mardi 30 septembre 2008

Des centaines de réfugiés fuient les attaques rebelles au Congo - MSN Actualités - Actualité étrangère - actualités

 

Des centaines de réfugiés fuient les attaques rebelles au Congo

Environ 1.200 réfugiés de la République démocratique du Congo (RDC) ont gagné à pied le sud du Soudan voisin pour fuir d'intenses attaques de rebelles ougandais, a annoncé mardi le Haut commissariat de l'ONU pour les réfugiés (HCR).

Les réfugiés ont traversé à pied des forêts reculées afin de se rendre dans la région de Yambio, dans l'Etat d'Equatoria-Ouest (Sud du Soudan), pour fuir les attaques de combattants armés qui ont détruit leur maison et enlevé des enfants dans la région de Dungu, en RDC. Les combattants appartiendraient à l'Armée de résistance du Seigneur (LRA, rebelles ougandais), un groupe accusé d'enrôler de force des enfants soldats et d'avoir massacré des milliers de personnes au cours de l'un des conflits les plus longs d'Afrique. "Environ 1.200 réfugiés ont fui vers les villages de Gangura et Sakure à la suite des attaques de groupes armés qu'on suppose être des combattants de la LRA dans les environs de Dungu", précise le HCR dans un communiqué. "Des réfugiés ont fait état d'enlèvements d'enfants et de maisons incendiées lors d'actes de sauvagerie", ajoute le communiqué. Les rebelles ougandais ont bloqué les voies d'accès, contraignant les réfugiés à marcher dans la jungle et à franchir des marécages, alors que la région connaît de fortes pluies et des inondations. "Des corps flottant dans des rivières ont été aperçus, selon des informations non confirmées", déclare le HCR. (VVA)

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dimanche 28 septembre 2008

Reprise des combats au Kivu ce dimanche 28 septembre 2008

De nouveaux combats ont éclaté ce dimanche à l’aube entre FARDC et CNDP de Laurent Nkunda. Ces nouveaux affrontements ont lieu à Rugari, à une quarantaine de kilomètres au Nord de Goma, dans le territoire de Rusthuru.

Le gouverneur du Nord Kivu rapporte que les positions des FARDC ont été attaquées vers 5 heures du matin par des éléments du CNDP, plus précisément au niveau des collines de Ndondi, près de Rugari. Julien Paluku précise que les combats sont durs et se poursuivaient encore vers midi ce dimanche. Selon lui, l’objectif du CNDP est de couper la circulation et le ravitaillement sur l’axe Goma – Rutshuru.
Du côté du CNDP, le rapporteur du bureau politique affirme que ce sont les FARDC qui ont commencé à attaquer leurs positions. Bertrand Bisimwa rappelle que c’est depuis 3 jours que les FARDC se regroupent à Nyenese, une localité voisine, d’où ils ont commencé à pilonner les positions du CNDP. Des chars et des mortiers lourds dont notamment mis à contribution par les FARDC, selon la même source. Bertrand Bisimwa ajoute avoir déjà prévenu la Monuc de ces nouveaux mouvements des toupes FARDC.
Les deux camps se rejettent donc encore la responsabilité dans ces attaques qui jettent aujourd’hui de milliers d’autres Congolais dans la rue. Plusieurs sources rapportent qu’ils affluent en grand nombre depuis 6 heures du matin dans la localité de Kibumba, à 27 kilomètres de Goma, sur l’axe Dekomba.

jeudi 25 septembre 2008

RDC: reprise des affrontements dans des villages du Nord-Kivu , Afrique

 

RDC: reprise des affrontements dans des villages du Nord-Kivu

AP | 25.09.2008 | 00:20

Les affrontements entre soldats et rebelles ont repris mercredi dans des villages du Nord-Kivu, dans l'est de la République démocratique du Congo (RDC), selon la Mission des Nations unies au Congo (Monuc) et les militants du Congrès national pour la défense du peuple (CNDP).

"La nuit dernière et ce matin, des accrochages entre les FARDC (Forces armées de la République démocratique du Congo) et le CNDP ont été signalés en territoire de Rutshuru, dans plusieurs villages situés entre Nyanzale et Bambo, à une trentaine de kilomètres de Rutshuru", a indiqué le porte-parole militaire de la Monuc, le lieutenant-colonel Jean-Paul Dietrich.

Les affrontements ont repris après pratiquement 24 heures d'accalmie.

Les rebelles accusent l'armée regulière et les militants rwandais des Forces démocratiques pour la libération du Rwanda (FDLR) d'avoir attaqué leurs positions.

"La coalition gouvernementale FARDC-FDLR-DMN (Divers Milices Nationales) vient de lancer, ce mercredi 24 septembre 2008, des attaques simultanées sur les positions du CNDP à Mweso sur la chaîne de Ghaza, en territoire de Masisi, et à Rugari, en territoire de Rutshuru", a déclaré le rapporteur du CNDP, Bertrand Bisimwa.

Les autorités militaires n'ont pu être jointes pour commenter ces informations.

Cependant, deux jours auparavant, le ministre de la Défense avait diffusé un communiqué dans lequel il réaffirmait le cessez-le-feu ordonné aux forces régulières. AP

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Perpétuité pour un ex-magistrat rwandais et ex-collaborateur du TPIR

 

24.09.2008 17:42

Perpétuité pour un ex-magistrat rwandais et ex-collaborateur du TPIR

Le Tribunal pénal international pour le Rwanda (TPIR) a condamné mercredi à la prison à vie un ancien magistrat rwandais et ex-collaborateur du tribunal, Siméon Nshamihigo, reconnu coupable d'implication dans le génocide de 1994.

