Petite parenthèse dans la saga congolaise...
jeudi 29 mai 2008
mercredi 28 mai 2008
Jean-Pierre Bemba maintenu en détention - MSN Actualités - Actualité étrangère - actualités
Jean-Pierre Bemba maintenu en détention
La chambre du conseil de Bruxelles a ordonné, mercredi, le maintien en détention de l'ancien vice-président de la République démocratique du Congo (RDC), Jean-Pierre Bemba.
M. Bemba, placé dimanche sous mandat d'arrêt, a comparu mercredi matin devant la chambre du conseil. Les avocats de M. Bemba avaient demandé la remise en liberté provisoire de leur client. Interpellé samedi soir en région bruxelloise sur mandat de la Cour pénale internationale de La Haye (CPI), Jean-Pierre Bemba est soupçonné de crimes de guerre et de crimes contre l'humanité , dont des viols et actes de torture commis par ses hommes en Centrafrique en 2002 et 2003. (NLE)
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lundi 26 mai 2008
RDC : une entreprise américaine se propose d'exploiter la bauxite
RDC : une entreprise américaine se propose d'exploiter la bauxite
KINSHASA -- L'entreprise Briama SPRL du groupe Mag de Californie des Etats-Unis se propose de signer des accords d'exploration et d'exploitation de la bauxite ainsi que de l'or et du diamant dans le Bas Congo, dans l'ouest de la République démocratique du Congo (RDC).
Le commissaire général aux Mines du Bas Congo, Patrice Mayuba, l'a annoncé samedi à Matadi, précisant que ce projet était au centre des entretiens que le chef de Briama SPRL, M. Sorin Petrotoni, a eus avec le directeur du cabinet du gouverneur du Bas Congo, Gabin Manzonzika, a-t-on appris de source sûre. Selon Mayuba, l'entreprise américaine explorerait dans un premier temps la chaîne de montagne qui va du territoire de Tshela à Mbata Siala ( district du Bas Fleuve) jusqu'à Luozi ( district des Cataractes), longeant les rivières qui regorgent les minerais d'or et du diamant. La province du Bas Congo comprend, outre le barrage Hydroélectrique d'Inga, les gisements pétroliers, les ports de Matadi et de Boma des minerais d'or et de diamant qui sont encore exploités artisanalement.
RTL Info -- La RDC demande la fermeture des consulats belges
La RDC demande la fermeture des consulats belges
POLITIQUE lun 26 mai
La République démocratique du Congo (RDC) a demandé la fermeture des consulats de Belgique à Lubumbashi (Katanga, sud-est) et à Bukavu (sud-Kivu, est) dans sa note de protestation contre les propos tenus par le ministre des Affaires étrangères, Karel De Gucht, a-t-on appris lundi de source gouvernementale.
Cette demande est contenue dans la notification des décisions prises vendredi par le gouvernement de Kinshasa, qui a en outre rappelé en consultation son ambassadeur en Belgique, Jean-Pierre Mutamba Tshampanga, et annoncé la fermeture de son consulat à Anvers. L'information, qui était publiée lundi par le journal kinois Le Potentiel, a été confirmée de source gouvernementale à Bruxelles. La note des autorités congolaises est arrivée dans les mains du gouvernement fédéral à Bruxelles, qui réunit ce lundi soir, à 20h00, un conseil des ministres restreint pour en analyser le contenu. Les conséquences pour les ressortissants belges vivant dans l'est de la RDC seront également examinées. La décision de rappeler l'ambassadeur et de fermer le consulat à Anvers vise à protester contre des déclarations de M. De Gucht qui avait évoqué un "droit moral" de son pays sur l'ex-Zaïre, selon le compte-rendu du conseil des ministres congolais tenu vendredi soir à Kinshasa.
Un Comité ministériel restreint est convoqué ce lundi soir à 20 heures pour tenter d'accorder les violons au sein du gouvernement sur le Congo.
RTL Info -- La RDC demande la fermeture des consulats belges
Jean-Pierre Bemba, chef de l'opposition en RDC, a été arrêté à Bruxelles - Afrique - Le Monde.fr
Chef de l'opposition congolaise et ancien vice-président de la République démocratique du Congo (RDC), Jean-Pierre Bemba a été arrêté, samedi 24 mai, dans la banlieue de Bruxelles. La police belge a exécuté un mandat d'arrêt de la Cour pénale internationale (CPI) émis la veille et tenu secret.
