jeudi 31 décembre 2009

Bonne année 2010 !

A tous, je vous souhaite une bonne année 2010 !

mercredi 16 décembre 2009

RDC : Laurent Nkunda sera entendu le 13 janvier : AFRIKARABIA

 

RDC : Laurent Nkunda sera entendu le 13 janvier

Selon un communiqué provenant de la famille de Laurent Nkunda, la Cour suprême de Kigali aurait confirmé la tenue d'une audience, le 13 janvier 2010. Jusqu'à présent, toutes les demandes de remise en liberté du général rebelle étaient restées lettres mortes. Son cas sera donc examiné au cour de cette audience.
Logo CNDP.pngPour Maître Bourgon, l’avocat canadien de Laurent Nkunda : « il est vraiment étonnant qu’une requête demandant la mise en liberté d’une personne qui serait détenue illégalement ne puisse être entendue d’urgence - vacances judiciaires ou pas – car toute violation du droit fondamental à la liberté mérite d’être entendue sans délai. Néanmoins, nous sommes très satisfaits puisque le 13 janvier, nous aurons l’occasion de plaider la cause de Laurent Nkunda devant le plus haut tribunal du Rwanda. Nous allons d’ailleurs tout faire pour que le plus grand nombre possible d’observateurs internationaux soient présents pour cette audience, qu’il s’agisse d’organisations non gouvernementales intéressées par les droits de l’homme ou d’États ».
Les avocats du général congolais rappellent " qu'à ce jour, aucun mandat d’arrestation, international ou autre, n’a été émis et aucune accusation n’a été portée contre Laurent Nkunda ".

RDC : Laurent Nkunda sera entendu le 13 janvier : AFRIKARABIA

mardi 1 décembre 2009

Kivu: un témoignage de première main et de première ligne | le carnet de Colette Braeckman

 

Shabunda, au Sud Kivu, une ville où j’exerce mes fonctions sacerdotales, a été le bastion des Mai Mai, ces combattants congolais dirigés par le général Padiri et l’un des bastions des FDLR (Forces démocratiques pour la libération, du Rwanda), des combattants hutus arrivés au Congo au lendemain du génocide de 1994. Shabunda est le seul chef lieu de territoire du Sud-Kivu qui n’est plus relié par route à la capitale de la province, Bukavu. Depuis plus de 10 ans, tout s’y transporte par avion ou à dos d’homme.
Actuellement, Kimya II, une opération militaire menée conjointement par les forces armées congolaises, (FARDC) appuyées par la Monuc se déroule au Nord et au Sud Kivu, dans le but de déloger ces combattants hutus qui ont été à l’origine de deux guerres avec le Rwanda. Je suis très surpris de la manière dont plusieurs personnes, physiques et morales, notamment des dizaines d’organisations non gouvernementales, ont réagi brutalement et ont condamné cette opération, allant jusqu’à demander sa suspension. Pour ma part, voici ce que j’en pense :
Cette opération était devenue indispensable, parce que le retour volontaire des FDLR au Rwanda est, me semble-t-il, une bonne intention mais impossible à réaliser. A la fois à cause du refus du gouvernement rwandais d’engager des négociations politiques, à cause des intérêts économiques que les FDLR tirent de leur présence en RDC (ils contrôlent les carrés miniers d’où est extrait le coltan) et de l’absence d’une politique claire et concertée de la communauté internationale.
Pendant que les politiciens discutaient et que les ONG planifiaient des actions humanitaires dans les parties accessibles du Sud-Kivu, les populations du territoire de Shabunda subissaient le dictat des FDLR, avec des barrières payantes sur les routes et des tribunaux dirigés par des juges FDLR qui infligeaient des amendes colossales. Cette situation a duré plus de dix ans.
Tout en reconnaissant les conséquences de l’opération Kimya II sur la population, (les civils sont victimes de représailles infligées par les Hutus et d’exactions parfois commises par les militaires) je trouve qu’elle constitue le moindre mal pour le territoire de Shabunda. En effet, une bonne partie de ce territoire (Kigulube-Nzovu-Nyambembe…) était restée aux mains des FDLR alors qu’ailleurs on parle des cinq chantiers de la reconstruction du pays et qu’ils ont déjà commencé…
Même les ONG aujourd’hui opposées à cette opération ont toujours refusé d’intervenir dans cette partie du pays, pour des raisons sérieuses de sécurité.
Aujourd’hui la situation a beaucoup changé : grâce à cette opération, le territoire de Shabunda est de plus en plus réunifié. Certes, il y a eu des déplacements des populations, mais la faute n’en incombe pas à l’opération elle-même. Elle revient d’abord aux FDLR qui n’ont pourtant aucune raison de s’en prendre à une population qui les a accueillis et hébergés des années durant. C’est grâce à la population locale que ces gens ont survécu, et cela dans une forêt où ni le HCR ni les autres qui parlent si fort aujourd’hui n’ont jamais rien fait ou presque pour des milliers de réfugiés Rwandais… Et cela alors que tout le monde savait qu’après la fermeture des camps de Bukavu et Goma en 1996, des milliers de réfugiés s’étaient déversés dans cette zone.
Les violations commises par l’armée congolaise sont à condamner mais il me semble injuste de considérer que ces exactions feraient partie des objectifs de l’opération Kimya II elle-même. J’ai eu moi même à parler avec certains militaires impliqués dans cette opération et les problèmes qu’ils rencontrent sont connus de nous tous : non assistance à leurs familles, salaires minables et souvent irréguliers, nourriture non régulière…
Tout en condamnant les violations que ces militaires commettent, je crois qu’il n’est pas juste de ne voir que ce qui ne va pas, alors que nous sommes surpris de découvrir certaines actions positives réalisées par l’armée congolaise. Je le répète : les populations longtemps exploitées par les FDLR et abandonnées par les ONG à cause de l’insécurité, délaissées aussi par l’Etat qui n’existait plus dans cette partie du pays, toutes ces personnes sont très soulagées par les réalisations de Kimya II. Le problème, ce n’est pas l’opération elle-même, je la trouve indispensable et vitale parce qu’il n’est pas normal que les FDLR continuent à gérer et à exploiter la population congolaise.
A l’instar des paysans vivant dans la brousse du Sud-Kivu, je pense que la question qu’il faut poser est celle de l’accompagnement de cette opération: renforcer les moyens logistiques, humains et financiers de l’armée, pour sécuriser les secteurs libérés des mains des FDLR.
De plus, tout le monde devrait avoir conscience du fait que ni l’action des ONG, ni celle des Eglises, n’ont la capacité de modifier sensiblement les conditions de vie des populations congolaises. Il faut privilégier le développement plus que l’humanitaire, ce qui passe par la restauration de l’autorité de l’Etat sur l’ensemble du territoire. Or, précisément, l’opération Kimya II est une stratégie de restauration de cette autorité.

Pour que Kimya II soit annulée ou suspendue, il faudrait soit convaincre les FDLR de quitter volontairement le territoire congolais, -ce que les ONG et la Monuc n’ont pas pu faire en quinze ans- soit convaincre le gouvernement rwandais d’ouvrir des négociations politiques avec eux, -ce que la communauté internationale ne trouve pas nécessaire-.

Je termine en disant que l’opération Kimya II a permis de mettre à nu le drame vécu pendant des années par des populations qui ont été victimes de l’oubli des autorités de Kinshasa, des ONG et de la communauté internationale. Ce n’est pas parce que nous vivons loin des centres urbains que nous sommes moins congolais ou moins humains. Et au lieu de continuer à demander que l’opération Kimya II s’arrête, il faudrait à mon avis travailler à l’améliorer. Sinon, ce serait une manière de dire que pour certains, la paix des cimetière que nous connaissons sous l’esclavage des FDLR vaut mieux que la recherche d’une solution durable comme le fait l’opération Kimya II.
Abbé Simon Pierre IYANANIO

Kivu: un témoignage de première main et de première ligne | le carnet de Colette Braeckman

samedi 28 novembre 2009

RDC : L' ex-milice du MLC impliquée dans les violences en Equateur

Depuis presque un mois, les violences entre communautés Lobala et Boba se poursuivent dans le nord-ouest de la République démocratique du Congo (RDC). Ces affrontements ont déjà fait au moins une centaine de morts et 53.000 déplacés. Pour le ministre de l'Intérieur provincial, la rébellion "compte au moins 400 combattants démobilisés de l'ex-milice du Mouvement de libération du Congo (MLC)".

RDC.jpgSur le terrain, 8 000 habitants ont fui la ville de Buburu dont les locaux du HCR ont été détruits et le personel évacué. Des affrontements ont également eu lieu à Sabasaba, à 25 km au sud-est de Dongo, faisant une dizaine de morts.

Si on présentent ces violences entre les communautés Lobala et Boba, comme un conflit au sujet de la gestion d'étangs piscicoles, cette "insurrection populaire dépasse les limites d'un simple conflit d'étangs" pour le ministre provincial de l'Intérieur. Il indique également à l'Afp quil s'agit d'une "rébellion en gestation menée par au moins 400 combattants démobilisés pour la plupart de l'ex-milice du Mouvement de libération du Congo (MLC)", principal parti d'opposition en RDC.

Pour Kinshasa, ces violences sont une "action de nettoyage ethnique criminelle". Et selon la MONUC, les responsables de ces groupes seraient "en train de recruter de jeunes gens, en leur proposant de l'argent". Pour l'heure, 53.000 personnes ont fui ces affrontements : 37.000 au nord du Congo-Brazzaville et environ 16.000 en RDC.

RDC : Les FDLR réfutent le rapport de l'ONU

Dans un rapport accablant, des experts de l'ONU dénonçaient un réseau d'aide international aux rebelles hutus rwandais des FDLR. Depuis l'Europe et les Etats-Unis, les Forces démocratiques de libération du Rwanda recevraient financement et soutien. Et sur place, le trafic de minerais permettrait d'acheter les armes. Dans un communiqué, envoyé depuis Paris, les FDLR rejettent catégoriquement l'ensemble des accusations du rapport d'experts de l'ONU... sans en apporter la moindre preuve.

images.jpgLes Forces démocratiques de libération du Rwanda (FDLR) nient tout en bloc : le réseau international de financement et de soutien, l'exploitation des minerais de la RDC... l'organisation rebelle estime le rapport "injuste". Les FDLR disent n'exploiter aucun minerais dans l'Est de la RDC et vivre "uniquement des cotisations de ses membres". Quand aux armes utilisées par les combattants rebelles, "sont celles qui ont été récupérées sur les ennemis défaits ou morts lors des différentes batailles", contre les armées congolaise et rwandaise, assure l'organisation à Paris. Les FDLR regrettent enfin un rapport qui tend "à criminaliser tous les Rwandais qui ne sont pas d'accord avec le régime" de Kigali.

Qui viendra pourtant à bout des Forces démocratiques de libération du Rwanda ? Il y a quinze ans, des dizaines de militaires et de responsables administratifs hutus rwandais fuyaient leur pays à la fin du génocide, un massacre majoritairement de Tutsis auquel, souvent, ils avaient pris part.
Accueillis à l’époque par les autorités du Zaïre (future RDC), ces hommes armés et leurs familles se sont réfugiés dans des camps à l’Est du Congo. Depuis, le scénario est immuable : tueries, viols, pillages pour plus de pouvoir et de terrains riches en ressources naturelles au Kivu. L’an dernier, les Forces armées de la République démocratique du Congo (l'armée régulière) ont lancé une opération militaire pour tenter de les en déloger appuyées par l'ONU. Une mission qui s’est révélée des plus difficiles. Dans un rapport rendu public, l’ONU estimait que la neutralisation des FDLR était en échec, car les rebelles hutus disposaient d’un réseau international de soutien.

