jeudi 24 juillet 2008

Aucun massacre d'étudiants à Lubumbashi en 1990 - Article - actualités

 

Aucun massacre d'étudiants à Lubumbashi en 1990"

Un ancien responsable zaïrois, l'ancien chef de division du Service national d'intelligence et de protection (SNIP) au Katanga, Jean-Pierre Musasa Dibwe, a affirmé qu'il n'y avait jamais eu de massacre d'étudiants sur le campus de l'université de Lubumbashi en mai 1990, a rapporté jeudi l'agence de presse associée (APA).

Cet événement avait servi de prétexte au gouvernement belge de l'époque pour rompre avec le régime du président Mobutu. Ces incidents et l'écho qui en avait été donné à l'étranger - certaines sources avaient fait état de cinquante, voire de cent et même 500 morts - avaient conduit le gouvernement belge, dirigé à l'époque par le Premier ministre Wilfried Martens, à exiger la mise sur pied d'une commission d'enquête internationale. En représailles, le président zaïrois Mobutu Sese Seko avait renvoyé les coopérants belges, entraînant la fin de la coopération structurelle entre Bruxelles et Kinshasa, qui n'a repris que l'an dernier. (NLE)

Aucun massacre d'étudiants à Lubumbashi en 1990 - Article - actualités

mardi 22 juillet 2008

AFP: Les meurtres de civils continuent au Nord-Kivu, selon Human Rights Watch

 

Les meurtres de civils continuent au Nord-Kivu, selon Human Rights Watch

Il y a 17 heures

PARIS (AFP) — Les meurtres de civils, des viols et pillages se poursuivent dans la province du Nord-Kivu, à l'est de la République démocratique du Congo, six mois après l'accord de paix, selon un communiqué de l'association Human Rights Watch (HRW), transmis lundi à l'AFP.

Les chercheurs de HRW "ont recueilli des informations sur plus de 200 meurtres de civils et le viol de centaines de femmes et de filles commis depuis janvier par tous les groupes armés, y compris les soldats de l'armée congolaise", dans l'est du pays, indique le communiqué.

"Six mois après la signature de l'accord de paix, la situation des droits humains n'a connu aucune amélioration et en fait dans certaines zones, elle s'est détériorée", indique Anneke Van Woudenberg, chercheuse principale à la division Afrique de HRW.

Le 23 janvier 2008, après des semaines de pourparlers, le gouvernement congolais a signé un accord de paix à Goma, dans le Nord-Kivu, avec 22 groupes armés, "engageant toutes les parties à un cessez-le-feu immédiat, au désengagement des forces présentes sur le front ainsi qu'au respect des principes internationaux régissant les droits humains", rappelle l'organisation humanitaire.

"Suite à la signature de cet accord, le gouvernement congolais a mis en place un programme de paix, le programme Amani, visant à coordonner les efforts de paix dans l'est du Congo. Néanmoins, le gouvernement et les bailleurs de fonds internationaux ont fourni des fonds en quantité limitée pour réaliser ce travail", poursuit le communiqué.

Selon HRW, "la plupart des violations les plus graves des droits humains ont été perpétrées à l'intérieur ou autour du groupement Bukombo, dans la partie ouest de Rutshuru, où quelque 150 civils ont été tués entre février et mai 2008".

L'association indique enfin que "les casques bleus de l'ONU, - plus de 5.000 sont déployés au Nord-Kivu -, ont tenté de pénétrer dans les zones tampons entre les factions belligérantes mais ils étaient disséminés et ont essuyé des tirs".

AFP: Les meurtres de civils continuent au Nord-Kivu, selon Human Rights Watch

RDC: Kabila demande l'aide de Paris pour obtenir du FMI un allègement de dette

Il y a 5 jours

PARIS (AFP) — Le président de la République démocratique du Congo (RDC) Joseph Kabila a été reçu mercredi à l'Elysée par Nicolas Sarkozy, à qui il a demandé l'appui de la France auprès du Fonds monétaire international (FMI) pour obtenir un allègement de sa dette, selon l'Elysée.

Lors de leur entretien, le président français a promis à son homologue congolais "un effort" mais a tenu à lui "rappeler qu'on ne pouvait pas à la fois solliciter de nouveaux prêts sans tenir compte de la nécessité de se désendetter par ailleurs", a indiqué une source élyséenne.

Nicolas Sarkozy faisait allusion à un protocole signé en septembre 2007 par les autorités de Kinshasa avec la banque chinoise Exim Bank, portant sur un prêt de 8,5 milliards de dollars pour la réalisation de travaux d'infrastructure et la relance de l'exploitation minière, partiellement remboursable en titres miniers.

Comme la plupart des bailleurs de fonds occidentaux, le FMI s'est inquiété de l'impact de ce prêt géant et a suspendu, dans l'attente de son évaluation, sa décision d'engager un nouveau programme avec la RD Congo.