M. Bemba, battu lors de l'élection présidentielle congolaise de 2006 par Joseph Kabila, est poursuivi pour "crimes contre l'humanité et crimes de guerre" commis par des hommes qu'il commandait en République centrafricaine, voisine de la RDC, en 2002 et 2003. Ses troupes du Mouvement pour la libération du Congo (MLC) sont accusées de "viols, actes de torture, atteintes à la dignité de la personne, traitements dégradants et pillages". Elles étaient intervenues pour tenter de réprimer un coup d'Etat contre le président Ange-Félix Patassé par les rebelles de François Bozizé, devenu depuis lors président.Jean Pierre Bemba
"Le nombre élevé de viols commis avec une brutalité sans nom est une caractéristique particulière de cette affaire", a relevé le procureur de la CPI, Luis Moreno-Ocampo. La Fédération internationale des droits de l'homme (FIDH) a salué ce "signal fort contre l'impunité". A Kinshasa, le secrétaire général du MLC, François Muamba, a dénoncé "une politisation de la Cour", dont l'intervention "ne saurait être innocente à quelques jours de l'élection (de M. Bemba) en qualité de porte-parole de l'opposition".
Visé par l'enquête ouverte en mai 2007, à la demande de la République centrafricaine, M. Bemba était pisté depuis plusieurs semaines par une équipe d'enquêteurs de la CPI.
Exilé à Faro (Portugal), en avril 2007, après de violents combats entre sa garde rapprochée et l'armée, à Kinshasa, M. Bemba se serait rendu régulièrement en Belgique pour y chercher des soutiens politiques. "Des membres de sa famille et de son entourage faisaient des voyages réguliers en RDC, en Belgique, au Portugal", indique une source proche de l'enquête, "mais cette semaine, nous avons eu des informations de la RDC selon lesquelles il n'avait pas l'intention de rentrer mais se préparait à voyager vers des destinations indéterminées".
L'hypothèse d'un déplacement aux Etats-unis, pays qui n'a pas reconnu la CPI et où l'interpellation aurait donc été difficile, a été prise en considération et a abouti à l'émission du mandat d'arrêt. La remise de Jean-Pierre Bemba à la Cour, qui siège à La Haye (Pays-Bas), pourrait prendre plusieurs semaines.
Son arrestation est intervenue le jour même où la RDC, ancien Congo belge, a rappelé son ambassadeur à Bruxelles pour protester contre des déclarations du ministre belge des affaires étrangères. Karel De Gucht avait estimé qu'étant donné que la Belgique octroie "environ 200 millions d'euros" par an à la RDC, elle avait "l'obligation morale" de prendre position sur ce qui s'y passe.
Stéphanie Maupas
Jean-Pierre Bemba, chef de l'opposition en RDC, a été arrêté à Bruxelles - Afrique - Le Monde.fr
dimanche 25 mai 2008
RTL Info -- Jean-Pierre Bemba arrêté à Bruxelles : toutes les vidéos
Jean-Pierre Bemba arrêté à Bruxelles : toutes les vidéos
POLITIQUE dim 25 mai
L'ancien vice-président de la République démocratique du Congo (RDC), Jean-Pierre Bemba a été placé sous mandat d'arrêt ce dimanche après-midi à Bruxelles, selon le parquet fédéral. L'ancien rebelle du Mouvement de libération du Congo a été arrêté samedi soir dans la région bruxelloise à la demande de la Cour pénale internationale (CPI). Il comparaîtra dans les cinq jours devant la chambre du conseil.
L'ancien rebelle congolais, devenu vice-président durant la transition de 2003-2006, rival malheureux du président Joseph Kabila lors de l'élection présidentielle de 2006 puis élu sénateur d'opposition début 2007, est suspecté de crimes sexuels en République centrafricaine (RCA) en 2002-2003.