Christophe Rigaud

RDC : Les armes et l'argent des FDLR

Les rebelles hutu rwandais des FDLR, basés dans l'est de la République démocratique du Congo (RDC) viennent de subir deux revers. Tout d'abord sur le terrain militaire, où ils doivent contenir les assauts répétés de l'armée régulière congolaise (FARDC), puis sur le terrain politique, avec l'arrestation ce mois-ci de leur chef en Allemagne. Affaiblis et traqués, les FDLR restent pourtant une importante menace pour la stabilité de la région des Grands Lacs. Et pour cause... un puissant réseau international finance les rebelles hutus et les armes proviennent de l'armée congolaise, selon des rapports d'experts mandatés par les Nations-Unies.

images.jpgDans ce rapport confidentiel, les experts pointent l'étendue du réseau à l'étranger de la rébellion hutu rwandaise des FDLR. Certains de ces rebelles, estimés entre 4.000 et 6.000 en RDC, ont participé au génocide de 1994 au Rwanda. Avec le temps, ces "génocidaires" réfugiés dans l'ex-Zaïre, ont été rejoints par de nouvelles recrues dans l'est de la RDC.

Le rapport note que les FDLR se sont dotés à l'étranger d'une structure politique non impliquée dans le génocide, de réseaux de soutien et de financement dans une vingtaine de pays, en Europe et aux Etats-Unis. D'importants virements d'argent et des communications téléphoniques ont été tracé par les experts... prouvant ainsi différentes livraisons d'armes pour le compte des FDLR.

Alors que le chef "politique" des FDLR, Ignace Murwanashyaka, et son adjoint, Straton Musoni, ont été arrêtés le 17 novembre en Allemagne, où ils devraient répondre d'accusations de "crimes contre l'humanité" ; de hauts responsables des FDLR basés en France (comme Callixte Mbarushimana) le secrétaire exécutif du mouvement, n'ont toujours pas été inquiétés.

Ce rapport démontre aussi l'échec de l'opération militaire "Kimia II", contre les rebelles hutu. Les FDLR continuaient d'extraire d'importantes quantités d'or vers l'Ouganda, la Tanzanie et le Burundi, alors que l'armée congolaise et les casques bleus de la MONUC cherchait à les neutraliser. Des millions de dollars, qui servaient à soudoyer l'armée régulière congolaise pour acheter des armes. Et pour l'heure, la capacité de nuisance des rebelles hutu rwandais n'a pas vraiment été entamé.

Christophe Rigaud

jeudi 26 novembre 2009

RDC : L'Equateur, nouvelle poudrière ?

Les affrontements continuent dans cette province de République démocratique du Congo (RDC). Les trois derniers jours de violence en Equateur ont fait 11 morts et plus d'une centaine en 15 jours. La région de Dongo vit désormais aux rythmes des combats entre les Lobala et les Boba, deux groupes linguistiques de la même communauté qui se disputent un territoire de pêche.

carte_rdc_province_de_lequateur.jpgPour le HCR, ces violences ont entraîné le déplacement de plusieurs milliers de personnes au Congo-Brazzaville voisin. Le nombre de réfugiés pourrait atteindre les 37.000. Le gouvernement congolais, qui semble débordé par la situation, a demandé l'appui de la Mission des Nations unies au Congo (MONUC) mais certains députés provinciaux appellent l'Etat à réagir face à la dégradation de la situation.

Les derniers affrontements qui ont fait au moins 11 morts ces trois derniers jours se sont déroulés à Saba Saba dans les environs de Dongo à environ près de 300 kilomètres au nord de Mbandaka, le chef-lieu de la province de l'Equateur.

Les Lobala et les Boba qui se partageaient jusque-là les activités de pêches, semblent avoir remis en question leur gestion communautaire ce qui aurait déclenché les hostilités. Les Lobala sont désormais sorti de leur secteur et auraient avancé jusqu'à 60 kilomètres de leurs villages en direction de Buburu vers le sud.

Si le gouvernement a envoyé des éléments de la Police d'Intervention Rapide pour repousser les assaillants, certains députés provinciaux, comme le coordinateur de l'Alliance pour la majorité présidentielle (AMP), Jean-Faustin Mokoma ont appelé les autorités centrales à donner plus de moyens pour mettre fin aux tueries. Kinshasa semble pourtant rester impuissante face à ce déchaînement de violence, alors que la majorité des tueries ont été commises à l'arme blanche et non par armes à feu.

RDC : La corruption se porte bien

Chaque année, Transparency International traque la corruption sur toute la planète. En 2009, la République démocratique du Congo (RDC) figure toujours parmi les pays les plus corrompus d'Afrique, malgré de minces efforts. La RDC se place en 38ème position sur les 47 pays de l'Afrique subsaharienne concernés par l'enquête et au 162ème rang mondial.

images-1.jpgLa RDC se situe sur la liste des pays disposant de nombreuses ressources mais qui ont obtenu un score inférieur ou égal à 2/10 sur l'indice de corruption. Comme l'Angola, la République démocratique du Congo, la Guinée, le Tchad et le Soudan, "ces pays disposent d'un potentiel qui leur permettrait de générer d'importants revenus et de fait, d'améliorer leur développement social, ils n'ont pas su mettre à profit leur richesses pour instaurer des programmes de réduction durable de la pauvreté ", note l'ONG Transparency International. "Au lieu de cela, l'existence de niveaux élevés de corruption au sein des industries d'extraction contribue systématiquement à engendrer stagnation économique, inégalités et conflits". Pour Tranparency International, "même si par comparaison avec d'autres pays de la région, certains Etats semblent améliorer leur score ou leur classement, il faut souligner que ces changements ne reflètent pas une amélioration réelle et durable de l'obligation de rendre des comptes au niveau local. En Afrique subsaharienne, les défis à relever dans la lutte contre la corruption restent d'actualité.3

Parmi les bons élèves figure le Botswana, le pays le mieux noté dans la région. Il occupe la 37ème place sur le plan mondial avec ses 5,6./10. Le rapport de Transparency International reconnaît tout de même que les gouvernements de la région fournissent des efforts pour endiguer la corruption malgré leur inefficacité. " Il est évident que de nouveaux engagements doivent être pris afin de mettre en œuvre des réformes et des législations anti-corruption et d'introduire des mesures préventives, y compris des programmes d'éducation " propose Transparency International.

RDC : Des insurgés seraient à 50 km de Mbandaka

Les violences interethniques qui secouent la province de l'Equateur s'amplifient. Cette province du Nord-Ouest de la République démocratique du Congo (RDC) est le théâtre d'affrontements entre communautés Lobala et Boba. Des insurgés Enyele auraient pris le contrôle de la ville de Buburu, vidée de sa population. Un communiqué de "Patriotes Résitants de Dongo" affirment avoir fait tomber Buburu, à 50 km de Mbandaka, la capitale provinciale.

Image 2.pngSelon ce groupuscule, l'armée régulière congolaise des FARDC aurait quitté les lieux, les habitants ayant fui vers le Congo-Brazzaville voisin. Les insurgés dénoncent la présence (non vérifiée) de troupes rwandaises dans la région, venues prêter mains fortes à l'armée congolaise. Difficile pour l'heure d'obtenir des informations fiables sur la situation... c'est pourquoi la MONUC vient de décider d'envoyer sur place une mission d'évaluation.

A Kinshasa, le gouvernement congolais, par la voix de Lambert Mende, continue d'affirmer que la situation sur place est "sous contrôle". La ville de Dongo, vidée de sa population, serait maintenant aux mains de la Police d'intervention rapide congolaise et des soldats de la MONUC.

Pour rappel, c'est la 30 octobre que des affrontements avait opposé des éléments armés Enyele à la Police de Dongo. Bilan : une centaine de morts. Depuis, la situation est de plus en plus préoccupante tant sur le plan humanitaire que sécuritaire. Environ 30 000 civils se seraient enfuis vers le Congo-Brazaville et vivent dans des conditions extrêmement difficiles.

lundi 23 novembre 2009

RD Congo: poursuite des violences intercommunautaires dans le nord-ouest

Les violences intercommunautaires se sont poursuivies ces derniers jours dans le nord-ouest de la République démocratique du Congo (RDC), où ces affrontements qui ont débuté fin octobre ont déjà fait au moins une centaine de morts et 53.000 déplacés, a indiqué lundi l'ONU.

Vendredi, deux villages ont été attaqués dans l'ouest de la province Orientale (nord-ouest), notamment Burburu, dont les 8.000 habitants avaient fui peu avant par crainte d'une attaque, selon la Mission de l'ONU en RDC (Monuc). Burburu est à environ 150 km au sud de Dongo, au bord du fleuve Oubangi, qui sépare la RDC du Congo-Brazzaville. Mardi et mercredi, des affrontements ont également eu lieu notamment à Sabasaba, à 25 km au sud-est de Dongo, faisant une dizaine de morts. Ces violences ont éclaté les 29 et 30 octobre à Dongo entre les communautés Lobala et Bamboma, originaires respectivement des villages de Enyele et Monzaya, qui sont en conflit depuis de nombreuses années au sujet de la gestion d'étangs piscicoles. Selon l'ONU, au moins une centaine de personnes au total ont été tuées à coups de machettes et par armes à feu, ou bien sont mortes noyées en traversant l'Oubangi. Dongo est depuis totalement déserté, des cadavres jonchent encore les rues, de nombreux commerces et habitations ont été incendiés. (DAD)

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mercredi 18 novembre 2009

La drogue sud-américaine menace la stabilité de l'Afrique -  | Actualité, sport et météo : toutes les infos sont sur MSN Actualités

La drogue sud-américaine menace la stabilité de l'Afrique -  | Actualité, sport et météo : toutes les infos sont sur MSN Actualités

La drogue sud-américaine menace la stabilité de l'Afrique
Le trafic de drogue entre l'Amérique latine et l'Europe menace la stabilité politique des pays d'Afrique par lesquels il transite, et ce davantage que l'extrémisme islamiste, a affirmé mardi un expert devant un groupe de sénateurs américains.

Depuis cinq ans, les cartels de la drogue d'Amérique latine utilisent de plus en plus l'Afrique comme plaque tournante de leur trafic de cocaïne vers l'Europe, a expliqué David Gutelis, de la société de consultants Ishitrak, lors d'une audition de la sous-commission des Affaires étrangères pour l'Afrique. Ce trafic constitue "la menace la plus importante contre la stabilité régionale", davantage que la branche maghrébine d'Al-Qaïda, a prévenu cet expert. (BVH)

Le chef de la rébellion hutue rwandaise arrêté en Allemagne - | Actualité, sport et météo : toutes les infos sont sur MSN Actualités

 

Le chef de la rébellion hutue rwandaise arrêté en Allemagne

Le chef de la rébellion hutue rwandaise (FDLR) Ignace Murwanashyaka et son adjoint Straton Musoni, soupçonnés de crimes de guerre et crime contre l'humanité, ont été arrêtés mardi en Allemagne.

M. Murwanashyaka, 46 ans, chef des Forces démocratiques de libération du Rwanda (FDLR) depuis 2001, a été arrêté à Karlsruhe et M. Musoni, 48 ans, dans la région de Stuttgart, sur mandat d'arrêt délivré par la Cour fédérale de justice allemande le 16 novembre. Ils étaient recherchés par Interpol à la demande de Kigali. Tous deux "sont fortement soupçonnés d'être passibles de sanctions pénales pour crime(s) contre l'humanité et crime(s) de guerre". M. Murwanashyaka est par ailleurs soupçonné de "diriger une organisation terroriste". (NLE)

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jeudi 5 novembre 2009

Génocide rwandais: un proche d'Habyarimana demande pardon - | Actualité, sport et météo : toutes les infos sont sur MSN Actualités

 

Génocide rwandais: un proche d'Habyarimana demande pardon

Un proche de l'ex-président hutu rwandais Juvénal Habyarimana a demandé pardon mercredi, devant le Tribunal pénal international pour le Rwanda (TPIR), "pour tout le mal" fait pendant le génocide de 1994.

