dimanche 18 février 2007

André Flahaut en Afrique

    • Publié le Samedi 17 février 2007 dans Soir en Ligne.
Auteurs: n.c.
Le ministre de la Défense, André Flahaut, s'envole dimanche soir pour une tournée africaine de près d'une semaine qui le mènera successivement au Gabon, en République démocratique du Congo et en Angola.

M. Flahaut se rendra d'abord lundi et mardi à Libreville à l'occasion d'une escale du navire de commandement et de soutien logistique
"Godetia" de la Marine, engagé depuis le 10 janvier dans une mission de "diplomatie de défense" le long des côtes africaines qui l'a déjà
conduit à Cotonou (Bénin), à Matadi (République démocratique du Congo, RDC), au Cap (Afrique du Sud) et à Luanda (Angola), de mercredi à
vendredi.

Le navire, dont le retour est attendu à Zeebrugge le 11 mars, doit encore faire escale à Libreville, la capitale du Gabon, puis à Casablanca
(Maroc).
M. Flahaut se rendra ensuite en RDC, de mardi à jeudi, notamment pour rencontrer son nouvel homologue congolais, Chikez Diemu, qui
appartient au Parti du Peuple pour la Reconstruction et la Démocratie (PPRD, proche du président Joseph Kabila), a précisé son cabinet.

Cette visite s'inscrit dans le cadre de la poursuite des efforts consentis par la Belgique depuis janvier 2004 pour doter son ancienne colonie
d'une armée "intégrée, unie, démocratique et républicaine" au départ d'éléments fournis par les anciens belligérants de la guerre civile de
1998-2003. Le ministère de la Défense a, à lui seul, consacré plus de 25 millions d'euros à ce Programme de Partenariat militaire (PPM), qui a
notamment permis de former deux brigades "intégrées" ainsi que des cadres militaires congolais.

En janvier, lors de sa dernière visite à Kinshasa, M. Flahaut avait convenu avec le président Kabila de procéder à une évaluation conjointe
des quatorze brigades "brassées" dont disposent les Forces armées de la RDC (FARDC), en commençant par la 1ère d'entre elles, formée en
2004 par des instructeurs belges, lors de l'opération "Avenir" à Kisangani (nord-est de la RDC).
Cette idée d'évaluation belgo-congolaise a toutefois suscité de l'irritation chez certains responsables de l'Union européenne, qui prépare
elle-même une radioscopie de l'armée congolaise par le biais de sa mission de conseil pour la réforme du secteur congolais de la sécurité
(EUSEC) présente à Kinshasa, selon des sources européennes.

M. Flahaut, qui souhaite associer d'autres pays européens à cette initiative, a plaidé sa cause auprès de ses homologues des 27, sollicitant
leur appui.
Dans l'attente de leurs réponses définitives, il emmène néanmoins avec lui vers Kinshasa les chefs des futures équipes d'évaluation, qui
renforceront le petit groupe du général de brigade belge Rik Koumans, un officier affecté à la Structure militaire d'intégration (SMI) congolaise.
Le ministre se rendra enfin en Angola - un pays allié au président Kabila également impliqué dans la réforme des FARDC - pour des
entretiens avec son homologue angolais, Kundi Paihama.

(D'après Belga)

De Lubumbashi, Vanhengel annonce une prochaine visite royale au Congo

mercredi 14 février 2007 il y a 4 j.
(Belga) Le Roi Albert II de Belgique effectuera prochainement une visite officielle en République démocratique du Congo (RDC) en vue d'oeuvrer au renforcement des relations de coopération entre les deux pays, après l'organisation des élections "libres, transparentes et démocratiques" dans l'ancienne colonie belge, a indiqué le ministre bruxellois des Relations extérieures Guy Vanhengel.
M. Vanhengel a fait cette annonce à Lubumbashi, au cours d'une réception offerte en son honneur par le consul général de Belgique au Katanga, Guy Sévrin, a rapporté l'agence de presse associée (APA), reçue mercredi à Bruxelles. Le ministre bruxellois n'a fourni aucun détail sur l'agenda, la date et la durée de cette visite, indiquant que ces points seront fixés par voie diplomatique. M. Vanhengel séjourne en RDC à la tête d'une délégation d'une trentaine de personnalités issues de différents secteurs, dont des professeurs d'université, des médecins et des hommes d'affaires. Le projet d'une visite royale au Congo - la première depuis celle du roi Baudouin en 1985, pour le 25ème anniversaire de l'indépendance de l'ancienne colonie belge - divise la coalition gouvernementale au pouvoir au niveau fédéral en Belgique. (NLE)