Crimes contre l'humanité
"Jean-Pierre Bemba a été arrêté vers 22H00 (locales) dans la banlieue de Bruxelles. Nous nous attendons à ce que les autorités belges le transfèrent à la CPI dans les prochaines semaines", a déclaré la conseillère du procureur de la CPI Béatrice Le Fraper. Le mandat d'arrêt contre M. Bemba contient deux charges de crimes contre l'humanité et quatre charges de crimes de guerre, qu'il aurait commis en République centrafricaine. M. Bemba s'était réfugié au Portugal après sa défaite aux élections présidentielles d'octobre 2006 et est accusé de haute trahison en RDC depuis juin 2007.
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L'extradition pourrait prendre deux à trois mois selon la procédure classique, a-t-on appris ce dimanche auprès du parquet fédéral. Elle ne nécessitera pas d'avis du ministère belge de la Justice, a précisé le parquet fédéral, revenant sur une information qu'il avait donnée précédemment.
La procédure dans le cadre du mandat d'arrêt délivré par la Cour pénale internationale (CPI) de La Haye a la particularité de ne pas nécessiter cet avis politique, a précisé le parquet fédéral.
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vendredi 23 mai 2008
Burundi: cinq tués, dont trois enfants, dans deux attentats - MSN Actualités - Actualité étrangère - actualités
Burundi: cinq tués, dont trois enfants, dans deux attentats
Cinq civils, dont trois enfants, ont été tués et six blessés dans la nuit de jeudi à vendredi au Burundi lors de deux attentats, ont annoncé les forces de sécurité qui ont accusé les rebelles des Forces nationales de Libération (FNL) d'en être les auteurs.
Neuf personnes ont également été blessées à Bujumbura dans la nuit de jeudi à vendredi lors d'une série d'attaques à la grenade qui ont visé selon la police quatre positions de police et les domiciles de trois civils, dont une députée. Dans la commune de Mpanda (12 km au nord de Bujumbura), "un groupe a jeté des grenades dans une maison (...) Deux écoliers ont été tués et six personnes blessées", a déclaré le porte-parole de la police, Pierre Chanel Ntarabaganyi. Presque au même moment, "un autre groupe a attaqué la famille d'un soldat démobilisé à Musigati (40 km au nord de Bujumbura) et tiré à bout portant (...) le chef de famille, sa femme et leur bébé ont été tués", a ajouté le porte-parole. Les autorités policières et administratives de la province ont mis en cause la rébellion dans ces "attentats". Le porte-parole de la délégation des FNL rentrée à Bujumbura pour reprendre avec le gouvernement les discussions sur l'application de l'accord de cessez-le-feu signé en 2006, Jacques Bigirimana, a catégoriquement démenti ces accusations. (VAD)
mardi 20 mai 2008
La Banque centrale du Congo inculpée - Lalibre.be
La Banque centrale du Congo inculpée
Roland Planchar
Mis en ligne le 20/05/2008
La Banque centrale congolaise est soupçonnée de blanchiment d'argent. Le dossier serait né en marge de l'affaire de la Belgolaise.
L'information circulait ce week-end dans un certain microcosme international et politique de Bruxelles, en y faisant beaucoup de bruit, à cause sans doute d'un contexte déjà difficile entre les deux Etats. La Banque centrale du Congo aurait été inculpée à Bruxelles en tant que personne morale dans un dossier financier.
Or cette information est exacte : lundi, nous en avons obtenu confirmation auprès du parquet de Bruxelles qui, dans un communiqué, précise que l'inculpation pour blanchiment d'argent, par le juge d'instruction Michel Claise, a eu lieu le 13 mai et qu'elle découle d'une demande "d'instruire en cause de cette institution" (la BCC) formulée par le parquet lui-même, en date du 14 mars dernier.
Les indices qui ont mené à cette situation "portent sur la participation de la banque à la disparition de fonds qui paraissent avoir été détournés au préjudice d'une société minière congolaise au départ de comptes ouverts dans une banque belge", nous dit encore le parquet.
Précision intéressante : cette dernière banque "a déjà fait l'objet d'une inculpation ainsi que des membres de son conseil d'administration". C'est ce qui, archives en mains ("La Libre" du 4/05/ 2004), permet de rattacher cette inculpation rarissime - les banques nationales ne sont pas souvent inculpées... - à l'affaire dite de "La Belgolaise", qu'on avait découverte au mois de juin 2004.
