP dit vouloir protéger la population du chef-lieu provincial, des autres communes et des camps de déplacés: "Le CNDP combat le pouvoir, mais défend le peuple", a assuré son porte-parole Bertrand Bisimwa.

Dans la nuit de mercredi à jeudi à New York, le Conseil de sécurité des Nations unies a condamné à l'unanimité l'offensive du chef rebelle tutsi Laurent Nkunda et a "exigé l'arrêt de ses opérations". Toute attaque de civils est "totalement inacceptable", ont déclaré les 15 membres du Conseil, qui ont également demandé au Congo et au Rwanda de rétablir la stabilité dans la région.

L'intervention de la Mission des Nations unies en République démocratique du Congo (MONUC) a mis en colère certains Congolais, qui ont jeté des pierres sur les forces de maintien de la paix à Goma cette semaine. AP

Congo-Kinshasa: cinq morts dans les combats de la nuit , Afrique - NouvelObs.com

mardi 28 octobre 2008

L'Onu prépare des évacuations dans l'est du Congo démocratique, actualité Monde : Le Point

 

L'Onu prépare des évacuations dans l'est du Congo démocratique

L'Onu prépare des évacuations dans l'est du Congo démocratique

Patrouille de casques bleus à Kibati, dans la province du Nord-Kivu. L'Onu s'apprête à évacuer une cinquantaine d'employés d'ONG menacés par la progression des forces rebelles de Laurent Nkunda dans l'est du Congo démocratique. /Photo prise le 28 octobre 2008/REUTERS

Des casques bleus se préparent à évacuer une cinquantaine d'employés d'ONG menacés dans l'est du Congo démocratique par la progression des forces rebelles de Laurent Nkunda.

Le personnel humanitaire concerné travaille dans les environs de Rutshuru, à une centaine de kilomètres au nord de Goma, la capitale de la province du Nord-Kivu. Mardi à l'aube, les rebelles tutsis se trouvaient à moins de dix kilomètres de cette localité.

Un porte-parole de l'agence onusienne de coordination de l'aide humanitaire (OCHA) a déclaré que le convoi était prêt pour l'évacuation. "Le convoi partira dans la journée", a-t-il ajouté.

Radio Okapi, qui bénéficie d'un programme de soutien de l'Onu, a signalé par ailleurs de nouveaux affrontements autour de Kibumba, à 20 km au nord de Goma, où de violents combats se sont produits lundi entre les forces rebelles et l'armée congolaise.

Rutshuru et Kibumba abritent des dizaines de milliers de réfugiés déplacés par des années de combats dans l'est de la République démocratique du Congo.

"A Rutshuru, les populations fuient vers le nord. Nous avons entendu parler d'une évacuation mais pour le moment, nous n'envisageons pas de partir", a dit Axelle de la Motte Saint-Pierre, numéro deux de la mission de Médecins sans frontières au Nord-Kivu.

"La panique est totale en ville. Les combats se déroulent désormais à cinq kilomètres environ de Rutshuru", a déclaré un responsable local, Dominique Bofondo, joint par téléphone.

Le Congrès national pour la défense du peuple (CNDP) de Nkunda accuse l'armée congolaise de collaborer avec les Forces démocratiques pour la libération du Rwanda (FDLR), qui intègre des miliciens hutus et d'anciens soldats rwandais impliqués dans le génocide des Tutsis rwandais de 1994.

L'Onu prépare des évacuations dans l'est du Congo démocratique, actualité Monde : Le Point

Nord-Kivu: les combats se rapprochent de Goma - MSN Actualités - Actualité étrangère - actualités

 

Nord-Kivu: les combats se rapprochent de Goma

Des combats étaient signalés mardi matin à une vingtaine de kilomètres de Goma, le chef-lieu de la province du Nord-Kivu (est de la République démocratique du Congo). Cette situation a poussé des milliers de personnes à l'exode.

Les affrontements ont repris mardi matin entre les Forces armées de la RDC (FARDC) et le Conseil national pour la Défense du Peuple (CNDP, le mouvement politico-militaire du Nkunda) à Rubare à près de 7 km de Rutshuru-centre, à Kalengera près de Tongo, à Rugari, à près de 30 Km de Rutshuru-centre et à Kibumba, à une vingtaine de kilomètres au nord de Goma, a indiqué la radio onusienne Okapi. Ces affrontements ont entraîné la fuite des habitants des localités de Rutshuru-Centre, Kiwanja et Rubaya, à près de 75 Km au nord de Goma, a ajouté Radio Okapi. La Mission de l'ONU en RDC (MONUC) a pour sa part indiqué que ses hélicoptères de combat ont, en appui aux opérations de l'armée nationale, tiré lundi "sur les positions du CNDP dans les environs de Kibumba", à une vingtaine de km au nord de Goma. (NLE)

