mercredi 31 mars 2010

Laurent Nkunda : "Une affaire congolaise" ?

La Cour suprême de justice du Rwanda botte en touche : elle vient de renvoyer au tribunal militaire, l'affaire Nkunda, ex-rebelle congolais du Congrès national pour la défense du peuple (CNDP). Le gouvernement de la République démocratique du Congo (RDC) a immédiatement salué la décision de la justice rwandaise et attend l'extradition de Laurent Nkunda en RDC.

Le ministre congolais de la Communication et porte- parole du gouvernement, Lambert Mende Omalanga confirme que "le gouvernement congolais a pris acte de la décision souveraine d'un pays souverain et nous attendons la réponse à la requête d'extradition en RDC de Laurent Nkunda que nous avons introduite pour qu'il soit jugé de ces actes au Nord et Sud Kivu".

Lambert Mende a affirmé "qu'on n'est pas encore à cette étape" mais déclare être en train de débattre avec le ministre de la Justice rwandaise pour l'extradition de l'ex -ebelle en RDC. La Cour suprême de justice du Rwanda s'est en effet déclarée incompétente pour juger la requête de l'avocat de Nkunda, concernant sa mise en liberté et a renvoyé l'affaire au tribunal militaire. Pour son avocat, qui s'est aussi réjoui de cette décision, il n'y a pas de mandat d'arrestation ni d'accusation contre Nkunda.

Nkunda avait été arrêté au Rwanda en janvier 2009, à la suite d'une opération militaire conjointe lancée par les armées rwandaises et congolaises pour traquer les combattants du mouvement rebelle Hutu rwandais des Forces Démocratiques pour la Libération du Rwanda (FDLR) opérant dans les zones transfrontalières entre les deux pays.

A Kinshasa, Lambert Mende souligne que "l'affaire Nkunda est une affaire purement congolaise, ce sont les Congolais qui la résoudront avant quiconque".

mardi 30 mars 2010

Des rebelles ougandais ont tué au moins 321 civils en RDC -- RTL info

 

Des rebelles ougandais ont tué au moins 321 civils en RDC

Des rebelles ougandais ont tué au moins 321 civils en RDC

Au moins 321 civils ont tués mi-décembre 2009 lors d'un raid de rebelles ougandais de l'Armée de résistance du Seigneur (LRA) dans plusieurs villages du nord-est de la République démocratique du Congo (RDC), a révélé samedi l'ONG Human Rights Watch (HRW) dans un rapport. Les meurtres ont eu lieu entre le 14 et le 17 décembre, dans une dizaine de villages du district du Haut-Uélé, dans la province Orientale (nord-est). Les faits viennent d'être connus.

Au moins 321 civils ont tués mi-décembre 2009 lors d'un raid de rebelles ougandais de l'Armée de résistance du Seigneur (LRA) dans plusieurs villages du nord-est de la République démocratique du Congo (RDC), a révélé samedi l'ONG Human Rights Watch (HRW) dans un rapport. Les meurtres ont eu lieu entre le 14 et le 17 décembre, dans une dizaine de villages du district du Haut-Uélé, dans la province Orientale (nord-est). Les faits viennent d'être connus.
Au moins 321 civils ont tués mi-décembre 2009 lors d'un raid de rebelles ougandais de l'Armée de résistance du Seigneur (LRA) dans plusieurs villages du nord-est de la République démocratique du Congo (RDC), a révélé samedi l'ONG Human Rights Watch (HRW) dans un rapport. Les meurtres ont eu lieu entre le 14 et le 17 décembre, dans une dizaine de villages du district du Haut-Uélé, dans la province Orientale (nord-est). Les faits viennent d'être connus. La LRA a également enlevé quelque 250 personnes dont 80 enfants. Ceux-ci ont reçu l'ordre de tuer d'autres enfants, les battant à tour de rôle avec un gros bâton de bois jusqu'à ce que mort s'ensuive. La rébellion de la LRA, active depuis 1988 dans le nord de l'Ouganda, est réputée pour être une des plus brutales au monde. Depuis 2005, ses combattants se sont installés dans l'extrême nord-est de la RDC, mais aussi en Centrafrique et au Sud-Soudan. De septembre 2008 à juin 2009, la LRA aurait tué 1200 personnes et enlevé 1400 personnes, dont 600 enfants et 400 femmes dans le nord-est de la RDC. En 2005, la cour pénale internationale a lancé des mandats d'arrêt contre le leader de la LRA, Joseph Kony, et 4 autres personnes pour crimes. Deux des suspects sont morts dans la brousse. Kony, Dominic Ongwen et Okot Odhiambo sont toujours recherchés. Un haut général des rebelles, Bok Abudema, a été tué par les troupes ougandaises en janvier. (EYI)