Siméon Nshamihigo, un Hutu de 48 ans, était, au moment du génocide, substitut du procureur à Cyangugu, dans le sud-ouest du Rwanda. La chambre du tribunal l'a unanimement reconnu coupable de tous les chefs d'accusation portés contre lui: génocide, extermination, assassinats et autres actes inhumains. Les trois juges ont conclu qu'il avait incité, ordonné, aidé et encouragé les meurtres de Tutsis en différents lieux de la préfecture de Cyangugu, dans le but de "détruire en tout ou en partie" ce groupe ethnique. C'est la première fois que le TPIR jugeait un ancien de ses collaborateurs. (GFR)

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Rwanda: accusé de négationnisme, Pierre Péan craque à son procès - MSN Actualités - Actualité étrangère - actualités

 

24.09.2008 20:56

Rwanda: accusé de négationnisme, Pierre Péan craque à son procès

L'écrivain-enquêteur français Pierre Péan, poursuivi en justice pour son livre sur le génocide rwandais, a fondu en larmes, mercredi, au deuxième jour de son procès, après qu'un des témoins l'eut comparé à un négationniste.

C'est l'intervention de l'ancien président de l'Union des étudiants juifs de France (UEJF), Benjamin Abtan, qui a déstabilisé le prévenu qui depuis mardi répond devant le tribunal de Paris de diffamation et d'incitation à la haine raciale pour son ouvrage sur le Rwanda "Noires fureurs, blancs menteurs", publié en novembre 2005 chez Fayard. Evoquant des rescapés du génocide rwandais qu'il a rencontrés, M. Abtan a affirmé qu'ils "étaient saisis de peur à l'évocation" du nom de Pierre Péan, "une émotion qui dans les références qui sont les miennes ne peuvent que me rappeler l'effet du nom Faurisson sur les rescapés de la Shoah". Ayant tenté de remplacer le mot "tutsi" par "juif" dans l'ouvrage de Pierre Péan, l'ancien président de l'UEJF a avoué mercredi n'avoir pu s'empêcher de faire le lien avec Mein Kampf d'Hitler. (GFR)

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mercredi 24 septembre 2008

Congo-Kinshasa: V. Kamerhe - « Nkunda doit privilégier la paix en passant par des moyens pacifiques»

 

Kinshasa

Des combats ont lieu, depuis tôt hier lundi dans la matinée, dans le secteur de Mushaki, une douzaine de km à l'Ouest de Sake, en territoire de Masisi. Selon des habitants de Sake, des tirs à l'arme lourde ont été entendus depuis 5 heures du matin et se sont poursuivi encore dans la mi-journée.

Cette information a été confirmée par le porte-parole du Congrès national pour la défense du peuple (CNDP), dont les troupes contrôlent la localité de Mushaki depuis fin 2007.

Selon Bertin Bisimwa, les positions du CNDP ont été pilonnées dimanche matin par les Forces armées de la RDC (FARDC), au niveau du pont sur la route allant de Mushaki à Minova, et les troupes de Laurent Nkunda s'emploient à repousser cette attaque.

Par contre, un calme relatif a été observé hier lundi matin à Sake, après des affrontements, dimanche dans la matinée, entre les troupes gouvernementales et les éléments du CNDP. A en croire des sources concordantes, les soldats de l'armée régulière gardent toujours le contrôle de la localité de Sake.

Le président de l'Assemblée nationale, Vital Kamerhe, a demandé au mouvement de Laurent Nkunda de prouver au monde qu'il peut privilégier la paix en passant par des moyens pacifiques. C'était au cours de la cérémonie commémorative de la Journée internationale de la paix organisée, le 21 septembre de chaque année par la Mission onusienne au Congo que le président de la Chambre basse du Parlement s'est exprimé.

A ce sujet, il a déclaré : « Je voudrais encore une fois réitérer mon appel solennel en direction du CNDP de Laurent Nkunda pour dire que le CNDP a, là, l'occasion de prouver à la face du monde et au peuple congolais qu'il peut lui aussi privilégier la paix en saisissant la déclaration du cessez-le-feu qui a été faite depuis 48 heures par le gouvernement pour embrasser le processus du règlement du conflit et des revendications qui sont les siennes par la voie pacifique. La meilleure victoire, c'est celle qui se gagne autour d'une table à travers le Programme Amani. Tout le monde va gagner et le peuple congolais va gagner ».

allAfrica.com: Congo-Kinshasa: V. Kamerhe - « Nkunda doit privilégier la paix en passant par des moyens pacifiques» (Page 1 of 1)

lundi 22 septembre 2008

RDC: 90 écoliers enlevés par rebelles ougandais - MSN Actualités - Actualité étrangère - actualités

 

RDC: 90 écoliers enlevés par rebelles ougandais

Les rebelles ougandais de l'Armée de résistance du seigneur (LRA) ont enlevé mercredi dernier 90 écoliers, un chef de village et deux missionnaires italiens dans l'est de la République démocratique du Congo (RDC). C'est ce qu'a annoncé lundi le Fonds de l'ONU pour l'enfance (Unicef).

Au moins trois civils ont, en outre, été tués, selon la même source. "Au cours d'attaques simultanées dans les villages de Kiliwa, Duru, et Nambia, la LRA a pris cinquante enfants d'une école primaire de Kiliwa et quarante autres d'une école secondaire de Duru", a précisé l'agence onusienne. Des dispensaires ont été pillés et le village de Kiliwa a été entièrement détruit par le feu. "Les enfants ont sans doute été emmenés dans les bases voisines de la LRA, dans la jungle", a ajouté l'Unicef en exigeant leur "libération inconditionnelle". (NLE)

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RDC: les veuves de soldats manifestent contre la guerre dans l'est - MSN Actualités - Actualité étrangère - actualités

 

RDC: les veuves de soldats manifestent contre la guerre dans l'est

Plusieurs centaines de veuves de guerre et d'habitants de Goma, chef-lieu de la province du Nord-Kivu dans l'est de la République démocratique du Congo (RDC) ont manifesté dimanche soir contre la reprise des combats.

