vendredi 28 novembre 2008

RDC: le HCR commence le transfert des déplacés des camps de Kibati - MSN Actualités - Actualité étrangère - actualités

 

RDC: le HCR commence le transfert des déplacés des camps de Kibati

Le Haut Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR) a entamé vendredi le transfert des déplacés de camps situés à proximité de la ligne de front au nord de Goma, dans l'est de la République démocratique du Congo.

Une vingtaine de familles vulnérables de Kibati, à une dizaine de kilomètres en périphérie nord de Goma, la capitale de la province du Nord-Kivu, ont été transportées par camion vers d'autres camps au sud-ouest de la ville, a indiqué une porte-parole du HCR. L'opération a débuté à la mi-journée, sous la protection de la Mission de l'ONU en RDC (Monuc), et doit se poursuivre sur plusieurs jours, a-t-elle précisé. Le HCR prévoit de déplacer ainsi quelque 30.000 personnes sur les 67.000 qui ont trouvé refuge dans ces camps de Kibati. Les camps de Kibati I et Kibati II sont situés à quelques encablures de la ligne de front qui sépare les belligérants, et à proximité directe des positions de l'armée régulière. Les militaires congolais se sont livrés à des exactions répétées sur les habitants du camp. (NLE)

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mardi 25 novembre 2008

HRW dénonce la répression du régime Kabila - MSN Actualités - Actualité étrangère - actualités

 

HRW dénonce la répression du régime Kabila

Le régime du président congolais Joseph Kabila mène depuis deux ans une "répression brutale", avec plus de 500 opposants tués et un millier d'arrestations, a dénoncé mardi l'association de défense des droits de l'Homme Human Rights Watch (HRW).

Cette "répression brutale (...) a commencé pendant les élections de 2006 qui ont porté au pouvoir le président (Joseph) Kabila, et elle s'est poursuivie jusqu'à aujourd'hui", accuse l'organisation. En deux ans, près de 150 personnes ont été exécutées sommairement à Kinshasa, a assuré une chercheuse de HRW, Anneke Van Woudenberg. Selon le rapport de l'organisation américaine, "les agents de l'Etat ont particulièrement pris pour cible les personnes originaires de la province de l'Equateur (nord-ouest) ainsi que d'autres soupçonnées de soutenir le candidat présidentiel vaincu, Jean-Pierre Bemba", chef de l'opposition congolaise, actuellement détenu aux Pays Bas où il est poursuivi par la Cour pénale internationale (CPI). (NLE)

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dimanche 23 novembre 2008

RDC: incident entre la Monuc et l'armée congolaise au nord de Goma - MSN Actualités - Actualité étrangère - actualités

 

RDC: incident entre la Monuc et l'armée congolaise au nord de Goma

Un convoi de la Mission de l'ONU en République démocratique du Congo (Monuc) a été stoppé dimanche par des soldats congolais au nord de Goma, dans l'est du pays, et pris à partie par la foule qui lui a jeté des pierres, a-t-on appris auprès de la force onusienne.

"Un convoi de la Monuc se rendait de Rwindi vers Goma (distantes d'environ 100 km)" pour y accompagner une dizaine de miliciens pro-gouvernementaux Maï-Maï candidats au processus de démobilisation, a déclaré le porte-parole militaire de la force onusienne, le lieutenant-colonel Jean-Paul Dietrich. A environ deux kilomètres au nord de Goma, au niveau de la localité de Munigi, "le convoi a été arrêté par des éléments des FARDC (Forces armées de RDC, armée régulière) qui ont demandé qu'on leur remette ces personnes", a-t-il expliqué. Une foule s'est agglutinée autour du convoi, dont de nombreux civils qui ont commencé à apostropher et insulter les Casques bleus. "On a reçu quelques pierres, on est en train de négocier", a ajouté le porte-parole militaire de la Monuc, précisant que le convoi était toujours stoppé dimanche en fin d'après-midi. Selon un journaliste de l'AFP sur place, des centaines de personnes qui étaient massées le long de la route s'en prenaient verbalement aux Casques bleus et lançaient des pierres sur le convoi. (CLA)

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mercredi 19 novembre 2008

RDC: l'armée régulière pose problème | RTBF INFO

 

13.11.08 - 13:58 Dans le conflit armé au Kivu, l'armée régulière congolaise est un acteur lui-même confronté à des soucis internes d'une ampleur considérable.

"La désorganisation la plus totale règne aujourd'hui dans les rangs des FARDC", les forces armées de la RDC, au Nord-Kivu, constate avec accablement une source diplomatique occidentale.

Les militaires "sont souvent livrés à eux-mêmes, les commandants se sentent isolés, prennent des initiatives malheureuses et ont l'impression d'être abandonnés par Kinshasa". "Leur moral est au plus bas, et l'état-major n'a même plus aujourd'hui les moyens de réarticuler son dispositif", affirme encore cette source.

Les autorités militaires congolaises refusent généralement de s'exprimer sur ces questions.

"L'armée est dans une situation très difficile", concède pour sa part le porte-parole militaire de la Mission des Nations unies en RDC (MONUC), le lieutenant-colonel Jean-Paul Dietrich. "Elle n'est pas encore consolidée, avec une mauvaise gestion de fonds", reconnaît-il, "mais la MONUC est là pour les soutenir".

Les accusations contre l'armée régulière ne sont pas nouvelles. En 2007, la MONUC estimait que 40% des violations des droits de l'Homme en RDC étaient le fait des Forces armées de la RDC (FARDC).

"Mal entraînés, peu disciplinés, fréquemment non rétribués et manquant de l'essentiel, les soldats du gouvernement commettent de nombreux crimes au cours de pillages", note l'organisation Human Rights Watch (HRW).

Exécutions sommaires, arrestations arbitraires, violences sexuelles et pillages... la liste est longue, selon HRW et Amnesty international, en particulier dans le Nord-Kivu en guerre.

En cela, les FARDC sont les héritières des tristement célèbres FAZ (Forces armées zaïroises) du maréchal président Mobutu Sese Seko, craintes comme la peste par les Congolais pour leurs exactions contre les civils.

Après les Forces armées congolaises (FAC) de Laurent-Désiré Kabila, les FARDC ont été créées à la fin de la guerre de 1998-2003. Elles sont un assemblage de l'ex-armée de Kinshasa, de ses miliciens alliés Maï-Maï et de mouvements rebelles ennemis.

Les FARDC comptent aujourd'hui officiellement 125.000 hommes, dont environ 18 brigades "intégrées" - 45.000 hommes - qui ont suivi ces dernières années le processus de réforme de l'armée, appuyé par la communauté internationale - principalement l'Afrique du sud, l'Angola et la Belgique. L'Union européenne est aussi présente avec une mission de conseil et d'assistance de l'UE en matière de réforme du secteur de la sécurité en République démocratique du Congo (RDC), EUSEC RD Congo.

Face aux rebelles aguerris et bien entraînés de Laurent Nkunda, l'armée n'a presque subi que des revers, sauf peut-être lors de la bataille de Tongo, duel d'artillerie qui a opposé les deux camps à la mi-octobre au nord de Goma.

Près de 26.700 militaires des FARDC, dont environ 12.000 soldats "intégrés", sont actuellement déployés au Nord-Kivu.

La corruption y est endémique, même si les soldats des brigades "intégrées" touchent généralement leur maigre solde mensuelle - 65 dollars - grâce au contrôle exercé par l'EUSEC.

Sur le front, les fonds destinés au ravitaillement se volatilisent souvent avant d'arriver jusqu'à la troupe, encourageant immanquablement les soldats à la rapine ou aux pillages.