mercredi 14 février 2007

Le HCR va rapatrier 100 000 réfugiés congolais cette année

(Belga) Le HCR va rapatrier près de cent mille réfugiés congolais en République démocratique du Congo (RDC) cette année. L'agence onusienne entend saisir l'opportunité des "développements positifs" intervenus à la suite des élections.
Le Haut commissariat de l'ONU pour les réfugiés (HCR) a besoin de 47 millions de dollars pour faciliter le retour de quelque 98 500 réfugiés congolais de Zambie, de la Tanzanie et du Congo. Depuis octobre 2004, environ 89 000 réfugiés congolais ont été rapatriés - majoritairement dans les provinces de l'Equateur, du Sud-Kivu et du Katanga. De plus, quelque 500 000 déplacés internes sont rentrés chez eux en 2006, selon le HCR. Plus de 400 000 Congolais vivent encore en exil, pratiquement tous dans les neuf pays voisins de la RDC. La plupart d'entre eux n'ont pas de ressources pour rentrer par leurs propres moyens. Certains sont exilés depuis des décennies, attendant l'établissement d'une paix durable pour pouvoir rentrer. (GFR)



lundi 12 février 2007

RDC: première réunion du nouveau gouvernement

jeudi 8 février 2007 il y a 4 j.
(Belga) Le Premier ministre de la République démocratique du Congo, Antoine Gizenga, a reçu jeudi à Kinshasa les membres de son gouvernement pour une "première séance de travail", qui a duré environ une heure.
Les 60 ministres et vice-ministres de ce gouvernement, dont la composition a été annoncée lundi soir, ont pris part à cette "première rencontre" formelle, a indiqué à la presse le ministre détaché auprès du Premier ministre, Godefroid Mayobo, l'ancien porte-parole de M. Gizenga. "Il s'agit d'une première séance de travail entre le Premier ministre et les membres de son gouvernement, une prise de contact pour finaliser le programme du gouvernement qui doit être déposé incessamment au Parlement", a-t-il expliqué. Une prochaine réunion est prévue le 13 février à la primature "avant le dépôt de ce programme, qui sera défendu devant l'Assemblée nationale". Cette équipe, composée majoritairement de membres de l'Alliance pour la Majorité présidentielle (AMP) du président Joseph Kabila, aura pour tâche essentielle de lancer d'urgentes réformes de l'Etat et d'entamer la reconstruction d'un pays sortant d'une difficile transition, entamée en 2003 après une guerre régionale de près de cinq ans. (GFR)



Ci joint un commentaire glané dans un forum de news qui résume bien la situation réelle:

"60 ministres ! 60 fois quelque chose comme 3 à 4000 euros net par tête + tous les frais légaux et illégaux. Le Congolais moyen (excusez-moi mais j'ai passé 10 ans au Congo APRES l'INDEPENDANCE, fait trois métiers pour gagner quand tout va bien 2 ou trois euros par jour! De pauvres femmes et enfants se tapent une journée de marche pour voir un médecin ou un infirmier! et s'ils arrivent à l'hosto toute la famille doit se saigner pour acheter les quelques médicaments que le médecin n'a pas! en 1970 jeune enseignant je suis entré dans une pharmacie où des Africains faisaient la queue devant... -et seulement cela- une boite d'aspirine .... le pharmacien (Européen) m'a attiré dans l'arrière-boutique et invité à me servir : il y avait de tout! ... si on payait en devises ! Les caisses portaient la mention "gift from the red cross"...elles avaient été (déjà) détournées par le gouvernement et les fonctionnaires et revendues au Mundele.Qu'on ne se meprenne pas , j'aime ce pays et ses habitants mais je n'ai guère d'espoir.60 ministres !!! un pour la poste (il n'y aucun facteur) un pour les routes (il n'y a plus de routes)un pour la santé (tout reste à faire !) un pour la fonction publique (les fonctionnaires ne sont plus ou mal payés et donc se paient eux-m^mes))de l'armée (quelle armée?) etc etc ..... Un soir en 1971 je crois je dinais avec le gouverneur de la province orientale : il m'a dit ceci " ici quand on est au pouvoir on tente de s'enrichir rapidement car on peut etre déboulonné demain et la grande famille Africaine attend du cousin arrivé qu'il l'enrichisse" Belle franchise que celle-là!Quand je verrai quelques-uns de ces nouveaux ministres annoncer qu'ils reversent 50% de leurs émoluments pour aider leurs citoyens moins nantis alors j'y croirai..itou pour les Congolais riches de la-bas ou d'ici"

vendredi 9 février 2007

Un voyage du Roi en RDC pas souhaitable (Union pour la Nation)

jeudi 8 février 2007 il y a 1 j.
(Belga) L'Union pour la Nation, qui regroupe plusieurs des principales formations congolaises d'opposition, estime que dans les circonstances actuelles, un voyage du Roi Albert II en RDC n'est pas souhaitable.
Selon la porte-parole de l'Union, Mme Justine Kasa-Vubu, un tel voyage serait interprété par le peuple congolais comme une caution directe pour les fraudes électorales avérées lors des sénatoriales et des provinciales, entre autres. "Ce serait encourager les commanditaires des massacres, les arrestations arbitraires et la corruption généralisée. Un tel voyage consoliderait le climat d'impunité vis-à-vis des dirigeants actuels et servirait de couverture pour des actes illicites commis ici et là par certains opérateurs belges", a expliqué la porte-parole. (NLE)



mardi 6 février 2007

Albert II au Congo? la coalition divisée

Est ce vraiment nécessaire? N'a t'on rien appris de l'histoire?

dimanche 4 février 2007 il y a 2 j.

(Belga) La visite du roi Albert II en République démocratique du Congo (RDC) divise la majorité gouvernementale. La période souvent évoquée pour une éventuelle visite royale est avril, ce qui ferait de ce voyage le premier d'un souverain belge depuis 22 ans.

Albert II au Congo? la coalition  divisée

© BELGA

Le député sp.a Dirk Van der Maelen s'est dit "carrément" opposé à un déplacement du Roi dans l'ex-colonie belge dans l'état actuel des choses. Ces propos ont suscité des réactions virulentes du ministre des Affaires étrangères, Karel De Gucht (VLD), pourtant au départ lui aussi opposé à une visite du Roi en RDC, et du député Philippe Monfils (MR), qui les qualifiés d'"inacceptables". M. Verhofstadt a pour sa part assuré vendredi qu'aucune décision n'avait été prise à propos d'une visite du roi au Congo, tout en exprimant l'espoir que M. Kabila vienne en Belgique avant ou après le sommet France-Afrique des 15 et 16 février à Cannes. (PRS)

Albert II au Congo? sp.a "contre" - De Gucht "pour"

samedi 3 février 2007 il y a 3 j.

(Belga) Le sp.a est opposé à une éventuelle visite du Roi Albert II au Congo, alors que M. De Gucht est convaincu du grand impact qu'aurait d'une visite royale dans ll'ancienne colonie.