Michel Bagaragaza, 55 ans, était patron de la filière thé au Rwanda à l'époque du génocide. Au terme de laborieuses négociations avec le bureau du procureur, il plaidé coupable le 17 septembre de complicité de génocide. "J'implore le pardon pour tout le mal que j'ai fait", a déclaré l'ex-responsable qui connaîtra son verdict jeudi. Dans ce plaidoyer de culpabilité, le neuvième de l'histoire du TPIR et le premier d'un proche de l'ex-président, Bagaragaza reconnaît, entre autres crimes, avoir entreposé des armes servant au génocide dans l'usine à thé de Rubaya, dans la préfecture de Gisenyi, en avril 1994. Il avoue par ailleurs avoir donné de la bière et de l'argent aux miliciens Interahamwe, principaux bras armés du génocide, et mis à leur disposition les véhicules de l'usine, par crainte pour sa sécurité et celle de sa famille. "J'ai fait de mauvais choix et pris des options faciles dans des moments difficiles. Cette période m'a laissé des remords et des cicatrices dont j'ai du mal à me remettre", a-t-il confessé, s'adressant pour la dernière fois à ses juges. (HIE)

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mercredi 21 octobre 2009

Analyse sur la mentalité Congolaise

Je ne sais pas qui est Willy KABWE, mais ce qui suit est, malheureusement, une bonne analyse.

Ceci manque à la RDC

Willy Kabwe

Le Potentiel 30/09/2009

Ce qui manque à la RDC , ce sont les valeurs qui caractérisent les Nations qui se développent et répondent au rendez-vous du donner et du recevoir. En plein 21ème siècle, le peuple congolais ressemble - mutatis mutandis - aux Incas, Aztèques et Mayas de l’Amérique de Christophe Colomb.
Ce sont les Européens, toujours eux, qui sont venus découvrir les richesses non soupçonnées par ces autochtones qualifiés à l’époque de « visages pâles ». Par extrapolation, le Congolais repose sur le pétrole, l’or, le diamant, le cuivre, le coltan et toute la multitude de richesses du sol et sous-sol. Mais il demeure toujours pauvre. Pourquoi ? Parce qu’il ne fait aucun effort pour en tirer le meilleur parti. Fainéantise. Attentisme. Politique de main tendue.   Jouisseur impénitent, il s’amuse de tout, sur tout et avec tout le monde. Soit-il dans les sphères du pouvoir ou dans la grande masse.
Ce qui manque à la RDC , c’est le sérieux. Le Congolais est très léger. En tout et pour tout. Intellectuel ou pas, il ne prend rien au sérieux. Il ne tient pas parole encore sa langue qui reste souvent pendue. Il parle trop pour ne rien dire...

Malgré sa grande gueule, prête à débiter des mensonges (à la limite du verbiage), le Congolais ne respecte pas ses engagements. Il se dédit, se contredit et se parjure en toute insouciance. C’est à se demander s’il a conscience de la précarité de sa situation.
Ce qui manque à la RDC , c’est le changement de mentalités. Le Congolais est laxiste. D’un côté il embouche la trompette du développement de son pays et de l’autre, il entrave et décourage toutes les initiatives qui vont dans ce sens.
Observateur avisé de ce capharnaüm qui nivelle la RDC vers le bas, l’ambassadeur de Chine à Kinshasa a fait ce constat. Il a déploré l’absence d’un climat d’affaires qui puisse attirer des investisseurs. Il a fustigé l’exigence, par le Congolais, du partage du bénéfice pour un investissement encore à l’étude. C’est là un euphémisme pour désigner les pots de vin, les commissions exorbitantes exigées par les représentants de différents services publics. Au point qu’en fait d’investisseurs on a souvent à faire à des opportunistes, habitués de pêcher en eaux troubles.
Ce qui manque à la RDC , c’est le fait de se déterminer face aux défis présents et à venir. Naturellement, elle est pourvue de tous les atouts pour se développer et devenir la locomotive de l’Afrique. Il faut pour cela de la matière grise formatée et animée de la volonté de changer et de transformer la physionomie hideuse de la RDC.
Par Willy Kabwe
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lundi 12 octobre 2009

Matadi : saisie de 2 tonnes de chanvre à Nkamuna - ro.net

 

Après les guerres, pillages, vols, viols une nouvelle forme de banditisme se manifeste.

Matadi : saisie de 2 tonnes de chanvre à Nkamuna

La police nationale congolaise a saisi 2 tonnes de chanvre, mardi, au village Nkamuna situé à environ 80 kilomètres dans le territoire de Songololo à l’Est de Matadi. 7 présumés cultivateurs de ce produit ont été présentés devant le gouverneur de province du Bas Congo, Simon Floribert Mbatshi Batshia, rapporte radiookapi.net

La plupart des cultivateurs du chanvre de Nkamuna, village frontalier avec l’Angola, sont de nationalité angolaise, selon Gérard Mapori, l’Administrateur du territoire de Songololo. C’est à l’issue des investigations menées depuis plus d’une semaine par la police que ces cultivateurs et vendeurs du chanvre indien ont été arrêtés, selon des sources sécuritaires de Nkamuna. Outre la saisie de ces deux tonnes de chanvre, la police a également saisi 40 champs de cette drogue dans le même village. Nkamuna constitue un lieu d’approvisionnement du chanvre pour les villes de Matadi et de Kinshasa, ont indiqué des sources policières de ce village. Parmi les clients, on retrouve des civils et des militaires qui sont tout à la fois vendeurs et consommateurs. Après la présentation des présumés coupables devant le gouverneur de province, ils ont été déférés devant la justice. Gérard Mapori, s'engage à traquer tous les trafiquants de drogue dans sa juridiction.
Le commerce du chanvre en RDC
La culture et la commercialisation du chanvre sont interdites en RDC. Pourtant, presque partout dans le pays les trafiquants opèrent. Dans la province du Maniema (Est de la RDC), le chanvre est plus cultivé que le manioc, aliment de base en RDC. Ce constat a été fait le 26 juin de cette année à Kindu à l’occasion de la célébration de la journée internationale de la lutte contre la drogue. A ce propos, La représentation provinciale de lutte contre la drogue avait initié en début de cette année une campagne médiatique. Objectif : encourager la population à cultiver le manioc. Pourtant, au premier semestre de 2009, cet organe provincial de lutte contre la drogue a remarqué une hausse de la consommation et de la culture du chanvre dans la province.
Toujours en début d’année, 1 tonne de chanvre a été saisie à Ndosho, un quartier de Goma dans la province du Nord Kivu. Le propriétaire de la drogue a été immédiatement mis aux arrêts. Le colis a été incinéré. Les groupes armés opérant dans la région de l’Est de la RDC sont régulièrement accusés de trafic de drogue. Sur ordre du ministre provincial de l’administration et sécurité, Kasereka Kalwaghe, la police avait saisi 20 sacs de chanvre dans le territoire de Lubero en février de cette année. Le commerce du chanvre constitue l’une des sources de financement des rebelles rwandais des FDLR dans le territoire de Lubero, avait alors indiqué Kasereka Kalwaghe.
A Kinshasa, la consommation du chanvre passe pour être l’un des moteurs du phénomène « Kuluna » (Ndlr : ce terme désigne les actes de vandalisme perpétrés par les jeunes gens désœuvrés). Au Bandundu, la police a interpellé près de 30 personnes présumées trafiquants du chanvre à Bandunduville au cours de la période des fêtes de fin d’année 2008.
Pour de nombreux observateurs, l’Etat congolais doit rendre disponibles les moyens suffisants pour renforcer la lutte contre la drogue. Ce, avant que les trafiquants des stupéfiants ne deviennent des castes puissantes.

Copyright Radio Okapi

Matadi : saisie de 2 tonnes de chanvre à Nkamuna - ro.net

mercredi 30 septembre 2009

Van Rompuy espère que 2010 sera "une bonne année" pour les relations avec la RDC - | Actualité, sport et météo sur MSN Actualités

 

Van Rompuy espère que 2010 sera "une bonne année" pour les relations avec la RDC

Le Premier ministre Herman Van Rompuy a exprimé mardi l'espoir que 2010 soit une "très bonne année" pour les relations entre la Belgique et la République démocratique du Congo (RDC), alors que les rumeurs se font de plus en plus insistantes sur une possible visite du roi Albert II à Kinshasa à l'occasion du 50ème anniversaire de l'indépendance de l'ancienne colonie.

"J'espère que l'on pourra faire beaucoup pour le Congo et le peuple congolais", a-t-il affirmé mardi soir à Uccle en rencontrant une délégation d'hommes d'affaires congolais en visite pour trois jours en Belgique à la recherche de partenaires commerciaux dans les trois régions du pays. "Espérons que 2010 sera une très bonne année pour les relations belgo-congolaises", a ajouté M. Van Rompuy. Le Premier ministre a salué la normalisation des relations entre la Belgique et la RDC intervenue en début d'année à la suite d'une crise diplomatique de près de neuf mois. Interrogé par l'agence BELGA, le chef du gouvernement n'a toutefois pas voulu prendre position sur la probable invitation que le président congolais Joseph Kabila pourrait adresser au souverain belge à se rendre à Kinshasa à l'occasion du 50ème anniversaire de l'indépendance de l'ancienne colonie, le 30 juin 2010. (GGD)

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lundi 28 septembre 2009

MONUC - Mission de l’Organisation des Nations Unies en RD Congo

 

Dernières sur MONUC

Résumé de la conférence de presse hebdomadaire de la MONUC


Kinshasa, 23 septembre 2009- Apès le Sud Kivu, le Représentant Spécial du Secrétaire Général des Nations Unies, Alan Doss, accompagné du commandant de la Force de la MONUC, le général Babacar Gaye, a visité le Nord Kivu pour s’enquérir de la situation militaire et celles relatives à la protection des civils et défis en rapport avec l’exécution du Plan de stabilisation et la stratégie de sécurité dans cette région.