Des rebelles ougandais ont tué au moins 321 civils en RDC -- RTL info

dimanche 28 mars 2010

Embouteillage à Kinshasa !

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Boulevard du 30 juin……….

vendredi 26 mars 2010

RDC : Le pétrole, nouvel eldorado ?

 

RDC : Le pétrole, nouvel eldorado ?

Les grandes manoeuvres ont déjà commencé dans le secteur pétrolier en République démocratique du Congo (RDC). Avec 25 000 barils par jour, la RDC ne joue pas encore dans la cour des grands, mais son potentiel pétrolier pourrait prochainement exploser. La RDC vient d'annoncer l'ouverture de 10 blocs dans le lac Tanganyika et 6 blocs dans le lac Kivu. La compagnie Total prospecte également dans la région en vue d'y investir... la RDC peut-elle devenir le nouvel eldorado des pétroliers ?

Image 2.pngSi la RDC est connue pour ses richesses en minerais, le pays recelle également de nombreux gisements pétroliers, mais jusqu'en 2006, aucun ministère ne s'occupait du secteur. Depuis cette date un ministre est chargé des hydrocarbures, il s'agit qujourd'hui de Célestin Mbuyu Kabangu. Le gouvernement semble prendre la mesure de ce potentiel longtemps inexploité. Jusque là, seule la société Parenco faisait la pluie et le beau temps sur les gisements off shore et on shore du bassin côtier... ce qui représentait l'intégralité des 25 000 barils que produisait la RDC. Depuis peu, les autorités congolaises veulent rediscuter de leurs espaces maritimes avec leur voisin angolais...et pour cause : l'Angola exploite plus de 2 millions de barils par jour sur cette même zone ! Les autorités congolaises se battent donc pour faire appliquer un redécoupage plus équitable du plateau continental. Au final : un quart de cette zone pourrait revenir à la RDC... avec un sacré pactocle à la clé. Pour l'heure, l'Angola fait traîner les discussions... et la RDC ne montre pas vraiment d'empressement.

Autre enjeu de taille : l'Est de la Républqie démocratique du Congo (RDC). Sur le lac Albert, la RDC et l'Ouganda se partage l'exploitation pétrolière et en Ituri, plusieurs différents opposent les compagnies à l'Etat congolais, notamment la société Tullow Oil qui revendique plusieurs blocs d'extractions. Sur le lac Kivu, où le Rwanda et la RDC exploitent en commun les ressources pétrolières, la situation est plus confuses. Certes, un protocole a été signé entre les deux pays : mais le Rwanda exploite déjà ses propres blocs, alors que la RDC n'a pas encore commencé.

Une dernière zone s'étend entre le Bandundu, les deux Kasaï et l'Equateur. Dans l'immédiat, seuls quelques blocs ont été attribués, mais de nombreuses sociétés sont sur les rangs. Certaines attendent le nouveau code des hydrocarbures que l'Etat congolais devrait promulguer dans le courant de l'année. Mais une chose est sûre, cette nouvelle manne financière risque de prochainement bouleverser les rapports forces en République démocratique du Congo et rééquilibrer ainsi les ressources dans le pays. Certains territoires pourraient en effet se retrouver subitement "riches", notamment dans le Nord de la RDC... un "bienfait" qui n'a pas échappé aux différents mouvement militaires, déjà en première ligne pour contrôler ces gissements.