Le parti socialiste flamand estime qu'une telle visite est trop prématurée. "Il n'y a pas d'accord de gouvernement au Congo et nous n'avons pas de garanties concernant la gestion des ressources naturelles du pays", indiquent le président du sp.a Johan Vande Lanotte et le député Dirk Van der Maelen dans le quotidien De Standaard daté de samedi. Le ministre des Affaires étrangères Karel De Gucht (VLD) a réagi fermement à la suite de la critique du sp.a concernant une éventuelle visite du roi au Congo. Il partage toutefois l'analyse selon laquelle les élections au Congo ont été un point de départ dans le processus démocratique et qu'elles doivent être suivies d'effets. "La question est de savoir comment arriver à cela", explique le ministre. "Doit-on sans cesse critiquer comme M. Van der Maele ou aller sur place comme moi? ". Pour le ministre, "si on va sur place, il faut donner un message juste". M. De Gucht est convaincu du grand impact qu'aurait d'une visite royale dans ll'ancienne colonie. (PRS

RDC: 90 morts, bilan provisoire des manifestations au Bas-Congo

vendredi 2 février 2007 il y a 4 j.

(Belga) Quelque 90 personnes sont mortes et seize ont été grièvement blessés depuis mercredi soir au cours de violences entre police et opposants d'un mouvement politico-religieux survenus dans la province du Bas-Congo, dans l'ouest de la République démocratique du Congo (RDC), d'après la radio onusienne Okapi.

Selon cette radio, un calme relatif est observé depuis jeudi dans la province du Bas-Congo après les affrontements qui ont opposé durant deux jours les adeptes du mouvement Bundu Dia Kongo (BDK) et les forces de sécurité, renforcées par l'armée. Les violences, qui ont débuté mercredi soir à Matadi, chef-lieu du Bas-Congo, se sont propagées jeudi matin à Boma et Muanda, villes portuaires situées respectivement à 50 et 100 km plus au sud. Les violences ont débuté mercredi soir à Matadi, au cours d'une opération de police visant à perquisitionner un bâtiment ayant servi de résidence au chef spirituel de BDK, Ne Muanda Nsemi, qui se trouve actuellement à Kinshasa. Les militants de BDK, que la police suspectait de détenir des armes, ont opposé une farouche résistance à cette opération. (GFR)

Affrontements à Matadi (RDC): 12 morts et 5 blessés

(Belga) Douze personnes ont été tuées et au moins cinq blessées mercredi soir au cours d'affrontements entre policiers et militants d'un mouvement politico-religieux à Matadi, dans la province du Bas-Congo, dans le sud-ouest de la République démocratique du Congo (RDC).

Des échanges de tirs nourris ont opposé mercredi soir des policiers et des militants de Bundu dia Kongo (BDK), mouvement chrétien, lors d'une opération de police visant à perquisitionner une auberge ayant servi de résidence au chef spirituel du mouvement, Ne Muanda Nsemi, actuellement à Kinshasa. Les militants de BDK, que la police suspectait de détenir des armes, ont opposé une farouche résistance à cette opération, a affirmé le maire de Matadi. Ces violences interviennent dans un climat extrêmement tendu, sur fond de contestation de l'élection du gouverneur de la province du Bas-Congo (dont Matadi est le chef-lieu). Le scrutin a été remporté samedi par un candidat de la coalition du président Joseph Kabila, dans une province où l'opposition est majoritaire. (GFR)

RDC: combats au Sud-Kivu entre armée et soldats dissidents

(Belga) Des combats ont été signalés ces derniers jours entre l'armée régulière et des soldats dissidents sur les hauts plateaux de Minembwe, au Sud-Kivu, dans l'est de la République démocratique du Congo (RDC), ont annoncé de la Mission de l'ONU en RDC (MONUC) et la radio onusienne Okapi.

"Il y a eu des échanges de tirs jeudi dernier, puis lundi. De nouveaux accrochages ont été signalés aujourd'hui (mardi) entre les troupes des FARDC (Forces armées de la RDC) et des soldats dissidents commandés par le major Michel Rukunda", a déclaré mardi soir le porte-parole de la MONUC au Sud-Kivu, Thierry Kranzer. "On ne connaît pas les circonstances précises" du déclenchement des hostilités et aucun bilan officiel n'était disponible mardi soir, a-t-il ajouté. Toutefois, la radio Okapi, parrainée par l'ONU, a cité des sources locales faisant état d'au moins cinq morts parmi les hommes du major Rukunda et de quatorze blessés au total, répartis dans les deux camps. (NLE)