M. Doss s’est aussi rendu à Otobora, à 30 km au nord de Hombo et à Ngungu, à 60 km au sud-est de Goma et eu des entretiens avec les agences des Nations Unies et quelques ONGs sur la situation humanitaire dans cette province.
De son côté, la Représentante Spéciale Adjointe du Secrétaire Général de l’Organisation des Nations Unies en République Démocratique du Congo, Madame Leila Zerrougui, a effectué une mission de travail à Matadi du 18 au 19 septembre 2009 pour s’informer sur les besoins prioritaires de la province et sur le soutien attendu de la MONUC.
Quant à M. Ross Mountain, Représentant Spécial Adjoint du Secrétaire Général des Nations Unies et Coordinateur des Affaires Humanitaires, il a séjourné en Province Orientale du 19 au 21 septembre 2009 en compagnie d’une délégation du PNUD/New York.
A Kisangani, la délégation a eu des entretiens avec le gouverneur ainsi qu'un large éventail d'acteurs humanitaires et de développement. A Bunia, il a visité les travaux de réhabilitation du tronçon routier Bunia-Bogoro, long de 25 kilomètres, exécutés par les soldats du contingent Népalais de la MONU et lancé le programme de stabilisation et de reconstruction de l’Est de la République Démocratique du Congo, STAREC en sigle, pour le district de l’Ituri. Avant de quitter Bunia, il a visité lundi le Pont Ituri, long de 120 mètres, reconstruit par le contingent népalais de la MONUC avec un financement de la Grande Bretagne.
La MONUC aide à la mise en œuvre de l’accord du 23 mars dernier
Depuis hier mardi 22 septembre, la MONUC a commencé le transport sur Bukavu des ex-prisonniers appartenant tous au CNDP. 122 personnes au total sont concernées.
La MONUC, à travers sa Division des Affaires Politiques, celle des Droits de l’Homme et sa section de la Protection de l’enfant, a apporté tout son soutien à ce processus depuis le début. Elle a veillé à la vérification et à l’harmonisation de différentes listes, fait le contrôle médical de toutes les personnes concernées avant leur départ, assuré l’escorte du convoi de CPRK à l’aéroport de Kinshasa et le transport aérien jusqu’à Bukavu où la Structure militaire d’intégration (SMI) prendra la relève.
Transfert de Grégoire Ndahimana au TPIR à Arusha
Dans une déclaration publiée à New York hier 22 septembre 2009, le Secrétaire Général des Nations Unies a salué le transfert le 20 Septembre 2009 de M. Grégoire Ndahimana au TPIR par le gouvernement congolais.
Ndahimana est un membre influent des Forces Démocratiques de Libération du Rwanda (FDLR). Il fut arrêté à l'est de la RDC par les FARDC le 10 août 2009.
Ndahimana figure parmi 13 personnes en fuite sous mandat d'arrêt du TPIR pour violations graves du droit humanitaire international commis au Rwanda en 1994. Son arrestation et transfert au TPIR ont été facilités par la MONUC à la demande des autorités congolaises.
Activités des composantes civiles
Affaires Civiles
Hier mardi 22 septembre, dans le cadre de l’assistance aux personnes déplacées qui veulent rentrer chez elles, la MONUC est allée observer la distribution des vivres et des non-vivres aux déplacés retournant des camps autour de Goma.
On s'attend à ce que 65.000 personnes dans 6 camps rentrent chez elles dans les deux prochaines semaines. Dans cette optique, une réunion pour discuter de la sécurité des villages de ces retournés a eu lieu le 18 septembre qui a débouché sur une stratégie en 5 points a été adoptée:
- Protection pendant le retour
- Augmentation des mesures de sécurité dans les zones des retournés
- Protection pendant la distribution
- Protection des déplaces qui ont choisi de demeurer dans les camps
- Augmentation des activités humanitaires dans les zones de retour
Information Publique
Le mercredi 16 septembre, à Kindu, la Section de l’Information Publique, en collaboration avec la Section Electorale et la CEI, a organisé un atelier sur le Genre et les Elections à l’intention de la Synergie des Femmes en Action du Maniema, SYFAM. 25 femmes y ont pris part.
Célébration de la Journée Internationale de la Paix
En RDC, la MONUC s’est associée dans plusieurs provinces à la population congolaise, aux autorités locales, à la société civile, aux ONGs et associations pour marquer cette journée à travers différentes activités conjointes. C’est le cas notamment de Matadi au Bas-Congo, Kindu au Maniema, Kisangani en Province Orientale, Bukavu et Walungu au Sud-Kivu, Goma au Nord-Kivu, Mbuji-Mayi au Kasai-Oriental, etc.
Pour Kinshasa, la MONUC et le Comité Olympique Congolais collaborent pour organiser une course pour la paix baptisée « les 12 Km de la Paix » ce samedi 26 septembre. Cette course va se dérouler à travers les grandes artères de la ville de Kinshasa, partant du rond point de la gare jusqu’au stade vélodrome.
Situation militaire
En Province Orientale, les éléments de l’Armée de Résistance du Seigneur (LRA) sont restés actifs la semaine dernière avec des attaques dans la région d’Ango, de Dungu et de Bangadi.
En Ituri, la Brigade de la Force de la MONUC d’Ituri a relancé une opération conjointe avec les Forces armées de la République Démocratique du Congo (FARDC) contre les éléments résiduels du Front de Résistance Patriotique de l’Ituri (FRPI) et du Front Populaire pour la Justice au Congo (FPJC) dans les régions au Sud du territoire d’Irumu.
Au Nord-Kivu, l’opération KIMIA 2 s’est poursuivie la semaine dernière dans les régions de Bushalengwa, Bukumbirwa et dans la région de Lusamambo, située à 20 kilomètres à l’Ouest de Kanyabayonga. Elle s’est également poursuivie dans la région de Rutshuru, aussi bien qu’autour de Tongo et de Kalenga le 18 septembre 2009.
Plusieurs rapports font état de pillages et de villages brûlés par les FDLR des villages dans le territoire de Walikale.
Un incident impliquant une escorte de 1200 civils assurée par la Force de la MONUC et les FARDC produit s’est le 18 septembre à Kibua, situé à 47 kilomètres à l’Est de Mutongo. Suite à l’intervention de la Force de la MONUC et des notables du village et la situation était revenue sous contrôle.
Au Sud-Kivu, les opérations KIMIA 2 se sont poursuivies avec beaucoup d’avancées au Sud de la province. Les FARDC ont rapporté que lors d’une opération de nettoyage du 14 septembre 2009, elles ont arrêté deux éléments des FDLR. Au même moment, 855 familles congolaises qui étaient sous contrôle des éléments des FDLR à Kigogo, ont été libérées par les militaires de l’armée nationale.
Par ailleurs, le 17 septembre 2009, 10 personnes, dont 7 femmes et 3 hommes, ont été enlevées par les FDLR à Tukulou, situé à 5 kilomètres à l’Est de Kamituga, lorsqu’elles travaillaient au champ. Une opération conjointe de ratissage lancée le 20 septembre a libéré tous les otages.
En plus, selon les autorités locales, le 19 septembre 2009 vers 22h00, les éléments des FDLR ont attaqué le village Collinge et Lukayo dans la localité de Katana, tous situés à 12 kilomètres à l’Ouest de Katana faisant des blessés et des morts.

MONUC - Mission de l’Organisation des Nations Unies en RD Congo

mardi 15 septembre 2009

15 morts et 90 disparus sur le fleuve Congo - MSN Actualités - Actualité étrangère - actualités

14.09.2009 17:14

15 morts et 90 disparus sur le fleuve Congo

Quinze personnes sont mortes noyées et près de 90 sont portées disparues après le naufrage d'un bateau dimanche matin sur le fleuve Congo, dans le sud-est de la République démocratique du Congo (RDC), a-t-on appris lundi auprès des autorités locales.

Le bateau Kyabuntu, qui transportait au moins 190 passagers et des marchandises, a chaviré vers 04H00 locales (08H00, heure de Bruxelles) près d'Ankoro, à environ 770 km au nord-ouest de Lubumbashi, capitale de la province minière du Katanga, a indiqué à l'AFP le chef de l'arrondissement d'Ankoro, Jean-Pierre Mulongoy, joint par téléphone depuis Kinshasa. "On a pu sauver 97 personnes et enterrer 15 corps qu'on a retirés de l'eau. Le reste (88 au total) se trouve toujours dans le fleuve", a précisé M. Mulongoy. Le surchargement de l'embarcation serait à l'origine du naufrage, a-t-il estimé. Lundi en fin de matinée, les recherches se poursuivaient pour retrouver les autres cadavres et le bateau. Les survivants, dont la majorité résident dans la bourgade de Kongolo, à 170 km d'Ankoro, étaient regroupés dans des "conditions précaires" sur les lieux du drame, a-t-il souligné. (DAD)

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jeudi 10 septembre 2009

Accord de coopération entre les douanes congolaise et belge - MSN Actualités - Politique - actualités

Accord de coopération entre les douanes congolaise et belge
La douane belge et son équivalent en République démocratique du Congo, l'Office de douanes et accises (OFIDA), ont signé jeudi dernier à Kinshasa un accord de coopération bilatéral. Au terme de celui-ci la douane assurera la formation du personnel de l'OFIDA à l'Ecole belge de vérification.

Cet accord a été signé par le chargé de mission de l'OFIDA, Déo Rugwiza Magera, et l'administrateur des douanes et accises de Belgique, Noël Colpin, a rapporté l'agence de presse associée (APA), reçue lundi à Bruxelles. La signature remonte à jeudi dernier, a pour sa part indiqué le cabinet du ministre belge des Finances, Didier Reynders, qui assure la tutelle sur l'administration des douanes et accises. (NLE)

samedi 4 juillet 2009

Qui a des nouvelles de Laurent Nkunda ?

Depuis son arrestation et sa détention au Rwanda en janvier dernier... c'est le silence radio autour de l'encombrant général rebelle Laurent Nkunda. Sa possible extradition vers la République démocratique du Congo (RDC) avait un temps retenue l'attention des observateurs, mais depuis... plus rien. Et cela risque de durer un certain temps.

Après avoir mis en déroute le Président Kabila et son armée dans l'Est de la RDC pendant 4 ans, Laurent Nkunda avait été arrêté en janvier 2009 à Gisenyi en territoire rwandais. L'allié rwandais d'hier s'était brutalement retourné contre lui et c'est le général Kabarebe, patron de la puissante armée de Kigali, qui l'avait arrêté. Nkunda avait d'abord été détenu en secret à la frontière entre la RDC et le Rwanda, puis il a été transféré au Rwanda fin mai 2009 de peur d'un coup de force de ses derniers fidèles, très puissants au Kivu.

Depuis, le CNDP (son parti), a explosé en plein vol pour donné naissance à un "CNDP II", plus présentable pour Kinshasa, qui s'est alors empressée d'intégrer les rebelles dans l'armée régulière. Ce deuxième CNDP "pro-gouvernemental" aura probablement des ministres lors du prochain remaniement ministériel de la rentrée.

Quand à l'extradition, un temps évoqué, de Laurent Nkunda vers la RDC pour répondre de ses crimes... on n'en parle même plus. Kinshasa et Kigali ont trop d'intérêts communs en ce moment : notamment pour chasser les rebelles hutus des FDLR du Kivu. Laurent Nkunda est devenu bien encombrant pour ces deux pays : au Rwanda, où il possède de nombreux amis dans l'armée et en RDC, où bon nombre de ses compagnons d'armes occupent des places importantes dans les services de sécurité et dans l'armée. Mais attention... Laurent Nkunda n'a pas dit son dernier mot. Il y a déjà eu un premier retournement d'alliance... il peut y en avoir un deuxième ! Tout est une question de circonstances.

Christophe Rigaud

jeudi 2 juillet 2009

Décès du père de Jean-Pierre Bemba

L'ancien "patron des patrons" congolais et sénateur Jeannot Bemba Saolona est décédé tard dans la nuit à Bruxelles. Jeannot Bemba était le père de l'ex vice-président de République démocratique du Congo (RDC), Jean-Pierre Bemba, actuellement détenu par la Cour pénale Internationale (CPI) de La Haye pour crimes de guerre.

Il y a quelqes jours encore, Jeannot Bemba assistait au procès de son fils Jean-Pierre, à la CPI de La Haye et espèrait bien le voir sortir prochainement dans le cadre d'un libération provisoire.

Jeannot Bemba Saolona était né le 3 septembre 1941 à Libenge, dans la province de l'Equateur (nord-est de la République démocratique du Congo). Il était le PDG des sociétés du groupe SCIBE et considéré comme la plus grosse fortune de l'ex-Zaïre. Ancien président de l'Association des entreprises du Zaïre sous le régime du maréchal Mobutu Sese Seko, il avait été nommé ministre de l'Economie nationale et de l'Industrie en mars 1999 par le président Laurent-Désiré Kabila (le père de l'actuel chef de l'Etat, Joseph Kabila), avant de quitter cette fonction en juin 2000. Jeannot Bemba était âgé de 67 ans.

lundi 22 juin 2009

ReliefWeb » Document » RD Congo : Willy Mishiki à RFI - « l’opération Kimia II est un échec »

 

RD Congo : Willy Mishiki à RFI - « l’opération Kimia II est un échec »

Source: Le Potentiel

Date: 19 Jun 2009

Par Le Potentiel

Willy Mishiki, leader politique et chef coutumier de Walikale dans le Nord-Kivu a été interviewé hier jeudi par Ghislaine Dupont de RFI sur la situation qui prévaut dans cette partie de la RDC après l'opération « Umoja Wetu ».

G.D : Les autorités congolaises, plus particulièrement le gouvernement à Kinshasa affirment qu'à l'Est du pays, la situation est en voie de pacification dans le Kivu. vous qui vivez sur le terrain, constatez-vous la même chose ?

W. M. : Sincèrement, la réalité est contraire sur le terrain. La situation est en train de se détériorer notamment, c'est le cas de Walikale où souvent l'on constate que la plupart des massacres qui sont commis se passent là où il y a les militaires des FARDC. Evidemment,les FDLR, la plupart sont des intellectuels ! Ce sont des stratèges ! Ils essayent de commettre des massacres là où se trouvent nos militaires. Cela donne l'impression que ce sont des FARDC qui le font. Ainsi, cela crée un sentiment de méfiance entre la population locale et les troupes gouvernementales.