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RDC: La Monuc ouvre le feu sur des miliciens Maï-Maï - Le Monde.fr

 

RDC: La Monuc ouvre le feu sur des miliciens Maï-Maï

19.11.08 | 15h21

Des casques bleus de la Mission de l'ONU en République démocratique du Congo (RDC) ont ouvert le feu à l'arme légère mercredi dans l'est du pays, en riposte à des tirs de miliciens pro-gouvernementaux Maï-Maï, a annoncé un porte-parole de la force onusienne.

Des miliciens Maï-Maï ont tiré sur un convoi de deux engins blindés de la Monuc en patrouille dans la localité de Kibututu, à environ 80 km au nord de Goma, a indiqué à l'AFP le lieutenant-colonel Dietrich.

"Les casques bleus ont riposté", a-t-il précisé. Ils "ont fait usage d'arme légère pour éviter les pertes parmi les civils, car l'incident a eu lieu sur un marché".

Selon M. Dietrich, la patrouille "était en train de vérifier des informations faisant état de l'avancée de miliciens Maï-Maï", généralement alliés de l'armée congolaise, vers la ville de Kiwanja, à une dizaine de km plus au sud, sous contrôle de la rébellion de Laurent Nkunda.

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mardi 18 novembre 2008

RDC: la rébellion annonce se retirer de 40 km sur deux fronts - MSN Actualités - Actualité étrangère - actualités

 

RDC: la rébellion annonce se retirer de 40 km sur deux fronts

La rébellion de Laurent Nkunda a annoncé mardi qu'elle allait opérer "un retrait unilatéral de ses troupes sur une distance de 40 km" sur deux fronts dans l'est de la République démocratique du Congo (RDC), afin de "donner une nouvelle chance à la paix".

Cette annonce intervient deux jours après la rencontre entre le chef rebelle et Olusegun Obasanjo, envoyé spécial de l'ONU pour la RDC. "Il a été décidé" que le CNDP "devra opérer un retrait unilatéral de ses troupes sur une distance de 40 km à la fois sur l'axe Kanyabayonga-Nyanzale et sur l'axe Kabasha-Kiwanja", précise le texte. La rébellion demande en outre à la Mission des Nations unies en RDC (Monuc) "de prendre en charge la sécurité de ces zones de séparation et de s'assurer qu'aucune autre force ne vienne l'occuper, parce qu'une telle occupation rendrait immédiatement caduque la décision de retrait du CNDP." Le CNDP a expliqué vouloir ainsi "donner une nouvelle chance à la paix et conforter son excellence Olusegun Obasanjo dans ses efforts de médiation en RDC". (GFR)

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lundi 17 novembre 2008

Digitalcongo.net 3.0

 

Accusés de pillage à Kanyabayonga, vingt-huit Fardc traduits en justice devant la Cour militaire
Kinshasa, 15/11/2008 / Politique

Vingt-huit prévenus militaires ont été traduits en justice devant la Cour militaire dont huit ont comparu, le mercredi 12 novembre 2008 à Goma dans la province du Nord-Kivu. Vingt-huit militaires de l’Armée régulière accusés d’avoir pillé les biens et commis d’autres abus à Kanyabayonga sont interpellés par la Cour militaire de Goma.
Accusés de pillage, de viol et d’abandon de poste, ces soldats risquent d’écoper une peine allant de 5 ans de prison à la peine capitale. Il s’agit des soldats des FARDC, auteurs des actes de pillage perpétrés dans le secteur de Kanyabayonga, au Nord-Kivu dans la nuit du lundi 10 novembre à mardi 11 novembre 2008.
Tout avait commencé quand quelques militaires, en repli des zones des affrontements contre le CNDP dans la chefferie de Bwito, à Rutshuru, ont pillé tous les villages en lançant quelques tirs d’intimidation.
Dans la foulée, des accrochages ont opposé les militaires pilleurs et les Maï-Maï qui sont intervenus pour tenter d’arrêter cette « agression » contre les civils.
Confirmation des faits
Le gouverneur de la province du Nord-Kivu, Julien Paluku, a confirmé les faits tout en condamnant ces actes. Il a, néanmoins, appelé la population au calme et à ne pas céder aux manipulations de certains groupes qui profitent du comportement des éléments indisciplinés pour commettre des actes de vandalisme, a-t-il déclaré.
« Au moins, au niveau du gouvernement, nous réprimons tous ceux que nous attrapons dans des actions comme celles-là », a poursuivi Julien Paluku, avant « d’inviter la population de sa province à ne pas céder aux manipulations de certains groupes qui profitent de ce climat pour chercher à couvrir les affres qu’ils commettent ça et là, notamment, les massacres, les tueries et les viols sur les populations civiles ».
En tout état de cause, le gouverneur du Nord-Kivu considère que le pillage de Kanyabayonga « ne sont pas le fait des FARDC en tant qu’armée », mais de quelques éléments isolés. Certains de ces éléments ont d’ailleurs été arrêtés, a-t-il fait savoir.
Le calme est revenu mardi après-midi dans les cités du Sud du territoire de Lubero, à plus de 150 km au Nord de Goma, après les scènes de pillage dans ce secteur. Certaines sources affirment qu’une grande partie de la population de Kanyabayonga, Bulotwa, Kayna, Kirumba et Bwatsinge est en fuite dans la brousse ainsi que tous les déplacés qu’ils hébergeaient.
Interrogé par la presse, le commandant des forces de la Monuc, Babacar Gaye, à son retour de Kanyabayonga, a déclaré que la tension était encore perceptible dans cette cité. Il a affirmé que les renforts de la Monuc sont acheminés depuis mardi dernier sur le terrain pour secourir et protéger les populations.
Reprise de Kiwanja, des Mai-Mai accusent
Depuis le pavé des députés à l’Assem­blée Nationale en rapport avec le détournement de la solde et de la ration des militaires engagés sur le front de l’Est, les langues se dé­lient de plus belle au sujet des cas de trahison in­ternes. Des responsables Mai-Mai qui ont joint notre rédaction évoquent, avec un pincement au cœur, le revers subi, sans combat, par leurs troupes face à celles de Laurent Nkunda dans la localité de Kiwanja. A en croire nos interlocuteurs, après les défaites planifiées des FARDC à Mushako, Rumangabo, Rutshuru, Kanyabayonga, Kibati… des patriotes Mai-Mai s’étaient résolus de lancer la contre-offensive à partir de Kiwanja. Animés d’une foi rare de vaincre ils avaient réussi à délo­ger les rebelles du CNDP et leurs alliés rwandais de cette localité.
Curieusement, au lendemain de cette victoire militaire saluée par les me­dias nationaux et interna­tionaux, des officiers de la 8ème Région Militaire venus inspecter le « front » leur avaient donné l’ordre de dé­crocher, au motif que, con­formément au Programme Amani, c’est la Monuc qui allait se charger d’y assurer la sécurité des personnes et de leurs biens. Hélas, quelques heures seulement après leur retrait, Kiwanja était investi par les soldats de Laurent Nkunda, qui se sont livrés au massacre de la population civile, en passant de porte en porte. Jusqu’à ce jour, les Mai-Mai se posent des questions au sujet de la configuration du commandement de la 8ème Région Militaire, largement dominée par des officiers d’origine rwandophone.
Selon nos sources, à la veille de l’arrivée de Laurent Nkunda et ses trou­pes aux portes de Goma, il y a plus de deux semaines, un scénario bizarre avait été vécu, celui de la fuite des soldats des FARDC, invités par la hiérarchie militaire à se replier vers Bukavu, alors que « l’ennemi » se trouvait encore à Rutshuru, à une soixantaine de kilomètres. En conséquence, nombre de combattants qui s’étaient sentis trahis avaient préféré piller avant de partir au loin sans avoir vu arriver l’armée rebelle.
Colonels Padiri, Smith et Rugai : un trio suspect
Dans les rangs des Mai-Mai et du contingent des FARDC basé au Nord-Kivu, on cherche à savoir pourquoi le trio composé des colonels Padiri, Smith et Rugai, tous des officiers issus de l’ex-Rassemble­ment Congolais pour la Dé­mocratie (RCD), n’a jamais quitté cette province depuis 2003, année de la mise en place des institutions de la Transition. Il ressort des informations en circulation dans cette partie de la République que ces officiers auraient des protecteurs à Kinshasa, qui les mettent hors d’atteinte de tout projet de mutation vers une Ré­gion Militaire autre que celle du Nord-Kivu.
En fouillant dans le passé, l’on constate que les incriminés étaient fort liés au général Nkunda et son alter ego, le colonel Jules Mute­busi, que l’on dit combattre dans les rangs du CNDP, après une longue éclipse au Rwanda causée par sa cui­sante défaite en juin 2004 à Bukavu, face aux hommes du général Mbuza Mabe. Hormis Smith, Padiri et Ru­gai, plusieurs autres officiers Tutsi répertoriés au sein du commandement de la 8ème Région Militaire n’inspire­raient nullement confiance aux Mai-Mai.
Option militaire dange­reuse avec des traîtres
Les responsables Mai-Mai qui se sont confiés au Phare estiment qu’il ne sert à rien de préconi­ser l’option militaire face au CNDP avec une armée na­tionale trahie de l’intérieur comme de l’extérieur. D’où, ils préconisent un nettoyage à sec de la chaîne de com­mandement militaire non seulement au Nord-Kivu, mais aussi au Sud-Kivu, en Province Orientale et au Maniema. Sans une thérapie de choc contre les « traîtres » qui infestent les FARDC et qui, en plus du détournement des fonds et des ravitaillements ali­mentaires, vendraient des plans de bataille à l’ennemi (cas de l’abandon d’armes, munitions et équipements militaires à Mushake et Ru­mangabo).
S’il y a une volonté réelle de mâter la rébellion de Nkunda, martèlent les Mai-Mai, elle devrait se tra­duire par la conduite des opérations militaires par des patriotes éprouvés, en amont (Kinshasa) comme en aval (Nord-Kivu). A dé­faut, les villes de Beni et Butembo, déjà dans la ligne de mire de Nkunda, échap­peraient au contrôle du gou­vernement légal dans les semaines à venir.
(SL/Yes)
Le Potentiel/Le Phare