RDC : Le pétrole, nouvel eldorado ? : AFRIKARABIA

mercredi 17 mars 2010

Un Français tué par un "Shegué" (Le Phare) à KINSHASA

Ce n’est pas étonnant, considérant la corruption à tous les niveaux  qui fait force de loi, et probablement, ces enfants sont surement des enfants de militaires qui en profitent.

Je suis également étonné de l’immobilisme de la justice, s’il en existe encore une !

Il y a peu, la seule justice connue était celle de la AK 47.

Quand je pense, que le roi des Belges pense se rendre à Kinshasa pour célébrer les 50 ans d’anniversaire de l’indépendance du Congo.

En son temps, le roi Baudouin avait eu son sabre volé déjà dans la dite Kinshasa, qu’est ce qui attend le roi actuel des Belges?(ndlr)

Un Français tué par un "Shegué" (Le Phare) à KINSHASA
La communauté européenne de Kinshasa et française en particulier se trouve sous le choc depuis le vendredi 05 mars 2010, jour de l’annonce du décès du médecin dentiste Francis Articlaut. Cet expatrié qui avait choisi la RDC comme sa seconde patrie et qui y résidait depuis plus de 20 ans, a succombé des suites des blessures provoquées par l’agression sauvage dont il était victime, dans la nuit de jeudi 04 à vendredi 05 mars 2010 sur l’avenue du Commerce, dans la commune de la Gombe, de la part d’un enfant de la rue, communément appelé « Shegué ».
Selon des témoins de la scène, le meurtrier aurait étranglé sa victime, dans le dessein bien arrêté de lui arracher de l’argent ou quelque bien de valeur. L’étreinte aurait été si forte que Dr Francis Articlaut s’est retrouvé dans un centre hospitalier de la place dans un état lamentable, sans espoir de survie. Le défunt était connu comme un grand amateur de photos et d’objets d’art. Il était un habitué de l’Académie des Beaux-Arts, du célèbre marché des marchands d’œuvres d’art à la Gare centrale puis à la Place Royal, des centres culturels de la place et comptait de nombreux amis dans le cercle d’artistes plasticiens, des amis de la culture et des photographes congolais.
Des sources diplomatiques contactées par Le Phare n’ont pu confirmer le décès de l’infortuné français que dans la journée du mardi 09 mars 2010. Les réserves de leurs charges les ont cependant contraintes de ne pas trop crier à sa juste mesure leur révolte face à un acte qui n’est pas le premier du genre. Mais à la lumière de leur tristesse mêlée de colère, un message implicite a été lancé : celui d’une meilleure prise en charge de la sécurité des personnes et de leurs biens dans la capitale.
Les « Shegués », les nouveaux intouchables
Les expatriés sont devenus la cible de prédilection des délinquants qui écument le centre des affaires et de la politique à Kinshasa, dont beaucoup se cachent sous le statut de « Shegués », pour des raisons faciles à deviner. Depuis que certaines autorités civiles et militaires ainsi que des stars de la musique les ont adoptés, les enfants de la rue se croient tout permis à Kinshasa. Convaincus de leur impunité, ils intimident, agressent, volent, violent… au vu et su de tout le monde.
Complices non déclarés de leurs actes inciviques, les policiers assistent impassibles, aux troubles de l’ordre public, à la violation de l’intégrité physique de paisibles citoyens et aux attentats à la pudeur dont se rendent coupables les « Shegués » de jour comme de nuit. Le laxisme policier est tel qu’il est devenu inutile de crier au secours en cas de vol ou d’agression ayant pour auteur un « Shegué ».
Plus grave, les rares nationaux et expatriés qui prennent le courage de se saisir d’enfants de la rue surpris en flagrant délit de vol, d’agression, de viol, d’atteinte à leur dignité et de les déposer auprès des OPJ (Officiers de Police Judiciaire à compétence générale) ont souvent la désagréable surprise de les rencontrer, libres, quelques heures après leur passage au Commissariat de police. Et si, par malheur, le « Shegué » a été battu par des badauds avant sa présentation à la police, sa victime est obligée de le faire soigner jusqu’à sa guérison et de lui verser une somme consistante d’argent en guise de dédommagement. Certains se sont déjà retrouvés détenus dans des cachots de police pour n’avoir pas honoré la facture des soins d’un enfant de la rue voleur, violeur, agresseur.
Des questions demeurent sans réponses quant au véritable sens de l’opération tolérance zéro à Kinshasa, où des « armées » de Shegués terrorisent chaque jour des Congolais et des étrangers, sans être inquiétés par les structures légales de lutte contre la délinquance juvénile et la criminalité. En dépit des menaces de les arrêter et de les transférer dans les célèbres prisons de Makala, Kasapa, Buluwo, Angenga, Ekafela et autres, les enfants de la rue, devenus les nouveaux « intouchables » de la société congolaise, continuent de circule librement et de multiplier des forfaits, allant jusqu’à supprimer la vie de leurs semblables.
Leur degré de témérité est devenu si élevé qu’ils n’hésitent plus à organiser des actions de représailles contre les bureaux de la police, des autorités civiles, des missions diplomatiques, mais surtout les habitations privées et les commerces. A force de les caresser dans le sens du poil, ils ont pris Kinshasa en otage. Attend-on que la liste de leurs meurtres soit suffisamment longue avant d’agir ?
Tshieke Bukasa