Les femmes de soldats de l'armée congolaise (FARDC) morts au cours des combats contre la rébellion du Congrès national pour la Défense du Peuple (CNDP) de Laurent Nkunda ont manifesté dans le camp militaire de Katindu, puis dans le centre de Goma. Selon des habitants, elles ont brièvement retenu des responsables gouvernementaux de la province ainsi que le ministre de la Défense, Ghislain Chikez Diemu, présent à Goma depuis deux semaines. Puis les femmes de soldats, qui lançaient des slogans reprochant aux autorités d'être incapables de réduire la rébellion du CNDP, ont été rejointes dans leur manifestation par des habitants de Goma qui ont lancé des pierres contre des véhicules et des magasins. La police a ensuite dispersé les manifestants à coups de grenades lacrymogènes et en tirant en l'air, sans faire apparemment de victimes. (GFR)

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dimanche 21 septembre 2008

RDC : Nkunda à 30km de Goma

 

RDC : Nkunda à 30km de Goma

De nouveaux affrontements viennent de secouer le Kivu samedi. La ville de Sake, située à 30 km de Goma, chef lieu de la province du Nord Kivu dans l'est de la République démocratique du Congo (RDC), a été la cible d'attaques des rebelles du Congrès National pour la Défense du Peuple (CNDP) de Laurent Nkunda.

2ae2cf4c150f3a0e705c310a4dc34de7.jpgLe CNDP affirme au contraire avoir été l'objet d'une vaste offensive de la coalition FARDC/FDLR/PARECO/MAI-MAI dans les localités de Mushaki et de Kimoka, respectivement à 5 et 25 km de Sake. Le gouverneur de la province du Nord Kivu, Julin Paluku qui a confirmé cette information au cours d'un point de presse samedi à Goma, a affirmé que ces attaques ont été repoussées par les Forces Armées de la RDC (FARDC), sans donner le bilan. Pour le gouverneur Paluku, les rebelles avaient l'intention de prendre la localité de Sake et la ville de Goma, la cité de Sake étant considérée comme le dernier verrou pour accéder au chef lieu de la province du Nord Kivu.

Par ailleurs, la situation humanitaire est dramatique avec de nouveaux déplacés ainsi que des difficultés d'accès aux zones de combats pour les organisations humanitaires.

La MONUC défendra Goma

Devant la détérioration de la situation sur le terrain, la Mission des Nations Unies en RDC lance un appel à un cessez-le-feu immédiat à Sake et ses environs. La force de la Monuc affirme avoir pris les dispositions nécessaires pour prévenir toute tentative de progression des troupes rebelles vers la ville de Goma et pour protéger les civils dans les zones de combats.

Le ton est monté d'un cran entre Nkunda et la Communauté internationale. Dans un communiqué, le CNDP déclare que "la paix relèvera toujours du domaine d’illusion en RDC aussi longtemps que la MONUC apportera son soutien aux FARDC alors qu’elle est convaincue avec preuve que cette armée gouvernementale utilise comme forces d’élite les génocidaires dont elle a, pourtant mission de désarmer." Cela semble être un paradoxe difficile à comprendre pour le général Nkunda.

RDC : Nkunda à 30km de Goma : AFRIKARABIA

vendredi 19 septembre 2008

RDC : L'armée congolaise, maillon faible de Kabila : AFRIKARABIA

 

RDC : L'armée congolaise, maillon faible de Kabila

Les derniers combats à l'est de la République démocratique du Congo entre l'armée régulière (FARDC) et les rebelles de Laurent Nkunda (CNDP) démontrent les faiblesses militaires des troupes du président Kabila. De récentes mutineries dans les rangs des FARDC... des soldes impayées depuis plusieurs mois fragilisent l'armée congolaise, en proie aujourd'hui à un nouveau scandale : 40 000 soldats fictifs recevraient leur solde !

Un récent contrôle biométrique réalisé auprès des effectifs des FARDC a permis de découvrir une différence de 40.000 hommes entre les effectifs déclarés et les effectifs réels de l'armée congolaise. Un gonflement délibéré des effectifs qui pourrait bénéficier à certains cadres des FARDC. Des militaires "recevaient dans le cadre de la coopération avec l’Union Européenne des fonds substantiels destinés notamment à la paie des militaires congolais. Ils empochaient ainsi allègrement et sans état d’âme la différence, en complicité avec certains agents payeurs (durant plusieurs années)." selon une source proche de l'opposition.

Depuis plusieurs mois, des informations concordantes faisaient état de mutineries au sein des certaines unités des FARDC basées au Sud Kivu, suite au non paiement de leur solde. "l’OEil du Patriote" publie aujourd'hui un document prouvant  des "irrégularités constatées lors de la paie des militaires et policiers pour le mois d’août 2008. Le document en annexe provient de la 8ème Brigade Intégrée basée à Luvungi, dans le Sud Kivu et qui fait partie des unités qui se sont mutinées la semaine dernière." Voici ce document :

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lundi 15 septembre 2008

Guerre au Kivu : Nkunda retire ses troupes

 

Guerre au Kivu : Nkunda retire ses troupes

Les fortes pressions internationales sur Laurent Nkunda semblent avoir porter leurs fruits. Le leader du CNDP vient d'annoncer le retrait unilatéral de ses soldats au Nord-Kivu.

b844acc07167dc33426ca20b19754ce6.jpgLaurent Nkunda vient en efffet d'adresser une lettre au chef de la MONUC, Alan Doss. Nkunda affirme que la direction politique du Congrès national pour la défense du peuple (CNDP) vient d’ordonner à ses troupes d’opérer un retrait unilatéral et immédiat de toutes les positions conquises sur tous les fronts depuis la reprise des hostilités de ces derniers jours. L’objectif de ce retrait est, selon cette missive, de permettre à la Communauté humanitaire d’accéder à aux Congolais qui en ont le plus besoin et de redonner une chance à la paix dans la province.