Last edited: 15/11/2008 11:29:23

Digitalcongo.net 3.0

samedi 15 novembre 2008

L'Angola ne veut pas faire la guerre en RDC - MSN Actualités - Politique - actualités

 

L'Angola ne veut pas faire la guerre en RDC

L'Angola n'a pas mobilisé de troupes pour prendre part au conflit dans l'est de la République démocratique du Congo. Il n'interviendra pas "simplement pour entrer à nouveau en guerre", a déclaré samedi un porte-parole du ministère des Affaires étrangères angolais.

"L'Angola a beaucoup souffert durant sa guerre (civile) et nous sommes maintenant engagés dans un processus de réconciliation et de reconstruction des routes et des bâtiments pour que notre pays puisse se développer. Nous avons beaucoup d'expérience diplomatique et militaire et nous ne voulons pas entrer dans une guerre juste pour le plaisir", a-t-il ajouté. (NLE)

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RDC: accrochage dans l'est entre armée régulière et rebelles - MSN Actualités - Actualité étrangère - actualités

 

RDC: accrochage dans l'est entre armée régulière et rebelles

Un accrochage d'environ une heure a opposé samedi matin l'armée régulière aux rebelles de Laurent Nkunda dans l'est de la République démocratique du Congo (RDC), près de la localité stratégique de Kanyabayonga.

"Il y a eu un accrochage entre nos hommes et des éléments du CNDP (Congrès national pour la défense du peuple, rébellion de Laurent Nkunda) qui voulaient bousculer notre position à Kabasha", a déclaré le général Vainqueur Mayala, commandant de la 8e région militaire. "C'est à présent terminé et les positions des deux camps sont inchangées", a précisé le général Mayala, ajoutant que les deux camps avaient eu recours à l'artillerie lourde. Aucun porte-parole de la Mission de l'ONU en RDC (Monuc) ou représentant de la rébellion n'était joignable pour commenter ces informations. (NLE)

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Rwanda: Rose Kabuye, sacrifiée pour la cause - Monde - Actualité - Le Vif/L'Express

 

Rwanda: Rose Kabuye, sacrifiée pour la cause

14/11/2008 10:30

Arrêtée à Francfort suite à un mandat français, le major Rose Kabuye (47 ans), femme la plus haut gradée de l'armée rwandaise, sera auditionnée à Paris sur son rôle dans l'attentat, en 1994, contre l'avion du président (hutu) Habyarimana. Cet événement déclencha le génocide contre les Tutsi.

Rose Kabuye ainsi que l'actuel président Paul Kagame, protégé par son immunité, font partie des neuf personnes inculpées par le juge Bruguière, saisi de l'affaire par les familles de l'équipage français.

Après 1994, Rose Kabuye était devenue la confidente de Kagame. Devenue maire de Kigali, elle est entrée au parlement, où elle a présidé des commissions sensibles. En 2003, elle devient chef du protocole. Ouverte au dialogue, notamment avec les femmes congolaises, Kabuye a déjà voyagé plusieurs fois en Europe, sans encourir de problèmes.

Cette fois, elle se rendait en Allemagne pour préparer une visite privée de Kagame. « Elle s'est toujours considérée comme intouchable, raconte un Rwandais qui la connaît bien. Elle a voulu provoquer la justice européenne. »

Ce serait une façon pour elle de crever l'abcès entre Kigali et Paris, dont les relations sont rompues depuis les mandats d'arrêt, mais aussi de prouver que les dossiers sont vides, en particulier le sien. Ce n'est pas la première fois que Kigali cherche l'incident

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RDC: l'ONU dit mettre "tous les moyens pour que Goma ne tombe pas" - Le Monde.fr

 

RDC: l'ONU dit mettre "tous les moyens pour que Goma ne tombe pas"

14.11.08 | 19h36

L'ONU emploie "tous les moyens" pour que la ville de Goma, dans l'est de la République démocratique du Congo (RDC), "ne tombe pas" aux mains des rebelles de Laurent Nkunda, a assuré vendredi la numéro 2 de la mission onusienne dans ce pays, Leïla Zerrougui.

"Nous utilisons tous les moyens pour que Goma ne tombe pas", a déclaré cette responsable de la Mission de l'ONU en RDC (Monuc).

"Nous sommes conscients que c'est la capitale de la province (du Nord-Kivu), et que si cette capitale tombe, ça veut dire que c'est la province qui est tombée", a ajouté Mme Zerrougui lors d'une conférence de presse à Goma.

La rébellion de Laurent Nkunda est stationnée à environ 15 km au nord de Goma depuis le 29 octobre, date à laquelle elle a décrété un cessez-le-feu unilatéral, au terme d'une offensive éclair qui a mis l'armée régulière congolaise en déroute.