lundi 15 mars 2010

RDC : Le passeport de la discorde

 

RDC : Le passeport de la discorde

La grogne monte devant les ambassades de République démocratique du Congo (RDC). Motif de la colère : l'obtention des nouveaux passeports biométriques. Le précieux sésame demande beaucoup de patience aux ressortissants congolais, rendant problématique le renouvellement des titres de séjours en France et compromettant le retour de certains congolais de l'étranger. La fronde a atteint son paroxysme, le 5 mars dernier, où une manifestation étaient organisée devant l'ambassade de RDC à Paris. Depuis, l'ambassadeur fait de son mieux pour expliquer... que tout va bien.

Image 7.pngLa tension reste vive entre l'ambassade de République Démocratique du Congo à Paris et certains ressortissants congolais de France. Les difficultés de délivrance du nouveau passeport biométrique font l'objets de fortes protestations. Au coeur de la colère des congolais de l'étranger, le cas dramatique d’un compatriote mort en Côte d’Ivoire, alors qu’il devait regagner Paris de toute urgence pour être hospitalisé. Nsingni Branly avait quitté la Côte d’Ivoire muni de son ancien passeport, mais au moment d'effectuer les formalités en vue de son retour à Paris, il n’a pas pu obtenir au nouveau passeport biométrique dans le délai voulu.... Bilan : Nsingni Branly est décédé à Abidjan.

Pour les manifestants qui demandaient des explications devant leur ambassade à Paris, le "passeport biométrique est une pièce mortelle pour les Congolais et nous ne pouvons pas être otages du gouvernement congolais". Ils souhaitaient protester contre le retard pris dans la délivrance du passeport biométrique aux résidents de France et accusait l'ambassadeur de RDC à Paris, Myra Ndjoku, de ne rien faire pour résoudre le problème.
Les manifestants demandaient simplement à être reçus par l'ambassadeur afin de proposer que le passeport biométrique et l'ancien passeport semi-biométrique soient utilisables le temps d'absorber le retard pris par les services consulaires. Mais l'ambassadeur n'a pas reçu les manifestants et dans une récente circulaire, le ministère congolais des Affaires étrangères a annoncé la fin immédiate de la validité des passeports congolais non biométriques encore en circulation... de quoi semer une belle pagaille pour tous les ressortissants congolais.