Le président de cette banque d'affaires, alors filiale de Fortis (ce qui n'est plus le cas), Marc-Yves Blanpain, quatre autres de ses membres et l'institution elle-même avaient été inculpés à la suite d'une dénonciation au parquet par la "Ctif", la Cellule de traitement des informations financières.
On parlait alors d'un probable et massif blanchiment d'argent : plusieurs millions de dollars, ou dizaine de millions, précédemment détournés au préjudice de la "Miba", via la Belgique.
La "Miba" ? C'est la Minière de Bakwanga, une importante société d'exploitation du diamant, au Congo, dont l'ancien président, Jean-Charles Okoto Lolakombe, était un homme fort influent (et secrétaire général du parti du président Kabila) avant d'être épinglé dans un rapport des Nations unies sur le pillage des matières premières. Retour à Bruxelles : le parquet précise que "la personne physique qui paraît avoir détourné ces fonds serait un ancien ministre de l'Etat congolais, devenu ensuite chef du parti du président Kabila et actuellement député, faisant actuellement l'objet d'un mandat d'arrêt international". Ce qui paraît correspondre à M. Okoto et démontrerait la filiation directe entre les deux dossiers. En effet, M. Okoto avait été placé sous un tel mandat d'arrêt en 2004, notamment après qu'un représentant de la Miba eut été l'objet d'un rapt en plein Bruxelles. Avec une séance de coups à la clef pendant quelques heures, pour donner des informations sur le contentieux Miba-Belgolaise...
Bref, on découvre que la filière utilisée pour blanchir les millions de dollars de la Miba aurait pu passer par la Banque centrale congolaise, et non par la seule Belgolaise. Mais on ignore à ce stade les détails de la chose, le parquet de Bruxelles se bornant à ce que déjà dit.
lundi 19 mai 2008
REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO
L’an 11 de la soi-disant libération du Congo Zaïre ! 17 mai 1997 : libération ou occupation ?
(Congo Tribune 17/05/2008)
On connaît le diable qu'on perd mais on ne connaît pas l'ange qu'on gagne dit un adage. Aujourd'hui avec ferme conviction et en faisant une rétrospection, nous pouvons délier nos langues avec regret en disant que nous n'avons jamais été libérés.
Dire aussi que Laurent Désiré Kabila était un sage est une insulte à l'endroit des Congolais avertis car il a trompé les Congolais en amenant James Kabarebe comme chef d'état-major des FARDC, et en nous faisant croire sans scrupule que Hyppolite Kanambe était son fils !
Pire encore, il a fait tuer un compatriote pour prendre le règne de la rébellion : j'ai cité Ngandu Kisase !
A son arrivée à Kinshasa en mai 1997, le président national de l'UDPS n'avait pas tort de dire qu'il a croisé des jeunes qu'il ne connaît pas, qui ne l'ont pas permis de voir le libérateur ! Voulant s'émanciper de la tutelle ougando-rwandaise, une autre rébellion est mise en place en août 1998 pour le démettre du fauteuil présidentiel en causant d'énormes dégâts au sein de la population congolaise. Nous citerons entre autres les massacres de Makobola, Kasika, le viol et l'enterrement vivant de ces femmes en septembre 2000...
Qui a fait tuer par l'épée, est fait tuer par l'épée ! Laurent Désiré Kabila est mort le 16 janvier 2001 ! Voilà un jeune homme qui apparaît le 21 janvier 2001 par cooptation comme chef de l'Etat ! Bienvenue au royaume de la dynastie Kabila !
Aujourd'hui qu'il est légitimé comme président, rien de bon sur le ciel congolais ! Nous sommes bel et bien retournés dans le mobutisme sans Mobutu !
Nous n'avons pas d'institutions fortes, mais un homme fort qu'on ne connaît pas bien d'où il vient ?
Fêter le 17 mai comme jour de la libération du Congo Zaïre est une honte pour nous et une insulte à l'endroit de tous les Congolais disparus ou décédés depuis septembre 1996 jusqu'à ce jour...