"Nous avons multiplié les efforts, même en dégarnissant (de Casques bleus) d'autres régions. Ce qui s'est passé à Ngungu, c'est parce qu'on a ramené des forces ici", a ajouté la responsable onusienne, en référence à des combats le 9 novembre dans cette localité située à 60 km à l'ouest de Goma.

La Monuc, déployée dans ce pays depuis 2001, est la plus importante opération de paix actuelle des Nations unies, avec quelque 17.000 hommes, dont environ 5.000 déployés dans le Nord-Kivu.

Un millier de Casques bleus sont déployés dans Goma, ville d'un demi-million d'habitants.

"Nous faisons de notre mieux pour que Goma soit protégée. Mais nous faisons face à une situation inédite. Les rebelles n'ont personne en face. D'habitude, c'est une armée contre des rebelles, et nous comme force d'interposition. Nous ne sommes pas dans un schéma classique", a relevé Mme Zerrougui.

Le porte-parole militaire de la Monuc, le lieutenant-colonel Jean-Paul Dietrich, s'est pour sa part montré confiant quant à la défense de Goma.

"Nous avons des hélicoptères de combat, nous avons installé des (pièces de) mortiers, nous avons trois lignes de défense. Les FARDC (les Forces armées de RDC) ont aussi renforcé leurs défenses et nous sommes donc assez confiants en ce qui concerne Goma", a-t-il déclaré

Les hommes de Laurent Nkunda s'étaient emparés brièvement en juin 2004 de la ville de Bukavu, capitale de la province du Sud-Kivu, frontalière de celle du Nord-Kivu.

Depuis fin août 2008, les combats ont repris entre d'une part les rebelles de Laurent Nkunda et d'autre part l'armée et des groupes armés alliés, en violation d'un cessez-le-feu conclu en janvier.

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jeudi 13 novembre 2008

RDC: la rébellion progresse d'une vingtaine de kilomètres - Générale - Fil infos - Le Vif/L'Express

 

RDC: la rébellion progresse d'une vingtaine de kilomètres

13/11/2008 10:19

La rébellion de Laurent Nkunda a progressé d'au moins 20 km dans l'est de la République démocratique du Congo (RDC) et se trouvait jeudi aux portes de Kanyabayonga, ville stratégique qui verrouille l'accès à une partie de la province du Nord-Kivu.

"Nous sommes à l'entrée de Kanyabayonga", a affirmé le porte-parole du Congrès national pour la défense du peuple (CNDP, rébellion), Bertrand Bisimwa. La progression rebelle s'est faite quasiment sans combat, les soldats de l'armée régulière ayant déjà fui, selon M. Bisimwa. Les principales routes du Nord-Kivu convergent vers Kanyabayonga, qui verrouille l'accès au nord de la province. (NLE)

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La mafia de l'ONU en République démocratique du Congo - Yahoo! Actualités

 

La mafia de l'ONU en République démocratique du Congo

il y a 8 heures 53 min

Flambée de l’immobilier, de la prostitution, trafic de ressources et soutien à la rébellion dans l’Est.

Véritable organisation d’occupation, l’ONU est omniprésente dans la capitale de la République Démocratique du Congo, sous les traits de la MONUC, depuis bientôt 10 ans. La Mission de l’Organisation des Nations Unies au Congo a établi son siège à Kinshasa, durant la période trouble qui a suivi la chute du président Mobutu et la prise de pouvoir par Laurent désiré Kabila, dont les troupes étrangères (du Rwanda et de l’Ouganda essentiellement) ont apporté sur le sol congolais une série de conflits, qui perdurent encore aujourd’hui dans l’Est du pays.

La MONUC était sensée pacifier un territoire dont les richesses constituent un enjeu mondial. Les conflits n’ont jamais cessé, se muant même en rébellion chronique avec les troupes de Laurent Nkunda qui se battent contre l’armée régulière et occupe le sud du Kivu, alors que dans le même temps, le personnel et les infrastructures de la MONUC à Kinshasa, c’est-à-dire très loin de la zone des conflits, ne cesse d’augmenter.

La MONUC est absolument partout dans la capitale, elle étale ses richesses, son pouvoir, à travers un parc automobile et immobilier impressionnants. Des condominiums, où résidences fermées, des villas de luxe, des immeubles aux loyers exorbitants ont été construits ou réquisitionnés expressément pour ses privilégiés, qui peuvent payer plus de 5000 $ de loyer sans ciller. Cette clientèle fait la fortune des riches constructeurs Libanais et des propriétaires congolais, et provoque par la même occasion une flambée des prix de l’immobilier telle que le Congolais moyen ne peut même plus se loger.

Il y a 6 ans, avec un salaire de 1 500 $ dollars on était riche en RDC, car même les villas de plus de 5 chambres ne se louaient pas à plus de 300 $. Depuis l’arrivée de la MONUC, qui peut offrir à son personnel un an de loyer à 5 000 $/mois , payé à l’avance, les Congolais de classe moyenne sont obligés de débourser les mêmes sommes, dans les même conditions, pour pouvoir se loger. Les locaux de la MONUC s’étalent sur de nombreux sites et sur des milliers de mètres carrés. Un véritable Etat dans l’Etat, avec son économie parallèle, dont on pourrait pardonner l’arrogance si on en connaissait l’utilité. Car depuis maintenant 9 ans, tout le monde se demande : « Que fait la MONUC en RDC ? ».

Entendez par là, que fait la MONUC en RDC à part se pavaner dans toutes les boîtes de nuit, les restaurants chics et les quartiers chauds de la capitale, au bras de « petites ». Avec l’arrivée permanente d’effectifs de la MONUC chaque année, la prostitution à Kinshasa ne se cache plus, pire elle a trouvé dans les largesses des « soldats de la paix » une certaine légitimité. De nombreux bars et boîtes de nuit se sont lancés sur le créneau de cette clientèle oisive et surpayée, et déclarent sans détour faire leur beurre sur l’ONU. Un célèbre bar connu pour être fréquenté par des prostituées, le « 3615 », a été à l’origine, pendant plus de 2 ans, d’embouteillages monstres sur l’artère principale de la ville, car des centaines de Jeeps, estampillées UN (ONU), stationnaient devant sur plus d’un kilomètre. Le scandale a atteint un niveau tel que les dirigeants de l’ONU ont été obligés de demander à leur personnel de faire preuve de plus de « discrétion »….

Rappelons que le plus gros du personnel de la MONUC se trouve dans la capitale, où il n’y a aucun conflit. En revanche, ses services sont montrés du doigts dans de nombreux reportages télévisés concernant des conflits sociaux. Le « petit personnel » congolais de la MONUC, c’est-à-dire domestiques, vigiles, gardes, etc. ne touche que 9 $ (environ 6, 5 €) par jour et se plaint régulièrement de ce petit salaire qui n’est pas toujours versé, alors qu’il suffit de sortir le soir pour voir les MONUSIENS claquer 200 à 300 $ de restaurants tous les soirs. L’humanitarisme est donc très loin des préoccupations de la MONUC, qui ressemble davantage au « job de rêve sous les cocotiers ». Les bureaucrates et les soldats de paille de la MONUC sont les rois du pétrole au Congo-Kinshasa.

Excédées, la population et la presse ne cachent plus leur hostilité à l’égard de la MONUC et de nombreux journaux réclament le départ de l’organisation, qui, elle, profite du conflit au Kivu pour s’installer confortablement dans le pays. Un conflit auquel la MONUC prend part de manière surprenante. Le contingent indien de la MONUC, notamment, défraie régulièrement la chronique pour ses trafics d’or et de ressources avérés, régulièrement dénoncés par la presse, avec preuves à l’appui, mais qui ne lui ont valu jusqu’ici qu’une petite tape sur les doigts de la part des dirigeants de l’ONU. Tout comme les mêmes dirigeants ont estimé il y a 2 ans que les "soldats de la paix" impliqués dans les viols et abus sexuels sur mineurs, filmés par eux-mêmes, dans la même zone de conflit, ne méritaient pas plus qu’un petit blâme….