RDC : Le passeport de la discorde : AFRIKARABIA

Rwanda: grenades et défections, des tensions imprévues | le carnet de Colette Braeckman

 

A quelques mois des élections présidentielles prévues pour août prochain, le président Kagame, qui se présente pour un deuxième mandat, pourrait se contenter de miser sur les nombreux succès engrangés au cours des dernières années : les félicitations du rapport « Doing Business » de la Banque Mondiale, la normalisation des relations avec Kinshasa, qui s’est traduite par l’échange d’ambassadeurs et par des opérations militaires conjointes et le rétablissement des relations diplomatiques avec la France, avec, en point d’orgue, la récente visite à Kigali du président Sarkozy et surtout les remarquables progrès accomplis par le Rwanda sur la voie du développement.
Cependant, au lieu de la satisfaction et de l’optimisme, une certaine tension règne à Kigali en ces débuts de campagne électorale. Arrivée à Kigali le 16 janvier en provenance des Pays Bas, Mme Victoire Ingabire Umuhoza, présidente des Forces démocratiques unifiées et qui compte se présenter au suffrage des électeurs, a été plusieurs fois interpellée par la police et le vice président de son parti, dénoncé par une juridiction gaçaça pour avoir été présent au moment du génocide, a été incarcéré. A deux reprises, le 19 février et le 4 mars, des attentats à la grenade ont secoué Kigali, faisant 3 morts et plusieurs dizaines de blessés. Ces attentats ont suscité des interprétations diverses : selon l’opposition en exil, ils auraient été organisés par le régime lui-même, afin de pouvoir accuser les opposants d’être les complices des miliciens extrémistes hutus. Le Comité pour la protection des journalistes a reproché au président Kagame d’avoir affirmé que les journalistes qui critiquaient le régime faisaient le jeu des auteurs des attentats. A Kigali par contre, les autorités ont d’abord dénoncé des rebelles hutus infiltrés, puis mis en cause le général Faustin Kayumba Nyamwasa, qui venait de faire défection, l’accusant de vouloir déstabiliser le pays.
Les deux hypothèses sont aussi surprenantes l’une que l’autre: Kigali, une ville placée sous haute surveillance, est l’une des capitales les plus sûres d’Afrique et ce calme est mis en avant pour attirer les touristes et les investisseurs étrangers. Aux yeux du régime, porter atteinte à la crédibilité de l’opposition par des attentats téléguidés ternit cette cette réputation de sécurité et on voit mal ce que le pays pourrait y gagner à long terme.
Par ailleurs, on comprend mal pourquoi le général Kayumba, un vétéran de l’armée, qui appartient au noyau fondateur du FPR, aurait eu recours à des grenades jetées en pleine ville, alors qu’au sein des forces de défense du Rwanda il dispose de nombreux partisans aguerris.
Kayumba Nyamwasa en effet est une personnalité de poids : appartenant à un clan dont était issue la monarchie rwandaise, il combattit dans les rangs du FPR depuis l’Ouganda et est apparenté à plusieurs officiers de haut rang.
Après avoir été à la tête de l’armée, il choisit de poursuivre ses études en Grande Bretagne et, en 2003, il prit la direction des services de sécurité.
Lorsque des divergences l’opposèrent à Kagame, (entre autres parce que Kayumba possédait d’importants troupeaux de vaches dans le Mutara alors que les autorités voulaient réduire l’élevage extensif au profit de la stabulation et de rendements plus élevés) le président, tenant compte du prestige de Kayumba et des appuis dont le général disposait en Grande Bretagne, choisit de l’écarter et le nomma ambassadeur en Inde.
Entretemps, le juge français Bruguière avait inscrit Kayumba sur la liste des neuf responsables rwandais accusés d’avoir abattu l’avion du président Habyarimana.
En février dernier, ayant regagné le Rwanda pour assister aux funérailles de sa mère et participer à une réunion d’ambassadeurs, Kayumba fut interrogé par les services de sécurité au sujet « d’activités criminelles ». Il choisit alors de quitter le pays via l’Ouganda pour la Tanzanie puis l’Afrique du Sud où il retrouva un autre officier dissident, Patrick Karegeya, ancien chef des renseignements extérieurs. Ces deux officiers seraient proches de Joseph Sebarenzi, ancien président de l’Assemblée nationale et survivant du génocide, qui a rejoint les exilés monarchistes aux Etats Unis
Par ailleurs, Déo Mushaydi, un autre opposant qui fut longtemps réfugié en Belgique, a été arrêté par les services de sécurité burundais et livré à Kigali. Fondateur d’un parti d’opposition, le Pacte de défense du peuple, PDP, Mushayidi peut difficilement être qualifié de « génocidaire » : Tutsi d’origine, ayant perdu sa famille en 1994, il avait gagné la Tanzanie voici un an dans l’intention de préparer un retour politique au Rwanda. Son « crime » était peut-être de préconiser un « dialogue inter rwandais ».
A delà des cas individuels précités, un autre malaise est perceptible à Kigali, celui des francophones, toutes ethnies confondues, qui se sentent marginalisés et dont les enfants sont désormais obligés de poursuivre leurs études en anglais…
Ces sujets de tension sont d’autant plus insolites que la “cote” du Rwanda auprès des Occidentaux est celle d’un “premier de classe” à tel point que l’Union européenne ne juge même pas nécessaire d’envoyer des observateurs suivre les prochaines élections…