Par Georges Ebanda
CongoTribune© Copyright Congo Tribune
monuc.org: Violences au Nord-Kivu (RDC): 7 femmes tuées par des miliciens début mai (ONU) ::: 15/05/2008
Violences au Nord-Kivu (RDC): 7 femmes tuées par des miliciens début mai (ONU)
AFP
15 mai. 08 - 08h29
KINSHASA, 14 mai 2008 - Sept Congolaises, prises dans un échange de tirs entre miliciens, auraient été tuées le 4 mai à Butare, localité du Nord-Kivu, dans l'est de la République démocratique du Congo (RDC), a indiqué mercredi la Mission de l'ONU en RDC (Monuc) à Kinshasa.
Ces femmes regagnaient Butare, qu'elles avaient fui après des violences, selon le porte-parole militaire de la Monuc, le lieutenant-colonel Jean-Paul Dietrich, au cours d'un point de presse.
Elles "auraient été tuées par des tirs croisés entre des patrouilles du Congrès national pour la défense du peuple (CNDP) et des Forces démocratiques de libération du Rwanda (FDLR)", a-t-il indiqué.
Les accrochages sont fréquents entre les hommes du CNDP du chef rebelle tutsi congolais Laurent Nkunda et les rebelles hutus rwandais des FDLR, dont certains membres ont participé au génocide rwandais de 1994, essentiellement dirigé contre les Tutsis.
Les FDLR sont actuellement estimés à environ 6.000 combattants, basés dans les forêts de l'est congolais. Ces dernières semaines, les Forces armées congolaises (FARDC) et les Casques bleus de la Monuc ont renforcé leur présence dans les zones d'influences de ces rebelles, que la RDC s'est engagée à rapatrier de gré ou de force au Rwanda.
Le 8 mai, "près de 60 combattants appartenant aux FDLR et aux Pareco (miliciens Maï Maï locaux des Patriotes résistants congolais) ont attaqué des positions des FARDC à Butalangola", un village du territoire de Lubero, a rapporté le porte-parole.
"Avant de se retirer, ces éléments armés ont pillé le village et mis le feu aux installations des FARDC", a-t-il poursuivi.
Le lendemain un nouvel accrochage a opposé des FDLR et des FARDC dans la région.
En dépit d'un accord de cessez-le-feu signé en janvier par les groupes armés congolais dans l'est de la RDC, des accrochages sont rapportés presque quotidiennement au Nord-Kivu, une province qui compte actuellement 847.000 déplacés internes, selon l'ONU.
RD Congo: Commémoration de la chute du régime de Mobutu
RD Congo: Commémoration de la chute du régime de Mobutu
Plusieurs manifestations populaires sont organisées ce samedi à Kinshasa par les dirigeants du Parti du peuple pour la reconstruction et le développement (PPRD, au pouvoir) dans le cadre du 11ème anniversaire de la chute du régime du Maréchal Mobutu Sese Seko, après 32 ans de règne sans partage à la tête du pays.
Ces manifestations, selon une source officielle, ont été organisées pour célébrer l'aboutissement de la lutte de libération menée par Laurent-Désiré Kabila, que représente "l’entrée triomphale", le 17 mai 1997 à Kinshasa, des troupes de l’Alliance des forces démocratiques pour la libération du Congo (AFDL), chassant ainsi du pouvoir le Maréchal Mobutu Sese Seko.
Il s'agit notamment d'un défilé, de cultes religieux ainsi que de visites guidées au Mausolée M’Zee Laurent-Désiré Kabila, où repose la dépouille mortelle du "président-libérateur", assassiné le 16 janvier 2001.
Après avoir traversé le pays d’Est à l’Ouest, les troupes de l’AFDL étaient entrées triomphalement à Kinshasa, le 17 mai 1997, six mois après le début de la guerre de libération, partie des maquis de l’Est du pays.
Le 28 mai 1997, Laurent-Désiré Kabila s’était autoproclamé, à partir de Lubumbashi (Katanga), président de la République et a rebaptisé le pays République Démocratique du Congo.
Kinshasa - 17/05/2008
mardi 13 mai 2008
L'Ouganda et la RDC d'accord pour retracer leur frontière - La Tribune.fr
L'Ouganda et la RDC d'accord pour retracer leur frontière
KAMPALA (Reuters) - L'Ouganda et la République démocratique du Congo (RDC) sont tombés d'accord pour retracer leur frontière commune, devenue un sujet de différend croissant depuis que la prospection de pétrole a débuté l'an dernier sur le lac Albert, situé à cheval entre les deux pays.