"En finir avec Nkunda"

En RDC, la classe politique congolaise demande aux forces de la MONUC de quitter les zones-tampon afin de permettre aux Forces armées nationales congolaise (FARD) d’en découdre avec les combattants de Laurent Nkunda. Les relations entre la MONUC et les FARDC se sont détériorées ces jours-ci. L’armée congolaise reproche à la MONUC de n’avoir pas joué le rôle qui devrait être le sien.

Guerre au Kivu : Nkunda retire ses troupes : AFRIKARABIA

RDC/Kivu : La MONUC fait plier Laurent Nkunda

 

RDC/Kivu : La MONUC fait plier Laurent Nkunda

Plusieurs soldats rebelles de Laurent Nkunda ont été tué par des Casques bleus de la MONUC. Plusieurs morts et blessés selon les autorités congolaises.

36207461daa45fa82bce8db3401e43a0.jpgLes combats ont eu lieu près de Sake, à une vingtaine de km de Goma ainsi quà 2 km de Kirotshe. Selon la MONUC, les Casques bleus ont dû ouvrir le feu sur des éléments armés du CNDP, alors que ces derniers tentaient de prendre le contrôle d'une localité. A Sasha, les soldats des Nations-Unies ont fait feu pour "protéger la population". Jeudi, les forces onusiennes ont également empêché la prise de Minova par les troupes de Laurent Nkunda sur l'axe Bukavu-Goma. Le calme est revenu vendredi soir dans les collines.

C'est donc bien la MONUC qui a stoppé les avancés du CNDP... et la trève proposée par Nkunda ressemble à une ultime pause avant des attaques de plus grandes envergures. La coalision FARDC-Maï-Maï ne semble en effet plus en mesure d'arrêter militairement les soldats de Nkunda. Le sort du Nord et Sud-Kivu est désormais lié à l'attitude militaire de la MONUC... Kinshasa ne paraît plus avoir la main sur le conflit, les clefs sont entre les mains des Casques bleus.

RDC/Kivu : La MONUC fait plier Laurent Nkunda : AFRIKARABIA

RDC-RWANDA : Nkunda à 50 km de Goma : AFRIKARABIA

 

RDC-RWANDA : Nkunda à 50 km de Goma

La guerre du Kivu progresse désormais sur plusieurs fronts et l'avancé des troupes de Laurent Nkunda (CNDP) met sous pression la ville de Goma. Ce Chef-lieu du Nord-Kivu de 250 000 habitants vit désormais sous la menace des rebelles de Nkunda.

fc0e7a7c6ee4ebda4f7a304a9de0915d.jpgMercredi, les rebelles du CNDP se dirigeraient vers Kanyabaonga, tandis que près de Rumangabo, des combats violents ont eu lieu. Des affrontements ont ensuite opposé une coalition FARDC-Maï Maï-Cobra contre le CNDP, le long de toutes les collines surplombant la localité Kirotshe. De forts combats ont également eut lieu à une dizaine de kilomètres au sud de Sake, soit environ 40 kilomètres de Goma, en territoire de Masisi.

Comme toujours, les populations en désarroi ont fuient les zones de combat, se dirigeant vers Minova. Le trafic est d'ailleurs coupé entre cette localité et Goma. Ce qui met déjà le chef-lieu de la province du Nord-Kivu sous pression.

Dans le Ruthsuru, les combats se poursuivaient à Kikuku, environ à 70 km de Goma sur la route qui mène vers Nyanzale contrôlé par les FARDC. Quant à Kibirizi, à 150 km de Goma, cette localité est maintenant reprise par le CNDP.

Aucun doute que ces violents combats auront des répercutions dans toute la région des Grands Lacs, et spécialement entre le Rwanda et la Rdc.

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RDC : La 3ème guerre du Kivu vient-elle de commencer ?

RDC : La 3ème guerre du Kivu vient-elle de commencer ?

Depuis plusieurs mois, les différents affrontements entre l'armée congolaise (FARDC) et la rebellion de Laurent Nkunda (CNDP) faisaient craindre un embrassement général. C'est maintenant choses faites. Deux fronts sont désormais ouverts : dans la partie nord de Rutshuru et dans la partie sud de Masisi. De violents combats opposent également une coalition FARDC-Maï-Maï Cobra et le CNDP le long de toutes les collines surplombant la localité de Kirotshe.

b1af33ca855d363a5a6564018dabb8db.gifDepuis ce mercredi, le CNDP de Laurent Nkunda a pris le contrôle des toutes les collines entre Kirotshe jusqu’à Bweremana et maîtrise de ce fait tout le couloir du bord du lac Kivu, le long de la route entre Goma et Minova. Une conquête après de violents combats. Les affrontements ont commencé à une dizaine de kilomètres au sud de Sake, soit environ 40 kilomètres au sud de Goma, en territoire de Masisi. Les habitants de cette zone se sont déplacée vers Minova, à 90 km au sud de Goma, dans le Sud-Kivu.

Au nord de Rutshuru, les combats se sont poursuis dans la journée vers les secteur Kikuku, environ 70 kilomètres à l’ouest de Rutshuru centre sur la route qui mène à Nyanzale.

