mardi 18 mars 2008

RWANDA bruits de guerre ?


RWANDA
LES NOUVELLES CARTES CONTRE LE CONGO(Grands-Lacs Confidentiel 18/03/2008) Kigali, Rwanda, (GLAC) – Les préparatifs et la mobilisation qui sont présentement en cours au quartier général de Laurent Nkundabatware suscitent plusieurs questions. La grande majorité des soldats congolais bantous qui combattent pour Laurent Nkundabatware sont transportés par avion à Kigali d’où ils seront acheminés vers le Congo-Brazzaville. Ces soldats proviennent d’un regroupement de plusieurs factions rebelles qui ne jurent que par la fin du régime de Joseph Kabila. Parmi eux on retrouve des éléments appartenant à Jean Pierre Bemba, ceux-là même qui avaient mené l’attaque sur Kinshasa quelques semaines après les résultats du premier tour des élections présidentielles. On y trouve aussi des éléments provenant du RCD/KML, l’ancien groupe rebelle de Mbusa Nyamwisi.Tous ces regroupements sont sous les ordres d’officiers tutsi de l’armée rwandaise.Les sources de Grands-Lacs Confidentiel précisent que des préparatifs de guerre se font sur trois fronts. Ainsi, jusqu’à présent trois pays ont accepté de se rallier à la cause rwandaise contre le Congo : La République Centrafricaine (RCA), le Congo Brazzaville et le Burundi. L’axe Brazzaville Sur cet axe les militaires sont des bantous et les officiers des tutsi rwandais dont certains figurent sur la liste des 40 criminels recherchés par la Cour Pénale espagnole. Les formations seront faites par des instructeurs britanniques.Des communications téléphoniques régulières se font entre les troupes de Jean Pierre Bemba qui ont été regroupées à Brazzaville et leurs collègues qui ont rejoint le camp gouvernemental et sont actuellement en formation au camp de brassage de Luberizi (plaine de la Ruzizi au sud Kivu). Ces derniers sont aussi en communication régulière avec leurs collègues qui combattent avec Laurent Nkundabatware au Nord Kivu. L’axe Sud Kivu L’opération du Sud Kivu est mise sous la supervision directe de Paul Kagame lui-même, de son ministre de la défense et du chef d’Etat major de l’armée rwandaise. Paul Kagame aurait déjà obtenu l’approbation du chef d’État burundais Pierre Nkurunziza d’utiliser le Burundi comme passage pour envahir le Congo. A ce sujet, Pierre Nkurunziza ferait face à une opposition qui s’étend même dans sa propre équipe. Cette opposition juge inacceptable de permettre au Rwanda d’utiliser le territoire burundais pour envahir encore une fois la population congolaise qui a tant souffert. Pierre Nkurunziza a transmis à Paul Kagame les noms de tous ceux qui s’opposent à une telle utilisation du territoire national par l’armée rwandaise et ce dernier, en retour, a envoyé des commandos au Burundi pour éliminer les opposants dont le nom figure sur cette liste. Le front du Sud Kivu sera composé très majoritairement de tutsi car ils estiment qu’en attaquant seuls le Kivu, ils ont la chance de mener l’attaque jusqu’à Kinshasa. Ils pensent que les congolais, corruptibles de nature, risquent fortement de trahir « la mission de la guerre ». Pour justifier ses actions belliqueuses, Paul Kagame reprend son excuse éternelle. Les interahamwe quittent la Tanzanie et le Burundi et se regroupent sur la chaîne de Mitumba (Est du Congo) pour attaquer le Rwanda. Plusieurs officiers Ngbandi (originaires de la province de l’Equateur) ainsi que certains officiers du Bandundu viennent espionner à l’Est pour le compte de l’ennemi. L’axe NordLa République Centrafricaine a donné le feu vert aux tutsi d’utiliser son territoire pour envahir le Congo.Ce pays veut anéantir les rebelles centrafricains et a désespérément besoin d’aide pour le faire. Le « deal » est le suivant : les américains exigent que la République Centrafricaine facilite l’entrée des mercenaires rwandais au Congo et, en échange, les Etats-Unis lui remettront, deux personnalités recherchées par son gouvernement actuel : Ange Félix Patasse et Jean Pierre Bemba. Selon les sources de Grands-Lacs Confidentiel, ce sont le Rwanda et l’Ouganda qui, au nom d’une conquête par les tutsi du le territoire congolais, sont allés recruter les Mbororos, ce peuple de pasteurs du Tchad, Soudan, Libye et Centrafrique, pour venir occuper le territoire congolais. Ces éleveurs nomades nilotiques sont plus de 15 000 et, selon les sources de la société civile congolaise, la plupart sont armés et seraient principalement installés dans «les collectivités de Ndolomo et de Malingindo dans le Haut-Uélé, mais également dans les territoires de Ango et de Poko dans le Bas-Uélé.» Toute cette opération serait menée en complicité avec la République Centrafricaine. L’enjeu derrière ce recrutement des Mbororos consiste à augmenter le nombre de nilotiques, dans l’espoir qu’ils deviendront automatiquement des Congolais grâce au pseudonyme « banyamulenge » qui falsifie et détruit l’histoire de la RDC. Devant une telle situation Alan Doss, le représentant de l’ONU au Congo, continue à distraire les distraire et à endormir leur vigilance par un discours qui psalmodie la paix alors que d’un autre coté il renforce Laurent Nkundabatware dans la préparation de la guerre contre le Congo. Pour une fois Laurent Nkundabatware a perdu une aile: Le général Kakolele, de la tribu Nande, qui travaillait avec lui aurait fait défection vers Kinshasa. A la suite de cet acte qualifié de traîtrise, les officiers Nande de Nkundabatware sont transférés à Kigali pour être envoyés à Brazzaville. Quelques jours après la visite de George Bush au Rwanda, Paul Kagame a fait une déclaration qui rime bien avec les bruits de la guerre qu’il prépare contre le Congo : « Je ne quitterai pas le pouvoir tant que le problème congolais ne sera pas réglé ».Tout ceci rime avec les rumeurs malveillantes certes non fondées, selon lesquelles « le chef de l’Etat serait blessé ou serait assassiné », des rumeurs qui reflètent une masturbation psychologique de ceux qui en veulent à Joseph Kabila.Certes ceux qui véhiculent ces rumeurs ne le font pas seuls et l’histoire du Congo est très riche en dénouements historiques qui démontrent que quelque part, quelqu’un tient une télécommande (argent et manipulation) pour s’assurer que le Congo n’arrive jamais à sa véritable indépendance.

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