Le président ougandais Yoweri Museveni et son homologue congolais, Joseph Kabila, se sont rencontrés ce week-end à Dar-es-Salaam, en Tanzanie, pour tenter de désamorcer les tensions qui se font de plus en plus vives le long de la frontière depuis deux semaines.
"Ils sont convenus que, pendant le processus de démarcation de la frontière, le statu quo prévaudrait le long" de celle-ci, lit-on dans un communiqué publié lundi.
Les deux parties fourniront les éléments de logistique nécessaire à la commission chargée de retracer la frontière, précise le communiqué.
La tension à la frontière entre les deux pays monte depuis que deux sociétés - la Canadienne Heritage Oil et l'Irlandaise Tullow - ont commencé à prospecter les eaux du lac Albert à la recherche de pétrole.
La RDC estime que les sociétés, sous concession ougandaise, travaillent illégalement dans ses eaux territoriales.
L'Ouganda et la RDC d'accord pour retracer leur frontière - La Tribune.fr
jeudi 1 mai 2008
RDC: 14 éléphants tués en quinze jours dans le parc des Virunga, selon des ONG - Yahoo! Actualités
RDC: 14 éléphants tués en quinze jours dans le parc des Virunga, selon des ONG
AFP - il y a 2 heures 37 minutes
KINSHASA (AFP) - Quatorze éléphants ont été abattus depuis le 14 avril dans le parc national des Virunga situé dans l'Est de la République démocratique du Congo (RDC), a annoncé jeudi l'ONG de protection de la faune Wildlife Direct, qui met en cause la libéralisation du commerce de l'ivoire.
Selon l'Institut congolais de conservation de la nature (ICCN), cité par un communiqué de Wildlife Direct, quatre éléphants ont été tués par des rebelles hutus rwandais des FDLR, cinq par les Forces armées congolaises (FARDC), trois par des éléments de la milice locale Maï Maï Pareco et deux par des villageois.
"C'est le mois le pire que nous enregistrons depuis longtemps en terme d'abattage d'éléphants", a déclaré Alexandre Wathaut, directeur de l'ICCN dans la province du Nord-Kivu, où se trouve le parc national des Virunga.
L'ICCN a interpellé les autorités militaires congolaises ainsi que les groupes armés pour "mettre fin à ce massacre". "Nous appelons la communauté internationale à s'engager dans la résolution des problèmes politiques de la région, pour la sécurité des populations et pour la faune sauvage unique des Virunga", a ajouté M. Wathaut.
Pour Emmanuel de Merode, directeur de Wildlife Direct, "la recrudescence des tueries d'éléphants dans les Virunga s'inscrit dans le cadre de massacres à l'échelle du bassin du Congo", alimentés notamment par "la libéralisation du commerce de l'ivoire, sous pression sud-africaine, et la présence accrue d'opérateurs chinois sur le terrain, qui répondent à une demande massive en ivoire dans leur pays".
Pour l'ONG, la levée ce jeudi d'un moratoire de 13 ans sur l'abattage des éléphants en Afrique du Sud vient nourrir les inquiétudes quant à une relance importante du commerce légal de l'ivoire, susceptible d'encourager les trafics.
En RDC, le Nord-Kivu est depuis des années le théâtre de conflits entre armée, milices locales et étrangères. Un cessez-le-feu signé en janvier par tous les groupes armés congolais de la région est violé presque quotidiennement et d'importantes parties de la province sont sous contrôle de milices.
Classé au patrimoine mondial par l'Unesco (Organisation des Nations unies pour l'éducation, la science et la culture), le parc des Virunga ne comptait plus en 2006 que 350 éléphants, contre 3.500 en 1959, selon Wildlife Direct.
Ce parc, qui compte de nombreuses espèces rares et protégées, abrite plus de la moitié des quelque 700 derniers gorilles des montagnes encore en liberté - qui vivent à cheval entre l'est de la RDC, le Rwanda et l'Ouganda voisins.
Au total en 2007, dix gorilles des montagnes ont été tués et deux portés disparus.
RDC: 14 éléphants tués en quinze jours dans le parc des Virunga, selon des ONG - Yahoo! Actualités