55 000 personnes jetées sur les routes sans assistance

Le nombre de déplacés approche actuellement les 600 000 depuis une année dans toute la province du Nord-Kivu, indique Patrick Lavand'homme, responsable du bureau de la Coordination des affaires humanitaires, Ocha, au Nord-Kivu. Plusieurs déplacés ont pris la direction de Kanyabayonga, à plus de 150 kilomètres de Goma, à Kitshanga, à près de 100 kilomètres à l’ouest de Goma, dans le territoire de Masisi et à Kalungu, dans le Sud-Kivu.

Le "feu vert" de Paul Kagamé au journal Le Soir

Impossible de ne pas rapprocher la reprise des combats avec l'interview du président rwandais Paul Kagamé au quotidien belge Le Soir. Entre-temps, Laurent Nkunda dans deux lettres adressées au gouvernement de Kinshasa et au Conseil de sécurité, précisait sa menace d’attaquer les FARDC et le Pareco, deux parties signataires, avec le CNDP, de l’Acte d’engagement de Goma. Auparavant, le CNDP avait suspendu sa participation aux travaux des commissions. Le président rwandais soutient visiblement Nkunda. Il trouve « juste » sa décision de prendre les armes et de combattre un pouvoir légitime pour des « raisons ethniques ». Par contre, il accuse le président Kabila de « préparer cette guerre, de privilégier la solution militaire », dénigre la Conférence de Goma et sous-estime la Conférence internationale sur la région des Grands Lacs, en précisant qu’il ne viendra pas à Kinshasa lors du prochain sommet de la CIRGL.

Pour l'avenir, le pire est à craindre. A lire Kagamé et Nkunda, puis à entendre Kabila, nous avons la vague sensation qu'ils sont au moins d'accord sur une chose... la reprise de la guerre.

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dimanche 14 septembre 2008

Combats en RDC: le président Kabila se rend dans le Nord-Kivu - MSN Actualités - Actualité étrangère - actualités

 

Combats en RDC: le président Kabila se rend dans le Nord-Kivu

Le président de la République démocratique du Congo, Joseph Kabila, s'est rendu samedi à Goma, capitale de la province du Nord-Kivu (est) où des combats ont eu lieu depuis le 28 août entre l'armée et la rébellion de Laurent Nkunda.

Joseph Kabila s'est entretenu avec le ministre de la Défense Tchikez Diemu au gouvernorat de la province ainsi qu'avec des chefs de groupes armés, signataires de l'accord de paix de Goma de janvier 2008. Le président congolais, qui se déplace rarement dans les provinces, n'a fait aucune déclaration à la presse. Depuis le début des combats, le Congrès national pour la défense du peuple (CNDP) du chef rebelle tutsi congolais Nkunda a pris l'avantage sur les Forces armées de la RDC (FARDC), enlevant plusieurs positions et se rapprochant de Goma. Ces derniers jours, les Casques bleus de la Mission de l'ONU en RDC (Monuc) sont venus à la rescousse des FARDC en bloquant l'avancée du CNDP, faisant plusieurs tués parmi ses éléments. (GFR)

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jeudi 11 septembre 2008

Des chèvres "détenues illégalement" dans un cachot de Kinshasa

Afrique centrale RD Congo Des chèvres "détenues illégalement" dans un cachot de Kinshasa

Des chèvres "détenues illégalement" dans un cachot de Kinshasa

Kinshasa, RD Congo – Le vice- ministre congolais à la Justice, Claude Nyamugabo, en visite d'inspection des conditions carcérales à travers les communes et commissariats de Kinshasa, a fait procéder, jeudi, à la libération d'une dizaine de chèvres "détenues illégalement" dans un cachot.
"Il n'y a pas que des êtres humains qui sont détenus dans les amigos. Nous avons été surpris de voir des chèvres en 'détention illégale' au commissariat de la Commune de Mont Ngafula, en instance d'être transférées au parquet parce que leurs propriétaires les vendaient au bord de la route, au lieu de les amener à l'intérieur des entrepôts", a fait savoir le ministre congolais.
Après la descente sur le lieu de vente des chèvres, le vice- ministre s'est rendu compte que les Officiers de la police judiciaire (OPJ) ont menti. Ainsi, a-t-il ordonné la libération des bêtes et proposé le transfert de leurs propriétaires au parquet si réellement ils sont en infraction.
Selon M. Nyamugabo, beaucoup d'Officiers de police judiciaire accusent des lacunes dans la qualification des infractions, tandis que d'autres sont enclins à la corruption. C'est ainsi que plusieurs personnes, partout où il est passé, sont détenues au- delà de 48 heures prévues par la loi, sans être transférées au parquet. En outre, les infractions ne sont pas clairement définies.
Ces faits n'ont pas laissé indifférent M. Nyabugabo qui a préconisé d'organiser un recyclage à l'intention des OPJ comme solution pour combattre la corruption dans ce corps de métier.
Kinshasa - 05/09/2008

Des chèvres "détenues illégalement" dans un cachot de Kinshasa

lundi 8 septembre 2008

RDC-RWANDA : Les raisons de la guerre au Kivu : AFRIKARABIA

 

RDC-RWANDA : Les raisons de la guerre au Kivu

La guerre en République démocratique du Congo dure depuis 10 ans et a fait 4 millions de morts. C'est le conflit le plus meurtrier depuis la seconde guerre mondiale...  et il n'est pas prêt de s'arrêter. Explications.