Rwanda: grenades et défections, des tensions imprévues | le carnet de Colette Braeckman

jeudi 4 mars 2010

RDC : Les troubles continuent en Equateur

 

RDC : Les troubles continuent en Equateur

Et l'on reparle de l'insécurité en Equateur. Des insurgés Enyele occupent depuis samedi la ville de Makanza, à 200 kilomètres de Mbandaka, au nord-ouest de la République démocratique du Congo (RDC). La région est en proie à de graves affrontements depuis le mois de septembre 2009. Les combats ont fait plusieurs centaines de morts et des milliers de réfugiés. Mardi soir, l'armée congolaise (FARDC) affirmait avoir repris cette localité.

Selon le ministre de la Communication et porte-parole du gouvernement provincial, Madame Rebecca Ebale, il s’agit des éléments résiduels que les Forces armées de la RDC (FARDC) avaient délogés dans le territoire voisin de Bomongo, toujours dans la province de l’Équateur. Afin d'éviter de violents combats, le ministre provincial demande aux assaillants de déposer les armes et à la population de se désolidariser des insurgés Enyele.

Selon le gouverneemnt provincial, "il s’agit d'insurgés en fuite de Bomongo dans le Nord-Oubangi où ils ont été chassé par les forces loyalistes".

Depuis septembre 2009, les insurgés Enyeles s’affrontent aux FARDC et à la Police Nationale dans le territoire du Nord Oubangi, dans la province de l’Équateur, à environ 4.000 km au nord-ouest de Kinshasa, la capitale. Ces affrontements ont fait, selon des sources proches des organisations humanitaires présentes dans la province de l’Equateur, plusieurs centaines de victimes et des milliers de déplacés vers les localités et villes de la République du Congo-Brazzaville.

Dans un communiqué publié en janvier dernier, le porte-parole du gouvernement congolais et ministre de la Communication, Lambert Mende a déclaré que les FRADC ont neutralisé les insurgés Enyeles à travers toute la province de l’Équateur. Deux mois après, le gouvernement congolais ne maîtrisent toujours pas la situation dans la province de l’Équateur", a indiqué un député de l’opposition congolaise. Mardi soir, le gouvernement provinciale affirmait que les FARDC avait repris Makanza. De nombreux morts seraient à compter dans les rangs des insurgés.