M. Kabila a également sollicité de M. Sarkozy, qu'il a invité à lui rendre visite l'année prochaine, un appui en matière de formation de l'armée et de la police congolaises, selon l'Elysée.

Le président français a pour sa félicité M. Kabila, qui a remporté en 2006 la première élection présidentielle au suffrage universel direct de l'histoire de son pays, pour le succès de la transition démocratique dans ce pays d'Afrique centrale, dont le sous-sol regorge de richesses minières.

Il lui a annoncé le versement d'une aide pour l'organisation des élections locales prévues début 2009.

vendredi 18 juillet 2008

Rutshuru : la Monuc doit s'investir pour faciliter le retour des déplacés

Nord-Kivu | 18 Juillet 2008 à 07:24:24

C’est la préoccupation majeure de la population du territoire de Rutshuru. Cette requête a été soumise, jeudi à Ross Montain, Adjoint du Représentant spécial du Secrétaire général de l’ONU en RDC qui a effectué une visite de 24 heures, dans la province du Nord-Kivu. Pour Ross Moutain, ce problème trouvera une solution définitive avec l’aboutissement heureux du Programme Amani déjà en cours dans la province du Nord et du Sud Kivu.

Pour les notabilités du territoire de Rutshuru, la paix doit vite revenir au Nord Kivu pour que la misère des milliers de déplacés cesse définitivement. Simon Pierre MOHEMA, Président de la société Civile, a exprimé ses vœux de voir également les soldats de la Monuc sécuriser le périmètre des camps des ces déplacés, menacés par des éventuelles attaques des groupes armés.
Pour Ross Mountain, l’espoir repose sur le Programme Amani pour résoudre tous les problèmes qui sévissent dans les Kivu. A cela, ajoute l’Adjoint du Représentant Spécial du Secrétaire Général des Nations Unies en RDC, des projets sont en élaboration par les Nations Unies dans le sens de trouver des voies et moyens en vue de réduire la misère de ces populations. Ces projets seront axés sur la réhabilitation de certaines routes stratégiques et des infrastructures à l’Est de la RDC avec le concours des agences des Nations Unies.
La priorité est accordée à l’axe routier Rutshuru– centre-Ishasha à la frontière avec l’Ouganda et long de 60 km. Une mission d’évaluation technique de ce projet est attendue la semaine prochaine en vue d’évaluer le coût total des travaux à entreprendre.

Par Editeur Web

lundi 7 juillet 2008

République démocratique du Congo : 2 500 déplacés de la Province orientale secourus

 

République démocratique du Congo : 2 500 déplacés de la Province orientale secourus

Kinshasa (CICR) – La Croix-Rouge de la République démocratique du Congo distribue aujourd'hui des biens de première nécessité à environ 2 500 personnes qui ont été déplacées dans le nord-est du pays (territoire de Bafwasende, à 260 kilomètres de Kisangani), à la suite de la violence armée.

Cette distribution, réalisée avec l'aide du Comité international de la Croix-Rouge (CICR), est une première réponse aux conséquences sur le plan humanitaire des récents affrontements qui ont éclaté fin mai entre les forces armées et un groupe maï-maï, près de la ville d'Opienge, dans la Province orientale de la République démocratique du Congo.
Le président du comité territorial de la Croix-Rouge à Bafwasende, Moussa Shabani, explique : « Ces personnes, qui ont vu leurs biens pillés lors des récents affrontements, ont dû tout abandonner. Pour arriver jusqu'ici, elles ont marché pendant trois à quatre jours à travers la forêt. Maintenant, ces gens sont en sécurité mais doivent se reconstruire une vie à partir de presque rien. »
Les familles déplacées ont reçu des assortiments composés de couvertures, de jerrycans, d'ustensiles de cuisine, de vêtements, d'outils pour cultiver la terre et de produits d'hygiène.
Par ailleurs, les hôpitaux de Bafwasende et d'Opienge ainsi que deux centres de santé ont reçu des médicaments et du matériel médical (instruments chirurgicaux, produits désinfectants et pansements) pour soigner les blessés.
Les activités de la Société nationale et du CICR visent à aider et à protéger les victimes de conflits armés et d'autres situations de violence et à atténuer les souffrances des plus vulnérables, dans le respect des Principes fondamentaux du Mouvement international de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge, notamment la neutralité, l'impartialité et l'indépendance.

République démocratique du Congo : 2 500 déplacés de la Province orientale secourus

jeudi 3 juillet 2008

Libre, Ingrid Betancourt remercie Dieu et ses "frères français" - Yahoo! Actualités

 

Libre, Ingrid Betancourt remercie Dieu et ses "frères français"

Reuters

Reuters - il y a 1 heure 46 minutes

BASE AERIENNE DE CATAM, Colombie (Reuters) - Rayonnante et apparemment en bonne santé, Ingrid Betancourt a fait le récit de sa libération, tout en remerciant Dieu, la Vierge et en rendant hommage à ses "frères" français.