474e15f6324025e57b7deef04cfd0d35.jpgA la frontière avec le Rwanda, des milliers de personnes fuis les combats. Un air de déjà vu, 13 ans après l'exode massif qui a suivi le génocide des tutsis au Rwanda voisin. 700 000 déplacés à l'intérieur du Nord-Kivu, c'est aujourd'hui plus qu'au Darfour. Ici, les bourreaux d'aujourd'hui sont d'anciennes victimes du génocide de 1994. Une armée dirigée par un général tutsi qui terrorise toute la région. Les réfugiés sont des hutus, obligés de fuir leur village passé sous contrôle tutsi. Leur crime : être hutu, comme les responsables du génocide de 1994.

L'homme qui destabilise la région s'appelle Laurent Nkunda, un ancien général de la l'armée congolaise d'origine tutsi qui a pris le maquis avec 6 000 de ses hommes il y a 3 ans. Officiellement, il se bat pour débarrasser la région, de miliciens hutus, responsable du génocide de 1994. Selon lui, ces troupes (les FDLR) continuent de massacrer ses frères tutsis. « Nous nous battrons jusqu'au dernier pour assurer la protection des nôtres. » se plait-il à répéter. Mais Nkunda ne se contente pas de chasser les génocidaires hutus, il contrôle déjà 1/3 de la région, en tenant tête depuis des mois à plus de 20 000 soldats de l'armée gouvernementale (les FARDC). Villages fantômes, routes désertes, le général tutsi pratique la politique de la terre brûlée. Pour lui résister, un autre homme, le général Kasereka. Il dirige les milices Maï-Maï du Nord-Kivu : 7 000 hommes qui se battent au côté de l'armée gouvernementale avec des méthodes plus que douteuses : cette milice de villageois est composée en grande partie d'enfants-soldats. Pour le général Kasereka, Laurent Nkunda est le diable en personne. Mais le patron des Maï-Maï a beau jeu d'accusé son adversaire de tous les mots. Comme Nkunda, il a été épinglé par un rapport d'Human Rights Watch qui accuse les deux chefs de guerre de crime contre l'humanité. Personne n'a les mains propres au Nord-Kivu et tout le monde a des alliés puissants. Pour le général Nkunda, c'est naturellement dans le pays voisin, le Rwanda qu'il faut chercher. Le Président rwandais Paul Kagamé défend en personne la croisade du général rebelle. « Que vous l'aimiez ou pas, le combat de Laurent Nkunda est légitime car son peuple est en train d'être exterminé par les génocidaire hutus, comme au Rwanda. » affirme Kagamé. Et cela est vrai, les troupes des FDLR (hutus rawandais) mènent un nettoyage méthodique des populations tutsies dans les province du Masisi ou de Rutshuru. Des arguments d'auto-défense, mais aussi économiques.

Ici, on tue souvent pour s'enrichir. Or, diamant, cuivre, le Nord-Kivu est surtout une des seules régions au monde productrice de cassitérite, un minerai très rare utilisé dans la fabrication des ordinateurs et des téléphones portables. Un pactole de 10 millions de dollars par mois, gérer par les Comptoirs Miniers du Nord-Kivu de John Kanyoni et de son associé chinois. Comme le hasard fait bien les choses, le président des Comptoirs Miniers n'est autre que le propre neveu du général Laurent Nkunda qu'il soutient activement. Cet homme d'affaire tutsi qui travaille au Congo, rentre tous les soirs au Rwanda tout proche pour dormir. De la à accuser le Rwanda de piller les richesses du Congo, plusieurs associations comme Global Witness n'hésite pas à le dénoncer. Le Rwanda produirait en effet 5 fois plus de cassitérite qu'il n'en produirait.

Sous-sol gorgé de richesses, guerres éthniques et afflux massif de réfugiés... tout est en place pour une nouvelle catastrophe humanitaire majeure... dans l'indifférence générale.

RDC-RWANDA : Les raisons de la guerre au Kivu : AFRIKARABIA

RD Congo : nouveaux affrontements au Nord-Kivu : L'Est du pays sous la menace d'un embrasement général - R.D.C. - Diplomatie - Guerre - Afrique

 

RD Congo : nouveaux affrontements au Nord-Kivu
L’Est du pays sous la menace d’un embrasement général
Les éléments du Congrès national pour la défense du peuple (CNDP), mouvement politico-militaire du général déchu Laurent Nkunda, ont attaqué les positions des Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) tôt vendredi à Kastiru, localité située à une centaine de kilomètres au Nord de Goma. Une information annoncée, vendredi, par le gouverneur de la province du Nord-Kivu, Julien Paluku, qui déplore cette reprise des affrontements.

Selon le gouverneur de la province du Nord-Kivu, Julien Paluku, les troupes du CNDP ont lancé leur attaque à 4 heures du matin sur les positions de la 7ème Brigade intégrée des FARDC basée à Katsiru et les combats se sont poursuivis dans la mi-journée de vendredi. Dans une déclaration à la presse, M. Paluku déplore cette reprise des affrontements qui intervient un jour seulement après les assurances faites par le CNDP à la Facilitation internationale de cesser les hostilités. Selon lui, un autre front existe à Kirotche, au Sud de Masisi, à près de 45 kilomètres de Goma où l’on signale une panique générale depuis jeudi, à la suite d’un déploiement d’une unité de la 14e Brigade intégrée des FARDC dans cette région sous contrôle des milices Maï Maï Cobra.

La population garde, d’une part, un mauvais souvenir de cette brigade qui avait commis des exactions à son endroit, dans un passé récent, et d’autre part, elle ne voit pas d’un bon oeil la proximité des trois forces en présence, à savoir le CNDP, les Maï Maï et les FARDC, distantes de quelques kilomètres les unes des autres.

L’action du facilitateur américain

Après avoir rencontré les autorités nationales à Kinshasa, Tim Shortley, le représentant des Etats-Unis au sein de la Facilitation internationale dans le processus Amani a rencontré, vendredi à Kirolirwe, à une soixantaine de kilomètres à l’Ouest de Goma, la direction politique et le haut commandement militaire du CNDP. Une démarche qui vise à réduire les tensions et les menaces de guerre, notamment dans le territoire de Rutshuru où les FARDC et le CNDP se sont violemment affrontés le 28 août dernier.