Mais par contre, dans les territoires occupés par les FDLR, il n'y a pas les mêmes massacres, il n'y a pas de viols. Ce qui fait croire que dans les milieux occupés par les FDLR, c'est là qu'il y a la sécurité. Cela a été constaté aussi dans le sud de Lubero où la plupart des massacres sont commis à quelques mètres soit de la position de la Monuc, soit des FARDC.

A votre avis, les FARDC disposent de suffisamment de moyens pour mener des opérations de façon efficace ?

Pas du tout. Nous avons parlé à certains d'entre eux. En tout cas, il se pose un problème de moyens, de vivres, de solde payée irrégulièrement ou insuffisante. Je crois que ces troupes-là sont fatiguées ! Nous pensons qu'il est temps de pouvoir les remplacer par des troupes tout à fait neuves qui n'ont pas participé àdes opérations précédentes.

Quel bilan tirez-vous de l'opération qui avait été menée conjointement par les armées congolaise et rwandaise ?

En tout cas, nous tous avons soutenu l'opération « Umoja Wetu » qui avait suscité beaucoup d'espoir. Il a fallu beaucoup d'efforts mais l'opération n'a pas mis beaucoup de temps. Il y a eu, par exemple dans le territoire de Walikale seulement deux semaines. Dans l'ensemble de la province du Nord-Kivu, il y a eu, environ un mois. Ce n'est pas assez pour faire le travail auquel on s'attendait. Malheureusement, le travail qui devrait être finalisé par les FARDC et la Monuc n'a pas été suivi. Après le retour des Rwandais, les FDLR sont revenus en force où il a eu même des représailles à l'égard des populations civiles qui ont soutenu l'opération «Umoja Wetu ».

Aujourd'hui, nous pensons qu'il s'agisse de l'opération « Umoja Wetu » ; ou de l'opération « Kimia II », c'est vraiment un échec. Parce qu'on n'arrive vraiment pas à mettre fin à la présence des FDLR. Cela nous prendra beaucoup d'années pour mettre fin à la présence des FDLR dans la province du Nord-Kivu et même dans l'Est du pays. Je crois qu'il faudra envisager une autre stratégie; changer de méthode, et pourquoi pas envisager même la possibilité de pouvoir restreindre les opérations avec les Rwandais qui sont motivés et intéressés pas l'affaire.

Nous pensons qu'il faudra envisager une opération massive qui les prendra par derrière, c'est-à-dire on barricade des provinces de Maniema et la Province Orientale et on arrive par derrière pour les pousser vers le Rwanda. C'est l'unique solution pour les pousser vers la frontière rwandaise et ainsi que tous ceux qui étaient pris en otage par les FDLR. Notamment, ceux qui sont recherchés aujourd'hui pour avoir commis le génocide pouvaient être libérés et procéder au rapatriement volontaire au Rwanda.

Il faudra envisager aussi des solutions politiques pour tous ceux qui estiment qu'aller au Rwanda, c'est aller se faire massacrer. Il faudra aussi instaurer au Rwanda un tribunal pénal international comme la CPI à La Haye soit un tribunal pénal d'Arusha qui peut régler les problèmes de ces militaires.

Cette insécurité suscite-t-elle des tensions entre les communautés congolaises dans la province ?

Absolument. On le voit déjà lorsque vous allez vers la frontière avec le Masisi comment les populations autochtones sont exterminées notamment les Tutsi congolais immigrés au Rwanda.

Cela crée une sorte de haine qui commence à se faire ressentir. La haine contre une ethnie. Personnellement, en tant que leader local, cela me fait peur parce que cela nous ramène vers les années 1990, où il y avait un problème interethnique. Ce qui va encore tout compliquer et même plus gravement que les guerres qui nous ont été imposées.

Décryptage par E.S.

ReliefWeb » Document » RD Congo : Willy Mishiki à RFI - « l’opération Kimia II est un échec »

samedi 30 mai 2009

CNDP : Caches d'armes et administration parallèle

Les experts de l’ONU sont inquiets. Leur mission d’investigation en République démocratique du Congo (RDC) révèle en effet d’importantes caches d’armes contrôlées par le CNDP et l’existence d'une administration parallèle qui procure au CNDP plus de 250.000 dollars par mois. De quoi engranger un joli trésor de guerre... au cas où...

Le bilan dressé par les experts de l'ONU en matière de sécurité est sans appel. Même si le rapport note que la « situation politique et militaire dans l’Est de la République démocratique du Congo a considérablement évolué depuis janvier 2009», le groupe d'experts souligne que le « succès de l’intégration militaire dépendra de la confiance que garderont Kinshasa et Kigali dans la manière dont s’équilibrent leurs intérêts politiques et économiques dans l’Est de la République démocratique du Congo».

L'ONU a toutefois recueilli «des informations sur l’existence de diverses caches d’armes, y compris des stocks d’armes lourdes saisies par le CNDP à la base militaire des FARDC, à Rumangabo en 2008, de même que des armes reçues par le CNDP de sources autres que les FARDC. L'ONU a obtenu des informations sur l’emplacement de certains de ces stocks et reçu des informations crédibles indiquant qu’une importante quantité d’armes demeurait sous le contrôle d’anciens militaires de haut rang du CNDP. Le groupe d'experts dispose des preuves indiquant qu’un certain nombre d’anciens officiers du CNDP, maintenant intégrés dans les FARDC, contrôlent des structures de commandement militaire parallèles ».

Le rapport note aussi l’existence d'une administrations parallèle : «par divers documents, plusieurs entretiens et des visites sur le terrain, le Groupe a établi que le CNDP continuait de percevoir des taxes illégales dans son ancien fief autour de Kitchanga, dans le territoire de Masisi, au Nord-Kivu. Des administrateurs fiscaux civils, secondés par des militaires, sont chargés de délivrer des attestations fiscales portant le cachet du CNDP aux transporteurs routiers et à divers marchés sur le territoire. Le Groupe a calculé, à l’aide des chiffres documentés que le CNDP pouvait percevoir jusqu’ à 250.000 dollars provenant de la collecte de ces taxes sur le transport routier. Il comprend, d’après de nombreuses sources, que le général Ntaganda a accès à certains de ces fonds ».

dimanche 24 mai 2009

Selon l'ONU, l'opération conjointe est un échec : AFRIKARABIA

 

Selon l'ONU, l'opération conjointe est un échec

L'alliance RDC-RWANDA a bien été un échec. Un rapport des Nations-Unies, révélé par RFI, dresse un constat d'échec de l'opération conjointe pour la chasse aux rebelles hutus des FDLR. Habitants tués par dizaines, maisons incendiées, pillages, viols : les violences contre les civils continuent de se multiplier dans l'Est de la République démocratique du Congo (RDC). Après avoir claironné la réussite de l'opération conjointe, les gouvernements congolais et rwandais seront bien obligés de se rendre à l'évidence... tout est à refaire.

kivu 2 rdc1_prov_nk.gifSelon Radio France Internationale (RFI), les experts notent d'abord que "l'opération militaire conjointe entre le Congo et le Rwanda n'a pas réussi à briser la structure de commandement des FDLR (les Forces démocratiques de libération du Rwanda)". Les FDLR réoccupent en effet aujourd'hui beaucoup de leurs positions, "notamment les zones d'extraction minières qu'ils contrôlaient précédemment. De nombreux commerçants, selon le rapport, continuent d'acheter de la cassitérite, de l'or dans les zones tenues par les FDLR".

Le rapport affirme également que "l'intégration des groupes armés dans les forces congolaises a été mal planifiée et réalisée trop rapidement". Beaucoup d'armes n'ont pas été rendues par les ex-rebelles du CNDP (Congrès national pour la défense du peuple) ou par les diverses milices Maï-Maï. D'après RFI, "il existerait donc des caches qui incluraient même des stocks d'armement lourd dont certains serait sous le contrôle d'anciens officiers du CNDP".

Enfin, les experts onusiens soulignent de graves violations des droits de l’homme, tous camps confondus : "militaires, anciens rebelles intégrés dans le commandement des FARDC (Forces armées de la RDC) commettent des crimes. Le viol des femmes, le recrutement d'enfants-soldats n'ont pas cessé au Nord et Sud-Kivu. Les civils congolais subissent la vengeance des FDLR pourchassés sans pouvoir compter sur la protection de leurs propres forces armées qui les maltraitent aussi".

Selon l'ONU, l'opération conjointe est un échec : AFRIKARABIA

lundi 18 mai 2009

Page d’histoire : le chemin de la libération de 1996 à 1997 fut une épopée héroïque ! Kinshasa, 16/05/2009 / Politique

 

Page d’histoire : le chemin de la libération de 1996 à 1997 fut une épopée héroïque !
Kinshasa, 16/05/2009 / Politique

Les étapes de la révolution du 17 mai déclenchée depuis le maquis de Hewa Bora représentent des jalons d’une marche héroïque du peuple congolais vers sa libération et la reprise en main de son destin tel que l’ont tracé ses dignes fils sacrifiés pour l’indépendance du pays

MzeeLe 4 juillet 1994, le régime politique change au Rwanda. Il se commet des événements atroces qui ont ému le monde entier. Les vaincus, essentiellement hutu du régime Habyarimana, se réfugient au Congo. Habitués aux vagues de changement dans ce pays, ils attendaient revenir aux affaires. Le Congo, alors le Zaïre, était le lieu indiqué pour préparer la contre-offensive. Cela se passe au moment où le monde n’a pas encore oublié les atrocités commises sur une partie de la population rwandaise. Plus d’un million de Rwandais sont réfugiés dans des camps proches de la frontière, à Goma et à Bukavu, aux deux extrémités du lac Kivu sans oublier des milliers d’autres qui ont été accueillis dans des villages.
L’Est de la Rdc connaît un chaos indescriptible. La donne hutu rwandais vient se mêler à la donne tutsi confrontés à un problème de nationalité. Excédé, Mobutu menace même d’expulser aussi bien les tutsi que les réfugiés hutus. Ces événements coïncident avec le vent de la renaissance africaine dont Mobutu est un obstacle. Tout est mis en branle pour changer les choses sur le continent. Désormais, tout événement qui se passe en ce moment n’est pas gratuit. La présence des réfugiés hutu rwandais menaçant le régime de Kigali était considérée comme une poudrière. Chacun était concerné par les événements au Congo. Le Rwanda à cause des hutus qui menaçaient son régime, M’Zée Laurent Désiré Kabila à cause du régime Mobutu qu’il combattait depuis l’âge de 19 ans. Tout se précipite.
La chronologie des événements