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La sénatrice franco-colombienne a raconté comment elle avait elle-même été dans un premier temps trompée par le subterfuge utilisé par les militaires pour parvenir à sa libération et à celle de ses co-détenus dans la jungle, en se faisant passer pour une mission humanitaire.

S'exprimant en espagnol, avec quelques passages en français, elle a rendu un hommage à l'armée colombienne pour une opération "très risquée" mais "impeccable".

"Accompagnez-moi d'abord pour remercier Dieu et la Vierge", a-t-elle dit en préambule devant l'appareil des autorités colombiennes qui l'avait transportée avec ses compagnons à la base de Catam, près de Bogota.

"J'ai imaginé plein de fois ce moment", a-t-elle dit, en remerciant en français "vous tous dans le monde qui nous ont accompagnés".

"Merci à l'armée de ma patrie, la Colombie, merci pour cette opération impeccable", s'est-elle exclamée.

Des soldats se sont présentés comme les membres d'une ONG fictive censée transporter les otages par hélicoptère vers un camp pour y rencontrer le nouveau chef des Farc, Alfonso Cano.

"Ce matin quand je me suis levée à 4h du matin, nous avions l'espoir que l'un d'entre nous serait bientôt libéré par une commission internationale de la Croix Rouge", a-t-elle dit.

AVEC DES T-SHIRTS CHE GUEVARA

Lorsque les faux humanitaires sont arrivés, Ingrid Betancourt a noté qu'ils portaient des T-shirts à l'effigie de Che Guevara et a cru qu'il s'agissait d'autres éléments des Farc.

L'ex-otage a insisté sur le rôle essentiel joué par les divers soutiens dont elle a bénéficié pendant ses six ans et demi de captivité.

"Nous pouvions rêver, maintenir l'espoir vivant parce que nous écoutions les nôtres", a dit Ingrid Betancourt. "Cette victoire est aussi due aux moyens de communication" a-t-elle estimé en évoquant les messages que lui ont adressé les membres de sa famille au cours de sa captivité.

"J'entendais mon ex-époux, Fabrice (Delloye), qui me disait qu'il y avait une photo de moi sur le Mont Blanc, en France", a-t-elle raconté.

Lorsqu'on a lui a annoncé qu'elle allait avec ses compagnons être transférée dans un autre lieu de captivité, Ingrid Betancourt a été en proie au découragement: "Là, mon coeur s'est brisé, parce que cela signifiait plus de captivité".

"Nous sommes arrivés dans un endroit avec des guérilleros armés qui nous faisaient se dépêcher, avancer comme toujours.

"Les hélicoptères sont arrivés, et des personnages surréalistes en sont sortis (...) Ils ont parlé avec les chefs, le commandant Henrique, le commandant Cesar. Ils avaient des T-shirts de Che Guevara et je me suis dit: 'Ça, c'est des Farc".

Les otages sont montés menottés dans un hélicoptère. "C'était très humiliant (...) Quand nous somme montés dans l'hélicoptère, très frustrés, je ne voulais même pas parler aux personnes qui étaient là.

"L'hélicoptère s'est envolé, et tout à coup quelque chose s'est passé, je ne me suis pas bien rendu compte de quoi et tout à coup j'ai vu le commandant qui pendant tant d'années avait été si cruel et si humiliant, je l'ai vu au sol, les yeux bandés."

"Je crois que je n'ai même pas été heureuse (...). Le chef de l'opération a dit: 'Nous sommes de l'armée nationale, vous êtes en liberté' et l'hélicoptère est presque tombé! On a sauté, on a crié, on s'est embrassé, on pouvait pas le croire, c'est un miracle".

"J'ai l'impression de revenir d'un voyage dans le passé, d'une époque préhistorique. Cela fait très longtemps que je n'ai pas vu de la lumière électrique, d'eau courante, et d''eau chaude", a-t-elle poursuivi.

"Merci la Colombie, merci la France. Nous les Colombiens nous savons que nous avons des frères de l'autre côté de l'Atlantique", a conclu Ingrid Betancourt.

Pascal Liétout et Olivier Guillemain

Libre, Ingrid Betancourt remercie Dieu et ses "frères français" - Yahoo! Actualités

mercredi 2 juillet 2008

L'otage franco-colombienne Ingrid Betancourt libérée par l'armée colombienne - AOL Actualité

 

L'otage franco-colombienne Ingrid Betancourt libérée par l'armée colombienne

Ingrid Betancourt, en novembre 2007 dans la jungle colombienne

© 2008 AFP

Ingrid Betancourt, en novembre 2007 dans la jungle colombienne

L'otage franco-colombienne Ingrid Betancourt, les trois otages Américains et onze militaires colombiens ont été libérés par l'armée colombienne, a annoncé mercredi à Bogota le ministre colombien de l'Intérieur, Juan Manuel Santos.

Dernière mise à jour le: Mercredi, 2 Juillet 2008, 19:52 GMT

L'otage franco-colombienne Ingrid Betancourt libérée par l'armée colombienne - AOL Actualité