Pour le diplomate américain, après ces contacts, toutes les parties ont réaffirmé leur volonté de rester engagées dans le processus de paix. "Le gouvernement congolais et les autres groupes armés, tous ont exprimé leur soutien au processus de paix et donc, ils sont tous engagés. Les affrontements qui ont eu lieu récemment à Rutshuru et qui nous préoccupent beaucoup, découlent du fait que les FARDC et le CNDP ont avancé au-delà des positions qui étaient tenues auparavant dans différents endroits. Ceci nous préoccupe énormément parce que nous craignons que les affrontements provoquent un embrasement général de l’Est de la RDC. Ainsi nous souhaitons que la stabilité soit rétablie le plus rapidement possible", a déclaré Tim Shortley.

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jeudi 4 septembre 2008

allAfrica.com: Congo-Kinshasa: Nord-Kivu - après les combats, le calme revient

1 Septembre 2008
Publié sur le web le 1 Septembre 2008

Diosso Olivier
Kinshasa

«On observe actuellement une accalmie sur le terrain et aucun nouveau combats n'a été signalé depuis le vendredi 29 août 2008, le soir. Mais nous sommes très préoccupés par l'instabilité de la situation. Nous savons que les combats sont susceptibles de recommencer, avec d'inévitables conséquences sur la population civile, obligée de s'enfuir», a dit le président de la société civile de la province du Nord-Kivu, Jason Luneno, contacté par téléphone par l'agence de presse catholique des Pères Blancs, Misna au chef-lieu Goma, situé à quelque 80 km au Sud du lieu des affrontements.

Condamnés avec «la plus grande fermeté» par la mission de l'Onu au Congo (Monuc), les combats du jeudi 28 août ont opposé les rebelles du Congrès national pour la défense du peuple (CNDP), groupe rebelle dirigé par l'ex-général pro-rwandais Laurent Nkunda, aux militaires réguliers des Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC), deux factions signataires des accords de cessez-le-feu de Goma le 23 janvier 2008. Les deux formations s'accusent par ailleurs l'une l'autre d'avoir violé en premier la cessation des hostilités. Le bilan, rapporté par les protagonistes des combats en question, est peu précis et s'élèverait à plusieurs morts et blessés. «La Société civile, a poursuivi Jason Luneno, déplore le manque de sérieux de la part des groupes armés signataires de l'accord de Goma, le grand retard dans l'application du calendrier de l'accord ainsi que la faiblesse du gouvernement qui semble ne pas savoir se faire respecter».

De fait, ajoute la même source, en dépit de la présence de la force de l'Onu et des militaires congolais, les milices n'ont toujours pas déposé les armes ni quitté leurs zones d'influence, maintenant un climat d'insécurité et d'abus à l'encontre de la population. «Chacun campe sur ses positions, conclut notre interlocuteur, certains ne veulent pas abandonner une zone économiquement riche et d'autres sont manipulés par les politiciens en échange de bénéfices. Nous ignorons jusqu'à quand cette situation durera, ce qui nous inquiète beaucoup pour l'avenir».

allAfrica.com: Congo-Kinshasa: Nord-Kivu - après les combats, le calme revient (Page 1 of 1)

mercredi 3 septembre 2008

La Presse Canadienne: Crash d'un avion humanitaire dans l'est du Congo-Kinshasa: 17 morts, dont un Français

 

Crash d'un avion humanitaire dans l'est du Congo-Kinshasa: 17 morts, dont un Français

Il y a 5 heures

GENEVE — Un avion d'aide humanitaire s'est écrasé, lundi soir, dans l'est du Congo-Kinshasa avec 17 personnes à son bord. Il n'y aurait aucun survivant, a annoncé Amy Cathey, une responsable d'AirServ à Goma, sur la radio Okapi. Parmi les passagers, un ressortissant français, un Canadien, un Indien et 12 Congolais, a expliqué Fernand Kabemba, l'un des agents de la compagnie aérienne AirServ International dans la ville de Goma (Est).

Les passagers étrangers et un Congolais travaillaient soit pour le Bureau de la coordination des affaires humanitaires de l'ONU (OCHA), soit pour le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD). Les autres Congolais étaient soit rattachés au PNUD, soit à l'ONG Handicap international.

Le Secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, a adressé "ses pensées aux familles et collègues des Nations unies et de l'ONG humanitaire, ainsi qu'aux fonctionnaires congolais et aux membres d'équipage qui se trouvaient à bord de l'avion", a déclaré à New York mardi Marie Okabe, sa porte-parole adjointe.

Les services de secours américains, présents sur place, ont précisé que l'avion s'était écrasé sur une crête, alors que les conditions météorologiques étaient très mauvaises, avec un épais brouillard. La région est réputée pour son relief très accidenté, ses violentes averses, ses nuages et ses tempêtes.

AirServ International, basée aux Etats-Unis, à Warrenton, en Virginie et qui se présente elle-même comme une compagnie à but non lucratif, opère deux rotations par semaine entre Kisangani et Bukavu. Le Beechcraft, affrété par AirServ International, appartenait à une société sud-africaine, Cem Air, ainsi que les deux membres d'équipage à bord.

L'appareil a été porté disparu tard lundi soir et a été localisé mardi à une quinzaine de kilomètres de l'aérodrome de Bukavu, sa destination finale, 10 minutes avant l'atterrissage prévu, selon Elisabeth Byrs, porte-parole de l'OCHA à Genève.