Le chef du contingent indien a déclaré publiquement ( c'est-à-dire devant les micros de la télévision nationale congolaise) son soutien à Laurent Nkunda, dont les troupes déstabilisent l’est du pays depuis 5 ans, car il faut bien dire que cette guérilla arrange bien les trafics de ce contingent, totalement indépendant et incontrôlable. Cette dissidence donne même lieu à des situations totalement burlesques, qui voient le dit contingent se battre contre d’autres contingents de la MONUC (bataille rangée contre le contingent sénégalais notamment, au début du mois d’octobre 2008) pour protéger ses petites affaires.

Les populations multiplient les appels au secours et réclament au gouvernement congolais, totalement ligoté par l’ONU, le retrait des troupes de la MONUC de cette région, où elles créent et enveniment plus de conflits qu’elles n’en « pacifient ». Et l''actualité ne fait que leur donner raison. Alors que le conflit se durcit, que viols et massacres de civils sont commis sous les yeux impassibles des troupes de la MONUC, qui pourrait écraser sans effort guérilla, l'organisation se contente comme toujours de faire dans la diplomatie, avec l'organisation vendredi dernier d'un sommet sur le conflit en RDC à Nairobi, qui a accouché d'un "cessez-le-feu immédiat !", aussitôt violé.

A quoi sert donc l’ONU si ses troupes persécutent des populations qu’elles sont sensées secourir ? A quoi sert donc la MONUC, qui a installé un véritable « Club Med » en RDC ? Sa présence sur le sol congolais est tout simplement abusive et injustifiée. Le rôle de l’ONU semble se limiter à faire de la communication et du marketing sur les droits de l’homme, mais surtout à protéger les intérêts des Occidentaux en RDC. Ce pays, assis sur des ressources mondialement convoitées a manifesté clairement son désir de changer de partenaires commerciaux et politique en faisant appel à la Chine en début d'année. Prise de distances, peu appréciée par la Banque Mondiale, le FMI ou encore l'ex-métropole, la Belgique, et qui lui a certainement valu cette épée de Damoclès qu'est le conflit dans l'Est, savamment entrenue par l'ONU, qui ne cesse de renforcer sa main-mise sur le pays.

L'action de l'ONU en RDC fait écho aux nombreux scandales dénoncés à Haïti ou encore en Côte d’ivoire lors des conflits de 2002.Quelle instance pourra donc réguler et contrôler, voir sanctionner, l’action et les abus des organisations internationales, lorsqu’elles n’assurent plus, ou plutôt alors qu’elles n’ont jamais assuré ce rôle ?

La mafia de l'ONU en République démocratique du Congo - Yahoo! Actualités

RDC: nouvelle débandade de l'armée qui pille et commet des exactions - MSN Actualités - Actualité étrangère - actualités

 

RDC: nouvelle débandade de l'armée qui pille et commet des exactions

Après une humiliante défaite fin octobre face à la rébellion, l'armée congolaise se livre depuis lundi à des pillages et exactions à grande échelle dans plusieurs villes de l'est de la République démocratique du Congo (RDC), nouvelle débandade provoquée par la panique.

La Mission des Nations unies en RDC (Monuc) n'a cependant constaté aucun mouvement sur la ligne de front séparant rebelles et armée, qui est située à une quarantaine de kilomètres au sud de la région en proie aux pillages. "Des militaires des FARDC (Forces armées de RDC, armée régulière) se livrent depuis hier (lundi) soir à des pillages et à des exactions contre la population civile dans la zone de Kanyabayonga", selon le porte-parole militaire de la Monuc, le lieutenant-colonel Jean-Paul Dietrich. Les violences se sont progressivement étendues et concernent désormais aussi les villes de Kaïna et Kirumba plus au nord. Elles se poursuivaient mardi à la mi-journée dans toute cette région, poussant vers le nord les populations effrayées. (GFR)

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RDC: la rébellion progresse d'une vingtaine de kilomètres - MSN Actualités - Actualité étrangère - actualités

 

RDC: la rébellion progresse d'une vingtaine de kilomètres

La rébellion de Laurent Nkunda a progressé d'au moins 20 km dans l'est de la République démocratique du Congo (RDC) et se trouvait jeudi aux portes de Kanyabayonga, ville stratégique qui verrouille l'accès à une partie de la province du Nord-Kivu.

"Nous sommes à l'entrée de Kanyabayonga", a affirmé le porte-parole du Congrès national pour la défense du peuple (CNDP, rébellion), Bertrand Bisimwa. La progression rebelle s'est faite quasiment sans combat, les soldats de l'armée régulière ayant déjà fui, selon M. Bisimwa. Les principales routes du Nord-Kivu convergent vers Kanyabayonga, qui verrouille l'accès au nord de la province. (NLE)

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mercredi 12 novembre 2008

Une dizaine de vols humanitaires de l'Unicef prévus vers Goma (RDC) - Article - actualités

 

Une dizaine de vols humanitaires de l'Unicef prévus vers Goma (RDC)

Quatre vols humanitaires transportant du matériel de l'Unicef ont atterri mardi et mercredi à Goma, le chef-lieu de la province du Nord-Kivu (est de la République démocratique du Congo), financés par la coopération britannique, a annoncé mercredi la section belge du Fonds des Nations Unies pour l'enfance.

Six autres devraient acheminer dans les prochains jours des secours offerts par la Grande-Bretagne et les Etats-Unis. La distribution de cette aide aux dizaines de milliers de personnes déplacées sera assurée par les ONG Solidarités et International Rescue Committee, partenaires de l'Unicef, a ajouté l'agence spécialisée de l'ONU dans un communiqué. Il s'agit d'un million de tablettes de purification de l'eau et de milliers de bidons et de bâches destinées à la confection d'abris de fortune et de latrines, alors que les combats entre l'armée congolaise et la rébellion du Conseil national pour la Défense du Peuple (CNDP) du général rebelle Laurent Nkunda ont jeté sur les routes quelque 250.000 personnes. (VAD)

Une dizaine de vols humanitaires de l'Unicef prévus vers Goma (RDC) - Article - actualités

Tirs en périphérie de Goma, la Monuc en séance de crise (ONU) - MSN Actualités - Actualité étrangère - actualités

 

Tirs en périphérie de Goma, la Monuc en "séance de crise" (ONU)

Des tirs ont été signalés mardi soir sur la ligne de front à la périphérie nord de Goma, dans l'est de la République démocratique du Congo (RDC), a-t-on appris auprès de la Mission des Nations unies en RDC (Monuc), qui était en "séance de crise".