  • 22 avril 1996 : -Le maréchal Mobutu effectue une visite "privée" à Paris. A cette occasion, Paris annonce la reprise "partielle" de la coopération bilatérale avec le Congo alors Zaïre. Pour Mobutu, voué aux gémonies, il pousse un ouf de soulagement. A Kinshasa, l’opposition exaspérée par cette position de Paris, annonce le boycott de la France, notamment des produits des entreprises françaises à Kinshasa. Constat fait, la France n’avait plus grande chose au Congo. C’était donc une menace pour rien.
  • 29 avril 1996 : L’UDPS éclate en plusieurs factions, y compris l’aile Kibassa qui est en gestation.
  • Mai-juin 1996 : L’Est de la Rdc flambe notamment avec des exactions des rebelles rwandais sur des populations autochtones, essentiellement tutsi.
  • 22 août 1996 : Malade depuis un certain temps, le maréchal Mobutu est opéré à Lausanne (Suisse) pour un cancer de la prostate.
  • 18 octobre 1996 : L’Alliance des forces démocratiques pour la libération (AFDL) est créée avec le concours des pays qui croient à la renaissance africaine. L’alliance voit le jour au cours d’une réunion au Sud-Kivu autour de ces quelques formations politiques. Il s’agit du Parti révolutionnaire du peuple (PRP) dont Laurent-Désiré Kabila est le leader. Il est connu pour son opposition au régime Mobutu et par la lutte armée menée contre ce régime, notamment ce qu’on avait appelé " guerre de Moba " ou Moba I, Moba II et Moba III. C’est la preuve que M’Zée Laurent Désiré Kabila n’est le produit de personne. Parmi les formations politiques parties prenantes à la réunion constitutive de l’Afdl, il y a l’Alliance démocratique des peuples (ADP) de Déogratias Bugera, Tutsi du Masisi, le Mouvement révolutionnaire pour la libération du Zaïre (MRLZ) de Anselme Masasu Ningada et le Conseil national de résistance pour la démocratie (CNRD) de André Kisasse Ngandu. Au regard des signataires de l’acte constitutif de l’Afdl, on ne signale aucun sujet étranger. Par conséquent, le prétendu " accord de Lemera " qui aurait cédé une partie du Congo au Rwanda n’est qu’un hideux mensonge.
  • 20 octobre 1996 : L’AFDL se manifeste militairement dans la région d’Uvira au Sud-Kivu. C’est la panique dans les rangs de ceux qui ont mordu à la propagande mobutienne de l’occupation du pays par les étrangers. Les réfugiés hutu rwandais voient s’évanouir leur rêve de s’organiser à partir du territoire congolais pour reconquérir le pouvoir au Rwanda. Ils fuient à l’intérieur du Congo jusqu’à atteindre la province de l’Equateur et la République du Congo voisin à 2000 km de la frontière rwandaise.
  • 25 octobre 1996 : L’AFDL annonce sans ambiguïté être sous la direction de M’zée Laurent-Désiré Kabila qui en est le "coordinateur" et porte-parole. Cela dément les allégations de certains politiciens de Kinshasa selon lesquelles, M’zée n’aurait été qu’un simple porte-parole. Faute de dire qui alors était le vrai leader de l’Afdl, on se perd en conjectures. Partant de cette ignorance de la structure de l’Afdl, d’aucuns y ont fabriqué un conflit de leadership entre LD Kabila et Ngandu Kisase. C’est une transposition de la querelle katangais-kasaïens à laquelle LD Kabila, homme détribalisé, était totalement étranger.
  • 31 octobre 1996 : Les troupes de l’AFDL frappent aux environs de Goma.
  • 4 novembre 1996 : Kinshasa reconnaît avoir perdu le contrôle de Goma chef-lieu de la province du Nord-Kivu et de Bukavu, capitale de la province du Sud-Kivu.
  • 15 novembre 1996 : Plus de 500 000 réfugiés rwandais en Rdc rentrent dans leur pays le Rwanda sans le moindre concours de la communauté internationale. Comme on le voit, le souci de faire rapatrier les hutus rwandais au Rwanda, anime l’Afdl dès les premières heures de la lutte pour la libération du Congo.
  • 21 novembre 1996 : Mobutu est en convalescence à Roquebrune-Cap Martin. Il reçoit la visite de Etienne Tshisekedi. Le leader de l’Udps de retour à Kinshasa, annonce avoir rencontré Mobutu qui l’aurait chargé de former un gouvernement de réconciliation nationale. En passant, Tshisekedi de vanter l’accueil lui réservé par Mobutu et surtout de la limousine mise à sa disposition.
  • 30 novembre 1996 : L’armée ougandaise fait incursion au nord-est, officiellement pour traquer les rebelles ougandais du Front démocratique allié (ADF).
  • 8 décembre 1996 : Pour mâter la rébellion, Mobutu nomme le général Mahele Lioko chef d’Etat-major de l’armée zaïroise (Faz) et commandant de la Division spéciale présidentielle (DSP).
  • 17 décembre 1996 : Mobutu rentre à Kinshasa. Il reçoit un inhabituel bain de foule dans la capitale. Une façon pour les militants de l’Udps de le remercier pour la nomination de Tshisekedi au poste de Premier ministre.
  • 8 janvier 1997 : L’AFDL annonce la mort du général André Kisasse Ngandu tombé dans une embuscade tendue par des Maï-Maï.
  • 21 janvier 1997 : Le gouvernement Kengo engage des mercenaires pour essayer de freiner l’avancée de l’Afdl. Un mercenaire belge, Christian Tavernier se présente du reste comme commandant de cette armée des mercenaires forte de plus ou moins 300 mercenaires. Ils ont pour mission de reprendre les territoires de l’Est occupés par l’Afdl. Les mercenaires sont voulus comme une alternative aux Forces armées du Zaïre (Faz) qui étaient en débandade.
  • 30 janvier 1997 : La rébellion prend Lulimba, au sud de Fizi, au bord du lac Tanganyika, dans le Sud-Kivu.
  • 30 janvier 1997 : L’Afdl défait les mercenaires à Watsa, dans la province Orientale.
  • 3 février 1997 : La ville de Kalemie au Katanga tombe aux mains des rebelles. Un ultimatum est lancé au régime Mobutu qui n’y croit pas. Car, quelques jours après, le Premier ministre Kengo wa Dondo déclarera : " Kisangani ne tombera pas.
  • 11 février 1997 : Shabunda tombe. Kisangani est encerclé. Kindu au Maniema est dans le collimateur de la rébellion.
  • 24-27 février 1997 : Avec la médiation de Nelson Mandela commencent des négociations au Cap en Afrique du Sud. Laurent-Désiré Kabila rencontre George Moose, le secrétaire d’Etat adjoint américain pour les Affaires africaines et Mohamed Sahnoun, l’envoyé spécial de l’Onu et de l’OUA. Il est reçu le 26 février 1997 par le président sud-africain Nelson Mandela. Pour M’Zée Kabila, s’il y avait quelque chose à négocier, c’est le départ de Mobutu.
  • Mobutu, Mandela & Kabila28 février 1997 : Faradje au Nord-Est, tombe.
  • 2 mars 1997 : Kindu passe aux mains de l’Afdl. Les troupes de l’Afdl se trouvent ainsi au croisement des voies qui mènent au Katanga et à Kinshasa.
  • 15 mars 1997 : Kisangani, considéré à tort comme la forteresse du régime Mobutu, tombe aux mains des rebelles.
  • 22 mars 1997 : M’Zée prend la mesure conservatoire de la suspension des activités des partis politiques à partir de Kisangani.
  • 24 mars 1997 : Le Premier ministre Kengo wa Dondo est contraint à la démission. Pour beaucoup, il était de connivence avec les troupes de l’Afdl. Mobutu pense se reposer encore une fois sur Etienne Tshisekedi qui considérait le poste de Premier ministre comme un droit acquis pour lui.
  • 31 mars 1997 : La base militaire de Kamina tombe.
  • 2 avril 1997 : Mobutu reconnaît Etienne Tshisekedi comme Premier ministre. Il échoue de faire participer l’Afdl à son gouvernement.
  • 4-5 avril 1997 : Mbuji-Mayi tombe.
  • 5-6 avril 1997 : Les pourparlers de paix s’ouvrent en Afrique du Sud.
  • 8 avril 1997 : Mobutu décrète l’état d’urgence sur tout le pays et nomme un nouveau Premier ministre, le général Likulia Bolongo ainsi que cinq gouverneurs militaires des régions encore sous contrôle gouvernemental, à savoir, le Bandundu, le Bas-Zaïre, l’Equateur, le Kasaï occidental et Kinshasa. Le maréchal y croit encore.
  • 9 avril 1997 : Lubumbashi tombe. Pour la première fois, le vice-président rwandais reconnaît que son pays soutenait l’AFDL. Belle récupération non sans arrière pensée.
  • 13 avril 1997 : Kananga, capitale du Kasaï occidental et de Kolwezi, au nord-est de Kisangani, tombent.
  • 14 avril 1997 : Après avoir tenté d’arrêter la marche de l’Afdl en lui proposant d’entrer dans le gouvernement Tshisekedi, l’UDPS fait lui aussi une récupération en organisant une journée ville morte à Kinshasa soi-disant dans le but de contraindre Mobutu à quitter le pouvoir.
  • 29 avril 1997 : La ville de Kikwit, capitale économique du Bandundu tombe. Les troupes de l’Afdl ne sont plus qu’à 500 km de Kinshasa.
  • 4 mai 1997 : Un navire sud-africain ancré à Pointe-Noire au Congo-Brazzaville, accueille une rencontre entre Mobutu et Kabila. M’zée exige à Mobutu de quitter le pouvoir sans conditions.
  • 15 mai 1997 : M’zée L.D. Kabila, devant les tergiversations de Mobutu de quitter le pouvoir sans conditions, invoque des problèmes de sécurité pour annuler une deuxième rencontre prévue avec Mobutu.
  • 16 mai 1997 : Mobutu comprend que les carottes sont cuites pour lui. Il s’envole en exil au Maroc où il meurt le 7 septembre 1997 à l’âge de 66 ans, en passant par le Togo en Afrique de l’Ouest. Fini le règne sans partage de plus de 32 ans.
  • 17 mai 1997 : Entrée triomphale de l’AFDL à Kinshasa. De Lubumbashi, Laurent-Désiré Kabila fait la déclaration de prise de pouvoir. Il débaptise le pays qui devient République démocratique du Congo.
  • 20 mai 1997 : Commencent les manœuvres de diabolisation du nouveau président congolais par les Ong internationales. Médecins sans frontières accuse l’AFDL d’avoir exterminé quelque 190. 000 réfugiés rwandais qui, selon cette Ong, manquent à l’appel comme s’il était certain d’avoir raclé le fond des forêts congolaises.
  • 23 mai 1997 : Après s’être rendu compte que l’Afdl n’était pas partie de l’Est à l’Ouest pour introniser Etienne Tshisekedi, l’Udps par son leader dit ne pas reconnaître le gouvernement formé la veille par Kabila.
  • 26 mai 1997 : Les activités des partis politiques sont préventivement suspendues.
  • 28 mai 1997 : Promulgation du "décret-loi constitutionnel du 27 mai 1997 relatif à l’organisation et à l’exercice du pouvoir en République démocratique du Congo", abrogeant par le fait même les dispositions constitutionnelles antérieures jusqu’à l’adoption d’une "Constitution de la transition par l’Assemblée constituante". La formation d’une Assemblée constituante est programmée pour le 30 juin 1998, des élections législatives et présidentielles pour avril 1999. M’Zée était déterminé en dépit du fait que les politiciens congolais qui se déclaraient démocrates allaient lui dire de prendre cinq ans de transition.29 mai 1997 : Kabila est assermenté comme président de la République.
  • Mi-juillet 1998 : James Kabarebe est démis de ses fonctions de chef d’Etat-major de l’armée congolaise.
  • 27 juillet 1998 : M’Zée Laurent-Désiré Kabila demande aux soldats rwandais et ougandais de rentrer chez eux en attendant de nouvelles modalités de coopération militaire entre les trois pays.
  • 2 août 1998 : Début de la guerre d’agression.
  • 6 août 1998 : Les rebelles contrôlent les principales villes du Kivu frontalières du Rwanda et du Burundi, Goma, Bukavu et Uvira.
  • 16 août 1998 : Création du Rassemblement congolais pour la démocratie (RCD) avec Arthur Z’Ahidi Ngoma comme président et ensuite Wamba dia Wamba.
  • 23 août 1998 : Kisangani tombe aux mains des troupes rwandaises.
  • 25 août 1998 : Les troupes rwandaises sont défaites à Kinshasa.
  • 27 août 1998 : La Namibie annonce qu’elle appuie militairement Kabila.
  • 7-8 septembre 1998 : Un sommet des pays impliqués dans la guerre du Congo réunit à Victoria Falls (Zimbabwe) les chefs d’Etat de RDC, d’Angola, de Namibie, du Zimbabwe d’une part, du Rwanda et de l’Ouganda de l’autre, sous l’égide de l’Organisation de l’unité africaine (OUA) et de la Zambie dont le président Frederick Chiluba fait office de médiateur. Les rebelles congolais qui n’étaient que des marionnettes refusent le cessez-le-feu.
  • 13-14 septembre 1998 : Le sommet annuel de la Communauté de développement d’Afrique australe (SADC) déclare légitimes les interventions militaires au Congo du Zimbabwe, de l’Angola et de la Namibie, "invités" par le régime Kabila. Ironie du sort, la Sadc ne condamne pas implicitement l’agression rwando-ougandaise.
  • 28 septembre 1998 : N’Djamena reconnaît que des troupes tchadiennes appuient Kabila.
  • 26-27 octobre 1998 : Sous la houlette du président zambien Frederick Chiluba, les ministres de onze pays africains adoptent le principe d’un cessez-le-feu à Lusaka.
  • 6 novembre 1998 : Le Rwanda reconnaît son implication militaire en RDC aux côtés des rebelles.
  • 13 novembre 1998 : L’Ouganda reconnaît que ses troupes sont en RDC.
  • 17 décembre 1998 : L’OUA obtient que les rebelles congolais acceptent le principe d’un cessez-le-feu en échange de leur participation à des négociations qui vaudraient reconnaissance de leur existence par Laurent-Désiré Kabila.
  • 18 avril 1999 : Laurent-Désiré Kabila et le président ougandais, Yoweri Museveni, signent à Syrte (Libye) un projet d’accord prévoyant un cessez-le-feu et le "retrait des forces étrangères".
  • Mai 1999 : Les troupes tchadiennes quittent la RDC.
  • 17 mai 1999 : Ougandais et Rwandais s’affrontent à Kisangani causant plusieurs morts d’innocents. 10 juillet 1999 : Signature de l’Accord de Lusaka. Il prévoit un volet national appelé " négociations politiques inter congolaises " ou dialogue inter congolais. L’accord prévoit le retrait des troupes étrangères du Congo, le démantèlement des groupes armés non congolais (rebelles rwandais, burundais, ougandais et angolais) et la tenue d’un Dialogue intercongolais (DIC). Il prévoit aussi la création d’une commission militaire composée de deux représentants de chaque partie sous l’autorité d’un médiateur nommé par l’Organisation de l’unité africaine (OUA).
  • 1er août 1999 : Jean-Pierre Bemba, pour le MLC, ainsi que les deux chefs de factions RCD, ratifient l’accord de Lusaka.
  • 14-17 août 1999 : Des centaines d’habitants de Kisangani sont tués dans la bataille qui oppose Kigali et Kampala pour le contrôle de la ville.
  • 12 octobre 1999 : Kinshasa accuse le Burundi dirigé par le major Pierre Buyoya de prêter main forte au Rwanda et à ses alliés congolais.
  • 30 novembre 1999 : La résolution 1279 du Conseil de sécurité autorise le déploiement d’une Mission des Nations unies pour le Congo (Monuc) organisée autour de trois phases : 1) observer le retrait des troupes étrangères de la ligne de front ; 2) vérifier le retrait des troupes étrangères ; 3) Désarmement volontaire, démobilisation, rapatriement, réinstallation et réintégration (DDRRR) des groupes armés non congolais.
  • 24-26 janvier 2000 : Sommet à New York de sept chefs d’Etat de la région des Grands lacs avec des médiateurs de l’ONU.
  • 23 février 2000 : Nouveau sommet à Lusaka pour dresser le calendrier du cessez-le-feu.
  • 24 février 2000 : La résolution 1291 du Conseil de sécurité autorise le renforcement de la Monuc jusqu’à 5 537 militaires dont 500 observateurs.
  • Mars 2000 : Le général de division sénégalais Mountaga Diallo est nommé commandant des forces de la Monuc.
  • 3 juin 2000 : Kabila et Kagame se rencontrent au Kenya, officiellement pour la première fois depuis le début de la guerre.
  • 5-10 juin 2000 : Une deuxième bataille opposant le Rwanda et l’Ouganda à Kisangani fait au moins 600 morts.
  • 16 octobre 2000 : Réunis à Maputo (Mozambique), les belligérants acceptent un retrait de leurs troupes respectives de 15 kilomètres de part et d’autre de la ligne de front.
  • 28 décembre 2000 : L’Onu demande au Rwanda et à l’Ouganda de retirer leurs troupes de RDC.
  • 16 janvier 2001 : M’Zée Kabila est assassiné à Kinshasa. Joseph Kabila est désigné pour reprendre la direction du pays ? Il mène le processus de paix jusqu’à la tenue du dialogue inter congolais. De cet accord est sorti l’Accord global et inclusif qui organisait une laborieuse transition qui a abouti aux élections libres, démocratiques et transparentes.