"La MONUC effectue des opérations de sécurisation sur le lieu du crash et cherche à retrouver les corps des victimes.", a ajouté Amy Cathey.

La Presse Canadienne: Crash d'un avion humanitaire dans l'est du Congo-Kinshasa: 17 morts, dont un Français

mardi 2 septembre 2008

 RDC : Violences inquiétantes dans les villes minières du Katanga

mardi 2 septembre 2008, 11:41:44 | crigaudAccéder à l’article complet

Alors que l'est de la République démocratique du Congo menace de s'enflammer de nouveau, l'inquiétude gagne maintenant le Katanga. Des tensions de plus en plus vives voient le jour entre différentes communautés à Kolwesi.

9dbc431885ae63efac9d131bafc56529.jpgDes affrontements ont éclaté le 26 août au soir entre les habitants de Kolwezi et ceux des provinces voisines qui travaillent dans les mines de cuivre, de cobalt, d’étain et de manganèse de la ville.  Il y a eu des dégâts matériels : 45 vélos ont été brûlés. La population a décidé de venger un homme qui avait été agressé ce soir-là et s’en est pris aux creuseurs des mines qu’elle tenait pour responsables de l’incident. A minuit, le calme était revenu grâce à l’intervention de la police.

En conflit avec le pouvoir central

« Tout peut arriver et on fait [peu] d’efforts pour l’éviter », souligne Golden Misabiko, président de la branche katangaise de l’Association africaine de défense des droits de l'homme (ASADHO). « Il y a un problème entre les groupes originaires d’ici (les Tshokwé, les Lunda, les Kahondé, les Nungu, les Dembo et les Kalwena) et les Sanga-Bahéké, qui viennent de la province limitrophe. C’est ridicule de laisser les gens recréer la même situation qui a conduit aux tueries de 1962 et de 1991 », a-t-il ajouté dans un communiqué. À l’époque, des affrontements intercommunautaires avaient fait des centaines de morts et plusieurs milliers de déplacés.

Le projet de loi sur la décentralisation adopté par l’Assemblée, qui divise la province du Katanga, est également une nouvelle source de tensions. Les Sanga et les Bahéké semblent prêts a en découdre avec les autres parce qu’ils tiennent à garder la ville de Kolwezi qui, dans la nouvelle configuration, leur est [retirée] et devient la capitale de la "provincette" de Lualaba.

Des Visas pour se rendre à Lubumbashi ?

Les autorités locales du Katanga sont également en conflit avec le gouvernement central de Kinshasa au sujet des restrictions imposées à la circulation des populations vers la province. Le ministère national de l’Intérieur a récemment interdit au maire de Lubumbashi d’imposer une sorte de système de visas aux visiteurs qui se rendaient dans la ville ; les autorités locales ont annoncé qu’elles ignoreraient cette décision.

AFRIKARABIA

Accident d'avion en RDC: pas de survivant - MSN Actualités - Actualité étrangère - actualités

 

Accident d'avion en RDC: pas de survivant

Un survol de la zone où un avion léger a percuté lundi une montagne près de Bukavu, dans l'est de la République démocratique du Congo (RDC), avec 17 personnes à bord, indique qu'il n'y a pas de survivant, selon la compagnie aérienne Air Serv.

"Un survol aérien par hélicoptère indique qu'il n'y a pas de survivant", a indiqué sur son site internet la compagnie, spécialisée dans le transport des travailleurs humanitaires dans le monde. La compagnie précise que le vol était effectué "par une tierce partie sous contrat avec Air Serv International en RDC". L'avion a été retrouvé par des hélicoptères de la Mission des Nations unies en RDC (Monuc), qui n'a pas confirmé la mort des 15 passagers et deux membres d'équipage. "On ignore pour l'instant s'il y a des survivants", a seulement indiqué le porte-parole du Bureau de coordination des affaires humanitaires de l'Onu (OCHA) à Kinshasa, Christophe Illemassene. (GFR)

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lundi 1 septembre 2008

La guerre reprend à l'Est de la RDC

Alors que la rebellion de Laurent Nkunda menaçait il y a quelques jours de reprendre les armes, des affrontements ont opposé toute la nuit de mercredi à jeudi les forces armées de la RDC (FARDC) et les éléments du Congrès national pour la Défense du Peuple (CNDP).

2f778a4f11e107ec170be4eb4a5a395c.jpgDes tirs à l'arme lourde et légère ont été entendus toute la nuit de ce mercredi à jeudi à Kanombé et ses environs. Les éléments du CNDP ont lancé une attaque sur l'unité de l'armée régulière déployée dans Kanombé et les environs. Les accrochages qui se sont encore poursuivis dans la matinée ont causé un mouvement de panique dans les populations riveraines des localités sur l'axe Rumangabo-Rubare.

Les parties en conflits se rejettent la responsabilité des provocations qui ont conduits à la reprise des hostilités, alors que les groupes armés avaient signé un accord de paix à Goma (chef-lieu du Nord-Kivu), le 23 janvier.

- Pour le général Vainqueur Mayala, Commandant de la huitième région militaire, le CNDP a tenté de déloger l'armée congolaise de sa position mais sans succès.

- Le CNDP, de son côté, accuse les militaires d'avoir commencé à se déplacer vers leurs positions depuis mercredi, ce qui a inévitablement conduit aux affrontements qui se poursuivaient jusqu'à jeudi matin.

Qui croire ? Difficile de le dire, mais une chose est sûre : la tension monte entre Kabila et Nkunda. La présence de troupes FDLR (milice hutue rwandaise) est toujours au centre des affrontements à l'est de la RDC... le problème n'avait d'ailleurs pas été résolu lors de la conférence de paix de Goma... en voici les premières conséquences sur le terrain.