"Des tirs ont été signalés à 19H20 dans la zone de Kibati", située à environ 12 km au nord de Goma, la capitale de la province du Nord-Kivu, a déclaré à l'AFP le porte-parole militaire de la Monuc, le lieutenant-colonel Jean-Paul Dietrich, ajoutant que l'ONU était en "séance de crise". Il n'a pas pu préciser qui était impliqué dans ces tirs. Mais la rébellion de Laurent Nkunda, qui fait face à l'armée congolaise depuis près de deux semaines dans cette zone, a confirmé la reprise des hostilités mardi soir dans cette région, ajoutant que les deux camps étaient engagés. La Monuc a envoyé des hélicoptères sur place, selon le lieutenant-colonel Dietrich. "Nous sommes en séance de crise" pour éviter que la situation "ne dégénère", a-t-il précisé à Kinshasa. (GFR)

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RDC: Nkunda réaffirme sa volonté d'aller jusque Kinshasa - Politique - Fil infos - Le Vif/L'Express

 

RDC: Nkunda réaffirme sa volonté d'aller jusque Kinshasa

11/11/2008 14:40

Le général rebelle congolais Laurent Nkunda a réaffirmé sa volonté de prendre le contrôle de l'ensemble du territoire de la République démocratique du Congo (RDC) et d'avancer jusque Kinshasa, la capitale, dans une interview diffusée mardi par la RTBF.

"Le Congo est menacé. Il doit être libéré totalement", a-t-il déclaré vendredi après-midi aux envoyés spéciaux de la chaîne publique - tant radio que télévision - qu'il a reçus dans une de ses bases située sur la commune de Kirolirwe, petite localité à une vingtaine de kilomètres à vol d'oiseau de Goma, le chef-lieu de la province du Nord-Kivu. Cette province est le théâtre depuis fin août de combats entre les Forces armées de la RDC (FARDC) et la rébellion du Congrès national pour la Défense du Peuple (CNDP) du général Nkunda. Ces affrontements ont jeté sur les routes quelque 250.000 personnes, qui vivent souvent dans des conditions effroyables dans des camps. Le général a assuré que c'était son "devoir" de renverser le gouvernement car "les Congolais sont menacés" par l'actuel gouvernement, qui ne défend pas, selon lui, la population des groupes armés hutus rwandais installés dans l'est de l'ex-Zaïre. (GFR)

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lundi 10 novembre 2008

Radio Okapi - Tous les articles |

 

Le gouvernement congolais condamne ce qu’il qualifie de comportement criminel du CNDP, groupe armé de Laurent Nkunda. Selon le porte-parole du gouvernement, de tels actes ne doivent pas rester impunis. Le ministre Lambert Mende engage ainsi la Monuc à exécuter la partie de l’acte d’engagement convenu avec le CNDP. Pour sa part, la Monuc débute une enquête ce vendredi sur place à Kiwanja, rapporte radiookapi.net

Recolte d'infos par la Monuc

« Le gouvernement de la République qui a reçu cette information au travers du premier ministre en tournée ici au Maniema, condamne de la manière la plus ferme ce comportement criminel de ce groupe armé, le CNDP de Laurent Nkunda, il estime que de tels crimes ne doivent pas rester impunis et engage la Monuc à exécuter la partie de l’acte d’engagement qui consiste à bien vérifier à ce que les signataires de cet acte d’engagement accomplissent leurs obligations » a déclaré le ministre de la Communication et des Médias, Lambert Mende.
En l’espèce, le gouvernement demande à la Monuc de convaincre ou de contraindre le CNDP à respecter le cessez-le-feu qui a été convenu à partir du 28 août et qu’il n’a cessé de briser, entraînant aujourd’hui des morts d’hommes dans des conditions de cruauté indicible, a-t-il ajouté.
La Monuc enquête ...
Une équipe de la Monuc débute son enquête ce vendredi sur place à Kiwanja pour rétablir les responsabilités dans le massacre des populations civiles la semaine dernière. Selon le porte-parole de la Monuc, Madnodje Mounoubai, il y a eu des combats entre le CNDP et peuple et des éléments Maï Maï du mouvement des Patriotes résistants congolais (Pareco), entre le 4 et le 6 novembre 2008, dans cette localité, à 5 kilomètres de la base de la Monuc. Celle-ci a protégé tous les civils qui étaient autour de sa base.
« Nous avons commencé une enquête pour déterminer d’abord qui sont ou qui est à la base de ce massacre afin d’en déterminer la responsabilité », annonce Madnodje Mounoubai. Il ajoute qu’une équipe de la Monuc quitte Goma ce vendredi pour se rendre sur place à Kiwanja, après le report d’hier jeudi pour mauvais temps. Qu’a fait la Monuc pour éviter ce massacre ? Le porte-parole de la Monuc répond : «La Monuc a fait quelque chose pour protéger la population civile, en ce sens que quand les combats ont commencé, la population civile, en masse, est venue trouver refuge autour du camp, autour de la base de la Monuc. Donc, la première des choses que la MOnuc a faite, c’était de s’assurer que ces personnes qui arrivaient autour de sa base recevaient protection et sécurité. C’est ce que la Monuc a fait »
Pour rappel, des combats ont opposé la semaine dernière les rebelles du CNDP aux FARDC, forces loyalistes, à Kiwanja, localité située à quelques kilomètres de Rutshuru-centre. Plusieurs civils ont été tués lors de ces affrontements.

dimanche 9 novembre 2008

Combats rebelles-armée à la limite entre Nord et Sud-Kivu au Congo - MSN Actualités - Actualité étrangère - actualités

 

Combats rebelles-armée à la limite entre Nord et Sud-Kivu au Congo

De violents combats ont éclaté dimanche matin entre l'armée congolaise et la rébellion de Laurent Nkunda à Ngungu, localité de l'est de la République démocratique du Congo (RDC) située à la limite entre les provinces du Nord et Sud-Kivu.

"Il y a des combats à l'arme lourde entre les FARDC (Forces armées de la RDC) et le CNDP (Congrès national pour la défense du peuple) depuis 05h00 (04H00 heure belge) ce matin", a déclaré le porte-parole de la Mission des Nations unies en RDC (Monuc). Aucun combat n'avait été signalé entre l'armée régulière et les rebelles depuis vendredi soir. Ngungu, située à 60 km à l'ouest de Goma, la capitale de la province du Nord-Kivu, "est la porte d'entrée pour le Sud-Kivu", a ajouté le porte-parole de l'ONU, sans pouvoir préciser qui avait déclenché les hostilités dimanche. Les combats à grande échelle qui ont repris depuis fin août entre le CNDP de Laurent Nkunda et l'armée congolaise se déroulent jusqu'à présent dans la seule province congolaise du Nord-Kivu. "Des milliers de personnes arrivent à la base" de la Monuc à Ngungu pour y trouver refuge. (SLE)

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jeudi 6 novembre 2008

RDC: les rebelles contrôlent Kiwanja - MSN Actualités - Actualité étrangère - actualités

 

RDC: les rebelles contrôlent Kiwanja

Les rebelles de Laurent Nkunda contrôlaient toujours jeudi la localité de Kiwanja, dans l'est de la République démocratique du Congo (RDC), après des combats ces deux derniers jours entre la rébellion et des miliciens pro-gouvernementaux.

Ce petit centre commercial situé à environ 80 km au nord de Goma, la capitale provinciale du Nord-Kivu, était désert jeudi matin, et seuls des éléments du Congrès national pour la défense du peuple (CNDP) de Laurent Nkunda étaient visibles dans l'artère principale bordée de magasins fermés. Le CNDP s'était emparé de la ville la semaine dernière, lors d'une vaste offensive, qui l'a notamment conduit aux portes de Goma. Mais mardi et mercredi, des affrontements avaient opposé dans Kiwanja les rebelles de Laurent Nkunda aux miliciens pro-gouvernementaux Maï-Maï, le CNDP accusant les Maï-Maï d'avoir commencé les hostilités. (NLE)

RDC: les rebelles contrôlent Kiwanja - MSN Actualités - Actualité étrangère - actualités

mardi 4 novembre 2008

Plus d'un million de déplacés dans le Nord-Kivu, Afrique - NouvelObs.com

 

RÉPUBLIQUE DÉMOCRATIQUE DU CONGO

Plus d'un million de déplacés dans le Nord-Kivu

NOUVELOBS.COM | 04.11.2008 | 14:00

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Les conséquences humanitaires des affrontements entre les rebelles de Laurent Nkunda et l'armée régulière congolaise sont désastreuses pour la population locale alors que l'aide internationale commence seulement à arriver en raison de la difficulté d'accès à de nombreuses zones de la province.