(DN/Th/GW/Yes/PKF)
Joachim Diana G./L’Avenir

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mercredi 13 mai 2009

Les Chinois reconstruisent Kinshasa | le carnet de Colette Braeckman

posté le 12 mai 2009 | catégorie actualité

A Kinshasa, durant des décennies, le temps semblait s’être arrêté. Kin la belle devenue Kin poubelle s’enfonçait dans la crasse, les ornières devenaient de véritables gouffres, les maisons coloniales lavées par les pluies pourrissaient à l’ombre d’arbres centenaires que seuls les orages s’avisaient de déraciner…Cette fois, le temps s’est mis à galoper, la ville est comme un géant qui se redresse en faisant craquer ses jointures. Les visiteurs de passage sont évidemment frappés par la transformation du boulevard du 30 juin, cette épine dorsale qui risque désormais de couper la ville en deux : plusieurs rond points ont été gommés, les statues érigées par les Kabila père et fils attendent des temps meilleurs sur les bas côtés, la berme centrale sur laquelle se juchaient mendiants ou vendeurs de journaux a été effacée. Sur quelques kilomètres le boulevard a pris la taille d’une autoroute à quatre bandes. A ceci près que les bandes ne sont pas encore tracées et que les voitures accélèrent brusquement pour se lancer dans des courses poursuite sans se soucier des piétons éperdus…
Dès l’aube, les équipes sont au travail : des ouvriers congolais, dirigés par de petits hommes en chapeau de paille s’affairent à nettoyer les caniveaux, à nettoyer les bas côtés, à couper les grands arbres qui offraient leur ombre aux piétons en attente d’hypothétiques transports. Face au saccage, on nous rassure : ces arbres trop vieux représentaient un danger pour la circulation, et d’autres plantations sont prévues par la municipalité.
Partout dans la ville, les chantiers se multiplient : la puissante société chinoise CREC (China railway engineering Company) a déployé ses engins sur plusieurs grands axes, sur l’avenue du Tourisme qui longe le fleuve jusqu’au début des rapides, dans le quartier du camp Kokolo, du Mont Ngaliéma, du côté de Chanimétal. Partout, le spectacle est le même : des bennes, des excavatrices, des bull géants sont en action. De caniveaux sont curés ou creusés, des érosions sont enrayées, des fondations de pierre ou de brique sont jetées sur lesquelles sera coulé le bitume. Célio, qui nous fait visiter la ville, s’émerveille devant l’ampleur des moyens mis en œuvre par les partenaires chinois, par leur célérité et souligne que la main d’œuvre congolaise est largement sollicitée et correctement payée…
L’heure étant à la reconstruction, les privés ne sont pas en reste : puisque le ciment a été libéralisé et que désormais on le trouve en abondance, tous ceux qui en avaient les moyens se sont lancés dans l’immobilier. Dans le quartier résidentiel de la Gombe, de nouveaux immeubles sortent du sol, encore entourés de fers à béton, des banques s’installent sur le boulevard et leurs distributeurs automatiques font désormais concurrence au mamans installées sur les trottoirs ; la nouvelle bourgeoisie du régime, qui dédaigne Ma Campagne ou Binza, les fiefs des mobutistes d’hier, se taille désormais des lotissements sur mesure comme Belle Vue ou le Cinquantenaire.
Discrets, efficaces, les Chinois ne sont pas seulement actifs dans les grands projets. On les retrouve aussi dans les quartiers populaires : à Yolo Nord, la famille Minh a ouvert une boutique où, pour quelques dollars, on peut acheter radios, portables, jouets pour enfants, lampes de salon, chaussures à la mode, des produits de consommation qui donnent une illusion d’abondance mais restent à la portée des bourses modestes… « Ces Chinois sont bien acceptés » relève Célio, « ils vivent avec nous, ont appris le lingala plus vite que le français et fait leur place dans la cité… » Tous ne partagent cependant pas cet enthousiasme. Espérance relève qu’elle a déjà du racheter quatre fois un nouveau four à micro ondes et se jure bien que la prochaine fois elle ne se laissera plus séduire par les articles trop bon marché proposés par les Chinois, des femmes se plaignent de la nouvelle concurrence que représentent les « petits Chinois » qui vendent le pain et les légumes mieux que les Congolais eux-mêmes.
Incontestablement, Kinshasa se réveille, bouge, se redresse. Ici Célio montre le carrefour par où passera le ring qui contournera la ville pour gagner l’aéroport. Là, en soulignant que « l’autorité de l’Etat se manifeste enfin » il explique que des constructions illégales ont été détruites pour faire place à l’agrandissement d’un hôpital, il nous montre devant l’antique gare coloniale les fondements du futur hôtel Rakeen qui brillera de tous ses feux, et désigne des carcasses inachevées dont les squatters ont été chassés impitoyablement.
Tout le monde ne se réjouit cependant pas de la frénésie immobilière : profitant de la faiblesse des autorités judiciaires, les nouveaux riches se taillent des passe droits et expulsent sans pitié ceux les gèneurs, tandis que les « déguerpis », chassés sans indemnisation, se comptent par centaines.
Ce long week end du premier mai, une dizaine de prêtres barnabites l’ont passé à la belle étoile : ils ont du évacuer et vider en toute hâte la grande maison qu’ils avaient acheté voici cinq ans dans le quartier de Limete à côté du siège de l’UDPS le parti de Tshisekedi et transformée en couvent. Alors que canapés, matelas, armoires, bureaux sont entassés sur la pelouse d’en face, à la merci de la convoitise des « chegues » (les enfants des rues), le père Fabien estime qu’il a été victime d’un véritable déni de justice : « le demi frère de l’ancien propriétaire qui nous avait vendu la maison en bonne et due forme a contesté la vente, cinq ans après, porté l’affaire devant un nouveau tribunal et sans même attendre l’issue de l’appel, qui doit être prononcé lundi prochain, il nous a fait déguerpir. » L’avocat des prêtres expropriés souligne, avec amertume, que « derrière cette affaire, il y a des « grands » du régime, un député du parti PPRD, deux directeurs de cabinet… Ils veulent transformer cette maison en hôtel, rien ne les arrête… »
Même si les fauves ont changé de pelage politique, Kinshasa reste toujours une jungle…

Les Chinois reconstruisent Kinshasa | le carnet de Colette Braeckman

jeudi 30 avril 2009

RDC : Importante opération militaire prévue dans 10 jours : AFRIKARABIA

 

RDC : Importante opération militaire prévue dans 10 jours

Une double opération militaire se prépare dans une dizaine de jours à l'Est de la République démocratique du Congo. Le ministre congolais de la Défense, Charles Mwando Nsimba, doit annoncé le lancement d'une nouvelle opération de traque contre les rebelles rwandais.

DSC03867-tiltshift.jpg'Kimia II' et 'Rudia II'"sont les noms de code des deux opérations prévues des forces congolaises (FARDC) à l'Est du pays. D'après le ministre de la Défense, l'opération "Kimia II" va démarrer dans une dizaine de jours avec l'appui de la Mission des Nations Unies en RDC (MONUC). L'opération va consister en la destruction de tous les sanctuaires des rebelles rwandais des Forces démocratiques de Libération du Rwanda (FDLR). Elle durera trois mois. Cette opération se déroulera simultanément avec l'opération "Rudia II", dans le district de Haut-Uélé, en province Orientale, pour éradiquer les derniers éléments des rebelles ougandais de l'Armée de Résistance du Seigneur (LRA), qui s'y trouvent encore.

RDC : Importante opération militaire prévue dans 10 jours : AFRIKARABIA

lundi 27 avril 2009

RDC : Nkunda reste au Rwanda : AFRIKARABIA

 

RDC : Nkunda reste au Rwanda

Le Rwanda n'est pas prêt de se séparer de Laurent Nkunda. La Cour d'appel rwandaise de Gisenyi, s'est déclarée incompétente sur l'affaire Nkunda, l'ex-général rebelle congolais et chef du mouvement du Congrès national pour la défense du peuple (Cndp). Le sort du général déchu oscille entre extradition en République démocratique du Congo et incarcération au Rwanda pour les combats qu'il a mené au Nord-Kivu.

