Des centaines de réfugiés fuient les attaques rebelles au Congo
Environ 1.200 réfugiés de la République démocratique du Congo (RDC) ont gagné à pied le sud du Soudan voisin pour fuir d'intenses attaques de rebelles ougandais, a annoncé mardi le Haut commissariat de l'ONU pour les réfugiés (HCR).
Les réfugiés ont traversé à pied des forêts reculées afin de se rendre dans la région de Yambio, dans l'Etat d'Equatoria-Ouest (Sud du Soudan), pour fuir les attaques de combattants armés qui ont détruit leur maison et enlevé des enfants dans la région de Dungu, en RDC. Les combattants appartiendraient à l'Armée de résistance du Seigneur (LRA, rebelles ougandais), un groupe accusé d'enrôler de force des enfants soldats et d'avoir massacré des milliers de personnes au cours de l'un des conflits les plus longs d'Afrique. "Environ 1.200 réfugiés ont fui vers les villages de Gangura et Sakure à la suite des attaques de groupes armés qu'on suppose être des combattants de la LRA dans les environs de Dungu", précise le HCR dans un communiqué. "Des réfugiés ont fait état d'enlèvements d'enfants et de maisons incendiées lors d'actes de sauvagerie", ajoute le communiqué. Les rebelles ougandais ont bloqué les voies d'accès, contraignant les réfugiés à marcher dans la jungle et à franchir des marécages, alors que la région connaît de fortes pluies et des inondations. "Des corps flottant dans des rivières ont été aperçus, selon des informations non confirmées", déclare le HCR. (VVA)


Le CNDP affirme au contraire avoir été l'objet d'une vaste offensive de la coalition FARDC/FDLR/PARECO/MAI-MAI dans les localités de Mushaki et de Kimoka, respectivement à 5 et 25 km de Sake. Le gouverneur de la province du Nord Kivu, Julin Paluku qui a confirmé cette information au cours d'un point de presse samedi à Goma, a affirmé que ces attaques ont été repoussées par les Forces Armées de la RDC (FARDC), sans donner le bilan. Pour le gouverneur Paluku, les rebelles avaient l'intention de prendre la localité de Sake et la ville de Goma, la cité de Sake étant considérée comme le dernier verrou pour accéder au chef lieu de la province du Nord Kivu.

Laurent Nkunda vient en efffet d'adresser une lettre au chef de la MONUC, Alan Doss. Nkunda affirme que la direction politique du Congrès national pour la défense du peuple (CNDP) vient d’ordonner à ses troupes d’opérer un retrait unilatéral et immédiat de toutes les positions conquises sur tous les fronts depuis la reprise des hostilités de ces derniers jours. L’objectif de ce retrait est, selon cette missive, de permettre à la Communauté humanitaire d’accéder à aux Congolais qui en ont le plus besoin et de redonner une chance à la paix dans la province.
Les combats ont eu lieu près de Sake, à une vingtaine de km de Goma ainsi quà 2 km de Kirotshe. Selon la MONUC, les Casques bleus ont dû ouvrir le feu sur des éléments armés du CNDP, alors que ces derniers tentaient de prendre le contrôle d'une localité. A Sasha, les soldats des Nations-Unies ont fait feu pour "protéger la population". Jeudi, les forces onusiennes ont également empêché la prise de Minova par les troupes de Laurent Nkunda sur l'axe Bukavu-Goma. Le calme est revenu vendredi soir dans les collines.
Mercredi, les rebelles du CNDP se dirigeraient vers Kanyabaonga, tandis que près de Rumangabo, des combats violents ont eu lieu. Des affrontements ont ensuite opposé une coalition FARDC-Maï Maï-Cobra contre le CNDP, le long de toutes les collines surplombant la localité Kirotshe. De forts combats ont également eut lieu à une dizaine de kilomètres au sud de Sake, soit environ 40 kilomètres de Goma, en territoire de Masisi.
Depuis ce mercredi, le CNDP de Laurent Nkunda a pris le contrôle des toutes les collines entre Kirotshe jusqu’à Bweremana et maîtrise de ce fait tout le couloir du bord du lac Kivu, le long de la route entre Goma et Minova. Une conquête après de violents combats. Les affrontements ont commencé à une dizaine de kilomètres au sud de Sake, soit environ 40 kilomètres au sud de Goma, en territoire de Masisi. Les habitants de cette zone se sont déplacée vers Minova, à 90 km au sud de Goma, dans le Sud-Kivu.
A la frontière avec le Rwanda, des milliers de personnes fuis les combats. Un air de déjà vu, 13 ans après l'exode massif qui a suivi le génocide des tutsis au Rwanda voisin. 700 000 déplacés à l'intérieur du Nord-Kivu, c'est aujourd'hui plus qu'au Darfour. Ici, les bourreaux d'aujourd'hui sont d'anciennes victimes du génocide de 1994. Une armée dirigée par un général tutsi qui terrorise toute la région. Les réfugiés sont des hutus, obligés de fuir leur village passé sous contrôle tutsi. Leur crime : être hutu, comme les responsables du génocide de 1994.

Des affrontements ont éclaté le 26 août au soir entre les habitants de Kolwezi et ceux des provinces voisines qui travaillent dans les mines de cuivre, de cobalt, d’étain et de manganèse de la ville. Il y a eu des dégâts matériels : 45 vélos ont été brûlés. La population a décidé de venger un homme qui avait été agressé ce soir-là et s’en est pris aux creuseurs des mines qu’elle tenait pour responsables de l’incident. A minuit, le calme était revenu grâce à l’intervention de la police.
Des tirs à l'arme lourde et légère ont été entendus toute la nuit de ce mercredi à jeudi à Kanombé et ses environs. Les éléments du CNDP ont lancé une attaque sur l'unité de l'armée régulière déployée dans Kanombé et les environs. Les accrochages qui se sont encore poursuivis dans la matinée ont causé un mouvement de panique dans les populations riveraines des localités sur l'axe Rumangabo-Rubare.