Réfugiés dans un camp de fortune près de Kibati, à 12 km au nord de Goma, capitale de la province congolaise du Nord-Kivu (Reuters)

Réfugiés dans un camp de fortune près de Kibati, à 12 km au nord de Goma, capitale de la province congolaise du Nord-Kivu (Reuters)

Selon des estimations de plusieurs organisations humanitaires, mardi 4 novembre, plus d'un million d'habitants de la province du Nord-Kivu sont déplacés dans l'est de la République démocratique du Congo (RDC), une situation humanitaire alarmante à laquelle l'aide internationale commence à répondre, après sept jours de paralysie en raison des combats.
Dimanche, le ministre britannique des Affaires étrangères, David Miliband, a affirmé que "plus de 1,6 million de déplacés" dans l'est de la République démocratique du Congo (RDC) étaient "pris au piège de la crise" et sans accès à une aide humanitaire.
La difficulté d'accès à de nombreuses zones de la province et les déplacements permanents de populations, qui pour nombre d'entre elles se réfugient dans des familles d'accueil, compliquent le recensement de ces villageois.
Les agences humanitaires "libres d'opérer"
Le Bureau de coordination des affaires humanitaires des Nations unies (Ocha) a, lui, estimé dimanche à 250.000 le nombre de personnes, anciennement ou nouvellement déplacées, affectées par la reprise des combats fin août entre les rebelles de Laurent Nkunda et l'armée régulière congolaise.
Et le Fonds des Nations unies pour l'enfance (Unicef) a avancé que la semaine dernière, au plus fort des combats, "jusqu'à 100.000 personnes, dont environ 60% d'enfants, ont été déplacées".
Les conséquences humanitaires des affrontements ont été particulièrement désastreuses dans le territoire de Rutshuru, désormais contrôlé par la rébellion, à environ 75 km au nord de Goma.
Profitant d'une accalmie depuis cinq jours, un convoi d'assistance humanitaire d'urgence s'y est rendu lundi pour distribuer la première aide depuis le 27 octobre, les rebelles ayant par ailleurs assuré aux agences humanitaires qu'elles étaient "libres d'opérer" dans leur zone.
Choléra
La majeure partie des camps de déplacés de cette zone, où des cas de choléra ont été signalés par l'Unicef, ont été rasés et vidés de leurs habitants, soit plusieurs milliers de personnes dispersées dans des familles d'accueil, rentrées dans leurs villages d'origine ou, pour les cas les plus critiques, réfugiées dans la forêt.
La distribution massive d'aide humanitaire devrait débuter dans plusieurs jours dans le secteur de Rutshuru, le temps de rouvrir les antennes locales pour la plupart pillées et de réinstaller les équipes qui avaient été évacuées lors de l'offensive rebelle.
La deuxième région très critique de la province est située à une dizaine de kilomètres au nord de Goma, à Kibati, dans une zone contrôlée par la Mission des Nations unies en RDC (Monuc) et distante de quelques kilomètres du premier poste avancé rebelle.
Cette localité a été le théâtre d'un afflux massif de personnes fuyant les combats plus au nord.
Survivre
Jusqu'à dimanche, ces déplacés, livrés à eux-mêmes, à la faim et aux fréquentes pluies, n'avaient reçu pour toute assistance qu'un peu d'eau et pour certains des biscuits.
Dans ces conditions dramatiques, la situation des enfants et femmes nouvellement déplacés est la plus "désespérée", selon l'Unicef.
"Des centaines d'enfants ont été séparés de leur famille et sont contraints de survivre par leurs propres moyens. L'année scolaire, qui venait de débuter, est perturbée pour des dizaines de milliers d'enfants pour la deuxième année consécutive", poursuit l'Unicef, qui rappelle que les enfants sont les plus exposés au recrutement des groupes armés.
"Après plus d'une décennie d'insécurité, la souffrance des enfants perdure à un niveau phénoménal" dans le Nord-Kivu, estime l'agence, qui appelle tous les acteurs de la crise à mettre fin à ce drame.

Plus d'un million de déplacés dans le Nord-Kivu, Afrique - NouvelObs.com

USA election day

Ce petit gadget va vous permettre de suivre l'évolution des élections aux USA avec un petit décalage. Qui sera le nouveau président?

dimanche 2 novembre 2008

Les elections americaines en direct !

AFP: Les rebelles de Nkunda organisent une cérémonie d'investiture à Rutshuru

Soldats rebelles le 23 octobres 2008 à proximité de Rutshuru

 

 

Les rebelles de Nkunda organisent une cérémonie d'investiture à Rutshuru

Il y a 19 heures

RUTSHURU (AFP) — Les rebelles de Laurent Nkunda ont organisé samedi une cérémonie d'investiture d'une nouvelle administration à Rutshuru, une ville de l'est de la République démocratique du Congo (RDC) passée sous leur contrôle, ont constaté des journalistes de l'AFP.

Une marche réunissant 700 personnes, organisée et encadrée par la rébellion du Congrès national pour la défense du peuple (CNDP) du général déchu Nkunda, a emprunté l'artère principale de la ville pour se rendre au stade de football de la ville.

"Nous, population de Rutshuru, soutenons le CNDP", pouvait-on lire en langue swahili sur des banderoles dans l'enceinte du stade.

"La hiérarchie du CNDP nous a dit que les autorités seront bientôt investies en remplacement de celles qui ont quitté la ville", a expliqué à l'AFP Nzaba Pabaro, le chef de cité de Kiwanja, une localité à la périphérie de Rutshuru.

"Nous qui sommes restés, nous gardons notre poste", a-t-il précisé, estimant que "la paix sera là s'il n'y pas de tentative des FARDC", les forces armées de RDC qui ont fui la ville devant l'avancée du CNDP.

La localité de Rutshuru, centre administratif du territoire de Rutshuru, est située à 75 km au nord de Goma, capitale de la province congolaise du Nord-Kivu.

Mercredi, la Mission de l'ONU en RDC (Monuc) avait affirmé que les Casques bleus contrôlaient la ville face à la rébellion. Interrogée vendredi, la Monuc à Goma n'a pas démenti la prise de contrôle de Rutshuru à Goma.

Selon une information du ministère uruguayen de la Défense diffusée vendredi, quelque 300 casques bleus uruguayens et indiens sont assiégés dans leur base de l'ONU de Rutshuru par les forces rebelles.

L'est de la RDC est le théâtre depuis plusieurs semaines d'un conflit entre l'armée congolaise et le CNDP. Les rebelles sont arrivés mercredi aux portes de la ville de Goma et ont depuis décrété un cessez-le-feu unilatéral, qui semble respecté jusqu'à présent. Les combats ont jeté sur les routes plusieurs dizaines de milliers de personnes.