RDC : Les troubles continuent en Equateur : AFRIKARABIA

Rwanda : Agathe Habyarimana arrêtée en France

 

02 mars 2010

Rwanda : Agathe Habyarimana arrêtée en France

Quelques jours seulement après la visite de Nicolas Sarkozy au Rwanda, Agathe Habyarimana, la veuve du président rwandais Juvénal Habyarimana mort dans un attentat considéré comme le déclencheur du génocide de 1994, a été arrêtée ce matin à Courcouronnes (Essonne).

Madame Habyarimana faisait l'objet d'un mandat d'arrêt international pour "génocide" émis au Rwanda. Cette arrestation intervient quelques jours après la visite de Nicolas Sarkozy au Rwanda où le président français a dit vouloir "tourner une page" et "réconcilier des nations" par le biais d'"une coopération économique, politique, culturelle" entre les deux pays.

Le Conseil d'Etat avait refusé à Agathe Habyarimana de se pourvoir en cassation contre le rejet de sa demande d'admission au statut de réfugié en France en octocre 2009.

Exfiltrée du Rwanda le 9 avril 1994 par les militaires français, elle a vécu ensuite au Zaïre et en France, sans véritable titre de séjour. En 1998, le Gabon lui a délivré, sous une fausse identité, un passeport diplomatique.

Rwanda : Agathe Habyarimana arrêtée en France : AFRIKARABIA

mardi 2 mars 2010

En ce qui concerne les commentaires sur ce blog

Il est intéressant de noter pour tous que les commentaires inappropriés et n’ayant aucun rapport avec le sujet n’ont aucune raison d’être.

Aussi, évitez de faire des commentaires faisant la publicité de tel ou tel site, qui ne sont que des spams ou scams.

Les abonnés à ce blog sont gentiment priés de ne pas donner suite à ces commentaires, surtout qu’ils sont, la plupart, rédigés en anglais.

lundi 1 mars 2010

RDC : Kabarebe devrait s'expliquer sur l'arrestation de Laurent Nkunda : AFRIKARABIA

 

28 février 2010

RDC : Kabarebe devrait s'expliquer sur l'arrestation de Laurent Nkunda

Selon les avocats de la famille de l'ex rebelle congolais, Laurent Nkunda, le général James Kabarebe, Chef d’Etat-major Général des Forces de Défense du Rwanda (RDF) doit comparaître devant la Cour Suprême du Rwanda lundi 1er mars 2010. Il doit répondre de la détention illégale de Laurent Nkunda, l'ancien leader du CNDP en République démocratique du Congo (RDC).

Afrikarabia logo.pngDans une requête du 30 Novembre 2009 au greffe de la plus haute juridiction du Rwanda, les avocats du général Nkunda avaient cité le général James Kabarebe comme auteur principal de la détention illégale de leur client. Dans un communiqué, les avocats de Laurent Nkunda indiquent "qu' au cours de la première audience convoquée par la Cour Suprême du Rwanda dans ce dossier le 13 janvier dernier, Madame la Présidente de cette haute juridiction avait accédé à la requête écrite du Général James KABAREBE sollicitant une remise d’audience au motif que les obligations de service empêcheraient sa disponibilité avant la date du 26 février 2010".

Une nouvelle audience a donc été convoquée lundi 1er mars 2010 au cours de laquelle, James Kabarebe devra se présenter accompagné de Laurent Nkunda.rapellons que Laurent Nkunda est détenu au Rwanda depuis le 22 janvier 2009. 400 jours d'emprisonnement, sans qu'on lui ai signifié les motifs de son arrestation, ni présenté devant une juridiction pour être entendu.

RDC : Kabarebe devrait s'expliquer sur l'arrestation de Laurent Nkunda : AFRIKARABIA