Nord-Kivu: les combats se rapprochent de Goma - MSN Actualités - Actualité étrangère - actualités

lundi 27 octobre 2008

La Presse Canadienne: RDC: la MONUC attaque des rebelles pour protéger des civils

 

RDC: la MONUC attaque des rebelles pour protéger des civils

Il y a 1 heure

GOMA, Congo — Des soldats de la Mission des Nations unies au Congo (MONUC) ont utilisé lundi des hélicoptères de combat contre les rebelles dans l'est du Congo, essayant d'arrêter la progression des insurgés, alors que les troupes gouvernementales reculaient précipitamment et que des civils attaquaient des bâtiments de l'ONU pour demander une protection.

Selon Sylvie van den Wildenberg, porte-parole de la Mission de l'ONU, les soldats de la force de maintien de la paix ont tiré sur des forces rebelles à Kibumba, une ville située à une quarantaine de kilomètres au nord de Goma, la capitale provinciale.

Le général rebelle Laurent Nkunda a menacé de prendre le contrôle de Goma, la capitale de la province Nord-Kivu, au mépris des appels que lui avaient lancés le Conseil de sécurité de l'ONU pour qu'il respecte un cessez-le-feu signé en janvier sous l'égide des Nations unies.

C'est la deuxième fois cette année que des soldats de la MONUC tirent sur les rebelles dirigés par Laurent Nkunda.

Bertrand Bisimwa, porte-parole des rebelles, a confié à l'Associated Press que des combattants insurgés se trouvaient à une dizaine de kilomètres de Goma.

Des centaines de soldats à bord de chars, de jeeps ou à pied se sont retirés lundi de la ligne de front, dans ce qui semble être un recul des forces gouvernementales.

Plusieurs dizaines de milliers de civils ont également quitté leurs maisons en raison de l'avancée des rebelles. Des soldats empêchaient l'accès à Goma par le nord de la ville, craignant apparemment que des rebelles essayent de s'infiltrer parmi les civils déplacés.

Un peu plus tôt, des milliers de manifestants ont attaqué quatre bâtiments de la Mission des Nations unies au Congo, ont annoncé des responsables de la MONUC.

Les manifestants ont lancé des pierres par dessus le mur d'enceinte du siège de l'ONU à Goma, brisant des vitres et endommageant des voitures stationnées.

Selon un témoin, Emmanuel Kihombo, un soldat de la MONUC a tiré directement sur la foule et a atteint un homme au niveau de l'estomac.

Sylvie van den Wildenberg a affirmé que deux personnes auraient été tuées quand des soldats de la MONUC ont ouvert le feu. Elle a ajouté qu'un étudiant aurait aussi été tué.

Les manifestants protestaient contre l'incapacité des 18.000 soldats de la Mission des Nations unies au Congo présents de protéger la population d'une attaque rebelle qui s'est produite à seulement 40km au nord de la ville.

Le gouvernement congolais a une nouvelle fois attaqué lundi le gouvernement rwandais, dirigé par des tutsis, d'envoyer des troupes de l'autre côté de la frontière pour combattre aux côtés de Laurent Nkunda. Une accusation que le Rwanda dément et que l'ONU considère comme non fondée.

A New York, le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon a appelé à la cessation immédiate des hostilités.

Dimanche, les forces du général rebelle congolais Laurent Nkunda se sont emparées d'un important camp de l'armée régulière dans le Nord-Kivu après d'intenses combats qui ont provoqué la fuite de milliers de civils. Ces nouveaux affrontements ont coûté la vie à un nombre indéterminé de militaires, rebelles et civils.

Des troupes gouvernementales avaient convergé dimanche au nord de Goma, la capitale du Nord-Kivu, en vue d'une contre-attaque. Des combats se poursuivaient en parallèle à une vingtaine de kilomètres du camp de Rumangabo, tombé pour la deuxième fois aux mains des rebelles depuis la reprise le 28 août des affrontements entre l'armée et le mouvement du général Nkunda, qui affirme vouloir protéger le territoire de la minorité tutsie.

Selon l'ONU, plus de 200.000 personnes ont fui la région au cours des deux derniers mois, rejoignant les quelque 1,2 million de Congolais déplacés dans l'est du pays depuis le début de ces combats en 2007.

Les soldats de la paix de la MONUC n'ont pas réussi à faire cesser ces affrontements dans cette province rurale et forestière.