Le verdict du tribunal intervient à la suite d'une demande de désincarcération présentée à la requête de l'épouse de l'ancien chef rebelle, arrêté en janvier dernier et détenu dans une localité rwandaise inconnue. Les avocats de Laurent Nkunda soutiennent en effet que leur client se trouve en état de détention arbitraire, étant ressortissant congolais et ayant été arrêté "illégalement" par les troupes rwandaises en territoire congolais. Le juge a cependant décidé que les avocats n'avaient pas fourni de preuve concrète de l'illégalité de l'arrestation de Laurent Nkunda et ajouté n'avoir aucune certitude quant à sa détention en territoire rwandais. Le tribunal de Rubavu est le second, après celui de Kigali, à se déclarer incompétent sur l'affaire. Les avocats du clan Nkunda ont indiqué qu'ils se rendraient dans la semaine dans la capitale rwandaise pour y rencontrer le ministre de la Justice.

RDC : Nkunda reste au Rwanda : AFRIKARABIA

La RDC laisse échapper l'héritage Mobutu : AFRIKARABIA

 

La RDC laisse échapper l'héritage Mobutu

La République démocratique du Congo vient de laisser filer les 6,6 millions d'euros de Mobutu Sese Seko. Les avoirs de l'ex-dictateur, bloqués depuis 1997, reviendront finalement aux héritiers.

Le Ministère public de la Confédération (MPC) a annoncé qu'il ne donnait pas suite à la dénonciation pénale déposée en janvier dernier par la République démocratique du Congo, qui s'appelait Zaïre du temps de Mobutu décédé en 1997. Le MPC considère que les actes de blanchiment d'argent éventuellement commis en Suisse sont prescrits, le régime Mobutu ayant été renversé en mai 1997.

Le blocage des avoirs de Mobutu placés en Suisse par ses proches remonte à 1997, année durant laquelle la République démocratique du Congo (RDC) avait présenté une demande d'entraide judiciaire à plusieurs Etats, dont la Suisse. Faute d'éléments probants apportés par la RDC, l'Office fédéral de la justice a dû clore la procédure en décembre 2003. Le Conseil fédéral a alors ordonné le 15 décembre 2003 le blocage des avoirs. Ce blocage a été renouvelé plusieurs fois pour permettre de trouver une solution avec les différents acteurs impliqués.

Avec la décision du MPC de ne pas ouvrir d'enquête, la Confédération a épuisé la dernière possibilité encore ouverte de maintenir les avoirs bloqués. En l'état, le blocage des avoirs Mobutu s'achèvera le 30 avril prochain, mettant fin à un feuilleton de 12 ans. Des organisations congolaises, comme Union du Congo, "mettent en évidence le manque de sérieux des autorités congolaises. En effet, le gouvernement congolais ne savait même pas que, pour récupérer les 8 millions de francs bloqués en Suisse depuis 1997, il fallait réagir dans les délais en raison de la prescription des faits. L'incompétence du gouvernement pénalise les intérêts des Congolais".

Christophe Rigaud

La RDC laisse échapper l'héritage Mobutu : AFRIKARABIA

jeudi 23 avril 2009

RDC: 12 millions d'euros d'aide belge saisis - Article - actualités

 

23.04.2009 19:22

RDC: 12 millions d'euros d'aide belge saisis

Une série de saisies-exécutions concernant la République démocratique du Congo (RDC) bloquent des aides d'Etat à Etat fournies par la Belgique dans le cadre de sa politique de coopération, a-t-on appris jeudi de la bouche du ministre des Finances Didier Reynders.

Les sommes concernées sont bloquées en dépit du vote par la Belgique d'une loi protégeant la coopération contre les pratiques des fonds vautours et d'autres créanciers entamant des poursuites agressives. Cette loi d'avril 2008 vaut pour l'avenir et ne peut rien contre des saisies passées mais toujours pendantes. Au total, l'ensemble des projets bloqués en RDC, sont financés à hauteur de quelque 12 millions d'euros. Ils visent essentiellement la distribution d'eau. (NLE)

RDC: 12 millions d'euros d'aide belge saisis - Article - actualités

dimanche 19 avril 2009

RDC: 17 villageois tués dans une attaque de rebelles FDLR au Nord-Kivu - MSN Actualités - Actualité étrangère - actualités

 

RDC: 17 villageois tués dans une attaque de rebelles FDLR au Nord-Kivu

Dix-sept civils sont morts dans une double attaque simultanée menée par des rebelles hutus rwandais sur deux villages de la province du Nord-Kivu, dans l'est de la République démocratique du Congo (RDC), a annoncé samedi la radio onusienne Okapi.

Les rebelles hutus rwandais des Forces démocratiques de libération du Rwanda (FDLR) ont attaqué vendredi vers 21h00 les villages de Luofu et de Kasiki, situés à environ 200 kilomètres de Goma, le chef-lieu de la province. Le bilan est, selon des sources administratives locales, de dix-sept personnes tuées et plus de 300 maisons incendiées, a précisé Radio Okapi, parrainée par l'ONU. Au cours de cette attaque simultanée qui a duré près de quatre heures, 250 maisons ont été incendiées à Luofu, alors qu'à Kasiki, plus de 50 autres maisons ont également été brûlées. Le nombre de morts au cours de cette attaque est de dix personnes à Kasiki et de sept à Luofu, dont quatre enfants, tous calcinés dans les maisons brûlées. La société civile locale déplore la passivité des militaires des Forces armées de RDC (FARDC) déployés dans ce secteur. (CLA)

RDC: 17 villageois tués dans une attaque de rebelles FDLR au Nord-Kivu - MSN Actualités - Actualité étrangère - actualités

mardi 14 avril 2009

Un officier rwandais confesse avoir assisté à l'assassinat des 10 paras - Article - actualités

 

14.04.2009 07:55

Un officier rwandais confesse avoir assisté à l'assassinat des 10 paras

Un officier rebelle hutu des FDLR (Forces démocratiques de libération du Rwanda), témoin ou acteur du massacre des 10 casques bleus belges à Kigali le 7 avril 1994, a été récemment arrêté par les autorités rwandaises après 15 ans d'errance au Congo, rapporte mardi Le Soir qui a recueilli son témoignage.

Michel Habimana, sous-lieutenant en 1994, avait fui le Rwanda avec les rebelles hutu du FDLR qui ont déstabilisé la région des Grands Lacs. Devenu lieutenant-colonel, il est rentré au Rwanda où il a été arrêté. Interrogé par Le Soir, il dit avoir assisté à l'assassinat des casques bleus belges et de la Première ministre rwandaise. "J'ai été surpris de voir que les Belges remettaient calmement leurs armes aux militaires rwandais, moi, je n'aurais jamais fait cela", dit-il. M. Habimana défend le même point de vue que le colonel Ntuyahaga, condamné par la cour d'assises de Bruxelles, pour l'assassinat des dix paras: "Ils n'avaient pas l'air d'être forcés, ils sont partis par conviction", dit-il. Il est également sur la même ligne que le colonel Ntuyahaga lorsqu'il affirme que les paras belges ont été tués dans le camp Kigali par des militaires blessés de guerre et mutilés. (GFR)

Un officier rwandais confesse avoir assisté à l'assassinat des 10 paras - Article - actualités

lundi 13 avril 2009

RDC: les groupes armés sommés de rejoindre dans un mois le programme Amani

 

RDC: les groupes armés sommés de rejoindre dans un mois le programme Amani

2009-04-13 07:31:45

     KINSHASA , 12 avril (Xinhua) -- Les groupes armés de la République démocratique du Congo (RDC) sont sommés de rejoindre,  dans un mois, le programme de paix "Amani" mis en place par le  gouvernement après la conférence de Goma en janvier 2008.  

     Le coordonnateur du programme "Amani", Malu-Malu, a lancé cet  appel dimanche devant la presse, à l'issue d'un atelier de deux  jours tenu dans la province du Maniema (est), qui a réuni  notamment le commandant de la 2e région militaire du Maniema, les  représentants de la Mission des Nations Unies en RDC (MONUC) et  ceux des groupes armés du Maniema.  

     "Cet ultimatum est la dernière chance donnée à ces groupes  armés", a-t-il martelé, cité par l'Agence congolaise de presse.  

     Le programme Amani a été mis en place en avril 2008 avec la  participation de l'ONU et de la communauté internationale pour  faire appliquer l'accord de paix de Goma, chef-lieu du Nord-Kivu ( est), signé le 23 janvier 2008 par le gouvernement congolais et  une vingtaine de groupes armés des deux Kivu, dont le Congrès  national pour la défense du peuple (CNDP) et qui avait marqué  l'engagement de tous ces groupes armés à un cessez-le-feu  immédiat et au respect des principes internationaux concernant les droits humains.  

     L'accord de Goma faisait suite à l'accord de Nairobi signé en  novembre 2007 entre les gouvernements de la RDC et du Rwanda, qui  vise particulièrement à résoudre le problème de la présence des  Forces démocratiques pour la libération du Rxanda (FDLR), basées  dans l'est de la RDC depuis 1994.

http://www.french.xinhuanet.com/french/2009-04/13/content_857238.htm

mercredi 8 avril 2009

Un millier de personnes à Bruxelles pour la commémoration du génocide rwandais - Article - actualités

 

Un millier de personnes à Bruxelles pour la commémoration du génocide rwandais

Un millier de personnes, selon les chiffres de la police et des organisateurs, ont participé mardi soir à une marche du souvenir organisée par l'asbl Ibuka-Mémoire et Justice dans le cadre de la 15e commémoration du génocide au Rwanda, qui a fait environ 800.000 morts entre avril et juillet 1994 parmi la minorité tutsie et les Hutus modérés, selon l'ONU.

Les manifestants sont partis vers 19H30 de la place Royale et ont rejoint le Palais de Justice de Bruxelles, où des intervenants ont pris la parole. Aucun incident n'a été constaté par la police. Les organisateurs de cette marche entendaient par leur action entretenir la mémoire du génocide "pour éduquer les générations futures au respect de la vie humaine" et se prémunir "contre toute tentative de génocide ou d'acte génocidaire". L'asbl Ibuka a indiqué mardi qu'elle réclamait auprès de la Belgique une loi pénalisant le négationnisme des génocides rwandais et arménien au même titre que celui de la Shoah. Elle a regretté par ailleurs le manque d'actions concrètes de réparation en faveur des victimes survivantes devant faire face aux conséquences multiples du génocide et aux discours négationnistes. (CLA)

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vendredi 3 avril 2009

La RDC et le Rwanda sont d'accord pour normaliser leurs relations diplomatiques - MSN Actualités - Politique - actualités

 

30.03.2009 13:19

La RDC et le Rwanda sont d'accord pour normaliser leurs relations diplomatiques

La République démocratique du Congo (RDC) et le Rwanda, longtemps ennemis, ont décidé ce week-end de normaliser rapidement leurs relations diplomatiques, lors d'une rencontre à Kinshasa entre le ministre congolais des Affaires étrangères, Alexis Tambwe Mwamba, et son homologue rwandaise, Rosemary Muselimali.

Les deux parties ont convenu d'"échanger dans l'immédiat leurs ambassadeurs", indique le communiqué commun publié à l'issue de cette rencontre de deux jours. Aucune date précise n'a cependant été arrêtée, mais un délai de trois mois a été évoqué pour la réouverture de l'ambassade du Rwanda dans la capitale congolaise. Kinshasa et Kigali avaient rompu leurs relations diplomatiques en août 1998, au lendemain du déclenchement de la deuxième guerre dans l'est de l'ex-Zaïre, alors que Kigali soutenait des mouvements rebelles congolais. Les ministres ont aussi recommandé la tenue d'un sommet des deux chefs d'Etat, Joseph Kabila et Paul Kagamé, "afin de consolider les relations bilatérales". (CYA)

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