AFP: Les rebelles de Nkunda organisent une cérémonie d'investiture à Rutshuru

Les rebelles aux portes de Goma

 

Au nord de Goma, les rebelles congolais empêchent les civils de fuir

LE MONDE | 01.11.08 | 13h34  •  Mis à jour le 01.11.08 | 13h42

KIBUMBA (Est de la République démocratique du Congo) ENVOYÉ SPÉCIAL

en juger, vendredi 31 octobre, par la multitude d'abris de fortune installés dans la brousse, le dispositif des Forces armées de République démocratique du Congo (FARDC) avait été conçu pour tenir fermement la zone. La route qui monte de Goma, capitale du Nord-Kivu, dans l'Est de la République démocratique du Congo, est l'axe de la percée réalisée, ces derniers jours, par la rébellion. Les troupes du Congrès national pour la défense du peuple (CNDP) de Laurent Nkunda avaient commencé à descendre de leurs bases installées dans les collines, plus au nord, en direction de Goma. En chemin, ils devaient trouver les FARDC, leur artillerie lourde et leurs soldats positionnés autour de la route.

A en juger par le nombre de munitions utilisées qui jonchent à présent le sol à quelques kilomètres seulement de Goma, les soldats loyalistes armés de lance-roquettes et leurs chars ont dû tirer avec une furieuse énergie. Sur quelles cibles ? Les rares habitants qui n'ont pas pris la fuite ne parlent pas de combats directs entre les FARDC et les rebelles du CNDP. "Ils sont partis comme ça, sans qu'on comprenne pourquoi. Les rebelles sont seulement arrivés le lendemain", assure un homme qui pousse un vélo sur la route.

A rebours du mouvement général de la population de toutes ces collines qui ont fui massivement vers le sud pour se regrouper aux alentours de Goma, l'homme remonte plein nord en direction des zones contrôlées par le CNDP. Il quitte la très relative sécurité des camps de déplacés improvisés qui poussent dans les environs de Goma : "Là-bas, il n'y a rien à manger. On dort sur le sol. Nos autorités locales nous ont conseillé de rentrer chez nous." Le conseil n'a été très suivi que par les populations rwandophones de cette région, parlant la langue du Rwanda d'où ils ont émigré des générations plus tôt. Les rebelles de Laurent Nkunda sont en grande partie recrutés parmi ce groupe.

"COMME DES ESCLAVES"

Un peu plus bas, près de la sortie de Goma, des foules d'habitants de cette région agricole très peuplée se sont massées au cours des derniers jours dans le bourg de Kibati. Ils tentent de trouver de quoi se nourrir. Les nuits du Kivu sont glaciales. Tandis que tombe le jour, de maigres feux s'allument.

Au-delà de Kibati (8 km au nord de Goma), il n'y a plus personne. Seulement la route qui monte vers le nord et l'ensemble des régions conquises par les troupes de Laurent Nkunda. A une dizaine de kilomètres à peine de Goma, ses hommes sont déjà là, par petits groupes le long de la route. A Kibumba, une agglomération rurale vidée en partie de ses habitants, un petit groupe d'hommes et de femmes tente de quitter à son tour la zone sous contrôle CNDP. Les rebelles les en empêchent. Surgit un groupe de motos qui tente de se frayer un chemin jusqu'à Goma. Il doit faire demi-tour. "Nous sommes ici comme des esclaves. Les soldats refusent de nous laisser passer pour rejoindre Goma", s'indigne un homme. A ses côtés, un autre habitant de Kibumba renchérit : "Moi, j'avais pris la fuite lundi, et je suis rentré aujourd'hui pour récupérer des petites choses à la maison. Ma femme, les enfants, sont à côté de Goma et je ne peux pas retourner là-bas."

Pourquoi le CNDP empêche-t-il ainsi les habitants de ces territoires nouvellement conquis de fuir la zone ? Les rebelles sur le terrain ne peuvent répondre à cette question, se contentant d'interroger des supérieurs avec des talkies-walkies en kinyarwanda, langue parlée aussi bien par les populations d'origine rwandaise du Kivu que par les Rwandais.

Des poches de soldats loyalistes se trouvent encore dans les collines. Des fuyards égarés ou des éléments mieux entraînés que le gros des troupes, qui tenteraient de monter des coups de main. Au sud de Goma, plusieurs milliers de soldats des FARDC tentent de se réorganiser. Dans la capitale régionale, vendredi 31 juillet, les troupes de la Mission de l'ONU au Congo, la Monuc, patrouillaient en ville, tentant d'assurer un semblant d'ordre après quarante-huit heures de flottement, pendant lesquelles les soldats congolais en fuite ont pillé certains quartiers, à la faveur du cessez-le-feu décrété par le CNDP.

Jean-Philippe Rémy

Le Monde.fr : Imprimez un élément

Les rebelles consolident leur emprise sur l'est du Congo , Afrique - NouvelObs.com

 Dans les faubourgs de Goma, le 31 octobre, une messe se tient dans une paroisse protestante.

Les rebelles consolident leur emprise sur l'est du Congo

AP | 02.11.2008 | 02:23

Les rebelles tutsi ont renforcé leur emprise sur des zones fraîchement conquises de l'est du Congo samedi, poussant des dizaines de milliers de civils effrayés et trempés par la pluie en dehors de camps de réfugiés improvisés, en les empêchant de fuir vers les parties du pays contrôlées par le gouvernement.

Les organisations humanitaires ont indiqué qu'elles redoutent le manque de moyens alimentaires et de refuge. Les visiteurs européens dans la région ont offert leur sympathie, mais sans promesses concrètes de renforcer l'assistance militaire aux troupes régulières congolaises. Les forces de l'ONU ont été repoussées par les rebelles lors de cette soudaine montée en puissance de la guerre civile la semaine écoulée.

Les rebelles paraissent mettre en oeuvre le cessez-le-feu qu'ils ont unilatéralement déclaré vendredi, soucieux en premier lieu de consolider leur mainmise sur les abords de Goma, la capitale provinciale, sans prendre la ville elle-même.

Ils affirment que les réfugiés quittent les camps de leur plein gré, et déclarent s'être arrêté aux portes de Goma afin de mettre un terme au chaos qui secoue la ville, depuis que les forces gouvernementales s'y sont amassées avec des dizaines de milliers de réfugiés.

Toutefois, il faut rappeler que Goma a aussi été le lieu de la principale défaite du leader des rebelles Laurent Nkunda, quand les hélicoptères de l'ONU avaient tiré sur ses combattants avançant vers la ville en décembre dernier. Des centaines d'insurgés avaient alors été tués.

La zone dont Nkunda a pris le contrôle est riche en minerais et fertile. Elle commande aussi l'accès aux frontières du Rwanda et de l'Ouganda.

Les rebelles consolident leur emprise sur l'est du Congo , Afrique - NouvelObs.com

samedi 1 novembre 2008

De Gucht discute de la crise en RDC avec Kagame - Article - actualités

 

De Gucht discute de la crise en RDC avec Kagame

Le ministre des Affaires étrangères Karel De Gucht a rencontré samedi à Kigali le président rwandais Paul Kagame.

Pendant cette rencontre, qui a duré une heure et demi, les deux hommes ont abordé de manière étendue la crise actuelle qui frappe l'est de la République démocratique du Congo (RDC), à la frontière avec le Rwanda. Karel De Gucht a insisté sur le fait que le président Kagame continue à exercer son influence modérée sur ce conflit, en veillant entre autres au respect du cessez-le-feu par toutes les parties. Karel De Gucht a insisté sur le fait que le mandat de la MONUC doit être revu. La force de paix des Nations Unies en RDC doit, selon le ministre, pouvoir agir de manière autonome lors d'opérations contre les groupes rebelles, tout comme contre les troupes des Forces armées de la RDC (FARDC) si elles commettent des exactions à l'encontre de la population. (DAD)

De Gucht discute de la crise en RDC avec Kagame - Article - actualités