La Presse Canadienne: RDC: la MONUC attaque des rebelles pour protéger des civils

L'offensive des rebelles menace la ville de Goma en RD Congo, actualité Monde : Le Point

 

L'offensive des rebelles menace la ville de Goma en RD Congo

L'offensive des rebelles menace la ville de Goma en RD Congo

L'OFFENSIVE DES REBELLES MENACE LA VILLE DE GOMA

Les rebelles congolais du chef tutsi Laurent Nkunda, qui ont lancé une nouvelle offensive durant le week-end, progressent vers Goma, chef-lieu de la province du Nord-Kivu dans l'est du pays, forçant des milliers de personnes à l'exode.

Dimanche, les partisans du général rebelle avaient pris le contrôle de la base militaire de Rumangabo, au nord de Goma, ignorant les appels des Nations unies à faire taire les armes.

Lors des affrontements de dimanche, les rebelles ont détruit deux véhicules blindés de la Monuc, la mission de paix de l'Onu en République démocratique du Congo, blessant plusieurs casques bleus, a déclaré un porte-parole de l'Onu. Une personne a été tuée.

Le commandant des forces de la Monuc, le général espagnol Vicente Diaz de Villegas, a démissionné de son poste "pour des raisons de convenance personnelle" sept semaines seulement après avoir pris ses fonctions, a annoncé lundi l'Onu.

Le général ghanéen Ishmeel Ben Quartey assumera l'intérim de la plus importante force de paix des Nations unies dans le monde, avec près de 17.000 casques bleus.

Les combats ont repris lundi matin et les hommes du Congrès national pour la défense du peuple (CNDP), le mouvement de Nkunda, ont chassé l'armée gouvernementale du village de Kibumba, à une vingtaine de kilomètres au nord de Goma.

"A 11h00 ce matin, nous avons chassé de Kibumba les forces gouvernementales qui combattent aux côtés des rebelles hutus et ces forces se sont retirées vers Goma qui est notre prochain objectif", a dit le porte-parole du CNDP, Bertrand Bisimwa, par téléphone à Reuters.

"Plus de dix mille personnes ont été chassées par les combats depuis samedi", a-t-il ajouté.

Le chef du village de Kibumba, Jean-Claude Bamenya, a précisé que la population et les réfugiés installés à proximité s'étaient enfuis devant l'avance rebelle.

"Tous les réfugiés et tous les habitants de Kibumba ont déjà fui. Il y a des combats maintenant dans le village et je me dirige à pied vers Goma avec ma famille", a-t-il dit à Reuters.

OBJECTIF GOMA

L'ONG humanitaire chrétienne World Vision, qui a pu gagner Kibumba lundi, a fait état de fusillades près de la localité.

Peu après le crépuscule, des coups de feu ont été entendus dans les parages de l'aéroport de Goma, a annoncé un témoin.

Selon le porte-parole du CNDP, les hommes de Nkunda poursuivent des combattants des Forces démocratiques pour la libération du Rwanda (FDLR), qui regroupent des rebelles rwandais de l'ethnie hutue, accusés par Nkunda de collaborer avec l'armée gouvernementale congolaise.

"L'armée congolaise est démoralisée et n'est plus en état de combattre. Nous nous battons maintenant contre les FDLR", a dit Bisimwa. "Si les FDLR prennent le contrôle de Goma, nous serons forcés de les en déloger."

Il a ajouté qu'il serait alors difficile pour les hommes de Nkunda de faire la distinction entre les soldats congolais et les casques bleus de la Monuc, qui risquent d'être pris entre deux feux.

A Goma même, des troubles ont éclaté devant le siège de la mission de l'Onu et un manifestant a été tué par les forces de l'ordre, a dit le colonel Samba Tall, porte-parole militaire de la Monuc.

Les manifestants, qui lançaient des pierres, accusaient la Monuc de n'avoir rien fait pour enrayer l'offensive de Nkunda, a rapporté un témoin.

Le Nord-Kivu est en proie depuis des mois à la rébellion du général Nkunda, un Tutsi congolais insurgé contre le pouvoir central de Kinshasa, lequel l'accuse de bénéficier d'appuis chez les Tutsis au pouvoir à Kigali, la capitale rwandaise.

L'est de l'ex-Zaïre est une poudrière depuis plus de dix ans. Les tensions ethniques qui avaient dégénéré en génocide en 1994 au Rwanda y ont été transplantées et alimentent le conflit dans le nord du Kivu.

Les combats entre l'armée régulière et les hommes de Nkunda, depuis qu'un accord de paix conclu en janvier a tourné court en août dernier, ont contraint 100.000 habitants à fuir, selon le Haut Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR).

Cinquante mille autres paysans congolais avaient dû fuir en septembre face aux attaques menées par des éléments de l'Armée de résistance du Seigneur (LRA, rebelles ougandais) dans la région de l'Ituri, le long de la frontière avec le Soudan.

L'offensive des rebelles menace la ville de Goma en RD Congo, actualité Monde : Le Point